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PB20
PB20
2. (a) Soit z = a + bω dans Q[ω] avec (a, b) ∈ Q2 . On pose z ? = a − bω (on a donc N (z) = zz ? ). .
Montrer que z 7→ z ? est un automorphisme du corps Q[ω]. [ S ]
3. On pose Z[ω] = {a + bω, (a, b) ∈ Z2 }. L’ensemble Z[ω] est donc une partie de Q[ω].
?
2
z = a − bω ∈ Z[ω]
Pour tout z = a + bω de Z[ω], avec (a, b) ∈ Z , on a donc
N (z) = zz ? = a2 − αb2 ∈ Z
(a) Montrer que Z[ω] est un anneau intègre. [ S ]
(b) Montrer que z est inversible dans Z[ω] si et seulement si N (z) = ε avec ε = ±1.
Montrer qu’alors l’inverse de z dans Z[ω] est z −1 = εz ? . [ S ]
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Problème
– A est un anneau intègre (donc commutatif). Ses lois sont notées (a, b) 7→ a + b et (a, b) 7→ ab.
On note 0 le neutre additif et 1 le neutre multiplicatif de A.
– On note A0 le groupe multiplicatif des éléments de A qui sont inversibles pour le produit.
Les éléments de A0 seront appelés unités de A. L’inverse d’une unité a sera noté a−1 .
1. Soient a, b deux éléments de A. On suppose que a est non nul et qu’il divise b.
Montrer qu’il existe un unique élément q de A tel que b = aq.
On peut donc parler de l’unicité du quotient exact de b par a. [ S ]
2. Identifier les ensembles 0A, 1A, D(0) et D(1). [ S ]
3. On dit que deux éléments a, b de A sont associés si : ∃u ∈ A0 , b = au.
Montrer qu’on définit ainsi une relation d’équivalence sur A.
a = {ax, x ∈ A0 } la classe de a, donc l’ensemble des associés de a. [ S ]
On notera e
1 = A0 .
0 = {0} et e
Bien entendu, on a les égalités e
Par exemple, si A = Z, on a A0 = {−1, 1} et e a = {−a, a} pour tout a.
4. Pour tous a, b de A, montrer l’équivalence : (a | b et b | a) ⇔ b ∈ e
a.
Ainsi on a : (a | b et b | a) ⇔ D(a) = D(b) ⇔ aA = bA ⇔ b ∈ e a. [ S ]
5. Pour tout a de A, montrer que A0 ∪ e
a est inclus dans D(a).
Ainsi tout élément de A est divisible par ses associés et par les unités de A. [ S ]
6. On reprend les notations de la partie I, et on se place dans l’anneau Z[ω].
(a) Soient z, z 0 deux éléments de Z[ω]. On suppose que z 0 divise z dans Z[ω].
Montrer qu’alors l’entier N (z 0 ) divise l’entier N (z) dans Z.
Prouver que si de plus |N (z 0 )| = |N (z)| alors z et z 0 sont associés. [ S ]
(b) Trouver les 16 diviseurs de 4 + 7i dans Z[i]. [ S ]
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Problème
– On dit que a et b ont un pgcd s’il existe d dans A tel que D(a) ∩ D(b) = D(d).
Cela équivaut à dire qu’il existe un élément d tel que : (x | a et x | b) ⇔ x | d.
D’après II.3, on a alors D(a) ∩ D(b) = D(d0 ) ⇔ d0 ∈ d. e
On dira alors que chaque d0 de de est un pgcd de a et b, et on pourra noter pgcd(a, b) = d0 .
Il est clair qu’un pgcd de a et b est en particulier un diviseur commun de a et b.
– On dit que a et b ont un ppcm s’il existe m dans A tel que aA ∩ bA = mA.
Cela équivaut à dire qu’il existe un élément m tel que : (a | x et b | x) ⇔ m | x.
D’après II.3, on a alors aA ∩ bA = m0 A ⇔ m0 ∈ m.
e
On dira alors que chaque m0 de m
e est un ppcm de a et b, et on pourra noter ppcm(a, b) = m0 .
Il est clair que si ppcm(a, b) = m, alors a | m, b | m et m | ab.
– On notera que dans le cas général, deux éléments a, b de l’anneau intègre A peuvent fort bien ne pas
posséder de pgcd et/ou ne pas posséder de ppcm. Quand on écrira pgcd(a, b) = d, par exemple, cela
signifiera donc “a et b possèdent un pgcd, et d est l’un d’eux”.
On a bien sûr les égalités pgcd(a, b) = pgcd(b, a) et ppcm(a, b) = ppcm(b, a).
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Problème
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