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Livre D'épidémiologie
Livre D'épidémiologie
colonne §
‘Colonne 1 ‘Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4 €
Age Nombre Population
(amie) de-cas
‘Moins de Sans 3 48 ae 14 64
$-19 6 "v 28.6 33.3
20-39 5 2 238 217
40 ct plus. 7 109 amas) eames 5
Total oars 7
a) Les chifftes de la colonne 4 représentent =
1. La distribution proportionnelle de la population par age
2. Les taux d'attaque par dge
3. La distribution proportionnelle des cas par lige
4. Les taux de morialité par age
$. Aucune des réponses antérieures
h) Les chiffres de la colonne 5 représentent :
1. La distribution proportieanelle de la population selon lage
2. Les taux d'attaque selon F'age
3. La distribution proportioanelle des cas selon Vige
4, Les taux de mortalité selon lige
5. Aucune des riponses antérieures
Question 5.
Oa u établi que ta duré en, jours de tous les cas d'une maladie était :
9,7, 11,9, 8, 4, 6, 12, 6, 88,35
‘Scion les données précédentes, calculer =
a) La moyenne azithmétique
b) La médiane
¢) Lemode
‘Question 6.
36 cas de tuberculose ont été diagnostiqués dans La ville Alfa entze le premier janvier et le 30 juin
1977, Le tolal de cas actif le 30 juin était de 264. La population de 1a ville était de 183.000
habitants :
2) Quel est le taux d'incidence pour 100.000 habitants durant cette période ?
A. 7.6 nouveaux cas pour 100.000 habitants
B. 14.2 nouveaux cas pour 100.000 habitants
GC. 27.3 nouveaux cas pour 100.000 habitants
D, 78,7 nouveaux cas pour 100.000 habitants
E. 144.3 nouveaux cas pour 100.000 habitants
2Cas de tuberculose son le
Sexe, et le Race, E.U.A. 1978
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8 5
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Scacesfaes eee ea
chica romtea ecallaeag pepe
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Le graphiques (3) ct (4) seprésentent les données des malades de Tuberculose selc
Tace, aux Etats Unis d' Amérique, 1978.
Question &
2) Quel groupe présente le plus grand nombre de m
b) Quel groupe présente le plus grand risque de or rendre malice ?TV.- MISE EN ORDRE ET PRESENTATION DE
DONNEES
Pour qu'il seit possible de connaitre les groupes de la population qu un plus
nombre de cas, les régions de plus grande incidence ou de prévalence de 3 maladies, il
nécessaire de suivre certains procédés de base. Les données sur les cas de maladies soiené
déclarés par le centre ou le service de santé peuvent seulement représ
ages de sexe, ete., sur laquelle [unique information qu’on pour:
total de ous. Si toutefois, & purtir de cette liste on cherche a grouper les
‘Saractéristiques, la tiche d'identifier les groupes de population qui ont les pl
se simplifie, Par exemple, parmi les earactéristiques des personnes, on
Tage des malades, selon leur sexe ow leur groupe ethnique, etc.
liste dh
serait le
A. partir de cette liste on peut, examiner les cas selon le moment de
notification, La distribution des cas selon le temps peut-dire présente:
‘ou autres periodes de temps considérées adéquates, Cela permet de sav
eut le plus grand nombre de cas, quand ils ont commencé di augmenter et
Les données, groupées selon. certaines caractitistiques (lige, sexe, résidence, ete.) peuvent &
Préseniées en tableaux et en graphiques. Cela facilite les cul
Pinterprétation des résultats,
s, 2 comparaison
Exemple d'un tableau: Cas de Poliomyélite scion lage, Honduras, 1979
ERESENTATIO? ATLEA!
Crest la présentation la plus courante, sous laquelle se trouve la docur
dépouillement des documents de tase.
on a la suite duLentéte ou titre des colonnes est I'espace ot est désigné le contenu des colonnes.
L'avant-colonne est Pespace oi eat désigné le contenu des lignes.
Lacolonne est I" espace os Pinscrit une série slatistique verticale.
‘La ligne est espace of s'inserit une série horizentale.
‘La case est espace réservé a un seul nombre,
La source de l'information.
() Titre des colonnes
aeaieiey
Tite des lignes
(Avant-colonne)
‘Source +
Exemple pour la confection d'un tableau: Supposons une liste d’ages obtenues par Penquéte sat
‘une poussée d'une certaine maladie.
(ee eR
fear eases
[42 [46135
36
46
L’age le plus €levé est de 63 ans et fe plus bas est de 20 ans. Si mous grovpons ces dzesen
__ intervalles de 4 ans, nos suross = TI groupes Page pour rasscmbler les données,NOMBRE DE CAS.
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20
FEES
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ATION JE
Généralités
‘On designe sous ce nom I'emsemble des méthedes de prisentation dans lesquelles les
observations statistiques sont représentées par des grandewss géometriques ou des: figures
péométriques.
‘Le but fondamental de Ja présentation a l'aide des graphiques est de fournir de Iensemble des
données numériques une image qui permet, d'un seul coup d'ccil, de saisir rapidement
Pensemble des éléments peésentés et de mettre en evidence certains faits essenticls fordre de
(gundeur relative, variations dans Ie temps, ele.) Par contre, le grephique adel
nécessairement quelques détails et ne peut prétendre la méme précision que Je tableau qui, seul
en géndral, permet Ia lecture de chiffres.
Le graphique est aussi un moyen de contyble; il rend particuligrement frappante toutes les
‘variations anormales, toute discontinuité brutale dans I'allure d'un phénomene, Toute anomali¢
importante constatée dans un graphique doit trh dmdiée @ part; vérification des relevés,
recherche d'une explication en fonction d'autres phénoménes etc.
ermet de déterminer par simple examen les maxima et minima, Il est possible de
reporter tableaux sur un seul graphique, ce qui en facilite Ia comperaison et peut
- conduire-4 I’étude de certaines relations entre phénomencs,
doit rester simple et clair. Ses caractéristiques essentielles doivent pouvoir étre
nseul coup d’eil, La valeur d'un graphique dépend du pouvoir que posséde |i!
"ensemble: un graphique compliqué contenant trop de renseignementsTYPES DE GRAPTIO!
La plupart des présentations graphiques employées en statistique ont com: sation
des coordonnées cartésienncs rectangulsires. L'axe horizontale (axc des abscisses), designe par
Ja lettre « X » est le plus souvent réservé aux valeurs (vanables quantita ou aux modalité
(caractéres qualitatifs) ow encore aux unites de temps (séries chronologiques). L'axe vertical (axe
des ordonnées) désigné pat la lettre « Y » est destiné aux fre centage
données tpendantes des unités sur axe horizontal
Parfois, le systéme est inversd ; 'axe horizontal dtant l'axe des fréquences, lave vert
des valeurs, (exemple pyramide des ages), Ou encore les deux axes des indications de
valeur s'il s'agit d'un graphique de corrélation.
a) Polvgone de fréquence : En reliant entre eux les points de fréq
brisée. qui forme avec les deux axes un polygone. C'est pourquei lo
graphique polygone de fréquence.
yé quand la variable est continue, ou du moins
ire des
(Ce genre de représentation est surtout emp!
quand les valeurs de la variable sont assez rapprochées ou encore quand on envisage de
interpolations.
L'imerpolation consiste dans ce cas rechercher sur fe graphique la fréquence, qui correspond
unt valeur « X », située entre deux valenrs dont on connait la fréquence, ou, en d’autre termes
chercher ftordonnée pour une cettaine valeur X.
b) Histogramme: Aw liew de relier les fréquences entre elles par unc ligne continue, om peut
représenter chaque fréquence par une barre, quia comrme buse I'inter la classe marquée
sur Vaxe des valeurs. Ces bares sont évidemment accolées, formant par leurs sommets des
marches d'escalier, On a constitué un histogramme, La surface totale de: cette figure est
proportionnelle 4 la fréquence globule des observations, ln surfice de chaque burre (et aon sa
hauteur) cst proportionnelle & la fréquence «l'une valeur %
©) Stiréogramme: Polygone de fréquence et histogrwmme peuvent aussi étre ijressés dans un
qyltme cartésien & trois (3) dimensions. Qn reprisente alors trois earactéres em fhisant
intervenic une traisi¢me dimension (Ja profundeut} sous forme d'un wolsiéme axe «Ze un
point dans |"espace est done déterminé par les trois eoordonnées X,Y.Z
4) Diagramme a biton; Les observations sont representées par des biltons ou barres d'une
largeur arbitraire, mais coastante. Elles seront également espacecs. La hauteur des bares est
proportionnelle aux {réquences, taux, pourcentage etc... qu’on veut représenter. ‘Les barres sont
dispostes le plus souvent verticalement mals parfois horizontalement,
27‘Ces diagrammes s’emploient spécialement pour la présentation des observatior
quand cs valeurs de la variable quantitative ne sont donm
distinets,
s que pour quelq
e) Diagramme a sectewrs; Au lieu de se servir d'un baton
utiliser un cercle d'un diamétre arbitraire, Les divers éléments
secteurs dont I'angle au centre est proportionnel a la grandeur ob:
parle cercle complet.
une largeur arb!
senter correspondent
f) Echelles_logarithmiques: Bien souvent en épidémic
logarithmiques pour la présentation des résultats, L’échelle kk
Jorsqu’on s"intéresse davantage 4 la relation des changements l'un
importance de chaque changement considéré en lui-méme.
utilise
est sure
rapport &
RB je quelques notions sur les logarithmes
Si le nombre (y) est tel que a? =x
logarithme de (x) ala base (a) et on écrit:
Pour le calcul numérique on se sert avant tout des logarithmes 4 la base 10, Aw lieude 10
Jog x, on dcrit log x tout court et l’on appelle ces logurithmes décimaux.
Ainsi on a:
Log. 10 =1 car 10! = 10
Log, 109=2 car 16° = 100
Log. 100 <3 car 10" = 100
2814 {Fo 1
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Louere Geeta eee
} ee cr ee ee)
berodet ca 4 semaines:
sonaes deere aan tg 24 Hee MB
CAS D'ORELLLOWS RAFORTES FAR SEHATHE,
LYey T, 1974-1976
wm 1978
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2G 12 i6 20 £4 20 32 0 00 ao
Boma inesREPUTE Populallon ces mémapes par ize er sent
Répanition (on ) de la populacion (de fal) des mérages par grouped Ages quinqacnnl ulleu de
rétidence et le sexe, EMMUSAI Hat 19495
Ustad Runt Toul
Groupe d'ages °—oczoes Femmes Ensemble Hammar Femmes Ensemble Hommes Femmes Patecile
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Pyramide des Ages de [a.population
Haiti, 1294ion,
Riépartition de la pas:
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MORTALITE INFANTILE ANNUELLE
(0-11 Ot
10,7 MILLS
POPULATION MONDIALE
4.432 MILLIONS
ILE ANNUELLE
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MORTALITE JUVEMI
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45 MILL
NOMBRE ANNUEL DE NAISSANCES
421 MILLIONS
[] Part du monde on développernont
e [2] Pat os pays développas
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aenact eappa GR: ts AY. a COMRIRIERO Lata 98 Ao preven es
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Glises reported by region
1979-1988
106,808 Nees ff Casco ee : y
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10,000 § fe vs |
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WW7B i980 i962 1984 1986 1988 1990
YearV.- SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIOUE
C'est observation et l’analyse de routine de l'apparition et la distribution des maladies et
facteurs nécessaires A leur controle.
Par conséquent, pour que ces actions de prévention et de contréle soient opportun:
il est fondamental que :
L- La surveillance épidémiologique soit une composante indispensable des programmes
contrile des maladies.
2.- Toutes les activités de fa surveillance épidémiologique daivent etre exte:
niveaux de prestation de services (Local, régional, central)
Le manque de personnel expert et de services de laboratoire est mention fréquemment com
un obstacle au développement d’une surveillance cfficace, Cependant, dans beaucoup de ¢
peut obtenir de meilleurs résultats par :
1, Ladéfinition d'une liste de maladies prioritaires.
2, L'emploi rationnel des ressources disponibles.
4, Une meilleure coordination des différents niveaux de prestations de service.
Cette approche est particuligrement importante dans Jes pays en woie de développement ov |:
Timitation des ressources oblige a étre conscient des colts et & essayer d’éviter des exreu
niveau de décision,
Pour établirsur quelle maladie concentrer ses efforts, on doit tenir compte non sculeme:
degré de leur prevalence, de leur mortalité, mais aussi de la probabilité de succes des acti
contrble en regard des facilités et des ressources qui existent localement.
Dans le systéme 1c plus simple, on établit la surveillance des symptémes 4
personnes de La collectivité ou par le personne! auxiliaire & autorité coordons:
lards par <:
Dans |e systéme le plus complexe, on établit‘la surveillance d'un groupe de m
susceptibles de prévention ou de contréle, ce qui comprend un réseau hautement dévelo
hidrurchisé d’unité de service.
Les activités de base de la surveillance sont:
1, Collecte et enregistrement des données
2. Leur traitement et analyse
a43, Laprise de décision (actions)
4, Ladiffusion de l'information sur la maladie et sur les résultats des mesures appliques
Collecte et Enregistrement des Données: L’enregistrerment des donnces doit Sire précédé
Tune sélection soigneuse des maladies ou des conditions qui feront l'objet de Ia surveillance
épidémiologique, ainsi que les données qui seront cnregiswrees, en indiquant qui fera
Tenregistrement, comment et aves quelle fréquence. On ne devra pas solliciter de donntes pour
Jesquelles on n’a pas prévu une utilisation spécifique
‘Une fois définies les données nécessaires, la marche a suivre est Ja suiv
|. Identifier les personnes ow les services (médecins, auxiliaizes, hipitaux, registre civil,
leaders de la collectivité) qui peuvent fournir des données.
2. Etablir les instruments adéquats de transmission des données entre les informateurs et le
service de santé (formulaires, visites aux médecins, tléphone, etc.) et la féquenes de
déclarations.
3, Organiser des registres simples de données dans les services de santé (carte, livoes, Bi
ete.)
‘Lrenregistrement des données requiert un systéme de declaration qui dispense & des péciodes
définies, des données fiubles sur le comportement des maladies, Quand on identife Jes sources
de déclaration, on doit tenir compte du personnel et des institutions qui sont les plus en contact
avec les cas de maladies qui sont objets de surveillance. L'identification et la sélec adéquate
de ces sources de déclaration seroat d'nne grande utilité pour commatte
Vapparition des maladies qu'on devma contSler. En plus de ccs sources régult
décluration, il est bon de sélectionner un groupe d’hépitaux ou de clinique qui se comporient
comme « postes sentinelles », et dont la déclaration renferme Vinformation épidémiclogique
nécessaire, Si ces « postes seatinelles » sont bien sélectionnes en fonction de In pathologie q'ils
desservent, P'information qu'ils dispensent pourra servir aussi pour Gtablir un systeme pour la
détection précoce des situations d'alarme et des pousses épidémiques.
Dans I’idéal, le systéme de déclaration doit couvrir toute Ja population pour la région,
Chacun des centres de déclaratipn devia fire clairement instruit du type de données qu'il devra
enregistrer quand le personnel identific un cas suspect d'une des maladies qui fait Pobjet de la
surveillance, Habitwellement, les données minimales requises sont: Tage du malade, l’adresse,
la date du début des symptimes, et si c'est necessaire, les antécédents de vaccination, Quand on
doit réaliser une enquéte individuelle sur les cas, of doit aussi noter le nom,
Pour chaque niveay de déclarution, on devra dlablir un formulaire qui standardise
Tenregistrement des donaées. La fréquence avec laquelle cea formulaires doivent étre vermis aux
niveaux supérieurt sera établie selon la capacité de réponse et de contre qui seront exéoutées.
Lienvoi routinier des formulaires dait se réaliser méme dans les situations ou om n'a detect
aueun cas, de telle sorte que ley responsubles des programmes de conmile comnaissent ta
situation épidémiolagique et sachent que les centres de décluration surveillent d'une fagon active
et continue les maladies convernes i l'avanee.
a5Quand les cas présents dans une région ne sont pas tous déclards, i] est important de connaitre le
raisons gui expliquent le sous-enregistrement.
Quand une personne s’infecte dans une zone administrative de santé et que i
parvient dans une autre zone, V'autorité qui regoit la déclaration doit notifier I ne ly
plemiére zone, surtout si o'est une maladie qui exige J'examen des Egy +
source d'infection ou l’enquéte sur les approvisionnements 2 cas, © ts, sur les vec
ou sur des réservoirs comme vehicules possibles.
En plus dela déclaration systématique de certaines maladies déterminées, on exige régullérement
la déclaration spéciale de toutes les épidémies ou poussées de maladies y compris celles qu
n'spparaissent pas dans les listes de déclaration obligatoire.
jon + Le traitement de données est constituée par le regroupe
mise en ondie des données en forme de tableaux, de graphiques ov de cartes afin de re:
facile leur analyse et leur interprétation.
se et Int + [analyse est une activité qui inclut en premier Heu un processus
comparaison des données ayant pour objet:
sparais
1. D’établie Les tendances de la maladie, afin de détecter les hausses-
2. Diidentifier les facteurs associés avec les hausses ou Les baisses éventuelles de cas ¢t é
décés, ot identifier les groupes a risques.
3. De spécitier les points les plus vulnérables pour appliquer les mesures de contréle.
(On peut établir des comparaisons selon le temps, les personnes et les lieux,
: Comme résultats de analyse des données, on décidera, aussitét que
possible, de l'application des mesures de prévention ou de contréle les plus adéquates 4 ls
situation.
Si on possdde les moyens de faire 'analyse A partir. du niveau le plos pétiphérique possible &
instructure des services de santé, les actions A mener seront plus efficaces et plus opportunes.
Diffusion de Vinformation : La diffusion pétlodique de l'information, résultant de [analy
de l'interprétation des. données recueillics, ct des mesures de controle prises, constitue une de!
‘apes les plus cruciales de la surveillance épidémiologique, surtout quand les perso;
apportent les données regoivent en échange une image plus ample et plus intégrale du problé
qui fait Pobjet du contréle,
L'expérience montre, que pour éviter que le personnel qui déclare l'apparition des cas et de!
décés perde son enthousiasme, il est nécessaire de lui indiquer tout le processus, hui renvoyattt
fapon réguliére les rapports élabords sur la situation épidémiologique, afin qu'ds puissent 4 leo
‘tour juger de leur propre contribution au développement des programines de contréle,
6Au niveau local, la diffusion de l'information peut se faire de plusieurs manitres ; en reunion de
‘eavuil, par midio, pur les journaux ou par contacts personnels Sil onstances le fustifi
un rapport spécifique peut étre distribue aux intéresses,
MEN JRVEILL E (lee done
Les données de base utilisées pour la surveillance ¢pidémiologique sent
Cas ct Déces
Resultats de Laboratoire
Mesures de Prévention ow de contréle
Milieu ambiant
Vecteurs
Réservoirs
Population
Cas ct Décis; Ce sont Jes données obtenues de I'émude des cas décés ds 4 une certaine
maiodie, En plus du nombre des cus de déces, de la date et du licw d’apparition, on utilise des
données sur les caractéristiques des malades et des morts, comme Pur exemple, l"ige, Ie sexe, Ia
profession.
Résultats de Laboratoire; Ce sont les données obienues sur les activates de routine des
Taboratoires (Ge santé publique et d'autres) et qui correspondent aux résultats des epreuves qui
‘peuvent permetire :
© Laconfirmation des cas (isolement, séologie)
= La détection des résistances bactenenne aux amtibiotiques ct aux agents
chimiothérapeutiques,
= La détermination de niveau d'immunité dans la population (sdralogie, épreuve cutanés,
etc.) 4 ,
© Ladétermination de niveaux de contamination ambiante.
vention ou de ; Ce sont les données qui s*obtiennent en général a
propos des programmes, qui sont en rapport aves Textension des mesures de prévention ou de
contrale employées (malades traités, Jogements aspergés, vaccing appliqués).
jant;, Ce sont les données sur les conditions du milieu: extension et qualité des
services d'eau; extension des services d'élimination des selles ef des ordures, niveau de
contamination de |'air.
73 Ce sont'‘les données’sar les types de vecteurs exi:
géographique, leurs coutumes’ct leurmiveau de résistance ou de sens
Réservoirs : Ce sont les données’sur lexistence et le type de porteurs humains, ¢t sur les tyy
et la distribution des néservoirs animaux.
Population: Ce sontles données sur les variations du nombre dhabitants dans ley
composition selon “Wage, le sexe; et d'autres caractéristiques;” distrib POF
composition sclon’ l'age, le sexe et d'autres caractézistiques; istr:
mouvements migratoires, respectivité ou résistance & certaines maladies.
La sélection des données pour Ia surveillance dépemdra
Ax Des caractéristiques de la maladie? La connaissance de V'¢pidémiologiewte la maslad:
permettra de sélectionner les données les plus indicatrices de sa prése
Par exemple: le mode de transmission déterminera les éléments Jes plus utiles pour indic
Vapparition de la maladie.
‘D'un autre coté, quand la létalité est ¢levde, la connaissance des $ présentés peut permeti::
unc valuation approximative du total des cas. Au contraire, dans les maladies a létalité b:
caulle (vaticelle, rubéole), les données sur les dtés n'ont aucune wilité pour la surveillance,
ture et du dév
fisées pour la surveillance des maladies devra ttre proportionne
réponse des services-de santé,
Beancoup de données n'ont qu'une importance limitée si le serviceids santé n'a ps les mo
éc les analyser et de prendre des mesures pour la prévention ef le contrdle des problér=
identifi¢s.
: DES.
‘Les mécanismes de base par lesquels on obticnt Ics données sont les suivants
* Déclaration
= Registre
Rumeurs
Recherche Epidémiologique
* Enquétes
‘La Diclaration: C'est le procédé par lequel le personnel de santé rapporte de fhgon soutini?e:
aux responsables des programmes les cas ou les autres événements survenus dans leur zone
38avail. En général, les données qui doivent étre rapportées sont établies par les services de
sant.
issamces,
y Hl s'agit de |"enregistrement régulier de certains cvencmenis (déces, 0
stitutions
saccins, cas d’hospitalisation, etc.) réalis¢ par les services de sante ol Pe dvautres
pbliques ou privécs.
agsocides A
neurs ont
munientions.
Rumeurs; (Il s'agit d'opinions populaires spontanées, en
augmentation du nombre de cas ou de décés pour une cause détermi
origine dans la collectivité et sont diffusées par leurs leaders ou par woies de co
Recherche épidémiologique : C'est le procédé par lequel on obtient d'une fapon active, une
information complémentaire sur un ou plusieurs ens de maladies déterminéss.
ues, des rumeurs
La recherche ¢pidémiclogique commence toujours & partir des déclarations
ou de T’analyse des données du registre.
Les Enguétes : Ce sont des procedés, qui ne sont en genéral pas utilisdés systémaliquement, par
Tesquels on obtient une information sur les caractéristiques des populations, la distribution d"une
certaine maladie, le fonctionnement et fa couverture ou lextension des services de santé 1c,
Elles sont employées en général quand les données disponibles, obcenues par d’autres
mécanismes, sont peu fiables ou incomplétes, ou quand il y a absence de registre
‘On présentera par La suite certaines situations d'emploi des divers mécanismes.
Dans fe schéma (1), Jes actions au les mesures de eontéle sont prises & partis de l'analyse des
données obtenues par les registres de déclarations et les rumews. On ne fait pas de recherche
épidémiologique.
Schéma 1 '
Cas
Deces
Population
Laboratoire
Mesures de Contréle
Vecteur
Reservoir
ev ambianit
aDans le schéma (2), & partir des donmées de déclamtions, des Regi
Tealise une recherche épidémiologique des cas pour orienter les actions.
3 ct des Rumeurs,
Schéma 2
Cas.
Déces
Population
Recherche
Epidémiologique
Etc.
‘On peut parallélement obtenir des informations au moyen d’enquétes dans l'une ou l'aut
situations, sclon les circonstances locales,
Of peut aussi effectucr une enquéte quand il n'y a pas de registres ni de déclarations et a1
\ besoin de connaltre 'ampleur du probleme.
Schéma 3
40ale
Exemple théorique de classification des maladies sous surveillance
Maladie Periodicité Moyen Caracteristiqee
ee nant é de notification _| c.
Groupe 1 Variole Iamediate Telephane ps
Pesie bubonique ‘Cablogramine
Choléra
Fitvre jaune |
‘Groupe 2 Rougeole | hebdoomadaire Telégrasaroe r
Coqueluche | Suspects ou
Diphtérie | confit par
Téanas | groupes
poliomy lite bs rs Bs
‘Groupe 3 Tubercukese aa Total des cas
pulmonaire
Syphilis
Infection
| ganscoeclque (aque 4 semaines
Méningite | ou bebdomadaire
Mésingocaque
Lipre
Hépatize
Enctphatine virale
Rage burmsine
Palos ime
Piao
Diarthécs et
‘Gasme-erserites
Aimains de 5 ans) .
‘Grope + Hypenensicn Trimesrielie ou Decuiseat pur j
Fidvre rhamatismale | semestrielle vourrier
Diabite |
| Matformations t
| scongdnitales
| Accidents de voae:
publique
‘Accidents de travail
Cancer du sem
Cancer astrique :
Cancer du col
Cancer du poumoe |
Cancer de la pes
Lescémies
Lympborae
‘Cancer 8 05
REf ; Arturo Romero : Soins épidémiologique
41pleprocuraiocte Er pe RECHERCHES
Toi He VIOUELLE DE CASDE_ NALADIE
erat CHIL
2 VILLE »uw ‘et les cliniques
une fois par semaine et les bulletins sont secveillis par Te personnel gy
sé dans les services médicaux de leur région. ’
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om: ; i
“Decrire les caractéristiques de Ia typhoide & Trinidad sclom Tage et le sexe ces malades,
selon Je lieu od les ¢as sc sont prescntés erselan leur distribution dans Ie temps.
Wore te aie dé kes
e 2AN FAAS
VICTORIA
MonvesEF.
| M
exshoxsfoxs|>e ont] =) [3] 3] ==) ao =
afd
{Hommes S1.0% Femmes 6.3%
{Hommes 2.48% Femmes 4.26%
{Hommes 3.1% Femmes §,5%6
ale oy on aa
incidence a été plus granda dans la zone urbaine que dans la gone Tan oS
siré que des cus sporadiques, quoiqu'il a’y ait pas eu de restrictions dans
ations. Les taux d’incidence dans la partic urbaine de Akureyni (TU) etdans 1a verte
(TR) ont été =
PT U=952 pour 1,000
TR=<47 pour 1.000
ITU = 67 pour 1.000
“TR=E pow 1.000
{TU =48 pour 1.000
TR=? pou 1.000Exergice fi
UNE POUSSEE DE GASTROENTERITE DANS UN CENTRE UNIVERSITAIRE,
T+ Dans un instiut d'apprentissage universitaire avec un total de 1164 etudiants, i] s'est
produit une poussde de geatroentérite, 47 drudiants oat requis des soins médicaux f |"intmentg
de limstitution eritre 22,30 heures le 17 janvier et le 20 heures Io 18 janvier, Caleuler Ie taux
Pattsque de gactroentérite pour chaque 100 etudlants.
2 Tous les érudiants malucles soignés 4 I'infirmerie habitaicnt dans les residences du ceateg 7]
Universitaire, Le total des étudiants qui habitaient dans evs résidences $6. Calculer
taux d'ettague (pour chaque 100) étodiants) des étudiants résidents dans ce centre universitare.
3. Dans le tableau suivant, on indique les résidences dans lesquelles sont logés les 47 cay
connus, le: nombre et le sexe des occupants de chaque rzidence.
RESIDENCE | SEXE DES NOMBRE NOMBRE DE
ETUDIANS | DYETUDIANTS LOGES | CAS
i DANS LA RESIDENCE
E FE bn 9,
= E a 62 a:
F a a
} = = aka see
F z
M reel o
[ M ah =
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