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METHODOLOGIE D’ETUDE
DE LA PROTECTION CATHODIQUE
DES RESEAUX ACIER
Pages
I - ETUDE PREALABLE :
II - 1- PAR ESSAI : 5
II – 2- PAR ESTIMATION: 9
CATHODIQUE: 10
1
ANNEXES 42
2
I - ETUDE PREALABLE :
La nécessité de réaliser la protection cathodique des ouvrages
métalliques enterrés ou immergés est une notion indispensable qui doit
être présente à l’esprit de ceux qui étudient et conçoivent ces ouvrages.
= 2 a R (1)
= résistivité (.m)
a=distance entre les piquets (m)
R= résistance, valeur lue sur le mesureur de terre(Ω)
4
Eau de mer 0.20 à 0.33
Eaux minéralisées 5 à 15
Eaux potables douces faiblement 50 à 100
minéralisées
Marais 3à8
Argiles et marnes 5 à 20
Tourbières 50 à 200
Alluvions anciennes 10 à 20
Limons des plateaux 30 à 50
Terre sablonneuse 50 à 150
Sable sec/graves 200 à 2000
* Corrosivité industrielle:
5
* Encombrement du sous-sol:
L’étude s’attache à localiser toutes les structures métalliques enterrées
protégées ou non (croisement, parallélisme intersection) situées au
voisinage des travaux envisagés, afin d’éviter les influences mutuelles.
II - 1- PAR ESSAI :
Pour une intensité débitée par ce soutirage, on relèvera le long du réseau les
potentiels conduite-sol, trois cas peuvent se présenter :
- Les potentiels de P.C sont trop faibles ou ne sont pas atteints en tous les
points. L’intensité nécessaire à la P.C doit être supérieure à celle de l’essai. Il est
nécessaire de procéder à un nouvel essai à une intensité plus forte ou de
rechercher les défauts d’isolement.
1ère méthode :
La valeur de la résistance moyenne d'isolement d’une conduite peut être
calculée par la formule suivante :
R ( m²) = U x S = U x D L
I I
Mode opératoire
Remarque : pour avoir les deux mesures (marche/arrêt) on peut placer dans
le circuit un interrupteur périodique (12sec/ 3sec) pour éviter la polarisation de
la conduite.
8
2ème méthode :
Cette méthode peut s’appliquer pour les ouvrages de grande longueur, consiste à
procéder à une série d’injections de courant en un point donné de la conduite à
étudier, et à tracer la droite d’évolution des potentiels en fonction des courants
injectés. La connaissance de la pente de la droite ainsi calculée permet de
déterminer la résistance d’isolement moyenne de la conduite.
Mode opératoire
9
Si la valeur d’isolement, déterminée selon l’une des méthodes
décrites ci avant, est inférieure à la valeur théorique, une recherche de
défauts d’isolement doit être entreprise pour localiser :
II – 2- PAR ESTIMATION:
s 2L s 2.L
RA = Ln RA = 0,366 Log
2.L d L d
sachant que U = IA . RA
U US - UA
11
IA = =
RA RA
Ix = i . S = i . Dext . L
Erep - Eprot ]
i =
Ris
Dans le cas ou la résistance d’isolement à été calculée par essai de
soutirage si non prise comme valeur estimée selon le tableau ci dessus.
Erep : potentiel de la conduite au repos (sans protection) =-0,75 ou
-0,4V (Cu/CuSO4)
Eprot : potentiel seuil de la conduite sous protection = - 1 V
(Cu/CuSO4)
Ris : une valeur estimée par le tableau I-b en fonction du revêtement
Dext : diamètre extérieur du tube
L : longueur du tube
Ix i . Si . Dext . L
N = = =
IA IA IA
12
e / Calcul de la longueur qui sera protégée par chaque anode:
que RA = 14,45
sachant que U = IA . RA
U US - UA -1 – (-1,55)
13
IA = = = = 0,038 A = 38 mA
RA RA 14,45
IA = 38 mA
[ Erep - Eprot ]
Ix = i . S = i . Dext . L = x Dext . L
Ris
S = 718.1 m²
-0,75 – (- 1)
i= = 0,25 mA/m²
1000
i = 0,25 mA/m²
Ix = 0,18 A
Ix 0,18
N = = = 4.7 = 5 anodes
-3
IA 38 10
N = 5 anodes
14
* Calcul de la surface externe Aext par mètre linéaire.
IA 38
LA = = = 423.3
-3
i x Aext 0,25 x 359.08 10
s 2L s 2.L 30 2x7310-²
R =
A Ln R = 0,366
A Log = 0,366 Log
2.L d L d 73 10 -² 16 10-²
que R = 14,45
A
15
b / Détermination du courant débité par une anode :
sachant que U = IA . RA
U U -U
S A -1 – (-1,55)
I
A = = = = 0,038 A = 38 mA
R A RA 14,45
IA = 38 mA
[ Erep - Eprot ]
Ix = i . S = i . D . L ext = x D .L
ext
Ris
S = 2035m²
-0,75 – (- 1)
i= = 0,25 mA/m²
1000
i = 0,25 mA/m²
Ix = 0,51 A
d / Détermination du nombre d'anode pour un tronçon :
Ix 0,51
N = = = 13,4 = 14 anodes
IA 38 10-3
N = 14 anodes
16
Donc il faut 14 anodes pour protéger une surface de 2035m²
IA 38
La longueur protégée par une seule anode est : LA = =
= 149
i x Aext 0,25 x 1018 10-3
RA = 14,45
IA = 38 mA
S = 977,51m²
i = 0,25 mA/m²
Ix = 244,4mA = 0,24A
N = 6,5 = 7 anodes
Conclusion :
17
Ce nombre d’anodes qui est important (21) est du à la résistance d’isolement
qui est faible (1000 .m² ) et à l’importance de la longueur du réseau (4,5Km).
Pour cela il est recommandé de protéger par anode sacrificielle que les
réseaux peu étendus (petites longueurs), doté d’un revêtement de bonne qualité
(une bonne résistance d’isolement) et pour lesquels on peut être sûr que des
extensions ne seront réalisées dans le futur.
Elles peuvent aussi être installées pour jouer un rôle de mise à la terre
électrique des ouvrages ( cas des influences avec d’autres structures
métalliques).
a/ Potentiel d’injection
Le potentiel d’injection est défini comme étant l’abaissement du
potentiel qu’on doit assurer au point de soutirage afin d’avoir aux
extrémités de la conduite des valeurs inférieures aux seuils de protection
(<-850 mV / Cu/CuSO4).
b/ Courant de protection
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Il est défini comme étant l’intensité de courant nécessaire à injecter
dans la structure( le rail) afin d’assurer un abaissement du potentiel(la
conduite) par rapport au critère de protection.
Ris a 8L
R= ou R= (Ln -1) [ .m ]
.Dext 2 Dext
e/ Coefficient d'atténuation :
=r/R [ m-1]
f/ Résistance caractéristique:
I = i . ST = i . i = 1.Dext i . Li
Ris
DENSITE DE
TYPE DE CONDUITE COURANT
mA/ m²
Réseau de canalisations immergées avec revêtement 0,5 à 1
type C
21
P = 9,15 x I x t [ Kg ]
L = P / 46 [m]
0.366 s 3L 3L
R= x [Log + Log ]
L 2d 8h
0.366 s 3L
R= x [Log ] = R1
L d
22
Pour les anodes posées verticalement :
= R1
= R1
Cette résistance peut être déterminée pour chaque type de déversoir à l'aide
des courbes théoriques voir en annexe donnant :
R / s = f ( longueur du déversoir),
R / s = f (nombre des anodes),.
Exemples :
23
Dans un terrain de 60 .m, le déversoir aurait pour résistance
R = 0,03 x 60 = 1,8 = R1
R = 0,08 x 60 = 5,2 = R1
Remarques :
* Généralement la pose des déversoirs se fait horizontalement, car cette
technique est simple, et demande moins de moyens.
UIs R I²s
P= = [ Watt ]
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* calcul de R2 voir le graphe donnant la résistance de la conduite en
fonction de la distance qui sépare le déversoir de la conduite, et selon les
différentes résistivités du sol: Voir annexe page 36.
* calcul de R3
a.LT a.LT
R3 = =
ST .Dext e
25
E x: Le gain de potentiel de la canalisation par rapport au sol par suite du
soutirage au point x (abaissement du potentiel au point x).
I x : L'intensité du courant circulant dans la conduite à une distance x du
point de soutirage
r : Résistance longitudinale de la conduite en .m-1
R : Résistance transversale de la canalisation (résistance d'isolement) en
.m
( R=Ris/ . Dext
O : Le point de soutirage du courant et origine des longueurs
L : La longueur de la canalisation à protéger
X : abscisse d’un point à une distance x de l’origine.
Is
Es
Ex
I=0
EL
0
X L-X
L
Raccord
isolant
Redresseur
déversoir
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Détermination du courant de protection
(1)
Au point de soutirage l’abaissement de potentiel de soutirage Es est
maximale, diminue au fur et à mesure que x croit, donc :
dEx=rIx dx (2)
En dérivant l’équation 1, on a :
(3)
(4)
La solution générale est :
Ex=Aex+Be-x (5)
(6)
Les constantes A et B sont déterminées pour x=0 à partir des équations (5) et
(6) :
Ex = E0 ch x + RC I0 sh x(7)
Ix = I0 ch x +E0/ RC sh x (8)
Eo : Potentiel au point de soutirage en mV,
Io : intensité de protection au point de soutirage (A),
α : coefficient d’attenuation,
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Rc : résistance caractéristique d’un tronçon en Ω.
Ex
Rt = = Rc coth (L – x)
Ix
Ex = Rc coth (L – x) Ix (11)
Par contre en pratique ces dernières équations, qui sont les plus
souvent utilisées pour les conduites finies car elles relient l’abaissement de
potentiel ou l’intensité au point de soutirage avec l’abaissement de potentiel à
l’extrémité de la structure.
Pour x = 0
Ex = E 0 = E s (12)
Ix = I 0 = I s (13)
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Es
Ex = E0 = Es = Rc coth L Is = Rc cothL = Rt
Is
Pour une structure demi-finie, on peut écrire que pour x tend vers , Ix tend
vers 0. En remplaçant ces conditions dans l’équation (8) :
Ix = I0 ch x - E0/ Rc sh x
(8) Ex = E0 e - x (14)
(9) Ix = I0 e- x (15)
*Cas d’une structure composée d’un tronçon prolongé par une partie demi-
infinie de caractéristiques différentes
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1 et la partie demi - infinie 2 de la structure et par I L le courant qui circule à ce
niveau.
Soutirage
(E0) (Ex1) (1) (EL ) (2) (Ex2)
0 M1 M2
I0 Ix1 IL Ix2
0 x1 L x2
En remplaçant x=L on a Ex1=EL et Ix1=IL dans les équations (6) et (7) , on peut
avoir la valeur des coefficients A et B.
(18)
(19)
(20)
30
(21)
Remarque :
IV-1. OBJECTIF
- mesure des potentiels (marche /arrêt pour protection par courant imposé), ces
mesures seront effectuées sur toutes les prises de potentiel, joints isolants, prises
fourreaux etc..
31
- mise en service de la P.C et réglage préliminaire des soutirages de courant en
fonction des paramètres déterminés lors de l’étude,
32
- Le dossier ainsi constitué doit être archivé et conservé durant toute la durée de
vie de l’ouvrage, et à le compléter à chaque modification .
Ris a été estimée selon le tableau de la phase 1, la valeur prise est celle ou le
revêtement type C est dégradé Ris = 1000 m²
33
i = (Erep – Eprot )/ Ris
Erep = - 0,58 V
Eprot = -1 V i = 0,42 mA/m²
Is = 3,3 A
*Calcul du poids
P = 9,15 I t pour t = 20ans P = 9,15 x 20 x 3,36 = 615Kg
P = 615 Kg
* Calcul de la longueur
L = P/46 = 13,5m L = 13,5 m
* calcul de la résistance
Pour L = 13,5m R = 2,31 > 1
Donc il faut rechercher la longueur pour une résistance égale à 1 Ohm
- L = 20 R = 1,74
- L = 30 R = 1,29
- L = 40 R = 1,04
- L = 42 R = 0,998
La longueur du rail doit être égale à 42 mètres
L = 42m , P = 1932 Kg
Pour des structures longilignes les formules générales sont les suivantes :
34
Ex = E0 ch x + Rc I0 sh x
Ix = I0 ch x +E0/ Rc sh ( x)
Ex = E0 = Es
Ix = I0 = Is
l = 10016m
Is = = 19A
Es = 2,5V
Is = 19A
Ex = E0 e - x
- x
Ix = I0 e
Pour x E0 = I0Rc I0 = E0 / Rc = 2 /0,2 = 10A
Is =10A
3/ Cas d’une structure finie à paramètres variables
L’architecture du réseau choisie selon les caractéristiques cités plus haut est
comme suit :
E
F
650ML 700ML
A 300 B D
DP
35
DP
1450ML 550ML
950ML 1200ML
80
PS C
UE = -1V
Au point E : X = 1900ML 80mm
IE = 0A
Du point E au point D
= 0,506V
IED = 0. Ch 2,3 10-4 (1900-1200) + 0,5/0,83 Sh 2,3 10-4 (1900-1200) = 0,098A
36
* Du point D au point C
* Du point A au point B
= 0,522V
IAB = 0. Ch 2,06 10-4 (2400-950) + 0,5/0,20 Sh 2,06 10-4 (2400-950) = 0,758A
* Du point B au point C
* Du point B au point F
EBF=0,522. Ch 2,3 10-4 (650) + 0,83. 0,758 Sh 2,3 10-4 (650) = 0,622V
IBF = 0,758. Ch 2,3 10-4 (650) + 0,522/0,83 Sh 2,3 10-4 (650) = 0,852A
* Du point B au point D
37
Is = 3,188A< 3,36A calculé auparavant
UIs R I²s
P= = [ Watt ]
* calcul de R3
a.LT a.LT
R3 = =
ST .Dext e
0,75
38
Donc le soutirage doit être de puissance au minimum de 10V/28 Watts
VI- 3 Câbles
39
Les sections des câbles sont déterminées en fonction des critères
suivants :
- chutes de tension techniquement admissibles,
- résistance mécanique,
- économie.
V- 5 Prises de potentiel
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Les joints isolants sont des organes de raccordement électriquement
discontinu, installés pour assurer une discontinuité électrique entre
deux longueurs de canalisation comportant ou non une protection
cathodique.
Les postes gaz sont soumis aux risques d’incendie ou autres pouvant
être provoqués par les courants électriques de protection cathodique,
par les courants vagabonds, ou par les courants de défauts issus des
lignes électriques ou la foudre.
Pour se prémunir contre ces risques, il est nécessaire de se conformer
aux règles de sécurité relatives aux mises à la terre.
Ces mises à la terre, peuvent être constituées de :
- Conducteur nus en cuivre ou acier inoxydable de section 25 à
100mm², enfouis horizontalement autour du poste gaz,
- Piquets constitués de tube en acier galvanisé de 25 à 50 mm
de diamètre et de 1 à 3 m de longueur placés verticalement,
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ANNEXES
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