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Cours de Application E4
Cours de Application E4
Cours de Application E4
Il existe des :
- Centrales thermoélectrique
- Centrales hydroélectriques
- Centrales atomiques ou nucléaires
- Centrales marémotrices
- Centrales solaires
- Centrales éoliennes
- Centrales géothermiques.
uniquement de l’énergie électrique. Pour cette sorte de centrale, on utilise des blocs
d’agrégats ou blocs de turbine de 300MW, 500MW, 800MW, 1200MW.
1. La chaudière (1)
Double carter qui enlève le reste de l’énergie thermique disponible dans la vapeur
permettant à cette dernière de se détendre dans un vide presque complet à l’intérieur
du condenseur.
6. Condenseur (6)
7. Réchauffeur (7)
Dans cet échangeur de la chaleur, une partie de la vapeur qui passe par la
turbine HP réchauffe l’eau d’alimentation après quoi, la vapeur se condense ainsi
dans le condenseur.
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9. Brûleur (9)
1.2.1.4.
Les centrales thermoélectriques à moteur diesel (Groupe
électrogène)
Les centrales à combustibles liquides utilisent le moteur Diesel ou semi-
diesel. Ces genres de centrales ne conviennent que pour des petites installations ou
comme groupe électrogène de secours. Ce moteur utilise de mazouts bruts ou raffiné,
les huiles et les houilles.
Dans le cas d’une coupure de courant admissible (10 secondes par exemple).
On distingue les éléments suivants :
1. Batterie d’accumulateurs,
2. Démarreur
a) Fusion
b) Fission
réaction en chaîne. Cette rupture d’un noyau s’accompagne d’une très forte
production de la chaleur.
Les réacteurs utilisés sont ceux de puissance qui sont destinés à un usage
commercial, donc à fournir le maximum d’énergie utilisable sous ses formes
courantes : chaleur, électricité. Les autres réacteurs sont ceux de recherche.
Où : 𝑬 = 𝒎. 𝑪𝟐
- 𝑬 : Energie libérée, en joules (J)
- 𝒎 : diminution de masse, en kilogrammes (kg)
- 𝑪 : célérité ou vitesse de la lumière (𝟑 × 𝟏𝟎𝟖 𝒎/𝒔).
c) L’énergie primaire
L’Uranium
Reserve d’uranium
Le cœur du réacteur est contenu dans une cuve en acier dans laquelle est
plongé le combustible lui-même protégé par une gaine métallique.
Les trois combustibles utilisés sont : L’Uranium 𝟐𝟑𝟓 𝑼, Uranium 𝟐𝟑𝟖 𝑼, Plutonium
𝟐𝟑𝟗
𝑷𝒖
Le modérateur
L’agent de refroidissement
C’est un fluide dont le rôle est d’évacuer à l’extérieur du réacteur les calories
dégagées pour produire la vapeur qui sera dirigée vers les turbines entrainant les
alternateurs. Les fluides utilisés sont : l’air, le dioxyde de carbone, l’eau ou l’eau
lourde et le sodium fondu.
Le réflecteur de neutron
L’eau lourde
Eau dont l’hydrogène qui constitue avec l’oxygène la molécule est remplacée
par le deutérium, élément ayant les mêmes propriétés chimiques que l’hydrogène
mais une constitution du noyau différent.
Types de réacteurs
Dans ces réacteurs, le caloporteur est de l’eau gardée à haute pression afin de
l’empêcher de bouillir. On peut utiliser soit de l’eau ordinaire, comme dans les
réacteurs à eau légère, soit de l’eau lourde.
Dans ces réacteurs, on utilise un gaz inerte, tel que l’hélium, comme fluide
caloporteur. Comme la température est très élevée (750°C), on utilise le graphite
comme modérateur. La valeur créée dans l’échangeur de chaleur est aussi chaude que
celle provenant d’une centrale thermique conventionnelle de sorte qu’on atteint, avec
ces réacteurs, des rendements globaux de l’ordre de 40%.
2. L’enceinte
3. L’échangeur
4. La turbine
La turbine est l’hélice qui est entrainée en réaction par les forces dues au
projecteur de vapeur d’eau sous haute pression. C’est le contrôle du débit qui permet
de moduler la fréquence de rotation afin d’obtenir la vitesse de synchronisme. La
turbine est placée horizontalement.
5. L’alternateur
6. Condenseur
7. Le refroidissement
Il s’agit d’un circuit d’eau froide puisée dans la rivière, la mer ou dans une
tour de contrôle de réfrigération.
3) Contrôle de la puissance
Ces usines utilisent l’eau fournie par une chute ou un barrage pour alimenter
des turbines accouplées à des alternateurs. L’énergie de la colonne d’eau qui tombe
d’une certaine hauteur et ainsi transformée en énergie électrique facilement
transportable à des grandes distances.
Ces centrales produisent plus de 20% d’énergie dans le monde (en RDC
97%). Elle nécessite la présence d’un site d’eau avec des conditions topographiques
favorables pour cela, il faut qu’il ait une chute d’eau avec son débit appréciable.
Un tel barrage constitue un lac de retenu et crée une certaine hauteur entre le
bief en amont et celui en aval. Il se forme une sorte de régulation de densité d’eau
permettant ainsi de créer une réserve et l’utilisation normale de chute d’eau ; on peut
avoir un barrage-poids lorsque le cours d’eau a un débit irrégulier ou faible ou un
barrage-voûte de forme incurvée plus léger que le barrage-poids.
c) Barrage combiné
d) Barrage à accumulation
𝒂𝟏 . (𝑽𝟏 )𝟐 𝒂𝟐 . (𝑽𝟐 )𝟐
𝑯𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆 = 𝑯𝒔𝒕 + + −𝒉
𝟐𝒈 𝟐𝒈
𝑯 = 𝑯𝒔𝒕 − 𝒉
Le débit d’étiage
La quantité d’eau
L’eau est amenée aux turbines par la conduite forcée en béton armée. On
utilise également des tuyaux d’acier semi dure soudés bout à bout sur place à l’arc
électrique.
Pour utiliser la plus grande partie de l’eau accumulée dans les lacs naturels, on est
parfois amené à creuser de longs tunnels qui prennent naissance au fond du lac. On
utilise pour la transformation de l’énergie potentielle de l’eau en énergie mécanique
des turbines PELTON.
Les usines de haute chute fournissent simplement 1kWh par mètre cube d’eau
descendant d’une hauteur de 500 mètres.
Par rapport aux usines des hautes chutes, le débit augmente mais la hauteur
diminue le barrage de retenue est construit en ciment cerné, il est relié à la centrale
par une ou plusieurs conduites forcées qui alimentent les turbines de type FRANCIS
à axe généralement vertical.
La conduite forcée qui peut être à ciel ouvert ou en tunnel, a dans certains cas,
plusieurs mètres de longueur.
Ces usines sont appelées usine au fil d’eau, elles se placent sur des rivières
importantes et comportent un barrage de 10 à 30 m de hauteur. Le débit est
important mais la chute est faible. Les turbines utilisées sont du type KAPLAN.
𝒏 𝑷(𝑲𝒘)
𝒏′ = √
𝑯𝒏 √𝑯𝒏
Avec :
Comme conséquence, la formation d’un vide dans les canalisations qui amèneraient
l’écrasement de la canalisation sous l’action de la pression externe.
La cavitation
Dans le flux il apparait des bulles d’air avec l’augmentation de leur volume.
Comme la pression de bulles d’air est supérieur à la pression de vapeur d’eau, il y
aura la pulsation de bulles d’air et comme conséquence : la fatigue des métaux qui
amène l’érosion pouvant être accompagné de corrosion. C’est pourquoi, après la
turbine, il existe toujours l’aspirateur (diffuseur) pour atténuer le phénomène de la
cavitation.
Cheminée d’équilibre
2.
Les phénomènes transitoires mécaniques sont caractérisés par l’oscillation
de la fréquence des agrégats de la normale. Le changement de la vitesse de
rotation s’accompagne de changement de position de tout le mécanisme
changeant le passage de la quantité d’eau et de la vitesse de rotation de la
turbine.
3. Les phénomènes transitoires électromécaniques font apparaitre l’oscillation
du rotor de l’alternateur accompagné du changement de la cheminée
d’équilibre.
Il n’y aura pas de coup de bélier dans les canalisations de
dérivation,
Il y aura diminution sensible de la pression nominale dans les
conduites,
Il y aura une amélioration de la turbine.
Conduite forcée
𝑯′
𝑳=
𝐜𝐨𝐬 𝜶
𝐻′ : hauteur géométrique de la conduite forcée.
Turbines
En KW car 𝜌 = 1000𝐾𝑔/𝑑𝑚3
𝑷𝒂 = 𝑯𝒏 . 𝑸𝒗 . 𝒈
Or, pour l’eau 1𝑘𝑔 = 1𝑑𝑚3 = 1𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒
𝑷𝒖 = 𝑯. 𝑸. 𝒈. 𝜼𝒈
Le rendement de la turbine est :
𝑾 = 𝑷𝒖 × 𝒕
Puissance moyenne : On divise la consommation annuelle par le nombre
d’heures.
𝑪𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑨𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 (𝑪𝑨)
𝑷𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 =
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍 (𝒉)
Le nombre d’heures annuel est égal : 24ℎ × 365 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 = 8760 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
𝑾𝒎𝒂𝒙 = 𝑷𝒊𝒏𝒔𝒕 × 𝑻
Chauffer un fluide dont la vapeur servira à faire tourner une turbine pour
produire de l’électricité grâce à un générateur,
Fonctionner en moteur Stirling qui servira à produire de l’électricité grâce à
un générateur.
Le générateur solaire est constitué par des panneaux solaires, les batteries et
l’ensemble de régulateur de tension.
Irradiation solaire
Conditionne la quantité et la puissance des panneaux nécessaires pour
couvrir la consommation,
Irradiation généralement élevée mais fortes disparités selon les régions et les
pays,
On utilise l’irradiation journalière moyenne du mois d’ensoleillement
minimum pour le dimensionnement.
Orientation des panneaux
L’azimut est l’angle entre la direction des panneaux et la direction Sud
Tous les panneaux connectés sur un même régulateur de charge (c.à.d.
groupe de panneaux) doivent avoir la même orientation
On recommande d’orienter les panneaux vers le sud si on est dans
l’hémisphère nord (Sénégal, Cameroun, etc.) et vers le nord si on est dans
l’hémisphère sud (RDC, Madagascar, etc.)
Il n’est pas toujours possible d’orienter les panneaux plein Sud et une
orientation déviant vers l’Est ou l’Ouest est acceptable (production moins
importante)
On peut parfois décider d’avoir une orientation différente entre différents
groupes de panneaux.
Rendement couplage DC
Efficacité des panneaux : 90%
La tension aux bornes d’un panneau n’est pas une valeur fixe.
La puissance fournie par un panneau dépend :
De l’irradiation solaire,
De la température
De la tension appliquée à ses bornes
Branchement
En série :
La tension des panneaux connectés en série est égale à la somme des tensions
de chaque panneau. L’intensité de panneaux connectés en série est égale à l’intensité
d’un seul panneau.
En parallèle :
Dans les deux cas, la puissance reste la même pour les deux branchements. On
connecte toujours les batteries avant les panneaux sur un régulateur de charge. On
déconnecte toujours les panneaux avant les batteries sur un régulateur de charge.
2) La batterie
Elle doit être de préférence du type plomb acide, de tenions nominale 12V. La
capacité de la batterie doit être adaptée à la consommation journalière des
installations. En règle générale, elle doit pouvoir couvrir 5 à 10 jours de
consommation.
Pour toutes les batteries, quel que soit le type de fabrication, elles ont deux
caractéristiques communes :
La profondeur de décharge,
L’heure d’autonomie,
Les pertes dans le fil,
Rendement des fils,
Le rendement du régulateur (contrôleur de charge),
Le rendement du convertisseur.
1 1
𝐶𝑎𝑝. max 𝑏𝑎𝑡 = 250 × = 250 × = 596𝐴ℎ
0,5 × 1 × 0,95 × 0,95 × 0,93 0,4196625
Batteries VRLA
Batteries ouvertes
Electrolyte liquide
Maintenance
OPzS, Flooded, etc
Durée de vie
Types Tension Spécificités Avantages
(cycles)
Electrolyte absorbé
• Prix
dans une natte en
• Courant de
AGM 12V 600 @50% DoD fibre de verre entre
décharge (vs
les
plaques GEL)
Electrolyte est • Prix
Gel 12V 750 @ 50% DoD immobilisé sous • Durée de vie (vs
forme de gel AGM)
AGM 12V 700 @ 60% DoD Résultat des derniers • 300 cycles @
Décharge de la batterie
- Comment ça marche ?
Anode : le plomb (Pb) réagit pour donner des électrons
Cathode : l’oxyde de plomb (PbO2) réagit avec l’électrolyte
Ces réactions génèrent un courant
C’est de la chimie (oxydo-réduction) !
- Que se passe-t-il quand on décharge trop ?
L’électrolyte est saturée en ions plomb (Pb2+)
Les ions plomb réagissent avec le sulfate (électrolyte)
Formation de cristaux de sulfate de plomb (sulfatation)
Les cristaux viennent s’agréger au niveau des électrodes
Diminution de la capacité de la batterie (peu réversible)
- Que se passe-t-il lorsqu’on stock une batterie ?
Réactions secondaires : 2% d’autodécharge / mois (20°C)
Recharge de la batterie
- Comment ça marche ?
Anode : reformation de l’oxyde de plomb (PbO2)
Cathode : reformation du plomb (Pb)
Réactions forcées (électrolyse)
Nécessite l’application d’un courant (charge)
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La capacité d’une batterie (en Ah) dépend de la vitesse à laquelle elle est
déchargée. Plus on décharge une batterie rapidement (donc avec un courant fort)
plus sa capacité devient faible. C’est pourquoi la capacité d’une batterie est toujours
associée à un régime de décharge (par exemple : C20, C10, etc.).
𝑪 𝒑 = 𝑰𝒌 . 𝒕
2. Absorption
3. Float
Choix de batteries
Ne pas utiliser de batterie de démarrage
Plaque mince et surface large = inadaptée aux décharges profondes
Ne pas utiliser de batterie d’occasion car les conditions d’utilisation
antérieures inconnues
Toujours utiliser des batteries identiques dans un banc de batteries:
même marque, même modèle, même capacité, etc.
Pas plus de 4 ou 5 chaines de batteries en parallèle
Pour les capacités de stockage importantes : batteries 2V OPzS ou OPzV
Attention au nombre de batteries en séries : 24 pour faire un banc en 48V
Disposition
Laisser 2 cm entre les batteries
Placer la sonde de température sur la batterie la plus chaude (en milieu de
banc)
Les batteries OpzS doivent être isolées dans une salle réservée (hydrogène -
risques de corrosion et d’explosion)
3) Régulateur de tension ou contrôleur de charge
Comme la tension des batteries est imposée au champs PV il est nécessaire que
la tension 𝑽𝒎𝒑 du champs PV soit proche des batteries.
Attention les panneaux de 60 cellules (240 à 280Wc) ne sont pas adaptés aux
régulateurs PWM
La conception d’un régulateur MPPT est plus élaborée que celle d’un PWM. La
tension des panneaux est dissociée de la tension des batteries grâce à une conversion
DC/DC.
La tension des batteries est souvent éloignée de la tension 𝑽𝒎𝒑 des panneaux
ce qui entraine une baisse de production avec un régulateur PWM. Un régulateur
MPPT est jusqu’à 30% plus efficace qu’un régulateur PWM car il peut fixer la tension
des panneaux à la tension 𝑽𝒎𝒑 indépendamment de la tension des
batteries.
Exemple : Un panneau solaire de 100Wc connecté à une batterie dont la tension est
de 13V :
Pour qu’un MPPT puisse démarrer il faut que la tension PV soit légèrement
supérieure (+5V) à la tension batterie.
𝑼𝑷𝑽 = 𝑼𝑩𝒂𝒕 + 𝟓
Pour qu’un régulateur MPPT puisse fonctionner de manière optimale il faut
que la tension PV soit au moins deux fois supérieure à la tension batterie.
𝑼𝑷𝑽 = 𝑼𝑩𝒂𝒕 × 𝟐
𝑷𝑩𝒂𝒕 = 𝑷𝑷𝑽 × ƞ
𝑰𝒓𝒆𝒈 ≥ 𝑰𝑩𝒂𝒕
Règle 1 : la tension 𝑽𝒎𝒑 du champs solaire doit être au moins deux fois supérieure à
la tension du banc de batterie
𝑷𝑷𝑽 × ƞ 𝟐𝟖𝟖𝟎 × 𝟎, 𝟗𝟎
𝑰𝑩𝒂𝒕 = = = 𝟓𝟒𝑨
𝑼𝑩𝒂𝒕 𝟒𝟖
Donc le courant de charge du régulateur doit être supérieur ou égale à 54A. Si c’est le
régulateur de Victron Energy par exemple, deux modèles possibles :
- MPPT 150/60
- MPTT 250/60
2) Définir le nombre de panneaux en série
Choix A : MPPT 150/60 (12/24/48V)
Possible de mettre 3 panneaux en série maximum (𝑽𝑶𝑪 totale = 132V ; 𝑽𝒎𝒑 totale
= 108V). Règle 1 et 2 respectées.
Possible de mettre entre 3 (𝑽𝒎𝒑 totale = 132V) et 5 (𝑽𝑶𝑪 totale = 220V). Règle 1 et
2 respectées. Optimal : 5 panneaux en série.
Les chaines sont formées de 5 panneaux donc on ne peut pas obtenir un total de 9
panneaux. Option possible : ajouter un panneau (3200Wc) et faire deux chaines en
parallèle constituées de 5 panneaux en série chacune.
c) Symboles
d) Exemple d’application
A : Panneaux solaires,
B : Batterie d’accumulateurs,
C : Moteur à courant continu de la pompe,
D : Pompe adaptée aux besoins de l’installation.
Les groupes sont du type bulbe à axe vertical. Ils sont constitués chacun par
une turbine Kaplan, à distributeur mobile et un alternateur de même puissance que la
turbine. L’ensemble tournant à une centaine de tours. L’excitation et la régulation de
tension seront assurées au moyen de dispositif statique à redresseur au silicium.
L’ensemble de dispositif d’excitation est prévu pour permettre le fonctionnement de
1,2, 3 ou 4 alternateurs de chaque tranche.
NB : La puissance dans le sens estuaire vers la mer est de 7 à 8 fois la puissance mer
vers l’estuaire.
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1. Roue Kaplan
2. Distributeur mobile
3. Distributeur fixe
4. Alternateur
Plus l’éolienne est puissante, plus le diamètre des pales (ou de l’hélice) est
grand et plus le mât est haut. Le diamètre des pales vade moins de 3 m pour le micro-
éolien à plus de 40 m pour le grand-éolien/ La hauteur du mât varie d’une petite
vingtaine de mètres pour le micro-éolien à plus de 50 m pour le grand-éolien.
Soit à proximité des côtes, ce sont alors des éoliennes dites plantées,
Soit plus éloignées des côtes, ce sont alors des éoliennes dites ancrées ou sur
des plateformes flottantes.
d) Avantages
Propreté : l’énergie éolienne est une énergie renouvelable, tant que le soleil
brillera, le vent soufflera, elle ne nécessite aucun carburant, elle ne produit
pas de déchets toxiques ou radioactifs, ne dégrade pas la qualité de l’air, ne
pollue pas les eaux ni les sols.
Fiabilité : L’électricité éolienne garantit une sécurité d’approvisionnement
face à la variabilité des prix du pétrole et sa production est plus importante
là où le vent souffle plus.
Un impact positif sur l’économie : le prix de revient diminue d’année en
année, suite aux économies d’échelle qui sont réalisées sur leur fabrication.
C’est une énergie qui ne remet pas en question l’usage des sols : Un parc
éolien prend peu de temps à construire, et son démantèlement garantit la
remise en état du site original.
e) Inconvénients
Des effets sur le paysage : les aspects esthétiques sont tours très subjectifs,
L’émission d’infrasons : les niveaux sonores des infrasons émis par les
éoliennes sont nettement inférieurs aux seuils de perception.
1.3.1.1. Introduction
Ils sont entrainés le plus souvent par des turbines à vapeur ou hydraulique.
Dans le premier cas, on les appelle des turbo-alternateurs et dans le second cas, ce
sont des alternateurs hydrauliques. Les turbines à vapeur sont des machines
rapides et pour cette raison, il y a réduction des pertes de frottement.
Les alternateurs dont la vitesse est faible (< à 1500 tr/min) ont un grand
diamètre et une faible longueur. Cette disposition est nécessaire pour
permettre de loger sur le rotor le nombre de pôles (le grand nombre de
pôles). En raison de la faible vitesse, les conséquences de la force centrifuge
ne sont pas exagérées. Ce sont des alternateurs à pôles saillants, sont
généralement à axe vertical.
Les alternateurs dont la vitesse de rotation est grande, ont un diamètre plus
faible mais une plus grande longueur. Cette disposition est nécessaire pour
que les efforts de la force centrifuge ne posent pas des problèmes mécaniques
insurmontables. Cette diminution de diamètre est rendue possible puisque la
vitesse de rotation étant plus grande, le nombre de pôles est plus restreint.
Ce sont des alternateurs à axe horizontal et à pole lisse.
1.3.1.2. Classification
On peut produire des courants alternatifs dans un circuit fermé par une
variation périodique quelconque du flux magnétique qui traverse le circuit. Il y a
différentes manières de la variation du flux :
Les alternateurs les plus répandus sont ceux avec induit fixe et inducteur
mobile du type hetero-polaire c’est-à-dire les pôles alternativement Nord – Sud.
𝒇 : fréquence en Hz du réseau,
𝒑 : nombre de paires de pôles,
𝑵𝒔 : la vitesse de synchronisme en tour par minute.
c) Construction
1. Alternateur volant ou à faible vitesse (90 à 125 tr/min) : Ils sont attaqués
directement par un moteur diesel ou à gaz ou machine à piston à vapeur.
2. Alternateur à moyenne vitesse (250 à 750 tr/min) : Ils sont attaqués par
courroies ou par turbine hydraulique.
3. Alternateur à grande vitesse ou turbo-alternateur (750 à 3000 tr/min) : Ils
sont attaqués directement par de turbine à vapeur.
1. La carcasse
En fonte ou en acier laminée et soudée. Elle joue un rôle mécanique et assure
la rigidité de l’induit. Elle peut être en une seule pièce et pour les gros alternateurs en
2 ou en 4 pièces.
2. Tôles d’induit
Elles sont en acier doux isolées aux vernis, découpées pour former des
encoches, poinçonnées et serrées fortement.
3. Encoches
Fermées
Avantages
Bonne représentation de conducteurs pour le courant de Foucault,
Fém bien sinusoïdale,
Epanouissements polaires préservés des courants de Foucault.
Inconvénients
Self induction élevée,
Les bobines sont isolées de parois de l’encoche par du papier pour les faibles
tensions et en micanite pour les tensions supérieures à 2000V.
6. Inducteurs
Ils sont en pôles saillants et constitués par un noyau métallique sur lequel est
bobiné l’enroulement inducteur.
7. Noyaux
En acier coulé ou en tôle de grande perméabilité. Les pôles massifs sont plus faciles et
moins couteux ; l’épanouissement polaire sert à répartir le flux pour obtenir une
sinusoïde.
8. Roue polaire
En acier coulé ou en fonte, elle peut être une seule pièce fixée à la pression
hydraulique et clavettée sur l’arbre.
9. Bobines inductrices
Les bornes de branchement sont sur un petit tableau isolées, fixées sur la
carcasse.
d) Réglage de la fém d’un alternateur
𝑬 = 𝒌. 𝒑. 𝑵𝑺 . 𝑵. Փ 𝒐𝒖 𝑬 = 𝒌. 𝒑. 𝒏. 𝑵. Փ
𝟔𝟎×𝒇
Avec : 𝑵𝑺 = 𝒏 = 𝒑
Les nombres k, p et N sont constants pour un alternateur déterminé. On peut
varier 𝑁𝑆 = 𝑛 car la fréquence est composée, il reste le flux inducteur à faire varier.
On agit sur la fém de l’excitatrice (donc de l’alternateur) à l’aide d’un rhéostat de
champ.
1. Disque d’aluminium
2. Electro-aimant
3. Ressort de rappel
4. Contact mobile
5. Frein à courants de Foucault
3. Relais électrodynamique
Il est constitué par une bobine mobile parcouru par un courant et pouvant se
déplacer dans le champ magnétique par un autre courant circulant dans une bobine
fixe. Ce couple moteur est proportionnel au produit de ces deux courants et au
facteur de puissance (cos 𝜑) de leurs angles de déphasage. On les utilise comme relais
directionnel de puissance. 𝜶 = 𝒌. 𝒊𝟏 . 𝒊𝟐 . 𝐜𝐨𝐬(𝒊̂
𝟏 𝒊𝟐 )
4. Relais thermique
c) Genres de relais
1) Relais de surintensité
4) Relais de puissance
Fonctionnement
On suppose suivant la figure ci-dessous du courant dans le TI et le TP
suivant le sens de la flèche. Le flux créé par chacun des enroulements
primaires du transformateur qui alimentent le redresseur (a) s’ajoute. Le
flux créé par les enroulements primaires du transformateur qui alimentent
le redresseur (b) s’oppose. La tension à son secondaire est nulle.
Le redresseur (a) fourni un courant au cadre mobile (1) de telle manière que
le contact (2) de gauche se ferme.
Si le transfert d’énergie change de sens, le courant dans la ligne s’inverse.
C’est le redresseur (b) qui fournit du courant dans le cadre mobile (de sens
b) de telle manière que le contact (2) de droite se ferme.
Exemple : On a un réseau tel que représenté par la figure ci-dessous, le relais 𝑅1 est
chargé de protéger la zone OP. En dehors de cette zone c’est un autre relais qui doit
déclencher en premier lieu. Si l’autre relais a une défaillance, alors c’est 𝑅1 qui
déclenchera après une temporisation.
Fonctionnement
1. Electroaimant d’intensité
2. Electroaimant de tension
3. Fléau de balance
4. Contact de travail
5. Butée
6. Transformateur d’intensité
7. Transformateur de tension
𝑪𝟏 = 𝒌𝟏 . 𝑰𝟐𝟐 𝑪𝟐 = 𝒌𝟐 . 𝑼𝟐𝟐
𝑈2
Le relais basculera aussi si l’impédance 𝑍 = de la partie du circuit
𝐼2
comprise entre le relais et l’endroit de court-circuit est inférieure à une certaine
valeur dépendant des constantes 𝑘1 et 𝑘2 . En effet, si le court-circuit est proche du
relais, la tension sera voisine de zéro et plus le défaut est éloigné, plus la tension sera
élevée.
Ils sont construits pour des intensités pouvant aller jusqu’à 200A. Les coupe-
circuits ne peuvent être envisagés pour la protection contre les surcharges peu
élevées car ils peuvent supporter sans altercation (sans changement) de surcharge de
longue durée voisine de leurs courant de fusion. C’est à des disjoncteurs munis de
déclenchement à action différée qu’appartient le rôle d’assurer cette protection.
La tension nominale : c’est la tension d’emploi la plus élevée pour laquelle est
prévue le coupe-circuit. Elle s’exprime en KV. Les tensions nominales sont : 7
– 17,5 – 25 – 35 – 50 – 70KV.
Courant nominal de l’élément de remplacement : c’est le courant que
l’élément fusible peut supporter indéfiniment.
Pouvoir de coupure : C’est la plus grande intensité de courant que le coupe-
circuit peut couper sous une tension de rétablissement donnée sans
détérioration. On l’exprime en KVA ou en MVA.
Principaux types de fusibles
Coupe-circuit à expulsion par ressort
Après fusion, les deux contacts qui tendent le fil conducteur fusible se réparent
rapidement dans un tube à isolant protecteur ou expulsant le contact solidaire du
ressort du tube. Ces coupe-circuits sont utilisés à l’extérieur en raison de l’espace à
prévoir dans le sens d’expulsion. L’extension de l’arc se fait au passage naturel du
courant par zéro. Le prix de ce coupe circuit est élevé et le pouvoir de coupure
important.
Modèles spéciaux
Les coupe-circuits sectionneurs
Les coupe-circuits à répétition : plusieurs porte-fusibles sont
automatiquement insérés dans le circuit l’un après l’autre.
b) Protection contre un court-circuit se produisant hors du générateur
1. Générateur
2. TI aux extrémités de la zone de protection
3. Disjoncteur
4. Relais différentiel
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Principe
Mais un tel dispositif serait inefficace pour un défaut à la masse situé près du
neutre. Pour cela, on place le secondaire d’un transformateur entre le point neutre et
la terre, le primaire étant en parallèle sur une phase.
Mesures et protections
Une mise à la terre simple est sans grande importance. Il est toutefois
recommandé d’avoir un dispositif avertisseur car s’il se produisait une seconde mise
à la terre, une partie de l’enroulement d’excitation serait court-circuitée et le rotor
risquerait de subir les efforts mécaniques dissymétriques.
1.3.2.1. Définition
Les transformateurs sont des appareils statiques à induction magnétique
destinés à transformer un système de courant alternatif de tension et d’intensité
différente.
Ils ont pour but de modifier les constantes de l’alternateur : Courant et tension. Les
transformateurs statiques se construisent soit en monophasé, soit en triphasé ou en
polyphasé en fonction de l’utilisation. Un transformateur est dit élévateur lorsqu’il
fournit au secondaire une tension plus élevée que celle qu’il reçoit au primaire. Il est
dit abaisseur dans le cas contraire.
Soit R, la résistance prévue pour la ligne (pour une chute de tension de 10%
maximum). Si, au lieu de U, on prend pour ce transport 𝒏𝑼, pour la même puissance,
on aura :
𝑷 = 𝒏. 𝑼. 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋
Si d’autres parts, on accepte dans le second cas les mêmes pertes joules que
dans le premier cas, on aura l’égalité :
𝒏𝟐 . 𝑰𝟐
𝑹. 𝑰𝟐 = 𝑹.
𝒏𝟐
D’où, la ligne dans le second cas pourra avoir une résistance 𝒏 fois plus
grande c’est à dire une section 𝒏𝟐 fois plus petite. En multipliant par 𝒏 la tension, on
divise par 𝒏𝟐 la section du fil. Pour une perte donnée, la section du fil et par
conséquent leur masse et leur poids sont inversement proportionnel au carré de la
tension. D’où l’intérêt de transporter à la haute tension.
𝐼2 3 4×𝑆 4×0,75
𝑆2 = = 4 = 0,75𝑚𝑚2 et 𝐷=√ =√ = 0,97𝑚𝑚
𝑑 𝜋 3,14
Les noyaux sont serrés entre des tôles maitresses par des boutons et ces
derniers sont isolées par des tubes en carton bakélisé et s’appuient sur des rondelles
isolantes sans quoi ils constitueraient des spires en court-circuit traversés par un flux
alternatif.
NB : Dans la section du noyau, la section nette du fer est, à cause des couches
isolantes, inférieure de 0,85 à 0,97 de la section géométrique du noyau. C’est le
coefficient d’utilisation pour le circuit magnétique du transformateur.
1.3.2.5. Pertes
On peut séparer les pertes par hystérésis et par courant de Foucault.
Remarque : Les pertes par courant de Foucault sont de l’ordre de 15 à 20% des pertes
par phénomènes d’hystérésis. Les tôles HIPERSIL (HIgh PERmeability SILcon
steel) sont celles utilisées généralement. Pour un même courant magnétisant,
l’induction est majorée de 20% par rapport aux tôles précédentes, l’orientation des
critères diminue les pertes qui sont de l’ordre de 0,6W/kg des matériaux.
7) Pertes
Il y a les pertes à vide lorsque le secondaire est ouvert sous tension et les
pertes en charge défini en pleine charge du transformateur. Ces pertes sont dissipées
sous forme de chaleur.
Ce couple est produit par un petit moteur à induction monophasé. Pour créer
un champ tournant, deux enroulements (a) et (b) sont déphasés de 90°, l’un par
rapport à l’autre à l’aide d’une résistance R en série dans l’un des enroulements. Ce
champ produit des courants induits dans le rotor (2) (tambour en aluminium). Il
résulte un couple.
Le déplacement limité du rotor entraine l’équipage mobile qui roule sur les
contacts du rhéostat (3), ce qui permet de fixer la valeur de la résistance inversée
dans le circuit d’excitation de l’excitatrice.
b) Régulateur statique
c) Régulateur ASEA
d) Régulateur TIRRILL
Elle est constituée d’un circuit magnétique sur lequel sont bobinés des
enroulements à courant alternatif et un ou plusieurs enroulements de contrôles
alimentés en courant continu.
Fonctionnement
Les variations du flux seront plus faibles et la force électromotrice induite sera
plus faible ; comme la fém induite est équilibrée par la tension aux enroulements,
celle-ci va diminuer c’est-à-dire que l’impédance de l’enroulement diminue, on va
donc obtenir ou on a donc obtenu une impédance variable qui diminue lorsque le
courant continu augmente.
Cette tension agit sur deux circuits dont l’un contient une résistance non
linéaire 𝑹𝒏 . Des redresseurs produisent respectivement un courant 𝑰𝒆 et un autre
courant 𝑰𝒏 varient avec la tension.
Les ampères tours continus et les ampères tours alternatifs sont créés par
deux enroulements séparés qui enlacent le circuit magnétique.
Pour de petite variations des ampères tours, on peut définir une inductance
différentielle qui diminue lorsque les ampères tours continus à augmenter, on dit que
l’on a réalisé une inductance variable ou inductance saturable.
Sur les plateformes d’essais lorsqu’on vaut faire débiter un appareil sur un
circuit inductif réglable.
Dans certains dispositifs de régulation.
Leur emploi reste limité.
En effet, les deux bobines parcourues par le courant alternatif induisent dans
cet enroulement des tensions égales et en opposition qui se compensent.
b) Petits transformateurs
Jusqu’à 10%, le réglage est obtenu par des prises faites sur les spires de
l’enroulement BT. Ces spires sont reliées à des bornes supplémentaires montées sur
le couvercle. Le passage d’une borne à l’autre doit se faire lorsque le transformateur
est à vide.
c) Gros transformateurs
d) Réglage en charge
1) Ouvrir 𝐶1
2) Déplacer 𝑆1 en (b)
3) Fermer 𝐶1
4) Ouvrir 𝐶2
5) Déplacer 𝑆2 en (b)
6) Fermer 𝐶2 et ainsi de suite
EXERCICES
1. Calculer la vitesse spécifique et spécifier le type de turbine à choisir pour une
chute présentant les caractéristiques suivantes : 𝑄𝑉 = 1𝑚3 /𝑠, 𝐻𝑛 = 100𝑚.
La machine entrainée (alternateur) doit tourner à 𝑛 = 500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛. On
estime que la turbine a un rendement global 𝜂𝑡𝑢𝑟𝑏 = 85%.
2. Les alternateurs sont souvent appelés « alternateurs hydrauliques car :
1. Ils sont entrainés par des turbines hydrauliques
2. Ils utilisent l’énergie potentielle plus élevée
3. Ils sont entrainés par des machines rapides
4. Ils utilisent une vitesse moins de 1500 tr/min
5. Ils utilisent l’énergie cinétique
3. Une centrale comporte un seul alternateur de 18000KVA dont le facteur de
puissance est cos 𝜑 = 0,8. Elle est alimentée par une chute dont la hauteur
est 178m et le débit 10𝑚3 /𝑠. Calculer
a) La puissance de la chute
b) Le rendement du groupe turbine-alternateur
c) Le nombre d’heure de fonctionnement quand la production annuelle est
de 30000000Kwh.
4. Calculer à peu de chose près la puissance d’une turbine dont les
caractéristiques sont les suivantes :
Vitesse réelle de la turbine 1500 tr/min
Vitesse spécifique de la turbine 53 tr/min
Hauteur de la chute nette 120m
5. La vitesse spécifique d’une turbine nouvellement construite est de 450
tr/min. Sa vitesse réelle a pour valeur 425 tr/min. La puissance réelle de la
turbine vaut 5,5MW. Calculer la valeur de la hauteur de la chute.
6. Les alternateurs à induit tournant sont souvent obtenus lorsque :
1. On déplace les spires par rapport aux champs tournants
a un rendement de 98% alors que celui de la turbine vaut 97%. Dans ce cas,
nous pouvons admettre que :
1. La puissance à la sortie de la conduite vaut 1153,6KW.
2. La puissance mécanique utile sur l’arbre de la turbine vaut 1105KW.
3. La puissance perdue par l’ensemble turbine-conduite est égale à celle de
la sortie de la conduite.
4. Avec un rendement 90% de l’alternateur, la puissance électrique vaut
2500KW.
5. Aucune des réponses.
14. Un alternateur possédant 6 pôles fournit une fém à la fréquence de 60Hz. On
doit l’entrainer à la vitesse de :
1. 30 tr/sec 2. 1200 tr/min 3. 1500 tr/min 4. 1000 tr/min 5. 1800
tr/min
15. Pour coupler un alternateur sur un réseau, il faut scrupuleusement observer
les paramètres suivants :
1. Puissances apparentes.
2. Même vitesse de synchronisme.
3. Valeurs efficaces égales et fréquences égales.
4. Les deux doivent être en phase et les phases doivent se succéder dans le
même ordre.
5. Il suffit seulement qu’ils aient le même courant à vide et même vitesse
de synchronisme.
16. Les alternateurs sont souvent appelés turbo-alternateurs car :
1. Ils sont entrainés par des turbines hydrauliques
2. Ils utilisent l’énergie potentielle
3. Ils sont entrainés par des machines rapides
4. Ils utilisent une vitesse moins de 1500 tr/min
5. Ils utilisent l’énergie cinétique
17. Le couplage zigzag d’un transformateur triphasé présente des inconvénients
ci-après :
1. Chaque demi-enroulement porte 𝑛2 /2 spires, 𝑈2 est la tension simple
qu’on obtiendrait si on montait en série et dans le même sens les 2
enroulements d’une même branche.
2. La tension obtenue au secondaire d’un transformateur zig-zag est plus
petite que celle qu’on obtiendrait avec l’étoile ordinaire avec le même
nombre de spires.
3. Un éventuel déséquilibre d’une phase secondaire se trouve très mal
réparti au primaire.
4. Pour avoir la même tension qu’un couplage étoile, il faut avec le zig-zag
mettre au secondaire 1,15 fois plus des spires.
5. Aucunes de réponses
32. Dans la catégorie des turbines hydrauliques utilisées dans les centrales
hydroélectriques, la turbine PELTON est installée :
1. Dans les usines à basse chute
2. Dans une centrale où l’alternateur est octopolaire
3. Dans les centrales où le débit d’eau n’excède pas 20𝑚3 /𝑠𝑒𝑐
4. Dans les centrales où est prévu un dispositif de repompage
5. Dans les centrales exploitant l’énergie de marée.
33. Identifiez l’élément 1 du relais d’induction de la figure ci-contre :
1. Support du relais
2. Contact mobile
3. Disque en aluminium
4. Frein à hystérésis
5. Entrefer
34. Un barrage construit sur une rivière permet d’obtenir un débit d’étiage
maximal garanti de 100𝑚3 /𝑆. Le déroulement maximal (hauteur maximale)
est de 20m. Dans ces conditions, on demande de calculer :
a) La puissance garantie,
b) Déterminer le type de turbine qui convient le mieux.
35. On veut déterminer la vitesse spécifique d’une turbine afin d’identifier son
type. Les caractéristiques suivantes sont données :
Cours d’Application Electrotechnique – 4ème Année Electricité Industrielle
T r é s o r K A O M B A D i x A m p è r e s – T é l : + 2 4 3 8 2 1 6 5 3 0 5 3 P a g e |79
Tous ces appareils sont regroupés les uns dans les « cellules » reliées
électriquement entre elles par des « jeux de barres », les autres dans des
« panneaux » des mesures ou des contrôles. Les postes constituent les « nœuds » du
réseau. Les lignes en forment les « branches ou boucles ».
Les TBT : < 50𝑉, ces tensions ne font pas vraiment parties du réseau.
Les BT : entre 50V et 1000V. Les tensions normalisées sont :
220/380V pour les appareils domestiques et la plupart des appareils
industriels.
500 à 600V pour les réseaux industriels
Les MT : entre 1KV et 35KV. Plusieurs tensions sont normalisées dans cette
gamme : 5,5 – 6,6 – 10 – 12 – 15 – 20KV. Au-delà de cette tension, le
problème d’isolement se complique.
Les HT : entre 35KV et 275KV. Les tensions normalisées sont : 63 – 90 – 150
220KV.
Les THT : > 300𝐾𝑉. Il existe des tensions normalisées de 380KV à 750KV.
1. Antenne radiale
2. et 3 Antennes bouclages en P
4. Antenne bouclage en Q avec une antenne en provenance d’un autre poste.
Ils sont alimentés à la fois par plusieurs sources. Les lignes les reliant
appelées « boucles » n’ont pas de discontinuité, de sorte que ces sources débutent en
parallèle.
Ce sont des réseaux ou toutes les lignes (ou câbles) sont bouclées formant
(constituant) ainsi la forme d’un filet. Cette forme nécessite que toutes les lignes
soient capables de supporter des surcharges permanentes. On obtient ainsi une
meilleure sécurité mais à un prix très élevé.
Exemple : Soit à transporter sur une distance de 100km une puissance de 3 MW sous
un facteur de puissance cos 𝜑 = 0,8, sans que les pertes de puissance en ligne ne
dépassent 5%. Cherchez la section S du conducteur à utiliser et son volume sachant
que la tension est de 200KV.
En courant monophasé
Le volume sera :
Cours d’Application Electrotechnique – 4ème Année Electricité Industrielle
T r é s o r K A O M B A D i x A m p è r e s – T é l : + 2 4 3 8 2 1 6 5 3 0 5 3 P a g e |85
−6 𝟑
𝑉 = 𝑆. 𝐿 = 3,2. 10 × 3 × 100000 = 𝟎, 𝟗𝟔𝒎 Volume de trois conducteurs
La section du fil est moitié et le volume du conducteur seulement les trois
quarts des grandeurs correspondants d’une ligne en monophasée on comprend donc
le choix du courant triphasé pour le transport de l’énergie électrique
b) Courant continu
Le courant alternatif pose pour les lignes très longues 1000km et plus des
problèmes qui ne se posent pas en courant continu et qui sont :
Les stations terminales sont complexes, elles sont très chères et demandent
l’utilisation d’un personnel plus compètent que celui utilisé pour les lignes à
courant alternatif.
La RDC a fait le choix d’une ligne à Très Haute Tension en Courant Continu
(THTCC) pour relier la zone de production d’énergie électrique (Inga) à une zone de
grosse consommation (Katanga). La ligne de transmission couvre une distance de
1700km.
En cas de mise hors service d’un pôle, le retour du courant se fera par des
lignes d’électrodes de terre. La tension de transmission est de 1000KV entre pôles
(500KV pole – terre). Les conducteurs de ligne et de terre sont calculés pour
transmettre une puissance d’au moins 1120MW.
Pour raison d’organisation, les compagnies d’électricité divisent leurs réseaux à trois
catégories :
1. Le réseau de transport (49KV à 75KV) : comprend les centrales ainsi que les
lignes et les postes de transformation issue de celles-ci.
2. Le réseau de répartition (46KV à 315KV) : comprend les lignes de transport
et les postes de transformation intermédiaires entre les réseaux de transport
et le réseau de distribution.
3. Le réseau de distribution : comprend les lignes et les postes de
transformation servant à alimenter les clients. Il comprend deux parties :
Le réseau de distribution à Moyenne Tension (MT) : 2,4KV à
34,5KV.
Le réseau de distribution à Basse Tension (BT) : 120V à 600V.
Ce sont des lignes qui relient les clients aux postes de transformation
principaux de la compagnie d’électricité. Leur tension est comprise entre 2,4KV à
34,5 KV.
Ce sont des lignes qui relient les centrales hydrauliques éloignées au centre
d’utilisation.
𝑆𝐶𝑢 0,017 17
= = = 0,586
𝑆𝐴𝑙 0,029 29
𝑆𝐶𝑢
= 0,586
𝑆𝐴𝑙
Ainsi pour avoir la même conductibilité électrique, une ligne de cuivre pèse
deux fois plus qu’une ligne en aluminium. Ce qui impose des pylônes plus résistants
ou plus rapprochés. Comme la résistance mécanique d’un câble en aluminium est
faible, on renforce celui-ci par une amé d’acier (ACSR).
Il s’agit surtout de câbles souterraines, qui ne sont pas influencés par les
intempéries (orage par exemple). La puissance installée et beaucoup plus importante
par unité de surface.
Donc, les très hautes tensions utilisées aujourd’hui créent des décharges
importantes autour des conducteurs (effet couronné). Ces décharges produisent des
pertes le long de la ligne et de plus, elles possèdent un spectre de fréquence
radiophonique qui brouille la réception sur les postes de radio et les téléviseurs situés
dans le voisinage de la ligne.
Pour réduire l’effet couronné, on diminue le champ électrique crée par les
conducteurs en grossissant leur diamètre ou en les arrangeant en faisceaux de deux,
trois ou quatre conducteurs par phase.
b) Influence du vent
Le vent soufflant dans une direction non parallèle aux conducteurs d’une
ligne tend à rapprocher celui-ci du pylône. Pour éviter tout amorçage d’arc, il est
nécessaire de donner une distance entre conducteur une valeur L dépendant de la
tension de service et dont le minimum approximatif est donné par le tableau suivant :
U(KV) L>(m)
45 0,30
60 0,40
70 0,55
120 0,75
150 0,90
220 1,30
c) Incident du matin
e) La pollution
La poussière, les acides, les sels et les autres polluants qu’on retrouve dans
l’air se déposent sur les isolateurs et diminuent les propriétés isolantes.
Une fois que la section des conducteurs, la hauteur des poteaux et la distance
entre les poteaux (portées) ont été déterminé, on peut procéder à la pose des
conducteurs. Un fil supporté et tendu entre deux poteaux n’est pas horizontal, il
prend plutôt une forme courbée.
La distance verticale entre la droite qui joint les deux points de support et le
point le plus bas d’un fil porte le nom de flèche.
Plus le fil est tendu, plus la flèche est courte. Les résultats de calculs
mécaniques sont affectés de coefficients de sécurité qui est de 3 cm dans les
alignements droits, en pleine campagne, de 5 cm dans les courbures, de 10 cm dans
les traversées de voies publiques et d’agglomération.
D’autre part, la tension mécanique ne doit pas être trop grande, car
autrement dit, le fil peut se contacter pendant le froid et devenir dangereusement
tendu. Le vent et le verglas peuvent créer des efforts supplémentaires qui risquent
d’entrainer sa rupture.
- L : Portée en mètre
- t : La tension mécanique à obtenir en Kg
- P : Poids d’un mètre de conducteur en Kg
𝑳𝟐 . 𝑷
𝒇𝟎 =
𝟖. 𝒕
b) Lignes galopantes
Exemple : L’écartement entre les phases est typiquement de 12 m sur les lignes à
725 KV ;
Les règlements exigent la plus petite distance au sol du point le plus bas des
conducteurs :
La distance entre conducteurs étant de 0,50 mètre alors que la ligne comprend
souvent 4 conducteurs. Ces différentes dimensions obligent à choisir des poteaux de
9, 10, 14 et même 16 mètres.
Une fouille est faite dans le sol, une grosse pierre, placée dans le fond du
trou, sert de dalles pour supporter le poteau que l’on entoure de pierres et de terre
fortement damée.
Dans certains sols surtout au voisinage des fumiers, le bois pourrit très vite.
2. Pose dans un massif bétonné
Le poteau est scellé dans un dé de béton faisant un peu sailli au-dessus du sol.
La base des poteaux est serrée entre 2 ou 4 fers en I ou en U scellés dans un béton, le
bois n’est pas en contact avec le sol et résiste plus longtemps à l’humidité.
a) Poteau simple
b) Poteau jumelé
c) Poteau contrefiché
d) Poteau haubané
b) Pylônes métalliques
Pour rendre difficile les contacts accidentels entre les conducteurs sous
tension des lignes de premières catégories, on maintient entre les fils les écartements
minimums de :
Sur deux supports qui sont placés de part et d’autres d’une traversée, des
voies ferrées ou de cours d’eau, l’armement doit être renforcé. Le fils de garde ou de
terre des lignes HT sur pylônes sont des câbles en fer galvanisés. On les place un ou
deux au-dessus des conducteurs à la partie la plus haute des pylônes. Ils sont fixés
par des ferrures, directement sans isolateurs, ils sont mis à la terre.
e) Portée
C’est la distance entre deux pylônes. Pour chaque tension de service, il existe
une distance la plus avantageuse entre les pylônes.
Pour des petites portées, le nombre de pylônes augmente mais leur prix est
plus réduit. Ils peuvent être plus petits, le nombre d’isolateurs augmente également.
Pour de grande portées la taille te le prix des pylônes augmente.
𝒅
𝑵= +𝟏
𝑳
Solution
d 48000
N= +1 =≫ N = + 1 = 𝟗𝟔𝟏 pylônes
L 50
f) Fils de garde
Les câbles sont fixés directement aux sommets de pylônes et les pylônes
mêmes sont connectés aux plaques métalliques ou câbles enterrés dans le sol et
formant la terre.
g) Les isolateurs
Du point de vue mécanique, ils doivent être assez résistants pour supporter
les tensions énormes dues au poids des conducteurs. Afin d’augmenter leur distance
de contournement, on leur donne une forme de jupe.
- Isolateurs rigides
Avantages
- Chaque élément est simple et de petite dimension
- Quelle que soit la tension, ce sont toujours les mêmes éléments qui sont
utilisés. Il suffit d’augmenter le nombre d’éléments si la tension est plus
élevée.
- Ce système donne une souplesse à la chaîne.
- La chaîne peut supporter plus facilement la destruction d’un élément ce qui
est impossible avec un isolateur rigide.
Inconvénients
- Augmentation de la hauteur des pylônes : effet le nombre d’éléments peut
aller de 2 à 35 et la chaîne peut avoir plusieurs mètres de longueur.
- Les bras de pylônes doivent également être augmentés.
On relie les pylônes des lignes de transport à des prises de terre exécutées avec
grande précaution afin de leur assurer une faible résistance. En effet, si la foudre
frappe un pylône, il ne faut pas que la chute de tension provoquée par le courant dans
la prise de terre dépasse la tension de contournement des isolateurs.
Considérons une ligne triphasée à 69KV dont les isolateurs ont une tension de
tenue à l’onde de choc de 350KV. Elle est représentée schématiquement avec son
disjoncteur à la figure ci-dessous.
Imaginons que la résistance de chacune des prises de terre des pylônes soit de
20Ω. En régime normal, la tension entre les conducteurs de la ligne et le sol est de
60𝐾𝑉/√3=40KV et aucun courant ne circule dans les prises de terre. Si la foudre
frappait l’un des pylônes, en libérant un courant soudain, par exemple 20kA, la chute
de tension dans la prise de terre atteindrait :
Vu le rand nombre d’abonnés affectés par les interruptions sur une ligne de
transport, on tend à diminuer ces dernières autant que possible en assurant une
faible résistance autant que possible.
𝐸 = 20 000𝐴 × 3𝛺 = 60 000𝑉
Et elle n’aurait pas provoqué d’arc à travers les isolateurs. Notons que des
courants de foudre d’une intensité de 20kA sont relativement fréquents, même s’ils
ne durent que quelques microsecondes.
Pour un câble triphasé, les trois gaines sont réunies et protégées par une
couche de jute imprégné de goudron asphalté.
Sur le jute est placé un ruban métallique en acier ; ce ruban est protégé de la
rouille par une couche de jute asphalté. Ce type de câble peut fonctionner jusqu’à des
tensions de 60KV.
Connaissant les différents éléments pouvant survenir et les pertes par effet couronné,
on peut extraire certaines relations pouvant intervenir dans la pose des conducteurs
souterrains.
- 𝒎𝑺 = 𝟏 : toron neuf,
- 𝒎𝑺 = 𝟎, 𝟗𝟑 à 𝟎, 𝟗𝟖 : conducteur à un toron déjà utilisé,
- 𝒎𝑺 = 𝟎, 𝟖𝟑 à 𝟎, 𝟖𝟕 : conducteurs déjà utilisé à plusieurs torons,
𝜹=densité de l’air
𝟑, 𝟗𝟐𝟕. 𝒃
𝜹=
𝟐𝟕𝟑 + 𝒕
Avec : 𝒃 : pression atmosphérique et 𝒕 : température à °C
𝟎,𝟏𝟖 𝒓
𝝆𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏é = √𝑫 (𝑼𝑺 − 𝑼𝟎 )𝟐 . 𝟏𝟎−𝟔 𝑒𝑛 𝑾⁄𝒎 pour une phase
𝜹
𝟐𝟏.𝒇.𝑼𝟐 .𝑭
𝝆𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏é = 𝑫 . 𝟏𝟎−𝟔 𝑒𝑛 (𝑾⁄𝒎) pour un conducteur
(𝐥𝐨𝐠 )
𝒓
𝑼
𝑭: coefficient dépendant du rapport 𝑼𝑺
𝟎
𝟐𝒂
𝑳 = {𝟒, 𝟔. 𝐥𝐨𝐠 ( ) + 𝟎, 𝟓} . 𝟏𝟎−𝟒 𝑒𝑛 (𝐻⁄𝑘𝑚 )
𝒅
Avec d : diamètre du conducteur en (mm) et a : distance entre axes des conducteurs
en (mm).
𝒅
𝒂
La ligne présente donc une réactance inductive 𝑳𝝎 qui a pour effet de créer un
passage du courant en arrière de la tension.
b) Capacité industrielle
𝟎, 𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐
𝑪= 𝑒𝑛 (𝝁𝑭/𝒌𝒎)
𝑫
𝐥𝐨𝐠
𝒅
Avec d : diamètre du conducteur en (mm), a : distance entre axes des conducteurs en
(mm) et D : diamètre de la gaine de plomb en (mm).
Les conducteurs étant beaucoup plus proche les unes des autres dans un câble
souterrain, il s’en suit que la capacité est plus importante dans ce cas. Ces capacités
donnent lieu, même si la ligne est ouverte à une extrémité et ne fournit donc aucun
courant de charge qui peut être important. Ce courant est maximal à l’entrée de la
ligne, il diminue progressivement lorsqu’on se déplace jusqu’à l’extrémité ouverte.
sur toute la longueur de la ligne si bien qu’on peut représenter la ligne par série de
section 𝑹, 𝑳, 𝑪 identiques.
I est le courant circulant dans un fil de ligne et la tension E est celle existant
entre une ligne et le neutre (terre). Tant que la longueur de la ligne ne dépasse pas
quelques centaines de kilomètre, on peut admettre aussi l’un ou l’autre des deux
figures ci-dessous.
Exemple : Les lignes à 600V sont toujours courtes de sorte que 𝑿𝑪 soit très élevée.
𝑬𝟐
Par conséquent devient négligeable, et à cet effet, on peut la représenter sous la
𝑿𝑪
forme ci-dessous :
Par contre, une ligne à 735KV, comme celle qui relie qui relie Churchill falls à
Septils, les pertes par effet joule sont relativement faibles alors que les puissances 𝑸𝑳 ,
𝑸𝑪 ne le sont pas, on peut la représenter de la manière ci-dessous :
Les pertes joule dans une ligne à 735KV sont négligeables par rapport aux
autres puissances.
Les valeurs 𝑿𝑳 et 𝑿𝑪 par kilomètre sont à peu près constantes pour toutes les
lignes aériennes. (𝑸𝑳 =0,5Ω/km , 𝑸𝑪 =300000Ω/km).
Exemple : Une ligne triphasée à 230KV ayant une longueur de 50km est composée de
trois conducteurs nus en aluminium-acier ayant une section de 10𝑚𝑚2 . La ligne
transporte une puissance de 300MW suivant la figure ci-dessous.
Déterminer :
Solution
En tenant compte des valeurs relatives de ces puissances, il est évident qu’on
peut négliger la résistance et la capacitance de la ligne, le circuit équivalent
approximatif est donc composé d’une simple réactance inductive de 25Ω.
a) Ligne résistive
Une ligne possédant une résistance R, par phase, alimente une charge résistive
consommant une puissance variable 𝑷𝑪 .
𝑬𝟐𝑺
𝑷𝒎𝒂𝒙 =
𝟒𝑹
Si l’on permet une régulation maximale de 5% (𝑬𝑹 = 𝟎, 𝟗𝟓𝑬𝑺 ), la
ligne peut transporter une puissance qui représente seulement 19%
de la puissance maximale. La ligne pourrait transporter une
puissance plus grande que 𝑷𝑪 , mais la tension correspondante serait
trop basse.
La source doit fournir la puissance 𝑷𝑪 absorbée par la charge plus
les pertes 𝑹. 𝑰𝟐 dans la ligne.
Exemple : Une ligne monophasée ayant une résistance de 10Ω transmet la puissance
d’une source dont la tension est de 10KV. Calculer :
Solution
𝐸𝑆2 100002
𝑃= = = 2,5𝑀𝑊
4𝑅 4 × 10
𝐸𝑆 − 𝐸𝑅 500
𝐼= = = 50𝐴
𝑅 10
La puissance fournie à la charge est alors :
b) Ligne inductive
Considérons maintenant une ligne dont la résistance est négligeable, mais qui
possède une réactance inductive 𝑋𝐿 . Comme dans le cas d’une ligne résistive, la
tension 𝐸𝑅 diminue à mesure que la charge augmente, mais la courbe de régulation a
une allure différente.
𝐸𝑅 = 0,707𝐸𝑆
𝐸𝑆2 100002
𝑃= = = 5𝑀𝑊
2𝑋𝐿 2 × 10
100002 − 95002
𝐼=√ = 312𝐴
102
𝑬𝟐𝑺
𝑷𝒎𝒂𝒙 =
𝑿𝑳
On peut donc transporter à la charge une puissance 𝑷𝑪 qui est égale à la capacité
maximale 𝑷𝒎𝒂𝒙 de la ligne.
En comparant cette courbe avec celle de la ligne inductive sans
compensation, on constante que la ligne inductive sans
compensation peut transporter le double de la puissance, tout en
maintenant une tension constante. Les condensateurs sont donc très
utiles sur une ligne inductive.
La capacitance 𝑿𝑪 fournit la moitié de la puissance réactive
absorbée par la ligne, l’autre moitié provenant de la source 𝑬𝑺 . Au
besoin, on peut ajouter une deuxième capacitance 𝑿𝑪 , de même
valeur, au début de la ligne. Dans ces circonstances, la source débite
seulement une puissance active 𝑷𝑪 ; la puissance réactive absorbée
par la ligne est fournie par les condensateurs aux extrémités.
d) Ligne inductive reliant deux réseaux
Pour ces lignes, les tensions aux deux extrémités demeurent constantes. Elles
sont déterminées par les besoins des deux régions desservies qui agissent chacune
comme des réseaux infinis indépendants. La figure ci-dessous donne le circuit
équivalent d’une ligne inductive reliant deux régions S et R dont les tensions 𝑬𝑺 et 𝑬𝑹
aux deux extrémités sont constantes, et possèdent chacune la même valeur E.
𝑬𝟐
𝑷= 𝐬𝐢𝐧 𝜽
Où : 𝑿𝑳
𝜽: angle de déphasage entre les tensions entre les deux extrémités de la ligne (°).
En effet, tout comme pour les autres lignes que nous venons d’étudier, une
ligne reliant deux réseaux impose aussi une limite à la puissance maximale que l’on
peut transporter. Cette limite est la même que celle d’une ligne inductive compensée.
Bien que l’on puisse théoriquement transporter une puissance lorsque l’angle
𝜽 est supérieur de 90°, on évite cette condition, car elle correspond à un point
d’opération instable. Lorsque l’angle 𝜽 est voisin de 90° ou plus, les deux régions sont
sur le point de décrocher et les disjoncteurs de ligne s’apprêtent à ouvrir le circuit.
𝑬𝟐
𝑷= 𝐬𝐢𝐧 𝜽
𝑿𝑳
La figure ci-dessus permet de comparer les puissances et les tensions pour les
quatre types de lignes que l’on vient d’étudier. Chaque ligne possède une impédance
de 10Ω et la source fournit une tension 𝐸𝑆 de 10KV. Si l’on tolère une régulation
maximale de 5%, les puissances que l’on peut transporter sont limitées aux valeurs
indiquées dans la figure.
De plus, comme les lignes possèdent toujours une certaine résistance, nous
avons tracé, à titre d’intérêt, la courbe correspondant à une ligne compensée ayant
une réactance de 9,8Ω et une résistance de 2Ω. La courbe (5), tracée en pointillée,
indique alors que la puissance maximale tombe à 8MW, comparativement à 10MW
pour une ligne ne possédant aucune résistance.
𝑬𝑳 = 𝒌. √𝑷. 𝒍
Où :
Exemple : On doit transporter une puissance de 10MW sur une distance de 20km. La
ligne n’étant pas compensée, déterminer :
a) La tension de la ligne et une grosseur de fil appropriée, sachant que l’on
permet une régulation de 5% ;
b) La régulation de la ligne lorsque le facteur de puissance de la charge est de
1,0 ;
c) Les pertes dans la ligne.
Solution
Toute tension comprise entre : 0,5 × 42,4𝑘𝑉(= 21𝑘𝑉 ) 𝑒𝑡 1,5 × 42,4𝑘𝑉(= 64𝑘𝑉)
serait acceptable. Utilisons une tension normalisée de 34,5kV ligne à ligne, soit
19,9kV ligne à neutre.
𝑃 10. 106
𝐼= = = 167𝐴
√3. 𝐸𝐿 √3. 34500
Comme la chute résistive seule (sans tenir compte de la chute réactive) est
trois fois plus grande que celle permise, on doit augmenter la grosseur du conducteur
d’au moins trois fois. On utilisera une grosseur de 300kcmil (kilo initiale de circulaire
du millième de pouce) : est une unité de surface, égale à l’aire d’un cercle d’un
diamètre d’un mil. C’est une unité destinée à se référer à la zone d’un fil avec une
section transversale circulaire 1 mi circulaire correspond à 5,067 × 10−4 𝑚𝑚2.
Par rapport à la puissance active transportée, le pourcentage des pertes joule est :
𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 368𝑘𝑊
= × 100 = 3,7%
𝑃 10 000𝑘𝑊
2.6.7. Méthode pour augmenter la puissance transportable
Les lignes à haute tension sont surtout inductives et elles possèdent une
réactance d’environ 0,5Ω/km. Cela crée des problèmes quand on doit transporter des
puissances importantes sur de longues distances.
Supposons par exemple, que l’on doit transporter une puissance de 4000 MW
sur une distance de 300 km. La réactance de la ligne vaut :
Comme la plus haute tension pratique est de l’ordre de 750 kV, la ligne peut
transporter une puissance maximale de :
𝑋𝐿2 (750 𝑘𝑉 )2
𝑃= = = 3750 𝑀𝑊
𝑋𝐿 150
Conducteurs en faisceaux
Compensation série
La compensation série est aussi employée pour régulariser la tension sur les
lignes à moyenne tension lorsque la charge subit des variations brusques.
Lors d'’n court-circuit sur la ligne, la tension aux bornes du condensateur peut
dépasser le seuil admissible. Afin de limiter la surtension, on installe un varistor en
parallèle avec le condensateur.
On a donc :
- Tension 𝑬𝑺 de la source par phase (ligne à neutre) :
735
𝐸𝑆 = = 424 𝑘𝑉
√3
- Réactance inductive par phase 𝑿𝑳 :
𝑋𝐿 = 𝑥𝐿 . 𝑙 = 0,32𝛺/𝑘𝑚 𝑥 600 𝑘𝑚 = 192𝛺
- Réactance capacitive par phase 𝑿𝑪 :
𝑥𝐶 200𝑘𝛺. 𝑘𝑚
𝑋𝐶 = = = 333,3𝛺
𝑙 600𝑘𝑚
a) Fonctionnement à vide
Lorsque la charge est nulle, le circuit formé par 𝑋𝐿 en série avec 𝑋𝐶2 produit
une résonance partielle et la tension 𝐸𝑅 monte à :
𝐸𝑆 . 𝑋𝐶2 429 × 667
𝐸𝑅 = = = 595 𝑘𝑉
𝑋𝐶2 − 𝑋𝐿 667 − 192
Soit une augmentation de 40% par rapport à la tension nominale de 424 KV.
Une telle surtension est inacceptable et on doit la réduire en branchant une réactance
inductive shunt 𝑋𝐿2 ayant une impédance égale à celle de 𝑋𝐶2 à l’extrémité de la ligne.
𝐸2 80 0002
𝑄𝐶 = ×2= × 2 = 17,1 𝑀𝑣𝑎𝑟
𝑋𝐶 750
Puissance Puissance (6
par câble câbles)
Pertes joule 𝑃𝐽 0,516 𝑀𝑊 3,1 𝑀𝑊
Puissance réactive générée 𝑄𝐶 17,1 𝑀𝑣𝑎𝑟 102,1 𝑀𝑣𝑎𝑟
Puissance réactive absorbée 𝑄𝐿 0,437 𝑀𝑣𝑎𝑟 2,6 𝑀𝑣𝑎𝑟
Puissance active transportée 𝑃 50,4𝑀𝑊 302,4𝑀𝑊
C’est précisément la grande capacitance des câbles qui limite leur utilisation
pour le transport de l’énergie sur des grandes distances. Cependant, cet inconvénient
disparait lorsque les câbles transportent l’énergie en courant continu, car, dans ce
cas, la capacitance n’intervient pas.
EXERCICES
1. Une ligne triphasée de 230 KV ayant une réactance de 40Ω par phase relie
deux régions éloignées de 80 km. Le déphasage entre les tensions aux deux
extrémités de la ligne est de 20°. Calculer :
a) La puissance active transportée
b) Le courant dans les fils de ligne
c) La puissance réactive absorbée par la ligne
d) La puissance réactive fournie à la ligne par chaque région.
2. Trouver la valeur du coefficient de self-induction industrielle d’une ligne de
143 km qui relie une centrale thermoélectrique située à côté d’un gisement
de charbon à un centre de consommation de l’énergie électrique. Cette ligne
est aérienne, la section des conducteurs est de 161 𝑚𝑚2 et la distance aux
extrémités extérieures est de 2,72 m.
3. A même conductibilité électrique, le rapport du poids de la ligne en argent
sur celui de la ligne en aluminium est de combien lorsque les poids
spécifiques sont respectivement 10,5 kg/𝑑𝑚3 et 2,7 kg/𝑑𝑚3 , la résistivité
respective de 0,014 et 0,029.
4. En ce qui concerne les poteaux en bois pour une canalisation aérienne, le
modèle qui n’est pas utilisé est le suivant :
1. Poteau simple 3. Poteau jumelé 5. Poteau sec
2. Poteau jumelé 4. Poteau contrefiché
5. Dans une ligne électrique nous pouvons affirmer que :
1. Le transport de l’énergie électrique à longue distance peut se faire en BT
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2.
Une chute de tension n’est pas proportionnelle à une puissance perdue
par effet joule
3. Une chute de tension ne peut être réduite que pour une diminution de
courant
4. Pour une ligne donnée et une puissance imposée, les pertes par effet
joule ne sont pas inversement proportionnelles au carré de la tension
5. Plus la tension est élevée, plus le transport est moins économique.
6. Une ligne triphasée aérienne à 115KV ayant une longueur de 20 km est
composée de trois conducteurs de 600 kcmil, type ACSR. La charge placée au
bout de la ligne triphasée est nulle (ligne ouverte). En se référant au schéma
ci-dessous, représentant l’une des trois branches du circuit triphasé,
calculer :
a) Les valeurs de 𝐸𝑆 , 𝑅, 𝑋𝐿 et 𝑋𝐶 par phase
b) La tension entre les conducteurs à la source
c) La tension entre les conducteurs à la charge (extrémité ouverte)
d) La puissance réactive totale reçue par la source
e) Le courant 𝐼𝑆 tiré de la source, par phase
f) Les pertes joule totales dans la ligne.
7. Lors d’un transport d’énergie électrique, les réseaux de répartition ont pour
but :
1. De fournir aux réseaux d’utilisation la puissance dont ils ont besoin
2. D’assurer l’alimentation de l’ensemble d’un territoire et exploitent la HT
et la THT
3. De constituer la liaison entre les réseaux de transport et utilisent la
même tension que les réseaux de transport
4. De fournir la puissance aux réseaux de distribution et sont alimentés par
des lignes de transport en HT
5. Aucune de réponses
8. Le transport d’énergie électrique en triphasé présente des avantages suivants
par rapport en monophasé :
1. En triphasé la section du fil est moitié de celle qu’on utiliserait en
monophasé
13. Dans une ligne de transport de l’énergie électrique, l’effet couronné devient
important dans les cas suivants sauf :
1. D’une ligne aérienne à THT
2. Lorsque la section est petite
3. Lorsque la section est grande
4. D’une ligne aérienne à MT
5. D’un champ électrique important
14. Dans une ligne de transport d’énergie électrique, on a intérêt à élever la
tension et diminuer le courant (intensité de courant) dans le but de :
1. Augmenter la chute de tension
2. Réduire les pertes ohmiques
3. Augmenter la réactance inductive
4. Améliorer le facteur de puissance
5. Garder la tension constante
15. Dans le transport de l’énergie électrique HT, le pylône de traversé à un
coefficient de sécurité de :
1. 1,73 2. 3 3. 5 4. 2 5. 3,75
16. Concernant l’armement de pylônes des lignes HT de la 1 ère catégorie de
portée inférieure à 4 m, l’écartement minimum est de (en m) :
1. 0,15 2. 0,20 3. 0,29 4. 0,35 5. 0,45
17. Une centrale hydroélectrique d’une chute de 50 ma produit une puissance de
10MW sous une tension optimale de 15000V. Déterminer le nombre de
pylônes à implanter pour transporter cette puissance à une distance de 40
km.
1. 1001 2. 841 3. 751 4. 501 5. 251
18. Donner la formule correcte de la capacité pour une ligne souterraine :
𝟎,𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐 𝟎,𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐 𝟎,𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐
1. 𝑪= 3. 𝑪 = 𝐷 5. 𝐶 = 𝟐𝒂
𝐥𝐨𝐠 𝑫 log 𝐥𝐨𝐠
𝑑 𝒅
𝟎,𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐 𝟎,𝟎𝟐𝟒𝟏𝟐
2. 𝑪= 𝑫 4. 𝑪 = 𝟐𝑫
𝐥𝐨𝐠 𝐥𝐨𝐠
𝒂 𝒅
19. Un câble triphasé de 25 km alimente sous une tension de 20 KV à une
capacité industrielle de 0,2𝜇𝐹/𝑘𝑚. Quelle est le courant de charge capacitive
et la puissance réactive pour un conducteur de fréquence 50 Hz ?
20. Une ligne aérienne de 110 km relie la centrale de production de l’énergie
électrique à celui de grande consommation. On se propose de calculer le
coefficient de self induction industrielle sachant que la ligne présente les
caractéristiques suivantes :
- Le rayon d’un conducteur est de 1,3m
- La distance aux extrémités extérieures des conducteurs est de 2,35m
21. Dans la catégorie des supports des lignes, les pylônes d’alignement sont
placés :
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En cellules ouvertes,
En cellules préfabriquées,
En cellules blindées.
Un parafoudre est formé d’un empilement des cellules en nombre tel que
l’appareil supporte la tension normale de l’installation. L’élément supérieur de la pile
est réuni à un conducteur de la ligne par un éclateur à boucles ou à cornes ; l’élément
inférieur est mis à la terre.
Toutes les ouvertures sont protégées par des treillis métalliques (pour éviter
l’introduction des petits animaux). Avant de commencer la construction de la sous-
station, l’utilisateur doit soumettre à l’approbation du distributeur les plans
d’ensemble et la situation de la cabine ainsi, que le schéma des connexions électriques
et les plans de l’équipement électrique.
Appareillage
a. Arrivée I
b. Arrivée II
c. Disjoncteur
d. Comptage
e. Transformateur
On peut trouver quelques variantes dans les schémas suivant les besoins spécifiques
de l’utilisateur.
Inconvénients
- Construction importante,
- Surface occupée importante,
- Travaux de montage sur place de longue durée,
- Une cabine en maçonnerie est fixe (elle ne peut pas être déplacée).
Avantages
- Diminution du prix de revient,
- Le montage se fait en usine,
- L’entretien est nul,
- L’installation est rapide,
- Des extensions éventuelles sont aisées,
- Si la cabine n’est plus utilisée, on peut la récupérée totalement.
Il est formé par un éclateur à tiges vissé dans le cylindre isolant en matière
organique de nature appropriée.
Lors d’un amorçage, l’arc est soufflé, par les gaz libérés dans la
décomposition d’une couche de matière isolante (billes en cellulose :substance
constitutive des parois cellulaires végétales (𝐶6 𝐻10 05 )𝑛 ) et expulsés par un orifice
ménagé dans l’électrode reliée à la terre.
Placé sur un point culminant, son système lui permet de diriger la foudre qui
s’abat sur lui directement dans le sol, évitant ainsi les incendies, les dégâts sur le
bâtiment ou la structure, et assurant aussi une certaine sécurité électrique.
5.5.2. Fonctionnement
Le principe du paratonnerre est d’encourager la foudre à venir s’abattre sur
lui plutôt qu’ailleurs. Pour cela, il est composé d’une tige placée sur un point
culminant du bâtiment, reliée à la terre par des câbles métalliques afin de diriger
directement l’électricité de la foudre dans le sol.
a) Le paratonnerre à tige
Appelé PTS, il est composé d’une pointe métallique pouvant monter jusqu’ 8
mètres de haut, afin de dominer la structure à protéger. Il est relié à au moins deux
conducteurs de descente en cuivre, reliés eux-mêmes à des prises de terre. Il assure
une protection d’environ 30 mètres de rayon, et est réservé à la protection des petits
bâtiments.
b) La cage émaillée
- Disjoncteurs
- Sectionneurs
- Interrupteurs à cornes
- Parafoudres
- Réactances d’artère
- Sectionneurs de mise à terre
- Transformateurs de puissance
- Transformateur de tension et de courant
- Sa fonction,
- Le nombre de pôles,
- Le mode de protection,
- Le mode de commande,
- Les valeurs nominales (tension, courant, pouvoir de coupure et de
fermeture).
Ils doivent pouvoir supporter le courant nominal pour lequel ils sont construits
ainsi que des surintensités d’une durée spécifique.
b. Symboles
c. Construction
Les sectionneurs sont constitués d’une lame en cuivre serrée dans des
mâchoires placées sur des supports isolants, montés sur un châssis commun. Le
couteau est en prise, en faisant ressort avec des pièces de contact fixe, contre
lesquelles il s’appuie fortement latéralement, ce qui réalise un nettoyage à chaque
manouvre des contacts.
d. Commande
e. Types
Il existe :
- Des sectionneurs monopolaires et tripolaires : dans les tripolaires les coteaux
des différentes phases sont jumelés par des traverses en bakélite.
Très souvent, les sectionneurs sont verrouillés à leurs positions extrêmes par
un levier ou autre appareil de blocage. Dans certains cas, le verrouillage existant
entre le sectionneur, son disjoncteur, son couteau de terre et autres dispositifs
travaillant avec lui permet d’empêcher les fausses manouvres.
Ils doivent être capables de fermer, de supporter et d’ouvrir des circuits pour
la charge nominale. En HT, les interrupteurs utilisés ont un pouvoir de coupure et
doivent pouvoir couper sans difficulté des courants de surcharge et des courants
capacitifs des transformateurs à vide et des lignes et câbles. Leur manouvre est
manuelle, l’enclenchement se faisant par l’intermédiaire d’un mécanisme à la main.
Les interrupteurs HT sont peu utilisés car on leur préfère les disjoncteurs
associés ou non au relais qui sont à la fois des appareils de coupure et de protection.
b) Interrupteurs – sectionneurs
On réalise également des appareils qui ont le double but de couper des
courants et de répondre aux exigences des sectionneurs (ouverture apparente du
circuit).
c) Types
Ils comprennent une lame mobile et une mâchoire fixe montées sur des
isolateurs et, en plus, deux cornes qui se séparent seulement après l’ouverture des
contacts principaux.
L’arc de rupture s’établit alors entre les cornes et s’élève, sous l’action
combinée du courant d’air chaud et du champ magnétique qu’il produit, jusqu’à son
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Ils comportent un bac formé d’une tôle d’acier soudée qui renferme
l’appareillage de coupure et l’huile. Le couvercle porte le mécanisme de commande de
l’équipage mobile de coupure. La coupure se fait dans une cuve remplie d’un volume
d’huile important. L’huile employée est une huile minérale isolante à haute qualité
diélectrique qui sert à la fois la fluide extincteur et d’isolant entre les phases et la
masse.
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Le contact fixe est généralement du type à tulipe. Le contact mobile est une
tige rectiligne entrainée par un mécanisme qi lui imprime une grande vitesse de
déplacement.
Les disjoncteurs à faible volume d’huile sont très utilisés. Ils sont peu
encombrants et les dangers d’incendie et d’explosion sont très réduits. Leur
construction pose surtout de problèmes d’étanchéité qui ont été résolus par
l’utilisation de matériaux modernes.
Les conditions les plus efficaces pour éteindre l’arc électrique sont :
- Refroidissement énergétique de l’arc,
- Evacuation de l’arc ionisé.
Ces conditions sont réalisées à l’aide d’un gaz. Ce gaz peut aussi être de l’air.
La désionisation dépend de la pression de l’air : on réalise des pressions de l’ordre de
120 à 150𝑁⁄𝑐𝑚2 , un tel disjoncteur ne contient donc ni huile ni autre liquide.
5.3. REACTANCES
5.3.1. Réactances d’artères
Dans un poste de transformation, il arrive souvent qu’un groupe de
transformateurs branchés sur une ligne à haute tension alimentent des barres
omnibus à moyenne tension. A leur tour, les barres omnibus alimentent plusieurs
artères (lignes d’alimentation ou « feeders ») qui desservent la région environnante.
Si l’on branche une charge monophasée entre une ligne et la terre (neutre), le
courant 𝑰 se divise en trois courants égaux 𝑰⁄𝟑 dans les enroulements. Comme ces
courants restent égaux, le point neutre 𝑵 ne se déplace pas et les tensions ligne à
neutre sur chaque phase restent équilibrées, comme dans le cas d’un réseau à 4 fils.
EXERCICES
1. Pour une cabine MT/BT 6600/380V, déterminer l’ordre d’enclenchement de
l’appareillage :
1) Interrupteur – sectionneur – disjoncteur
2) Disjoncteur – interrupteur – sectionneur
3) Sectionneur – interrupteur- disjoncteur
4) Interrupteur – disjoncteur – sectionneur
5) Sectionneur – disjoncteur - interrupteur
2. Parmi les disjoncteurs de HT, on trouve les disjoncteurs à faible volume
d’huile. Cette huile a pour rôle :
1. De refroidir les contacts
2. De protéger les contacts contre la corrosion
3. D’éteindre l’arc
4. D’avoir une bonne adhérence des contacts
5. De faciliter la conductibilité diélectrique
3. Pour les postes en cellules préfabriquées, on peut affirmer que :
1. Elles occupent une surface importante
2. Les travaux de montage durent long temps
3. L’entretien n’est pas facile
4. L’installation est rapide
5. Elles sont beaucoup plus utilisées
4. Pour une cabine MT/BT 6600/380V, déterminer l’ordre de déclenchement
de l’appareillage :
1. Interrupteur – sectionneur – disjoncteur
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10. Indiquez l’ordre des manouvres à respecter pour établir en toute sécurité le
courant dans le circuit ci-dessous :
11. Dans un poste MT/BT la terre basse tension est également appelée terre :
1. De manœuvre 3. De protection 5. D’induction
2. De commande 4. De contrôle
𝒖 𝒑 𝒖. 𝑰
= =
𝑼 𝑷 𝑼𝑰
Remarque :
𝑢 = 𝑈𝑒 − 𝑈𝑆 𝑜𝑢 𝑢 = % 𝑑𝑒 𝑈𝑒
𝐿
𝑢 = 2. 𝑅. 𝐼 avec 2: deux fils de cable en continu et 𝑅 = 𝜌
𝑆
𝑳 𝝆. 𝑳
𝒖 = 𝟐. 𝝆. 𝑰 dans ce cas : 𝑺 = 𝟐. .𝑰
𝑺
𝒖
Exemple : Déterminer la section du câble en cuivre qui doit transporter 10KW sous
une tension de 110V, la chute de tension admise est de 3%, la longueur de la ligne est
de 150m.
Solution
𝑢 = 3% 𝑑𝑒 110𝑉 = 3,3𝑉
𝜌. 𝐿. 𝑃 2 × 0,0175 × 150 × 10000
𝑆 = 2. = = 144,6𝑚𝑚2
𝑢. 𝑈𝑒 3,3 × 110
𝐿
𝑢 = 𝑈𝑒 − 𝑈𝑆 = 2. 𝑅. 𝐼 = 2. 𝜌. 𝐼
𝑠
𝐿
𝑢 = 2. 𝑅. 𝐼. cos 𝜑 avec 2: deux fils de cable en continu et 𝑅 = 𝜌
𝑆
𝐿
𝑢 = 2. 𝜌. . 𝐼. cos 𝜑
𝑠
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𝐿
𝑆 = 2. 𝜌. . 𝐼. cos 𝜑 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 ∶ cos 𝜑 = 1
𝑢
𝑳
Dans ce cas : 𝒖 = 𝟐. 𝝆. 𝑰 𝝆. 𝑳
𝑺 𝑺 = 𝟐. .𝑰
𝒖
Avec 𝑃 = 𝑈𝑒 . 𝐼. cos 𝜑 dans ce cas, on a :
𝝆. 𝑳. 𝑷
𝑺 = 𝟐.
𝒖. 𝑼𝒆
Exemple : Déterminer la section du câble en cuivre qui doit transporter 1000KW
sous une tension de 15KV a une distance de 3km. La chute de tension admise est de
2%.
Solution
𝑢 = 3% 𝑑𝑒 15𝐾𝑉 = 300𝑉
𝜌. 𝐿. 𝑃 2 × 0,0175 × 3000 × 1000000
𝑆 = 2. = = 23,3𝑚𝑚2
𝑢. 𝑈𝑒 300 × 15000
Le circuit étant supposé équilibré. Le neutre n’est parcouru par aucun courant,
dans ces conditions, les pertes ne se manifestent que dans les conducteurs « aller ».
Et 𝑢′ = 𝑅. 𝐼. cos 𝜑
√𝟑. 𝝆. 𝑳 𝑷
𝒖= . 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑒𝑡 𝑰 =
𝑺 √𝟑. 𝑼𝒆 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋
√𝟑𝝆. 𝑳 𝝆. 𝑳. 𝑷
𝑺= . 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑺=
𝒖 𝒖. 𝑼𝒆
𝑢′ = 𝑅. 𝐼. cos 𝜑 + 𝑋. 𝐼. sin 𝜑
Or : 𝑅 = 𝑟. 𝐿 𝑒𝑡 𝑋 = 𝑥. 𝐿
Avec :
- 𝐿 : longueur de la ligne en km
- 𝑟 : résistance de la ligne en 𝛺/𝑘𝑚
- 𝑥 : réactance de la ligne en 𝛺/𝑘𝑚
Solution
𝜌.𝐿.√3.𝐼.cos 𝜑 𝑢
Dans ce cas : 𝑆 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅 =
𝑢 √3.𝐼.cos 𝜑
𝜌×𝐿×𝑃 0,017×3000×1000000
Donc : 𝑆 = = = 𝟏𝟏𝒎𝒎𝟐 . 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑖𝑠é𝑒: 16𝑚𝑚2
𝑢×𝑈 300×15000
𝟐. 𝝆. 𝑳. 𝑰𝟐 𝟐. 𝝆. 𝑳. 𝑷𝟐 𝟐. 𝝆. 𝑳. 𝑷𝟐
𝑺= = =
𝒑 𝒑. 𝑼𝟐𝑺 𝒑. 𝑼𝟐𝒆
b) En alternatif monophasé
𝐿 𝑃
𝑝 = 2. 𝑅. 𝐼 2 = 2. 𝜌 . 𝐼 2 𝑜𝑟 𝐼=
𝑆 𝑈𝑆(𝑒) . cos 𝜑
𝟐. 𝝆. 𝑳. 𝑰𝟐 𝟐. 𝝆. 𝑳. 𝑷𝟐
𝑺= =
𝒑 𝒑. 𝑼𝟐 . 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝝋
c) En alternatif triphasé
Dans un réseau à trois fils, l’effet joule cause une perte de puissance dans
chacun des fils de la ligne :
𝐿 𝑃
𝑝 = 3. 𝑅. 𝐼 2 = 3. 𝜌 . 𝐼 2 𝑜𝑟 𝐼=
𝑆 √3. 𝑈𝑆(𝑒) . cos 𝜑
𝐿 𝟑. 𝝆. 𝑳. 𝑰𝟐
𝑝 = 3. 𝜌 . 𝐼 2 ≫ 𝑺=
𝑆 𝒑
2
3. 𝜌. 𝐿 𝑃 3. 𝜌. 𝐿 𝑃2
𝑆= .( ) = .
𝑝 √3. 𝑈𝑆(𝑒) . cos 𝜑 𝑝 (√3)2 . 𝑈 2 . cos 2 𝜑
𝑆(𝑒)
𝟑. 𝝆. 𝑳. 𝑰𝟐 𝝆. 𝑳. 𝑷𝟐
𝑺= =
𝒑 𝒑. 𝑼𝑺(𝒆) 𝟐 . 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝝋
𝐼𝐷𝐵 = 𝐼3
𝐼𝐶𝐷 = 𝐼2 + 𝐼3
𝐼𝐴𝐶 = 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3
𝟐. 𝝆
𝒖= (𝑳𝟏 𝑰𝟏 + 𝑳𝟐 𝑰𝟐 + 𝑳𝟑 𝑰𝟑 )
𝑺
On peut donc considérer la chute de tension totale comme constituée par la
somme des chutes de tension qui seraient dues à chacune des charges si elle était
seule.
𝑷𝒕
𝐜𝐨𝐬 𝝋𝒎𝒐𝒚 =
√𝑷𝟐𝑬 + 𝑸𝟐𝑻
Dans ce cas :
Chacune des expressions entre parenthèses () représente la résistance qui sépare le point de
dérivation du courant mis en évidence à l’extrémité B de la ligne.
𝑼 𝑨 − 𝑼 𝑩 = 𝑰 𝑨 𝑹 − 𝑰 𝟏 𝑹𝟏 − 𝑰 𝟐 𝑹𝟐 − ⋯ − 𝑰 𝒏 𝑹𝒏
𝑼𝑨 −𝑼𝑩 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝒏 𝑹𝟐
D’où : 𝑰𝑨 = + 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + ⋯ + 𝑰𝒏 𝑨 avec 𝐼2 = 𝐼2 𝐴
𝑹 𝑹 𝑹 𝑹 𝑹
Si les points A et B sont au même potentiel, on peut les rassembler. La ligne est
alors alimentée par le point AB ; on obtient une alimentation en boucle. Le courant de
circulation est alors nul.
𝑼𝑨 − 𝑼𝑩
𝑰𝑨 = + 𝑰𝟏 𝑨 + 𝑰𝟐 𝑨 + 𝑰𝟑 𝑨 + ⋯ + 𝑰𝒏 𝑨
𝑹
𝑼𝑨 −𝑼𝑩
Boucle avec dérivation et 𝑹
=0
Exemple : Soit une alimentation en boucle (cas général)
𝐼1 = 4𝐴 𝐴𝐴1 = 10𝑚
𝐼2 = 6𝐴 𝐴1 𝐴2 = 15𝑚
𝐼3 = 20𝐴 𝐴2 𝐴3 = 10𝑚
𝐼4 = 15𝐴 𝐴3 𝐴4 = 5𝑚
𝐼5 = 10𝐴 𝐴4 𝐴5 = 20𝑚
𝐴5 𝐴 = 15𝑚 𝐴5 𝐵
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Quelle est la section du câble à utiliser pour que la chute de tension ne dépasse pas
4V ?
SOLUTION
La section étant uniforme, les résistances des divers tronçons étant uniforme
sont proportionnelles aux longueurs de ces mêmes tronçons.
𝑹𝟏 𝑳𝟏
𝑰𝟏𝑿 = 𝑰𝟏 𝒐𝒖 𝑰𝟏𝑿 = 𝑰𝟏
𝑹 𝑳
𝐿 = 𝐴𝐴1 + 𝐴1 𝐴2 + 𝐴2 𝐴3 + 𝐴3 𝐴4 + 𝐴4 𝐴5 + 𝐴5 𝐴 = 75𝑚
𝐿1 = 𝐴1 𝐴2 + 𝐴2 𝐴3 + 𝐴3 𝐴4 + 𝐴4 𝐴5 + 𝐴5 𝐴 = 15 + 10 + 5 + 20 + 15 = 65
𝐿2 = 𝐴2 𝐴3 + 𝐴3 𝐴4 + 𝐴4 𝐴5 + 𝐴5 𝐴 = 10 + 5 + 20 + 15 = 50
𝐿3 = 𝐴3 𝐴4 + 𝐴4 𝐴5 + 𝐴5 𝐴 = 5 + 20 + 15 = 40
𝐿4 = 𝐴4 𝐴5 + 𝐴5 𝐴 = 20 + 15 = 35
𝐿5 = 𝐴5 𝐴 = 15 = 15
Les courants :
𝑅1 𝐿1 65
𝐼1𝐴 = 𝐼1 𝑜𝑢 𝐼1𝐴 = 𝐼1 =4× = 3,47𝐴
𝑅 𝐿 75
𝑅2 𝐿2 50
𝐼2𝐴 = 𝐼2 𝑜𝑢 𝐼2𝐴 = 𝐼2 = 6× = 4𝐴
𝑅 𝐿 75
𝑅3 𝐿3 40
𝐼3𝐴 = 𝐼3 𝑜𝑢 𝐼3𝐴 = 𝐼3 = 20 × = 10,67𝐴
𝑅 𝐿 75
𝑅4 𝐿4 35
𝐼4𝐴 = 𝐼4 𝑜𝑢 𝐼4𝐴 = 𝐼4 = 15 × = 7𝐴
𝑅 𝐿 75
𝑅5 𝐿5 15
𝐼5𝐴 = 𝐼5 𝑜𝑢 𝐼5𝐴 = 𝐼5 = 10 × = 2𝐴
𝑅 𝐿 75
𝑰𝑨 𝒐𝒖 𝑰𝑩 = 𝑰𝟏𝑨 + 𝑰𝟐𝑨 + 𝑰𝟑𝑨 + 𝑰𝟒𝑨 + 𝑰𝟓𝑨 = 𝟑, 𝟒𝟕 + 𝟒 + 𝟏𝟎, 𝟔𝟕 + 𝟕 + 𝟐 = 𝟐𝟕, 𝟏𝟒𝑨
Dans les autres tronçons, les courants valent respectivement :
𝐼𝐴1𝐴2 = 27,14 − 4 = 24,14𝐴
𝐼𝐴2𝐴3 = 23,14 − 6 = 17,14𝐴
𝐼𝐴3𝐴4 = 17,14 − 20 = −2,86𝐴
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𝒖𝟏 = 𝝆. (𝟐𝑩𝑭). 𝒅
𝑢2 = 𝑢 − 𝑢1 = 5 − 3,132 = 1,868𝑉
𝒖𝟑 = 𝝆𝒅(𝟐𝑨𝑩 + 𝟐𝑩𝑪)
𝑢4 = 𝑢 − 𝑢3 = 5 − 3,75 = 1,25𝑉
Remarque :
L’utilisation d’un quatrième fil (fil neutre) pour réunir les neutres des
récepteurs à ceux des générateurs (ou sources de courants triphasés) permet de
rétablir à peu près les tensions simples.
Sur l’axe des origines (axe horizontal) nous traçons : avec ⃗⃗⃗⃗
𝑈1 à l’origine des
phases :
1
⃗⃗𝐼1 + ⃗⃗⃗𝐼2 (− cos 60°) + ⃗⃗⃗𝐼3 (− cos 60°) 𝑜𝑟 cos 60° =
2
D’où :
⃗⃗⃗
𝐼𝑁 = [𝐼⃗⃗1 + ⃗⃗⃗𝐼2 . cos(−60°)] + ⃗⃗⃗𝐼3 . (−cos 60°) + ⃗⃗⃗𝐼2 (− sin 60°) + ⃗⃗⃗𝐼3 (sin 60°)
Où : 𝟏 𝟐
𝟑
𝑰𝑵 = √[𝑰𝟏 − (𝑰𝟐 + 𝑰𝟑 )] + (𝑰𝟑 − 𝑰𝟐 )𝟐 .
𝟐 𝟒
Exemple :
1) Une installation alimentée par un réseau triphasé est telle que des
ampèremètres placés à l’entrée de chaque phase indiquent respectivement
4A, 5A et 3A pour la première, la deuxième te la troisième phase. Quel
courant dans le fil neutre.
SOLUTION
2
1 3
𝐼𝑁 = √[𝐼1 − (𝐼2 + 𝐼3 )] + . (𝐼3 − 𝐼2 )2
2 4
𝐼1 = 4𝐴, 𝐼2 = 5𝐴 𝑒𝑡 𝐼3 = 3𝐴
2
1 3
𝐼𝑁 = √[4 − (5 + 3)] + (3 − 5)2
2 4
3
𝐼𝑁 = √[4 − 4]2 + 4 = √3 = 1,73𝐴
4
2) Une installation d’éclairage alimentée par un secteur à quatre fils 220V entre
phase et neutre comprend :
- Pour la 1ère phase : 4 lampes de 220V – 100W ; 4 lampes 220V – 60W ;
- Pour la 2ème phase : 8 lampes de 220V – 75W ;
- Pour la 3ème phase : 5 lampes de 220V – 60W.
Quel est le courant circulant dans le fil neutre quand toutes les lampes
fonctionnent dans ces conditions ? Que devient ce courant en cas de rupture
accidentelle de la phase 1 ou de la phase 3 ?
SOLUTION
100 60
𝐼1 = ×4+ × 4 = 1,82 + 1,09 = 2,91𝐴
220 220
75 60
𝐼2 = × 8 = 2,73𝐴 𝑒𝑡 𝐼3 = × 5 = 1,36𝐴
220 220
2
1 3
𝐼𝑁 = √[𝐼1 − (𝐼2 + 𝐼3 )] + . (𝐼3 − 𝐼2 )2
2 4
𝐼1 = 4𝐴, 𝐼2 = 5𝐴 𝑒𝑡 𝐼3 = 3𝐴
2
1 3
𝐼𝑁 = √[2,91 − (2,73 + 1,36)] + (1,36 − 2,73)2
2 4
2
1 3
𝐼𝑁 = √[0 − (2,73 + 1,36)] + (1,36 − 2,73)2
2 4
2
1 3
𝐼𝑁 = √[2,91 − (2,73 + 0)] + (0 − 2,73)2
2 4
Exemple
Soit une ligne de transport triphasée alimentée sous 10KV, de longueur 20km,
devant transiter une puissance de 1MW. La résistance par phase est de 2,5Ω. Quelles
seront les pertes de puissance dans la ligne et les chutes de tension en ligne si la
puissance est transmise sous :
a) cos 𝜑 = 0,5
b) cos 𝜑 = 0,95
SOLUTION
a) 𝑃 = √3. 𝑈. 𝐼. cos 𝜑
𝑃 1000000
Le courant : 𝐼 = = = 115𝐴
√3.𝑈.cos 𝜑 √3×10000×0,5
99187,5
𝑃𝑝(%) = × 100 = 9,9% ≈ 10%
1000000
La chute de tension par phase : 𝑢/𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 = 𝑅 × 𝐼 = 2,5 × 115 = 287,5𝑉 ≈ 288𝑉
𝑃 = √3. 𝑈. 𝐼. cos 𝜑
𝑃 1000000
Le courant : 𝐼 = = = 60,7𝐴 ≈ 61𝐴
√3.𝑈.cos 𝜑 √3×10000×0,95
27907,5
𝑃𝑝(%) = × 100 = 2,79% ≈ 2,8%
1000000
𝑢
La chute de tension par phase : 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 = 𝑅 × 𝐼 = 2,5 × 61 = 152,5𝑉 ≈ 153𝑉
En comparant (a) et (b), on voit que pour une même puissance transmise :
- Les pertes en ligne sont près de 4 fois plus importantes avec un cos 𝜑 = 0,5
- La chute de tension en ligne est près de 2 fois plus grande.
Par les batteries de condensateurs BT dans les réseaux BT, si les premières
n’ont pas permis de réduire assez fortement des pertes dans le réseau,
Par les batteries de condensateurs MT dispersées le long des lignes ou
groupées en batterie de forte puissance.
1. Batteries de condensateurs BT chez les usages
La protection contre les défauts internes aux condensateurs se fait par des
fusibles en série avec chaque unité. Il faut d’autre part protéger la batterie contre les
surtensions persistantes qui risquent de provoquer un échauffement et le claquage
des condensateurs : on utilise pour cela un relais de tension temporisé.
La compensation d’énergie réactive chez les usagers n’est pas totale. De plus,
les transformateurs MT/BT consomment une puissance réactive, non négligeable. On
peut alors placer dans les postes MT/BT, d’une certaine puissance une batterie de
condensateurs.
𝑸 = 𝑷. 𝐭𝐚𝐧 𝝋 et 𝑸′ = 𝑷. 𝐭𝐚𝐧 𝝋′
𝑼𝟐 𝟏
En valeur absolue, on sait que : 𝑸𝑪 = or : 𝑿𝑪 =
𝑿𝑪 𝑪.𝝎
En monophasé
𝑸𝑪
𝑪=
𝑼𝟐 . 𝝎
Avec : 𝑄𝐶 : puissance de réaction en vars
- 𝑄 : puissance réactive avant relèvement en vars
- 𝑄′ : puissance réactive après relèvement en vars
- 𝐶 : capacité du condensateur en 𝜇𝐹
En triphasé montage étoile
SOLUTION
𝑄𝐶 = √3. 𝑈 2 . 𝐶. 𝜔
𝑄𝐶 200. 103
𝐶= = = 10,2. 10−6 𝐹 = 10,2𝜇𝐹
√3. 𝑈 2 . 𝜔 √3. (6000)2 . 314
𝑄𝐶 200. 103
𝐶= = = 30,6. 10−6 𝐹 = 30,6𝜇𝐹
𝑈 2 6000 2
√3. ( ) . 𝜔 √3. ( ) . 314
√3 √3
SOLUTION
𝑈1 = 𝑈2 + 𝑅. 𝐼 + 𝑗𝑋. 𝐼
𝑈2 = 220𝑉, 𝑅. 𝐼 = 7,6𝑉
𝛥𝑈 = 9,7𝑉
SOLUTION
En A, on a :
𝑃1 = 100000𝐾𝑊 = 100𝑀𝑊
𝑄1 = 𝑃1 . tan 𝜑1 = 100 × 0,619 = 61,9 𝑀𝑣𝑎𝑟𝑠
𝑃1 100000000
𝐼1 = = = 309𝐴
√3. 𝑈1 . cos 𝜑1 √3 × 220000 × 0,85
En B, on a :
𝑃2 = 𝑃1 = 100000𝐾𝑊
𝑄2 = 𝑄1 + 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒
2200002
𝑄𝐶 = 𝑈 2 . 𝐶. 𝜔 = × 0,4. 10−6 × 314 = 2026346,7𝑉𝑎𝑟𝑠
3
Soit : 6079040 𝑉𝑎𝑟𝑠 pour les 3 condensateurs. D’où :
𝑆 114500
𝐼2 = = = 300,5𝐴
√3. 𝑈1 √3 × 220
En C, on a :
La tension au départ :
𝑆3 123000
𝑈1 = = = 236000𝑉 = 236𝐾𝑉
√3. 𝐼2 √3 × 300,5
En D, on a :
𝑃4 = 𝑃3 = 102,9𝑀𝑊
2360002
𝑄𝐶 = 𝑈12 . 𝐶. 𝜔 = × 0,4. 10−6 × 314 = 2331,8𝐾𝑉𝑎𝑟𝑠
3
Soit : 6994,4 𝐾𝑉𝑎𝑟𝑠 pour les 3 condensateurs. D’où :
si par suite d’un défaut d’isolement, la masse entre accidentellement en contact avec
un conducteur sous tension, une d.d.p apparait entre les masses métalliques et le sol.
Cette d.d.p est d’autant plus dangereuse que sa valeur est plus grande et que le
sol est plus conducteur. Dans un local humide en courant alternatif, une tension
supérieure à 24V apparaisse entre la masse et le sol peut causer l’électrocution pour
une personne touchant la masse.
Sauf quelques cas dérogatoires, la mise à la terre des masses métalliques est
imposée par un décret relatif à la protection des travailleurs dans les établissements
qui mettent en œuvre des courants électriques. Cette mesure supprimerait tout
danger si la résistance R.I de mise à la terre des masses pouvait être nulle (figure ci-
dessous) :
En fait, cette résistance n’est jamais nulle, la mise à la terre attenue les risques, elles
ne les éliminent pas totalement. Ces risques dépendent du régime adopté pour le
neutre.
b) Pour le neutre
Dans les installations à neutre isolé ou dont le neutre est relié à la terre par
une impédance, le contrôle de l’isolement doit être permanent. Le système de
contrôle doit signaler l’existence d’un défaut et provoquer une coupure automatique
de l’alimentation s’il existe deux défauts simultanés affectant deux conducteurs
différents.
Un premier circuit appelé terre haute tension comprend une prise de terre
raccordée à la masse des ferrures supportant les pièces sous haute tension les cuves
des disjoncteurs, transformateurs et une borne du secondaire des transformateurs de
mesure.
Les masses des installations les sont également mais à des prises distinctes de
celle du neutre de l’alimentation.
𝑅𝑎 : résistance de terre
𝑅𝑏 : résistance d’alimentation
Dans notre cas un peu de courant passe dans la terre (appelé courant de fuite)
impliquant une différence entre le courant des phases et le neutre. Si cette différence
dépasse les 30 mA (notre réglage) alors le différentiel disjoncte.
place un appareil de contrôle de l’isolation, cet appareil lance une alarme (rouge) ou
bien déconnecte l’alimentation dès le premier défaut.
6.4.3. Le réseau TN
Le point neutre est mis à la terre, directement. Les masses des appareils
électriques sont reliées au point N au moyen de fils conducteurs de protection.
Il existe 2 régimes TN :
d) Le réseau TN – C – S
Si par exemple une phase entre en contact avec la masse (reliée à la terre), le
potentiel de la phase se trouve ramené à zéro. Côté transfo de distribution, la tension
entre phase et neutre existe toujours. Il apparaît donc une tension entre terre et
neutre côté transfo (la terre est considérée équipotentielle). Cette tension est détectée
par le CPI (contrôleur permanent d’isolement) qui présente une forte impédance et
laisse ainsi passer un courant de défaut très faible qui n’est pas à craindre. Le CPI a
aussi pour rôle de limiter les surtensions possibles (foudre, claquage d’un transfo
haute tension-basse tension, etc.). Etant donné que la masse des appareils est en tous
les cas reliés à la terre, le premier défaut ne présente pas de danger pour l’utilisateur
en régime IT.
EXERCICES
1. Une ligne à courant continu doit transporter 250KW sous 220V à une
distance de 200m. Indiquez la section d’un conducteur (en 𝑚𝑚2 ) en cuivre
si les pertes admises représentent 4% de la puissance.
1. 200 2. 500 3. 600 4. 702 5. 878
2. Une usine, alimentée sous 6,6KV – 50Hz, absorbe 200KW avec un facteur de
puissance de 0,6. Indiquez la batterie de condensateurs (en 𝜇𝐹) à mettre en
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1. 40 2. 28 3. 25 4. 20 5. 50
12. Déterminer la section (𝑚𝑚2 ) du câble en cuivre d’une ligne à courant
alternatif triphasé qui doit transporter 1MW à 10km sous 10KV, la chute de
tension admise étant de 4%.
1. 20 2. 28 3. 32 4. 35 5. 14
13. Pour une ligne de transport d’énergie électrique, indiquez la conséquence
d’un bon facteur de puissance :
1. Flèche moindre 3. Fréquence réduite 5. Grande portée
2. Pertes élevées 4. Faible chute de tension
14. Supposons qu’on veuille transporter sur une distance de 200km, une
puissance de 7MW sous un cos 𝜑 = 0,9 sans que les pertes de puissance en
ligne ne dépassent 6% avec 𝑈 = 300𝐾𝑉 , 𝜌 = 0,017Ω𝑚𝑚2 /𝑚 . Calculer son
volume en 𝑚3 en courant monophasé :
1. 1,08 2. 1,3 3. 2,17 4. 0,96 5. 2,2
15. En analysant les caractéristiques d’un réseau bouclé de la figure ci-dessous
qui sont :
𝐼1 = 5,5𝐴 𝐴𝐴1 = 12,5𝑚
𝐼2 = 7𝐴 𝐴1 𝐴2 = 17𝑚
𝐼3 = 22𝐴 𝐴2 𝐴3 = 12,5𝑚
𝐼4 = 17𝐴 𝐴3 𝐴4 = 7𝑚
𝐼5 = 12𝐴 𝐴4 𝐴5 = 22𝑚
𝐴5 𝐴 = 17𝑚
1. 90 2. 93 3. 95 4. 118 5. 120
18. Soit une ligne alimentée à une extrémité avec comme caractéristiques
suivantes telles que l’indique le schéma :
On demande de calculer :
a) La puissance réactive absorbée par la batterie de condensateurs,
b) La valeur de la capacité ;
c) La puissance active
21. Quelle section en 𝑚𝑚2 faut – il donner à une ligne de 250m de longueur
simple et qui doit alimenter sous 220V : 10 moteurs prenant un total de 58A,
100 lampes dont 40 de 60W chacune et 60 de 75W chacune. La ligne est en
cuivre et le générateur fournit 230V.
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22. Une bobine de contacteur, marquée 220, 100mA, 400Ω sera employée pour
(sur) 220V courant continu. Après enclenchement, dans ce cas, il y a lieu de
mettre une résistance en série, dont la valeur est de l’ordre de combien
d’ohms ?
23. Soit une nouvelle distribution en boucle que voudrait réaliser une société de
distribution de l’énergie électrique pour que la chute de tension soit la plus
minime que possible.
29. Calculer le courant dans le fil neutre dans une installation domestique
raccordée en triphasé à 4 fils absorbant du courant (triphasé) réparti en 60A
pour la phase I, 20A pour la phase II et 20A pour la phase III.
2
(𝐼2 + 𝐼3 ) 3
𝐼𝑁 = √[𝐼1 − ] + . (𝐼3 − 𝐼2 )2
2 4
30. Le volume total d’une ligne aérienne triphasée MT de 380KV est de 2,34𝑚3 .
La section d’un conducteur est de 6𝑚𝑚2 . Cette ligne transporte une
puissance de 6,5MW et les pertes de puissance sont de 4%. Quelle est la
valeur du facteur de puissance de cette ligne ?
31. Deux lignes monophasées en cuivre transmettent chacune une puissance de
50KW sur une distance de 20km. L’une d’elles est en courant continu sous
Calculer :
Bibliographie