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Corrosion Et Protection
Corrosion Et Protection
Fe Fe++ +2 e-
Al Al3+ + 3 e-
M M++ + 2 e-
Métal
e- e-
M++ e- M++
e-
e- e-
M++ M++
e- e-
M++ e- e- M++
Electrolyte
Sens conventionnel
du courant
- e- e-
e
Zn++ e-
e- ++ Cu++
Zn
-
e
- e--
e e
Zn++ e--
e
Electrolyte
Zinc Cuivre
(1) (1)
++ -
Zn Zn +2 e Cu Cu++ +2 e-
(2) (2)
ANODE CATHODE
REACTION D'OXYDOREDUCTION
Equilibre d'un métal dans un électrolyte:
(1)
M M++ + 2 e-
(2)
(1) OXYDATION:
(2) REDUCTION:
• …………………………
Métal
e- e-
M ++
e- M++
e-
e- e-
M++ M++
e- e-
M++ e- e- M++
Electrolyte
U = f(Métal-Electrolyte)
Echelle de NERNST
METAL POTENTIEL
or
Platine
Argent
Cuivre
H2 Potentiels
Plomb croissants
Fer
Zinc
Aluminium
Magnésium
COUPLE RED-OX DE L’EAU
ANODE CATHODE
H2O 1
O
2 2
+2 e-+2 H2 H++ e 1
H
2 2
1,23
O2
H2O
H2O
H2
E(V)
1,23
Fe 3+
0,77
Fe(OH)
3
O2
Fe 2+ H2O
0,2
1,33 6,45
0
pH
1
- 0,44 Fe(OH)
2
Fe
H2O
H2
Lutte contre la corrosion.
"Circuit"
des
électrons
On peut constater paradoxalement que la zone anodique (où il y a passage du fer en solution), se trouve être celle où
il n'y a pas d'oxygène (ou tout au moins celle où la diffusion de l'oxygène est la plus lente). On en déduit que toute
zone "protégée" de la diffusion de l'oxygène par une barrière (par la présence de dépôts par exemple), deviendra
zone anodique et donc se corrodera.
Ce phénomène mis en évidence par Evans, est connu sous le nom d'aération différentielle.
On peut généraliser ce résultat dés qu'il apparaît des hétérogénéités dans la structure du métal (voir plus haut), dans
la répartition des températures, ou des différences de concentration dans la solution aqueuse.
Un exemple de ce type de corrosion est fourni par les pièces de raccordement "fuyardes". Un suintement de l'eau
occasionne la création de deux zones à concentration en oxygène très différentes : celle en contact avec l'air
atmosphérique étant très riche et devenant zone cathodique. Une corrosion se développe alors dans les filets.
De même un bras mort dans un réseau de canalisations, voit sa concentration en oxygène baisser et deviendra
rapidement zone anodique donc corrodée.
Réaction avec H+
Passage du fer en solution
→
→ 2 H+ + 2 e- ← H2-
Fe ← Fe2+ + 2 e-
"Circuit"
des
électrons
6.5
pH
1 →
On peut aussi avoir une réaction cathodique du type : O2 + 4 H+ + 4 e- ← 2 H2O
2
Quantité d'acide chlorhydrique décimolaire exprimée en mL qui peut être absorbée par l'antigel.
Exemple : 24 +/- 2 mL pour un monoéthylène glycol du commerce.
2 Facteurs d'influence.
Les différents types de corrosion peuvent être accélérés ou au contraire freinés par l'action de paramètres d'ordre
physique ou chimique.
3
Elles se développent de façon optimales dans les circuits dont la température de l'eau est de 30 à 40ºC
; en absence d'oxygène dissous - mais elles peuvent survivre en sa présence ; pour des pH compris
entre 5,5 et 8,5 et en présence de sulfates (ceux-ci peuvent avoir été introduits en grande quantité par
ajout de sulfites).
d'hydroxyde ferreux qui va bloquer les réactions d'anode : le nombre de sites anodiques diminue, et la corrosion peut
devenir perforante. La fourchette "optimale" de pH menant à une corrosion perforante se situe entre 9 et 10.
Or le dégazage du CO2produit au niveau d'une tour conduit à une stabilisation du pH (si aucun réactif n'est apporté)
à une valeur de l'ordre de 8,5. Il y aura donc lieu de surveiller le pH de l'eau de tour.
Les algues des bassins d'eau froide des circuits de refroidissement entrent dans la première catégorie.
Les bactéries du fer peuvent oxyder le fer puis le stocker sous forme d'hydroxyde ferrique. Elles entrent dans la
seconde catégorie, mais les concrétions qu'elles forment vont devenir des zones non aérées donc anodiques et
permettre une corrosion par aération différentielle.
Les bactéries sulfato-réductrices en milieu anaérobie (sous un dépôt préexistant), réduisent les sulfates de l'eau pour
former de l'hydrogène sulfureux qui va acidifier le milieu permettant ainsi une corrosion acide (en plus de donner à
l'eau une odeur nauséabonde).
4
Voir le chapitre sur la désinfection.
Sur le diagramme de la Figure III - 6 sont aussi représentées les deux droites
correspondant aux équations [26] (droite a) et [27] (droite b). Le domaine compris entre ces
deux droites correspond au domaine de stabilité de l'eau.
D'une manière générale, ces deux droites délimitent trois régions importantes :
• Tous les métaux dont le potentiel d'équilibre pour une concentration en ions de
-6 -1
10 mol.l est situé en dessous de la droite (a) sont attaqués par l'eau avec dégagement
d'hydrogène selon la réaction :
→ z+ -
M + z H2O ← M + z OH + z/2 H2
• Tous les métaux dont le potentiel d'équilibre pour une concentration en ions de
-6 -1
10 mol.l est situé entre les droites (a) et (b) ne sont attaqués qu'en présence
d'oxygène selon la réaction :
→ z+ -
M + z/4 O2 + z/2 H2O ← M + z OH
• Tous les métaux dont le potentiel d'équilibre pour une concentration en ions de
-6 -1
10 mol.l est situé au dessus de la droite (b) sont thermodynamiquement stables.
Ainsi que nous l'avons déjà mentionné, les oxydes superficiels formés lors de l'attaque d'un
métal peuvent avoir un pouvoir protecteur sur le métal sous jacent. On dit alors dans ce cas
que le métal est passivable, le film superficiel prenant le nom de film passif. Dans le cas de
l'attaque d'un métal par l'eau à 25° C, les diagrammes de Pourbaix permettent donc de définir
les domaines théoriques d'immunité, de passivation et de corrosion du métal considéré,
comme illustré à la Figure III - 7.
E (V)
2
-1
-2
0 7 14 0 7 14 0 7 14 0 7 14 pH
Chrome Cuivre Aluminium Nickel
0,4 Fe2O 3
2+ 2
Fe
0
a
-0,4 3 4
6 Fe3O 4
-0,8 5
-1,2 Fe
-1,6
0 2 4 6 8 10 12 14
pH
Deux oxydes solides ont été pris en compte pour la construction de ce diagramme très
simplifié, l'hématite Fe2O3 et la magnétite Fe3O4. Les différentes frontières représentées
correspondent respectivement aux équilibres suivants :
3+ → +
: 2 Fe + 3 H2O ← Fe2O3 + 6 H
3+ 3+ -6
log [Fe ] = - 0,72 - 3 pH soit, avec [Fe ] = 10 : pH = 1,76
2+ → + -
: 2 Fe + 3 H2O ← Fe2O3 + 6 H + 2 e
2+
E (V) = 0,728 - 0,1773 pH - 0,059 log [Fe ], soit : E (V) = 1,082 - 0,1773 pH
2+ → + -
: 3 Fe + 4 H2O ← Fe3O4 + 8 H + 2 e
2+
E (V) = 0,980 - 0,2364 pH - 0,0886 log [Fe ], soit : E (V) = 1,512 - 0,2364 pH
→ + -
: 2 Fe3O4 + H2O ← 3 Fe2O3 + 2 H + 2 e E (V) = 0,221 - 0,059 pH
→ + -
: 3 Fe + 4 H2O ← Fe3O4 + 8 H + 8 e E (V) = 0,085 - 0,059 pH
→ 2+ - 2+
: Fe ← Fe + 2e E (V) = - 0,440 + 0,0295 log [Fe ], soit :E (V) = -0,617
2+ → 3+ -
: Fe ← Fe + e Eo (V) = - 0,771
On constate qu'en milieu acide et neutre le fer peut réagir avec les protons avec un
dégagement d'hydrogène, alors qu'en milieu alcalin il résiste mieux à la corrosion car les
-
oxydes formés ne se dissolvent pas facilement par réaction avec les ions OH .
CRITERES:
Premier critère: Le potentiel
sans bactérie
2
• 35 mA/m : acier nu dans un sol aéré
2
• 70 mA/m : acier nu en eau douce non agitée
2
• 150 mA/m : acier nu en eau de mer faiblement agitée
PROCTECTION PAR SOUTIRAGE DE COURANT
Transformateur
Redresseur de courant +
200 V
Canalisation
DEVERSOIR:
• Rondins en ferrosilicium
• Rondins en graphite
• Rondins en magnétite
• Rails de chemin de fer
• Titane platiné