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. EPIDEMIOLOGIE DEPARTEMENT DE MEDECINE PREVENTIVE SOCIALE ET COMMUNAUTAIRE FACULTE DE MEDECINE 4 Aristobule Deversan, Mi. As INTRODUCTION Lt Définition _ A Yotigine, le terms Epidémiologie s'appliquait 4 etude restreint.du mot ¢'est-a-dire de l'apparition inacooutumée de cas de matacics moment donné. Te ce sens restrein, [é concept a évolud peu a peu vers large, embrassant duce part les maladies dégénéra mémes, et autre part étude de In distributionrdes maladies et de épidémic Lui-néme a changé d’acceptation et représente lappa id dune série de eas, comparables mi point de vue earactére of cals hettement au-dela des attentes habituelles, Plus edcemment encore, cette notion (¢pidémialogie) "est dtendl Popphication des méthodes de Inne ou d'ér jon ates ics, 1 devenue une science constructive, que hows pouvons facteurs qui déterminent fn fhéquence of La distribution dum une jaficmnité ct Vapphcation de ces données 4 la promotion Flles reposent done oes dtades sur une caneeption nouvelle de [a santé, vue sous Pangle positif, selon [a définition de OMS gui en fait un «élat complet de bien chee pliysique, tmontal e¢ social, elles rcposest aussi sur les canquétes de la médecine modesae qui reconniit la multiplicité des causes et des facteurs conditionnant Iétat de maladie. Sous 1" biologie, de la psycholagie, deda sociologie, de l'anthropole Téconorie politique, les facteurs culturels, sociaux el dconon place prdpondérante a caté des: faete tquilibre catre Phomme ct sea milieu q fest important aussi de souligner ce que I'épidémiolagie d’an Selon MILOS JENICER + Je Elle n'est pas seulement la science des grandes épidémies * Ellene concerne pas exclusivemestt les coatajions o> Cen'est ni fa microbiologte, ni le statistique appliqués + Cer’est ni fa politique, ot la mise en. cause deJa médecine. 2 Etablir, avec d'autres de masse dans la population. Verifier Vefficacité des mesures entreprises et le maintien population, disciplines, les mesures de personnes est affecté plutét qu'un autre. santé, adiposité, indices biol Foumir les données nécessaires sur les problémes de Politique de santé : Soins Matemo inf al Tdentifier les facteurs qui sont 4 Vorigine d'une maladie donnée ow a" Classifier les maladies. Etudier la variabilité des caractéres biologiques dans La pop ngicues, etc. C- APPROCHE EPIDEMIOLOGIOUE L’¢pidémiologis peut-tire - ir elle-mime. 2, Amplytique: Dans ce cas elle permet de découvrir les causes d'établir Jes lois et conditions de sa propagation, et de rechercher les mayens 3. Expérimentale : Dans ce cas elle aide A verifier Ia juste: 1,2 Comparaison des app! Descriptive : Dans ce cas elle permet d'établir le tableau de progam morbide donnée dang la population en fenction du ternps, de J'espace et oninile ou d°éracication des processus un Gat de san ‘Wentifier toute augmentation ou diminution d'un phénoméne morbide dans un miliew donnd et expliquer pourquoi tel miliew a un taux plus élevé que tel autre; el geoupe de @ dans cette populut = Préventive. n (groupe sanguit, a dane condition des processus morhides, de contrile. sie des bypathéses établies roches clinique et épidémiologique des problémus sanitaires 121 Démarehe Clinique Sijetad intend es infact Diagnostic Determination du sujet | Mentification dun phénoméne de Pintérét olinique praupe important Recherche étiologique Causes d'apparitien de le eparition de la maladie maladie chez le sujet ropayetion dans 1a Thétapie (intervention) Guérison [Controle et eradication can processus de masse Virification du succes Diagnostic Analyse de de la santé, au dtintervent [a personne gutiic jee 3 fpidémiologique de In maladie et de ope I, LES VARIABLES 1. Pour éoudier la répurtiion @ une maladie et les différentes cireonsten apparition et son développement a sein d'une population, Pepidémaol reparder ua ceruin nombre de variables deccriptives, souvent OS: lame considéré. Le choke Ges variables se fait en texanit compte d vis des objectifs de l'étude envisages, Cheque variable prise en co ailleurs Gre netlement 6 Li. Yarighle {ce qui peut varier) > Tout caraclére qui_peut prensite eaprise. Mais qu'est-c= qu'une variable a ‘suivant les individus. letemps ou le Lieu d'abssreation- Exemples : Te sexe, Vge, Te groupe sanguin, la taille, Te poids, LLL. Valeur d'une variable: Tout état possible du caruetése Exempla : 112 Constante (ce fai ne peut pis warier) Varable reduite au la citconférence tharacique, {a tension artérielle, Je rythme cardiaque; ~ Vda civil, le niveau socio-dconomuque, je Hieude résidence, le nombre de patients d'un hipital, la durée d' hospitalisation. « mari¢ » pour l'état civil «4201 » pour le nombre de patients d'un hipital Exemple : Iéarcivil chez des rife célibarires LL. Variabih omg (birt fe dichot (binnire) ; Variable réduite & deus valeurs Exemples: le sexe: masculin, féminin ‘Le fait de fuer: oul, non, 12. fica 1108 iri Chualitati “Quantitative ——— continue Jah. Variable qualitative ; Dont lea valeurs sont des qualites (Ses 5% Exemples fe sexe | masculin, femninin i Udtat Civt ibataire, marié, veut, Givarce _ AB, O ide 1, 1, HL, LY Te groupe sanguin: A fe stade d'un cancer 1.2.2. Variable quantitative Dont les yaleure sopt de natise 0 (On distingue les wanables de nature diserbic el de nature cont 1.2.2.1 Yar wantitativs Dont les valeurs somt des quantités oblemacd par dénorabrement Bxemples: le-nombre d'cnfants pas fan \oepital,, Jie nomibre de médecins par région, le nombre de patients pat bbpital. 1.2.2.2 Variable quantitative continue Duct les valeurs sont des 4) pat un procédé de mesure Exemples : I'dge, * tataille, ta durée d"une maladie, fa durée du travel! lors d"un necowekement 5 em. La taille est une variable continue. Le nombre <'entants par fimuille est une variable non continue (discrete). a cs Une wariable est done soit de type qualitatif, seit quantitatl?, nécessairement de nature diseréte. La veriable qual Pourquoi cette classification des variables? Fssenticllement, parce que d'une part, la description graphique [comme con le werra) des observes de variables dépend d'une certaine maniere du type et de la nature de ces vara d'autre part, les methodes d’analyse peuvent di fférer selon le type de variables. 2.- LES VARIABLES IMPORTANTES EN EPIDEMIOLOGIE Les varisbles qui seront vues dans le cadre de ce cours somt parm les plus importantes pour une bonne description d'un probleme de santé, eu sein d'une population, Elles sont regrow ‘suivant trois thémes : les variables de personne, les variables de lieu, les variables de temp: (Aw CARACTERISTIQUES DE PERSONNES Les variables de personnes permettent d’étudicr la distribution de la maladie selon l'dge, ke sexe, Voccupation, les habitudes de vie, Ia religion, education, Pat mental, le niveau socio éconemiqe, [état de antrition, Te rang de naissance ¢t-. 1 [hee Loe ect Le coractre personne! le plus importanten épidémiolocie es differences de T'état de santé d'un age Aun autre ne sont pas nécessairement le céstiltat de croissance ou de ‘vicillissement, Mage peut aussi représenter un moment ou les sujets sont exposés & des facteurs notifs, Liige peut influences Ia fréquence et la gravitt d'une maladic, La tuberculose, l2 scltistosominse dans sa forme chronique, et quelques types d'accidents sont des exemples de problémes qui affectent davanlage les adukes. Dans la vieillesse il y a une -prédominance des affections comme les maladies dégénératives, I'ttypertension et les tumeurs 2 See; Les différences en réceptivité dues intinstquement au sexe sont plus di E - ff recep ss plus difficiles 4 démontrer. Les variations dans r incidence de la maladie selon Je sexe reflétent fréquerment des degrees différents d”exposition ‘A des risques distinets entre homme et femme, en raison de leurs différentes occupations. Par excmple, le plus grand risque d'exposition qu'on trouve dans les fo; a y ur la mére ou la Te gl pens us serbee ade dea alee pie Chez ie femmes, Ia ge prédispose clairement 4 Vinfection des voies urinaires et peut aggraver plusie pathologiques préexistantes. plus communes chez kes femmes, I : , par exemples | Ia eholécystite, Ie paychononévrose, les calculs biliaires, 1 arthrites et J'obesité. Per contre, Vulcére peptique, I’heaie inguinale, les accid cardiopathie artérioseléreuse-et le eancer du poumon, sont plus frequents chez les for 3._Groupe Eihnique et Groupe Familial: Les membres d'un groupe ethaque p beaucoup de facteurs ou de traits génétiquement déterminés qui peuvent i caractéristiques physiques de maladies, Ce concept est facile 4 compre difficile de démontrer que les ditférences dans idence dune maladie som determinées, étant donnd qu'on doit tenir compte économiques pertinents, Par exemple, la résistance & la tuberculose est peut Gsre plus grande chez noirs. Les peuples blancs ont souffert probablement l'amaque du bacille tubera temps préhistoriques, tandis que le premier comlact deg peuples noirs avec oe peine 300 ans. Comme pour les groupes ethniques, les individus d'un groupe familial peuvent differer entre cux par rapport Aun risque de maladies pénétiquement déterminées, En réalité, il y a longtemps qu'on a accepté que les facteurs héréditaires peuvent contribuer a 1 Toutefois, pour démontrer sa contribution, on doit tenir comp ambiantes qui affectent Ia famille comme groupe; par exemple Vexpos: agents infectieux, la diéte, [education et le niveau socio-éconnmique, ~ n commune & des 4.- Etat de nutrition; Les cffets de |! état de nut net les infections sent en relation droite et quelque fois chacun d'eux aggrave autre, La dénutnition intense, accompagnée Pune inges asse de nitrogéne, conduit d une détérioration définie deta réponse immnine et ¢ P augment correspondante dans Ja réceptivité aux maladies bactéiennes, La prévalenes ds bwashual dépend de Vingestion protéique, et Vavitaminose A est en relation avec 1a prevalence de Te cécité, Toutefois, quand il s'agit de vinus, et de reekettsies, gui dependent du systé métabolique intracellulaire de |’kbte pour sa réplication, on ne peut fire aveune généeall au sujet de effet des insuffisances nutzitives, 6 L’obésité eet Je probléme de malnutrition de certains pays développés et est qualifiée comme Dune des canses de la réduction de Pespérance de vie, Elle s'accompagne d'une augmentar Gu taux de mortalité par la cardiopathie coronaire, par Uhypertension et parle dinbete sucse, niy' eonpmique; 6.- L’Etat Civil; La mortalité génézale shes. les hommes et cher Irs fearimes selon lour état cat plus élevée chez les divoreés, ensuite cher les veuls, les célibutzires el pls fuible chez les personnes mariées, Certaines maladies sont plus frtquentes chez les célibataires ; Exemple: 1s syphilis, Ia cirrhose hépatique,... le Cancer da cel utérin est plus fréquent chez les célibatairca ct ily-a plus de Cancer du corps widrin chez les femmes mariées encer la croissance et le 7- La Dimension de la Eamille: ta dimension de Ja famille peut ity embres. développement des enfants, Jevr mori d jon de tous Le ite et état de 8. Le rang de Nalssance: A chaque maissance, lage et la santé des pare les enfants naissent dans les conditions différentes, Les malacdies acqui posinatale et causées par des facteurs de Henvironnement peuvent x nés 4. un rang donné (Ex) ie kwashiorkor, ou maladie du 3° enfant 9- Les habitudes de vies ['abus de tabac, de l'aleool, le oc des drogues illicites, sont des sujets fréquents et importants d* B,- CARACTERISTIQUES DE TEMPS (Facteurs temporels) ‘accumulation de cas de maladie pendant une période donnée représtt) ie malest enépidémiologie, Nariations saisonmitres: Dans de nombreuses maladies, on peut éudier d'une année A !'au une accumulation de cas & une période définie. Le phtnoméne s'applique tant aux mal Contagicuses, qu’& I"incapacilé causée par d'autres maladies. La variabilité sajsonnitre de phénomdnes de masse dépend d'un peuvent étre hi¢rarchis¢s de fagon diverse selon le cas. Les radiations soli Vhamidité représentent un complexe qui varie d'une saison a I'sutre. (Ex) l'hiver repr période de plus grande incidence du diabéte, de l'uloére peptique, des maladies mental maladies A contagiosité dlevées comme la rougeole ou la grippe, ma saisonniéres. La rougeale montre, en plus des variations suisonniére ans, | i, d'environ 6 ans, Ces variations dspendent les cycles gement de I; C- CARACTERISTIQUES DE LIEU (Facteurs géagraphiques) L'analyse topographique des données locales dans une population a démontré, dans de nombreux sas, des variations d'une maladie selon l'endroit, (Ex) Les Tégions & incidences éle sont celles dont le sol est pauvre en iode. . La persistance endémique du paludisme dépend de l!environnoment, un ef Permet le maintien ct la survie des moustiques, chaud et humide, Pari les caractéristiques de lieu, on peur citer : a) Laprévalence des maladies parasitaires dans les zones tempérées et wopicales. +) La plus faible incidence des maladies coronariennes etla plus forte incidence de troubles vasculaires c¢rébraux au Japon par rapport & d'autres pays industrislisés. | 9 12 prevalence élevée du Cancer de l'estomac en Allemagne et an Japon 4) Le prévalence élevée da Cances du poumon en Grande-Bretagne et nux Etats-Unis, ae Les causes des différences locales peuvent ire nombre! 1) Distributien ditférente des alim: 2) Concentration différemte des individus dans les collectives 3) Traitement des caux usdes, des excréta, des déchets solides 4) Densité et type d*habita: §) Pollution du milieu 6} Migration de la populatio: 7) Accés aun allergenes et aux mutiéres (oxiques au cours ct en dehors du: travail Sige Wndant ooatns. py ape! mather Argecied, Mame, the Unitas States. 1968-1870 a FL hace, Argeniina a ams Monterrey: Merios ene, Calloynia, United States . Deaths per 1,000 live births PREEEiGR AATERUELAE [oe Hg) IIL- MESURES DES PROBLEMES DE SANTE ‘ Pour que les responsables des services de santé puissent prendre soin des pop fagon adéquate, ils doivent étre capables d’effectuer des mesures ayant pour objet de: fréquence des maladies dans la collectivité. Par exemple, s'il existe 700 personnes avec un diagnostic de lépre dans Ja information est cssenticlle pour organiser les ressources existantes, © du systéme, les ressources additionnelles ndcessaires @ l'acets aux so Ainsi, la vérification des cus d'une maladie est une mesure de pr d’orientation 4 l'administration de la santé publique pour déterminer | nécessaires pour un programme de contrile, our obt ‘Le décompte des naissances permet de connaitre la quantité d’ existent dans une collectivité durant une année déterminge. Cet exemple, pour calculer la quantité de vaceins nécessaires, On peut cortiger cette quanti connalt aussi le nombre de décés chez les agés de moins d'un wn, dans cette méme col! durant année considérée, L'dnuméretion ou compte des cas de maladie, des naissances et des connaissance de l'effectif de la population existante (recensement), sont des donndes de buse permetient au service de santé d'obtenir une meilleure connaissance des problémes de santé ¢ populations, La vérification périodique des données mentionnées est dun i Vapprovisionnement en ressources nécessaires, Mais en plus d: le permet Pobs les mesures prises ont été bendfiques, c'est-A-dice si clles ont entraine | fréquence de la maladie dans la population, TAUX - RATIOS — INDICES A UN TAUX $ mesure la probabilite de survenue d'un événement doi da forme suivante : a-K ¥ Avec : X= nombre de fois ou 'évenement est arrivé dans un intervalle don Y =nombrede personnes exposées ai la survenue de cet événement per intervalle. KK = un facteur (100; 1000; 100000) qui dépend de la taille relative de X et ¥. L- Les Taux de Morbidité: Les taux de morbidité mesurent Ia frequenies des maladies dans certaines populations, 1° unite de temps et Ja localisation doivent toujours Gtre précisés. Les taux de morbidité les plus utilisés sont, entre qutres, Ja prévalence instantanée, Ia prevalence pendent ua temps donng, incidence et les taux d'attaque, a Considérons, par exemple, une zone géographique déterminge dans un pays é’Amérique Lating Pendant l'année 1980, on a observé 60 eas de tuberculase dans cette pojrulation. Une nouvelle vérification effectuée en 1985 a montré [existence de 80 cas, ‘Quelle serait Ja meillcure explication de la difference observée entre les deux années? Les fails qui pourraient expliquer la différence observée peuvent se résumer de la fagon suivante = a) La prise en charge des malades ct les mesures de controle ont Gte inadequates et ps consequent il ¥ a eu une augmentation du nombre de cas. by Les mesures de recherche des cas de tuberculose ont permis une meilleure identifier des cas inconnus aupacavant, donnant ainsi Vimpression d'augmentation de Ia maladie dans |a population. ¢) D'awires facteurs indépendants des mesures de controle ont provogy de lia maladie (crise économique, dénutrition, chomage, cle. i 4) Thyaeu-une augmentation de la population dans cete zone par nce migsation (attruction par offre d'emploi dans Tes zones de déveloipement industriel par exemple). Si nous rapportons le nombre des cas & J'effectif total de Ja population existante cans les deux annéts, nous aurons © . t [Année 1980 [vat wend 4 de cas de tubereulose I 60 | 80 Nombre d" habitants | 300K aa 50000) ‘On obseeve qu‘il y a eu une augmentation de nombre de cas de 60 4 80, mais [n population a ‘wigmenté aussi de 30000 & $0000, Par conséqueat, ce que nous désizons comparer c'est La difference entre 60 cas sur 30000 et 80 cas sur 50000 personnes. ——Sicas 450000 habitants 30000 habit sb ‘Un caleul simple nous permetira une comparaison plus directe 60 : 30000 = 0.0020 80: 50000 = 0.0016 Afin dé comparer des nombres entiers on s"habitue 4 mul I (selon convenance). Dans cet exemple, on multipliera les rés Von obtiendra : En 1980, 20 cas pour chaque 10000 personnes (ce qui est exactement égal 4 60 cas pou 30000 habitants); et en 1985, 16 cas pour chaque 10000 pessonnes (soit 80 cas pour 5 habitants}. De cette fagon, on peut observer une baisse relative de Ja tuberculase du période. ‘Quand on établit la mesure du nombre de cas existants a un moment doung, sans distinguer Sont des cas nouveaux ou anciens, on s"habitue a identifier cette mesure comme prévalence de maladie. Le calcul réalisé a été celui du taux de prevalence de Ja tubereulose (dans la zone spdi durant les années 1975 et 1980). Taux de prévalence de la maledic A = Nombre de pers. attginte delamaladieA x K ‘Nombre total de personnes exposées ‘Taus d'Incidence; ‘Tres souvent on cst seulement intéresse une maladie apparue durant une certaine période de temps. Si 2 maladie ont éé adéquates, on s’sttend 4 ce qu'il n'arrive pas de nouveaux cas de cette maladi ouqu’il y aitune diminution. Quand on établit le calcul relatif des nouveaux cas de personnes ¢ durant unc période de temps déterminée, cette mesure s'appelle taux d développent Ia maladie idence. Taux d’incidence de 1a maladie B = Nomibre de nouveagy cas de [a maladie B x K Nombre total de personnes expasées Duns les calculs des taux d’incidence et de prévalence, il ext toujours important de bien préciser de quelle population ct quel moment ou période de temps il s*agit. On peut fire céférence & _ population entiére d'une rézion ou seulement un groupe spécifique exposé wu probléme. P= i incidence de la gastro-entérite, dans Is département du Sud pendant [e mais décembre 1984 a ¢1é de 20 pour mille chez les enfants de § & 10 ans. Incidence de Gastro-entérite a ~ Faux d'incidence Ge Gastra-eatérite

colonne § ‘Colonne 1 ‘Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4 € Age Nombre Population (amie) de-cas ‘Moins de Sans 3 48 ae 14 64 $-19 6 "v 28.6 33.3 20-39 5 2 238 217 40 ct plus. 7 109 amas) eames 5 Total oars 7 a) Les chifftes de la colonne 4 représentent = 1. La distribution proportionnelle de la population par age 2. Les taux d'attaque par dge 3. La distribution proportionnelle des cas par lige 4. Les taux de morialité par age $. Aucune des réponses antérieures h) Les chiffres de la colonne 5 représentent : 1. La distribution proportieanelle de la population selon lage 2. Les taux d'attaque selon F'age 3. La distribution proportioanelle des cas selon Vige 4, Les taux de mortalité selon lige 5. Aucune des riponses antérieures Question 5. Oa u établi que ta duré en, jours de tous les cas d'une maladie était : 9,7, 11,9, 8, 4, 6, 12, 6, 88,35 ‘Scion les données précédentes, calculer = a) La moyenne azithmétique b) La médiane ¢) Lemode ‘Question 6. 36 cas de tuberculose ont été diagnostiqués dans La ville Alfa entze le premier janvier et le 30 juin 1977, Le tolal de cas actif le 30 juin était de 264. La population de 1a ville était de 183.000 habitants : 2) Quel est le taux d'incidence pour 100.000 habitants durant cette période ? A. 7.6 nouveaux cas pour 100.000 habitants B. 14.2 nouveaux cas pour 100.000 habitants GC. 27.3 nouveaux cas pour 100.000 habitants D, 78,7 nouveaux cas pour 100.000 habitants E. 144.3 nouveaux cas pour 100.000 habitants 2 Cas de tuberculose son le Sexe, et le Race, E.U.A. 1978 r g o F g 8 5 z z Scacesfaes eee ea chica romtea ecallaeag pepe te eet Le graphiques (3) ct (4) seprésentent les données des malades de Tuberculose selc Tace, aux Etats Unis d' Amérique, 1978. Question & 2) Quel groupe présente le plus grand nombre de m b) Quel groupe présente le plus grand risque de or rendre malice ? TV.- MISE EN ORDRE ET PRESENTATION DE DONNEES Pour qu'il seit possible de connaitre les groupes de la population qu un plus nombre de cas, les régions de plus grande incidence ou de prévalence de 3 maladies, il nécessaire de suivre certains procédés de base. Les données sur les cas de maladies soiené déclarés par le centre ou le service de santé peuvent seulement représ ages de sexe, ete., sur laquelle [unique information qu’on pour: total de ous. Si toutefois, & purtir de cette liste on cherche a grouper les ‘Saractéristiques, la tiche d'identifier les groupes de population qui ont les pl se simplifie, Par exemple, parmi les earactéristiques des personnes, on Tage des malades, selon leur sexe ow leur groupe ethnique, etc. liste dh serait le A. partir de cette liste on peut, examiner les cas selon le moment de notification, La distribution des cas selon le temps peut-dire présente: ‘ou autres periodes de temps considérées adéquates, Cela permet de sav eut le plus grand nombre de cas, quand ils ont commencé di augmenter et Les données, groupées selon. certaines caractitistiques (lige, sexe, résidence, ete.) peuvent & Préseniées en tableaux et en graphiques. Cela facilite les cul Pinterprétation des résultats, s, 2 comparaison Exemple d'un tableau: Cas de Poliomyélite scion lage, Honduras, 1979 ERESENTATIO? ATLEA! Crest la présentation la plus courante, sous laquelle se trouve la docur dépouillement des documents de tase. on a la suite du Lentéte ou titre des colonnes est I'espace ot est désigné le contenu des colonnes. L'avant-colonne est Pespace oi eat désigné le contenu des lignes. Lacolonne est I" espace os Pinscrit une série slatistique verticale. ‘La ligne est espace of s'inserit une série horizentale. ‘La case est espace réservé a un seul nombre, La source de l'information. () Titre des colonnes aeaieiey Tite des lignes (Avant-colonne) ‘Source + Exemple pour la confection d'un tableau: Supposons une liste d’ages obtenues par Penquéte sat ‘une poussée d'une certaine maladie. (ee eR fear eases [42 [46135 36 46 L’age le plus €levé est de 63 ans et fe plus bas est de 20 ans. Si mous grovpons ces dzesen __ intervalles de 4 ans, nos suross = TI groupes Page pour rasscmbler les données, NOMBRE DE CAS. i 6 13 20 FEES 18 ATION JE Généralités ‘On designe sous ce nom I'emsemble des méthedes de prisentation dans lesquelles les observations statistiques sont représentées par des grandewss géometriques ou des: figures péométriques. ‘Le but fondamental de Ja présentation a l'aide des graphiques est de fournir de Iensemble des données numériques une image qui permet, d'un seul coup d'ccil, de saisir rapidement Pensemble des éléments peésentés et de mettre en evidence certains faits essenticls fordre de (gundeur relative, variations dans Ie temps, ele.) Par contre, le grephique adel nécessairement quelques détails et ne peut prétendre la méme précision que Je tableau qui, seul en géndral, permet Ia lecture de chiffres. Le graphique est aussi un moyen de contyble; il rend particuligrement frappante toutes les ‘variations anormales, toute discontinuité brutale dans I'allure d'un phénomene, Toute anomali¢ importante constatée dans un graphique doit trh dmdiée @ part; vérification des relevés, recherche d'une explication en fonction d'autres phénoménes etc. ermet de déterminer par simple examen les maxima et minima, Il est possible de reporter tableaux sur un seul graphique, ce qui en facilite Ia comperaison et peut - conduire-4 I’étude de certaines relations entre phénomencs, doit rester simple et clair. Ses caractéristiques essentielles doivent pouvoir étre nseul coup d’eil, La valeur d'un graphique dépend du pouvoir que posséde |i! "ensemble: un graphique compliqué contenant trop de renseignements TYPES DE GRAPTIO! La plupart des présentations graphiques employées en statistique ont com: sation des coordonnées cartésienncs rectangulsires. L'axe horizontale (axc des abscisses), designe par Ja lettre « X » est le plus souvent réservé aux valeurs (vanables quantita ou aux modalité (caractéres qualitatifs) ow encore aux unites de temps (séries chronologiques). L'axe vertical (axe des ordonnées) désigné pat la lettre « Y » est destiné aux fre centage données tpendantes des unités sur axe horizontal Parfois, le systéme est inversd ; 'axe horizontal dtant l'axe des fréquences, lave vert des valeurs, (exemple pyramide des ages), Ou encore les deux axes des indications de valeur s'il s'agit d'un graphique de corrélation. a) Polvgone de fréquence : En reliant entre eux les points de fréq brisée. qui forme avec les deux axes un polygone. C'est pourquei lo graphique polygone de fréquence. yé quand la variable est continue, ou du moins ire des (Ce genre de représentation est surtout emp! quand les valeurs de la variable sont assez rapprochées ou encore quand on envisage de interpolations. L'imerpolation consiste dans ce cas rechercher sur fe graphique la fréquence, qui correspond unt valeur « X », située entre deux valenrs dont on connait la fréquence, ou, en d’autre termes chercher ftordonnée pour une cettaine valeur X. b) Histogramme: Aw liew de relier les fréquences entre elles par unc ligne continue, om peut représenter chaque fréquence par une barre, quia comrme buse I'inter la classe marquée sur Vaxe des valeurs. Ces bares sont évidemment accolées, formant par leurs sommets des marches d'escalier, On a constitué un histogramme, La surface totale de: cette figure est proportionnelle 4 la fréquence globule des observations, ln surfice de chaque burre (et aon sa hauteur) cst proportionnelle & la fréquence «l'une valeur % ©) Stiréogramme: Polygone de fréquence et histogrwmme peuvent aussi étre ijressés dans un qyltme cartésien & trois (3) dimensions. Qn reprisente alors trois earactéres em fhisant intervenic une traisi¢me dimension (Ja profundeut} sous forme d'un wolsiéme axe «Ze un point dans |"espace est done déterminé par les trois eoordonnées X,Y.Z 4) Diagramme a biton; Les observations sont representées par des biltons ou barres d'une largeur arbitraire, mais coastante. Elles seront également espacecs. La hauteur des bares est proportionnelle aux {réquences, taux, pourcentage etc... qu’on veut représenter. ‘Les barres sont dispostes le plus souvent verticalement mals parfois horizontalement, 27 ‘Ces diagrammes s’emploient spécialement pour la présentation des observatior quand cs valeurs de la variable quantitative ne sont donm distinets, s que pour quelq e) Diagramme a sectewrs; Au lieu de se servir d'un baton utiliser un cercle d'un diamétre arbitraire, Les divers éléments secteurs dont I'angle au centre est proportionnel a la grandeur ob: parle cercle complet. une largeur arb! senter correspondent f) Echelles_logarithmiques: Bien souvent en épidémic logarithmiques pour la présentation des résultats, L’échelle kk Jorsqu’on s"intéresse davantage 4 la relation des changements l'un importance de chaque changement considéré en lui-méme. utilise est sure rapport & RB je quelques notions sur les logarithmes Si le nombre (y) est tel que a? =x logarithme de (x) ala base (a) et on écrit: Pour le calcul numérique on se sert avant tout des logarithmes 4 la base 10, Aw lieude 10 Jog x, on dcrit log x tout court et l’on appelle ces logurithmes décimaux. Ainsi on a: Log. 10 =1 car 10! = 10 Log, 109=2 car 16° = 100 Log. 100 <3 car 10" = 100 28 14 {Fo 1 | oN, Louere Geeta eee } ee cr ee ee) berodet ca 4 semaines: sonaes deere aan tg 24 Hee MB CAS D'ORELLLOWS RAFORTES FAR SEHATHE, LYey T, 1974-1976 wm 1978 — Ws N96 2G 12 i6 20 £4 20 32 0 00 ao Boma ines REPUTE Populallon ces mémapes par ize er sent Répanition (on ) de la populacion (de fal) des mérages par grouped Ages quinqacnnl ulleu de rétidence et le sexe, EMMUSAI Hat 19495 Ustad Runt Toul Groupe d'ages °—oczoes Femmes Ensemble Hammar Femmes Ensemble Hommes Femmes Patecile re 152 a7 as 14 LOLS ToSLe Hoebebotacouoee we pnd hm a nto eect BGRLELRKSSSS ue BE ¢ SEGRRobSe Orman Ae: s 8 ececss :% 10.0 1074 1000 USMS baer pas? Pyramide des Ages de [a.population Haiti, 1294 ion, Riépartition de la pas: enire le monde sn dé MORTALITE INFANTILE ANNUELLE (0-11 Ot 10,7 MILLS POPULATION MONDIALE 4.432 MILLIONS ILE ANNUELLE NS) MORTALITE JUVEMI (4 Ab 45 MILL NOMBRE ANNUEL DE NAISSANCES 421 MILLIONS [] Part du monde on développernont e [2] Pat os pays développas farce : Undnd Nistor Wri! damoprantic astenain, ey ESR a enact eappa GR: ts AY. a COMRIRIERO Lata 98 Ao preven es means WORN ear AA TE (rome : wVactaporen feeGcie~t nn; 965 ou larmociahbeat sen: es bente AIDS SUAVEILLANCE WORLDWIDE Glises reported by region 1979-1988 106,808 Nees ff Casco ee : y E _pimericas I oan Africa 10,000 § fe vs | fe ae f= 1 E La Rt Europe | ' t Fe ahs 1 1,068 = ide of La —L 1 a 1 aerate WW7B i980 i962 1984 1986 1988 1990 Year V.- SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIOUE C'est observation et l’analyse de routine de l'apparition et la distribution des maladies et facteurs nécessaires A leur controle. Par conséquent, pour que ces actions de prévention et de contréle soient opportun: il est fondamental que : L- La surveillance épidémiologique soit une composante indispensable des programmes contrile des maladies. 2.- Toutes les activités de fa surveillance épidémiologique daivent etre exte: niveaux de prestation de services (Local, régional, central) Le manque de personnel expert et de services de laboratoire est mention fréquemment com un obstacle au développement d’une surveillance cfficace, Cependant, dans beaucoup de ¢ peut obtenir de meilleurs résultats par : 1, Ladéfinition d'une liste de maladies prioritaires. 2, L'emploi rationnel des ressources disponibles. 4, Une meilleure coordination des différents niveaux de prestations de service. Cette approche est particuligrement importante dans Jes pays en woie de développement ov |: Timitation des ressources oblige a étre conscient des colts et & essayer d’éviter des exreu niveau de décision, Pour établirsur quelle maladie concentrer ses efforts, on doit tenir compte non sculeme: degré de leur prevalence, de leur mortalité, mais aussi de la probabilité de succes des acti contrble en regard des facilités et des ressources qui existent localement. Dans le systéme 1c plus simple, on établit la surveillance des symptémes 4 personnes de La collectivité ou par le personne! auxiliaire & autorité coordons: lards par <: Dans |e systéme le plus complexe, on établit‘la surveillance d'un groupe de m susceptibles de prévention ou de contréle, ce qui comprend un réseau hautement dévelo hidrurchisé d’unité de service. Les activités de base de la surveillance sont: 1, Collecte et enregistrement des données 2. Leur traitement et analyse a4 3, Laprise de décision (actions) 4, Ladiffusion de l'information sur la maladie et sur les résultats des mesures appliques Collecte et Enregistrement des Données: L’enregistrerment des donnces doit Sire précédé Tune sélection soigneuse des maladies ou des conditions qui feront l'objet de Ia surveillance épidémiologique, ainsi que les données qui seront cnregiswrees, en indiquant qui fera Tenregistrement, comment et aves quelle fréquence. On ne devra pas solliciter de donntes pour Jesquelles on n’a pas prévu une utilisation spécifique ‘Une fois définies les données nécessaires, la marche a suivre est Ja suiv |. Identifier les personnes ow les services (médecins, auxiliaizes, hipitaux, registre civil, leaders de la collectivité) qui peuvent fournir des données. 2. Etablir les instruments adéquats de transmission des données entre les informateurs et le service de santé (formulaires, visites aux médecins, tléphone, etc.) et la féquenes de déclarations. 3, Organiser des registres simples de données dans les services de santé (carte, livoes, Bi ete.) ‘Lrenregistrement des données requiert un systéme de declaration qui dispense & des péciodes définies, des données fiubles sur le comportement des maladies, Quand on identife Jes sources de déclaration, on doit tenir compte du personnel et des institutions qui sont les plus en contact avec les cas de maladies qui sont objets de surveillance. L'identification et la sélec adéquate de ces sources de déclaration seroat d'nne grande utilité pour commatte Vapparition des maladies qu'on devma contSler. En plus de ccs sources régult décluration, il est bon de sélectionner un groupe d’hépitaux ou de clinique qui se comporient comme « postes sentinelles », et dont la déclaration renferme Vinformation épidémiclogique nécessaire, Si ces « postes seatinelles » sont bien sélectionnes en fonction de In pathologie q'ils desservent, P'information qu'ils dispensent pourra servir aussi pour Gtablir un systeme pour la détection précoce des situations d'alarme et des pousses épidémiques. Dans I’idéal, le systéme de déclaration doit couvrir toute Ja population pour la région, Chacun des centres de déclaratipn devia fire clairement instruit du type de données qu'il devra enregistrer quand le personnel identific un cas suspect d'une des maladies qui fait Pobjet de la surveillance, Habitwellement, les données minimales requises sont: Tage du malade, l’adresse, la date du début des symptimes, et si c'est necessaire, les antécédents de vaccination, Quand on doit réaliser une enquéte individuelle sur les cas, of doit aussi noter le nom, Pour chaque niveay de déclarution, on devra dlablir un formulaire qui standardise Tenregistrement des donaées. La fréquence avec laquelle cea formulaires doivent étre vermis aux niveaux supérieurt sera établie selon la capacité de réponse et de contre qui seront exéoutées. Lienvoi routinier des formulaires dait se réaliser méme dans les situations ou om n'a detect aueun cas, de telle sorte que ley responsubles des programmes de conmile comnaissent ta situation épidémiolagique et sachent que les centres de décluration surveillent d'une fagon active et continue les maladies convernes i l'avanee. a5 Quand les cas présents dans une région ne sont pas tous déclards, i] est important de connaitre le raisons gui expliquent le sous-enregistrement. Quand une personne s’infecte dans une zone administrative de santé et que i parvient dans une autre zone, V'autorité qui regoit la déclaration doit notifier I ne ly plemiére zone, surtout si o'est une maladie qui exige J'examen des Egy + source d'infection ou l’enquéte sur les approvisionnements 2 cas, © ts, sur les vec ou sur des réservoirs comme vehicules possibles. En plus dela déclaration systématique de certaines maladies déterminées, on exige régullérement la déclaration spéciale de toutes les épidémies ou poussées de maladies y compris celles qu n'spparaissent pas dans les listes de déclaration obligatoire. jon + Le traitement de données est constituée par le regroupe mise en ondie des données en forme de tableaux, de graphiques ov de cartes afin de re: facile leur analyse et leur interprétation. se et Int + [analyse est une activité qui inclut en premier Heu un processus comparaison des données ayant pour objet: sparais 1. D’établie Les tendances de la maladie, afin de détecter les hausses- 2. Diidentifier les facteurs associés avec les hausses ou Les baisses éventuelles de cas ¢t é décés, ot identifier les groupes a risques. 3. De spécitier les points les plus vulnérables pour appliquer les mesures de contréle. (On peut établir des comparaisons selon le temps, les personnes et les lieux, : Comme résultats de analyse des données, on décidera, aussitét que possible, de l'application des mesures de prévention ou de contréle les plus adéquates 4 ls situation. Si on possdde les moyens de faire 'analyse A partir. du niveau le plos pétiphérique possible & instructure des services de santé, les actions A mener seront plus efficaces et plus opportunes. Diffusion de Vinformation : La diffusion pétlodique de l'information, résultant de [analy de l'interprétation des. données recueillics, ct des mesures de controle prises, constitue une de! ‘apes les plus cruciales de la surveillance épidémiologique, surtout quand les perso; apportent les données regoivent en échange une image plus ample et plus intégrale du problé qui fait Pobjet du contréle, L'expérience montre, que pour éviter que le personnel qui déclare l'apparition des cas et de! décés perde son enthousiasme, il est nécessaire de lui indiquer tout le processus, hui renvoyattt fapon réguliére les rapports élabords sur la situation épidémiologique, afin qu'ds puissent 4 leo ‘tour juger de leur propre contribution au développement des programines de contréle, 6 Au niveau local, la diffusion de l'information peut se faire de plusieurs manitres ; en reunion de ‘eavuil, par midio, pur les journaux ou par contacts personnels Sil onstances le fustifi un rapport spécifique peut étre distribue aux intéresses, MEN JRVEILL E (lee done Les données de base utilisées pour la surveillance ¢pidémiologique sent Cas ct Déces Resultats de Laboratoire Mesures de Prévention ow de contréle Milieu ambiant Vecteurs Réservoirs Population Cas ct Décis; Ce sont Jes données obtenues de I'émude des cas décés ds 4 une certaine maiodie, En plus du nombre des cus de déces, de la date et du licw d’apparition, on utilise des données sur les caractéristiques des malades et des morts, comme Pur exemple, l"ige, Ie sexe, Ia profession. Résultats de Laboratoire; Ce sont les données obienues sur les activates de routine des Taboratoires (Ge santé publique et d'autres) et qui correspondent aux résultats des epreuves qui ‘peuvent permetire : © Laconfirmation des cas (isolement, séologie) = La détection des résistances bactenenne aux amtibiotiques ct aux agents chimiothérapeutiques, = La détermination de niveau d'immunité dans la population (sdralogie, épreuve cutanés, etc.) 4 , © Ladétermination de niveaux de contamination ambiante. vention ou de ; Ce sont les données qui s*obtiennent en général a propos des programmes, qui sont en rapport aves Textension des mesures de prévention ou de contrale employées (malades traités, Jogements aspergés, vaccing appliqués). jant;, Ce sont les données sur les conditions du milieu: extension et qualité des services d'eau; extension des services d'élimination des selles ef des ordures, niveau de contamination de |'air. 7 3 Ce sont'‘les données’sar les types de vecteurs exi: géographique, leurs coutumes’ct leurmiveau de résistance ou de sens Réservoirs : Ce sont les données’sur lexistence et le type de porteurs humains, ¢t sur les tyy et la distribution des néservoirs animaux. Population: Ce sontles données sur les variations du nombre dhabitants dans ley composition selon “Wage, le sexe; et d'autres caractéristiques;” distrib POF composition sclon’ l'age, le sexe et d'autres caractézistiques; istr: mouvements migratoires, respectivité ou résistance & certaines maladies. La sélection des données pour Ia surveillance dépemdra Ax Des caractéristiques de la maladie? La connaissance de V'¢pidémiologiewte la maslad: permettra de sélectionner les données les plus indicatrices de sa prése Par exemple: le mode de transmission déterminera les éléments Jes plus utiles pour indic Vapparition de la maladie. ‘D'un autre coté, quand la létalité est ¢levde, la connaissance des $ présentés peut permeti:: unc valuation approximative du total des cas. Au contraire, dans les maladies a létalité b: caulle (vaticelle, rubéole), les données sur les dtés n'ont aucune wilité pour la surveillance, ture et du dév fisées pour la surveillance des maladies devra ttre proportionne réponse des services-de santé, Beancoup de données n'ont qu'une importance limitée si le serviceids santé n'a ps les mo éc les analyser et de prendre des mesures pour la prévention ef le contrdle des problér= identifi¢s. : DES. ‘Les mécanismes de base par lesquels on obticnt Ics données sont les suivants * Déclaration = Registre Rumeurs Recherche Epidémiologique * Enquétes ‘La Diclaration: C'est le procédé par lequel le personnel de santé rapporte de fhgon soutini?e: aux responsables des programmes les cas ou les autres événements survenus dans leur zone 38 avail. En général, les données qui doivent étre rapportées sont établies par les services de sant. issamces, y Hl s'agit de |"enregistrement régulier de certains cvencmenis (déces, 0 stitutions saccins, cas d’hospitalisation, etc.) réalis¢ par les services de sante ol Pe dvautres pbliques ou privécs. agsocides A neurs ont munientions. Rumeurs; (Il s'agit d'opinions populaires spontanées, en augmentation du nombre de cas ou de décés pour une cause détermi origine dans la collectivité et sont diffusées par leurs leaders ou par woies de co Recherche épidémiologique : C'est le procédé par lequel on obtient d'une fapon active, une information complémentaire sur un ou plusieurs ens de maladies déterminéss. ues, des rumeurs La recherche ¢pidémiclogique commence toujours & partir des déclarations ou de T’analyse des données du registre. Les Enguétes : Ce sont des procedés, qui ne sont en genéral pas utilisdés systémaliquement, par Tesquels on obtient une information sur les caractéristiques des populations, la distribution d"une certaine maladie, le fonctionnement et fa couverture ou lextension des services de santé 1c, Elles sont employées en général quand les données disponibles, obcenues par d’autres mécanismes, sont peu fiables ou incomplétes, ou quand il y a absence de registre ‘On présentera par La suite certaines situations d'emploi des divers mécanismes. Dans fe schéma (1), Jes actions au les mesures de eontéle sont prises & partis de l'analyse des données obtenues par les registres de déclarations et les rumews. On ne fait pas de recherche épidémiologique. Schéma 1 ' Cas Deces Population Laboratoire Mesures de Contréle Vecteur Reservoir ev ambianit a Dans le schéma (2), & partir des donmées de déclamtions, des Regi Tealise une recherche épidémiologique des cas pour orienter les actions. 3 ct des Rumeurs, Schéma 2 Cas. Déces Population Recherche Epidémiologique Etc. ‘On peut parallélement obtenir des informations au moyen d’enquétes dans l'une ou l'aut situations, sclon les circonstances locales, Of peut aussi effectucr une enquéte quand il n'y a pas de registres ni de déclarations et a1 \ besoin de connaltre 'ampleur du probleme. Schéma 3 40 ale Exemple théorique de classification des maladies sous surveillance Maladie Periodicité Moyen Caracteristiqee ee nant é de notification _| c. Groupe 1 Variole Iamediate Telephane ps Pesie bubonique ‘Cablogramine Choléra Fitvre jaune | ‘Groupe 2 Rougeole | hebdoomadaire Telégrasaroe r Coqueluche | Suspects ou Diphtérie | confit par Téanas | groupes poliomy lite bs rs Bs ‘Groupe 3 Tubercukese aa Total des cas pulmonaire Syphilis Infection | ganscoeclque (aque 4 semaines Méningite | ou bebdomadaire Mésingocaque Lipre Hépatize Enctphatine virale Rage burmsine Palos ime Piao Diarthécs et ‘Gasme-erserites Aimains de 5 ans) . ‘Grope + Hypenensicn Trimesrielie ou Decuiseat pur j Fidvre rhamatismale | semestrielle vourrier Diabite | | Matformations t | scongdnitales | Accidents de voae: publique ‘Accidents de travail Cancer du sem Cancer astrique : Cancer du col Cancer du poumoe | Cancer de la pes Lescémies Lympborae ‘Cancer 8 05 REf ; Arturo Romero : Soins épidémiologique 41 pleprocuraiocte Er pe RECHERCHES Toi He VIOUELLE DE CASDE_ NALADIE erat CHIL 2 VILLE » uw ‘et les cliniques une fois par semaine et les bulletins sont secveillis par Te personnel gy sé dans les services médicaux de leur région. ’ cae * ¥ om: ; i “Decrire les caractéristiques de Ia typhoide & Trinidad sclom Tage et le sexe ces malades, selon Je lieu od les ¢as sc sont prescntés erselan leur distribution dans Ie temps. Wore te aie dé kes e 2AN FAAS VICTORIA Monves EF. | M exshoxsfoxs|>e ont] =) [3] 3] ==) ao = afd {Hommes S1.0% Femmes 6.3% {Hommes 2.48% Femmes 4.26% {Hommes 3.1% Femmes §,5%6 ale oy on aa incidence a été plus granda dans la zone urbaine que dans la gone Tan oS siré que des cus sporadiques, quoiqu'il a’y ait pas eu de restrictions dans ations. Les taux d’incidence dans la partic urbaine de Akureyni (TU) etdans 1a verte (TR) ont été = PT U=952 pour 1,000 TR=<47 pour 1.000 ITU = 67 pour 1.000 “TR=E pow 1.000 {TU =48 pour 1.000 TR=? pou 1.000 Exergice fi UNE POUSSEE DE GASTROENTERITE DANS UN CENTRE UNIVERSITAIRE, T+ Dans un instiut d'apprentissage universitaire avec un total de 1164 etudiants, i] s'est produit une poussde de geatroentérite, 47 drudiants oat requis des soins médicaux f |"intmentg de limstitution eritre 22,30 heures le 17 janvier et le 20 heures Io 18 janvier, Caleuler Ie taux Pattsque de gactroentérite pour chaque 100 etudlants. 2 Tous les érudiants malucles soignés 4 I'infirmerie habitaicnt dans les residences du ceateg 7] Universitaire, Le total des étudiants qui habitaient dans evs résidences $6. Calculer taux d'ettague (pour chaque 100) étodiants) des étudiants résidents dans ce centre universitare. 3. Dans le tableau suivant, on indique les résidences dans lesquelles sont logés les 47 cay connus, le: nombre et le sexe des occupants de chaque rzidence. RESIDENCE | SEXE DES NOMBRE NOMBRE DE ETUDIANS | DYETUDIANTS LOGES | CAS i DANS LA RESIDENCE E FE bn 9, = E a 62 a: F a a } = = aka see F z M reel o [ M ah = F

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