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Bibliographie:

- Manuels de droit international de droit privé :


- Dalloz
- Monchretien
- economica
- puf
- lgdj
- memento Dalloz
- la revue critique de DIPR
- le journal du DIPR ( Clunet)

Sophie étudiante Erasmus va s’établir en Bulgarie, elle rencontre Peter de


nationalité anglaise inscrite dans la même faculté de droit, c’est le coup de foudre et se marie
desuite a So a en Bulgarie. A la suite de cette première année qui est la première année
commune ils s’installent a londrès ou Peter est engagé dans un grand cabinet d’avocat. Peter part
s’installer a NY ou il intègre un nouveau cabinet d’avocat et c’est a NY qu’ils vont s’installer.
Sophie s’occupe des contrats internationaux. Ils ont deux enfants. Ils acquièrent un appartement
sur la 5eme avenue et ils s’achètent une maison en France. Au bout d’une 10aine d’années ça se
détériore, Peter fait un burn out dépression grave, Peter doit etre placé sous tutelle. Le couple va
mal et nous conduit au divorce qui est accentué sur le doute de la paternité d’un des deux enfants
et Sophie est partie en vacances au Venezuela et meurt dans un accident de plongée.
Tous les éléments sont affectés par le caractère international de leur relation et donc pour tous les
éléments de leur vie se pose un certain nombre de question et quel est la loi qui régit leur union?
Quel est la loi qui régit leur régime matrimonial? L’action en recherche de paternité doit etre porte
devant quel tribunal? Nationalité des enfants ? L’action en paternité est mené sous quelle loi?
( père, enfant..) Pour divorcer ou? liquider le patrimoine matrimoniale ? quel notaire? quelle loi
s’applique a la succession? quel régime s’applique ? les enfants peuvent ils demander des DI ?
devant quel tribunal et quelles lois?

Toutes ces questions relèvent du droit international privé.

Introduction :
Le droit international privé est une matière complexe car il s’agit d’un droit dont l’objet n’est
pas de donner des réponses concrètes ou des solutions concrètes. L’objet du droit international
privé c’est de gérer le pluralisme juridique c'est a dire gérer la coexistence de plusieurs ordre
juridique par de la les frontières. Les relations privées entre individus des lors qu ‘elles contiennent
un élément d’internationalité vont nécessairement concerner plusieurs ordre juridique. Le rôle du
droit international privé va etre de déterminer lequel de ces different ordre juridique va devoir
assurer et assumer seul le dénouement du litige. Le DIPR n’est pas un droit substantiel c’est un
droit de répartition car il permet techniquement de déterminer parmi plusieurs lois potentiellement
compétente celle qui va trancher le litige.

1/ L’OBJET DU DROIT INTER PRIVÉ

L’objet est de savoir quelle relation humaine la matière a t’elle vocation à régir. En DIPr
c’est les relations internationale entre individus a caractère privé. Donc c’est toutes les relations
privés sans exclusion comme les relations familiales ( liation, mariage, divorce) , les relations
interindividuelle économique ( responsabilité civile, droit des biens, successions, régime mat), mais
les questions perso aussi ( état civil, capacité des personnes, nationalité …). Encore faut il pour

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que le DIPR s’applique que la relation soit internationale. Alors a quel moment la relation devient
internationale? Lorsque celle ci présente un élément d’extranéité, c’est un élément de la relation
juridique que se situe sur un territoire étranger, ou un élément de la situation juridique que se situe
autre que dans la situation juridique ou on se place. Ici il est essentiel de savoir en permanence de
savoir a travers quel ordre juridique on regarde la situation internationale. Ce point de vue est
essentiel car on est toujours étranger par rapport a quelque chose on l’est jamais tout seul. On
commence a etre étranger quand il y’a quelqu’un autre. Pour savoir si quelqu’un est étranger il faut
savoir de quel point de vue on le regarde. L’ordre juridique dans lequel ici on se placera ce sera
avec l’ordre juridique français. Techniquement l’ordre juridique du point de vue du quel on se place
on l’appelle le FOR ( dans un sens plus étroit le FOR peut designer aussi le tribunal compétent
pour trancher le litige a caractère international). Pour qu’une relation a caractère privé soit
international il faut un élément d’extranéité se situe hors du FOR ( un couple français qui sont
installés en Italie et veulent divorcer et choisis un juge français mais las situation est a caractère
international a cause du domicile conjugale donc raisonnement DIPR). l’existence d’un Element
d‘extranéité n’est pas toujours suf sante pour quali er la relation d’internationale et c’est vrai
notamment en matière contractuelle.
le fait que le DIPR concerne a priori uniquement les relations entre personne privée ça va nous
permettre de distinguer le DIPR du droit inter public et du droit pénal international. Le droit inter
public concerne les relations entre états, il répond a des préoccupations et des contraintes
différentes car il va etre question de souveraineté, d’égalité des états, de determination des
territoire, de pouvoir sur des espaces marins. Le DIPR ne s’occupe que de réglementer les
relations prives face a la diversité des différentes législations étatiques. Et va le faire en établissant
des solutions harmonieuses pour assurer aux personnes prives une certaine sécurité juridique. La
sécurité juridique va consister a assurer aux individus que leurs statut personnel reste stable
même si ils s’expatrient. Deux personnes se sont maries en Russie de nationalité russe et
decident un jour de s’établir en France l’important pour eux c’est d etre considéré comme marie en
France, c est a dire que en ayant franchi la frontière ils sont toujours marie. Autre exemple au
Senegal un mari avec deux femmes s ‘établissent en France , qu’advient ils de la deuxième
épouse ? Un couple d’hommes qui se sont mariés en France et veulent s’installer au Senegal où le
mariage est prohibé, est ce que ce couple n’a t il pas l’aspiration que son statut personnel soit
sauvegarde ?
Toutes ces questions imposent des raisonnement en terme de coopération des ordres juridique. ce
sont donc des préoccupations différentes des relations des états. Le DIPR et le DIP ne sont pas
des matières complètement étrangère. Elles n’ont pas la même préoccupations c est tout. Un état
peut avoir des intérêts a faire valoir y compris dans des relations privés. Par exemple un contrat de
W inter personne de nationalité française qui travaille en France mais pour une entreprise
canadienne. Quelle loi s’applique? il se peut que ce soit la loi canadienne hors le contrat s’exécute
en France et donc l’état peut avoir un intérêt a ce qu’un certain nombre de ses règles s’appliquent
alors que c est un contrat canadien. L’état participe aux commerces privés international c’est a dire
l’état fait des affaires dans l’ordre international. L’état est un de ces acteurs, mais lorsqu’il est
concerné cela peut etre plus complique. L’état peut etre concerne par la sécurité privé cet intérêt
peut pousser l’état a passer des accords avec d’autres états.
L’autre distinction est avec le DIPR et le DIpenal car pour le DIpenal suppose une infractions et
donc le DIpenal s’attache a la relation entre l’auteur de l’infraction et l’état qui va réagir a cette
infraction. Le DIPenal se demande quel est l’état qui va réprimer l’infraction est ce que c est l’état
sur le territoire duquel c est commis ou l’état dont l’auteur de l’infraction a la nationalité ? donc on
est pas dans une relation de pure prive. Le droit répressif a des contraintes très répressif et ces
contraintes propre au DIpenal fait que l’internationalité de la relation n est pas du tout appréhender
de la même façon que en DIPR. Le juge pénal ne peut pas concevoir d’appliquer un autre droit
pénal que celui de son état. Le juge civil n’a aucun problème a faire application d’une loi étrangère.
il n’est pas pertinent de distinguer le droit du commerce international et le DIPR, le DCI c'est des
relations d’affaires donc contractuelles et c'est une branche du droit privé donc le DCI ce n’est
qu’une branche du droit international privé.
Quand on étudie l’objet du DIPR il faut savoir qu’en plus de ça le droit français spéci quement
français retient une conception très large du DIPR une vision plus large des pays qui ont

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développé un système de DIPR. Etudier les relations privées a caractère internationale ça amène
a se poser 4 types de questions: les deux premières sont lies :
- les sujets de droit concernes sont ils français ou étrangers ? le droit français ne peut
déterminer si la personne est française ou non
- si la personne est étrangère a quelle condition il peut rentrer et rester sur le sol français ?
( quels sont les droits que l’ordre juridique lui accorde?)

c’est des questions que l’on peut se poser sans qu’il y’ait un litige, mais lorsque la relation a
caractère privé et international devient contentieuse on va devoir se demander a quel juge le
contentieux va etre soumis et selon quelle lois le juge va t’il se référer ?

Concernant l’identi cation du juge compétent elle entre techniquement dans les con its de
juridiction et ce sont les règles du con it de juridiction qui permet d’identi er le seul juge a qui le
litige sera soumis. On va se poser une deuxième question quels sont les effets internationaux d’un
jugement rendu par le juge du FOR? Quels peuvent etre les effets en France d’un jugement
rendus à l’étranger? et quels peuvent etre les effets des jugements rendus a l’étranger en france ?
C’est ce que l’on apple le con it de juridiction. La réponse a ces question suppose un effort de
coordination.
Une fois que le juge est identi é quelle lois doit etre appliqué aux litiges ?
L’enjeu de la détermination de la loi compétente est un enjeu cruciale car les différentes lois
étrangère donnent toutes une réponse mais pas forcement la meme selon que l’on soit le débiteur
le créancier ou un tiers on aurait pas forcement le meme enjeu a ce que telle ou telle loi soit
appliquée. Donc la loi appliquée va complètement orientée le sens de la décision.
EX: arrêt de la n des années 40. Accident de la circulation survenu en espagne dans les années
40 il mettait en cause des victimes françaises qui étaient salariés d’une entreprise de transport
francaise. Le juge frncais est saisi par les victimes par ricochet ( les deux veuves des victimes)
c’est le juge français qui est saisi et lui ai posé la question de la loi applicable a l’action des veuves
contre l’entreprise des transports . La loi applicable est elle celle des victimes ? espagnol car lieu
de survenance de l’accident? L’enjeu était important car si c était la loi française qui s’applique car
les victimes par ricochet bene ciat de l’art 1384 al 4 responsabilité du fait des choses qui est
favorable aux victimes car on doit démontrer le fait de la chose. Alors que la loi espagnol de
l’époque ne connaissait pas de règle équivalente, elle fonctionnait avec l’idée d’une responsabilité
de faute prouvée. Donc si on prenait la loi espagnol il fallait la prouver ce qui est beaucoup plus
compliquée dans ce cas. La cour de cassation a décidé dans l’arrêt Lotour 25 mii 1948 elle
decide que c'est la loi du lieu du délit qui s’applique a la responsabilité délictuelle c est la loi
du fait dommageable la Lex Loci delicti ( la loi du lieu du deli).
C’est toute la question du con it de loi qui consiste a déterminer quelle est la loi qui tranche un
litige et l’ex permet de comprendre que en résolvant le con it de loi le juge peut parfaitement
appliquer une loi étrangère.

- est on français ou étranger ?


- si étranger quels droits nous sont permis ?
- quel est le tribunal competent
- quelle est la loi applicable ( con it de juridiction/con it de loi)

=> Ces questions résument le droit inter privé, c’est les quatre piliers.

Certains états retiennent une conceptions plus étroite que la notre du droit inter prive
notamment en mettant dans le DIPR que le droit de con it de loi et de juridiction. C’est le cas des
pays anglo américains qui mettent dans la matière DIPR le con it de loi et de juridiction
uniquement. La question du con it de loi dépend de la résolution du con it de juridiction. Car
chaque ordre juridique a son propre système de DIPR et plus précisément son propre système de
con it de loi. Chaque juge appliquera son système de con it de loi donc pour savoir comment on
trouve la loi il faut savoir qui sera le juge vu qu’il applique son systeme. En droit français
traditionnellement on soumet les questions qui tiennent a la question des personnes et des
familles sont traditionnellement soumises a la loi nationale. Les anglais soumettent les questions
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des personnes et familles à la loi du domicile. Ili’a un lien très fort entre la résolution du con it de
juridiction et la résolution du con it de loi. Et c’est ce que justi e pour les américain de mettre
ensemble les deux questions. Pour les allemands leur conception est plus étroite sur le DIPR car
seul les con its de loi sont intégré dans la matière. Ici la matière du con it de loi est totalement
originale qui n’a pas d’équivalent. Certain intègrent le con it de loi et de juridiction ET la question
des étrangers ( pays latin).
La France occupe une place originale car a une vision maximaliste avec le con it de loi et de
juridiction la question des étrangers et la question de nationalité. L’idée pour la doctrine est que
ces questions sont toutes liées entre elles. La condition des étrangers est liée a la polémique de
l’immigration.

2/ LES SOURCES DU DROIT INTERNATIONAL PRIVÉ

Il ne faut pas penser que le DIPR est un droit international et donc composé de textes
internationaux cela est faux depuis longtemps, le DIPR n’est pas un droit international.
La première raison elle tient au fait que les questions concrètes qui se posent dans l’ordre
international ne sont pas d’une nature différentes que celles qui se posent dans l’ordre interne.
Ex: problème de liation cette question concrète il faut lui apporter une réponse concrète et cette
réponse concrète elle est de même nature qu’il y’est un élément d’extranéité ou pas donc la
manière dont on va répondre il ne varie pas selon l’élément d’extranéité ou non car ceux sont les
même intérêt qui sont en jeu.
Les enjeux ça pourrait etre le respect des règles d’ordre public ou encore la préservation de la paix
des familles. Ces enjeux sont donc toujours les même. Quand se pose une question qui concerne
une relation privée il n’est pas nécessaire d’inventer une réponse spéciale du droit international. La
réponse peut etre celle du code civil.
Depuis toujours les états ont toujours considéré que leur lois interne ou celle d’un autre droit
interne pouvait apporter une réponse aux situations internationale c’est quelle est cette loi interne
qui va apporter cette réponse. C’est ce que l’on appelle la vocation universelle des lois. Toutes
lois a le potentiel pour répondre a toutes les situations qui se dessine a elle. Les lois de tous les
états peuvent apporter des réponses suf sante aux situations qui se posent a elle.
Les règles de con it de loi comme de juridiction sont les réponses que chaque états apportent en
fonction de sa propre vision de la justice dans l’ordre international. Lorsque le droit international
français décide de soumettre les question de responsabilité délictuelle a la loi du lieu du délit il le
fait car il estime que c est cette loi qui traduit le meilleur compromis entre la sécurité juridique de
l’auteur du dommage et la prévisibilité de la solution du victime mais un autre état pourrait aussi
décider de soumettre ce même genre de question a une autre loi.
En matière de statut personnel ( personne/famille) la France a décidé que c était la loi nationale
qui traduisait le lien le plus fort entre ce genre de question et la victime.
Alors que pour l’Angleterre c'était la loi du domicile donc chaque état a sa propre vision de ce
qu’est le meilleur rattachement donc la meilleur manière de trancher la concurrence entre les
différentes lois potentiellement applicable. Donc il existe un DIPR français, espagnol etc..
Le malentendu qui pourrait croire que le DIPR reposerait sur des questions purement international
serait une vision erronée. Le DIPR n’est pas international par ses sources mais tient ses sources
par l’interne. Par contre l’objet c est bien des questions internationales.
Historiquement le droit international se construit sur la base de source interne. Apres la
seconde guerre mondiale les états ont pris en compte l’intérêt qu’il pourrait y avoir a améliorer la
prévision pour les litiges internationaux donc l’intérêt d’uni er certaine règles de con it. Petit a
petit un certain nombres d’institutions internationales ont cherche a trouver des solutions
acceptables par un certain nombre d’états dans le cadre des conventions. Depuis une 20aine
d’années ( 1997) l’UE s’est emparée de cette question et aujourd’hui des plants entier sont issus
de règlements européens.

Sur le plan des sources interne du DIPR il faut analyser la place respective de la JP, loi
dans la formation du DIPR français. Et dans les sources internes il y’a un changement de visage a
la n du 20 ème siècle. Dans le code civil de 1804 la place qui est faite aux règles de con its est

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quasi inexistante. Il y’a l’article 3 du code civil qui donne des règles de con it étrange en matière
d’immeuble et en matière d’état des personnes. Les articles 14 et 15 du code civil sur les con its
de juridictions et l’article 11 sur la condition des étrangers. Cet ensemble est totalement lacunaire.
Tout au long du 19 ème siècle c’est la jp qui a créé a partir de rien, toute la théorie des con its de
juridictions. Depuis une 20aine d’années la juridiction française a créé des dispositions dans le
code civil des lois de liation art 314 et suivant, lois Carbonié sur le divorce a indique une
disposition sur le con it de loi. On a des dispositions sur l’adoption internationale art 370 -3 et
suivant ainsi que une disposition propre aux règles de con it de loi en terme de mariage avec la loi
de 2013 sur le mariage homosexuel. En revanche en matière de droit de la nationalité et droit des
étrangers la loi est la règle principale. Pour le reste la jp est la source principale du DIPR français.
Arrêt Patino 1948 arrêt essentiel car des parties toutes étrangère peuvent saisir une
juridiction française.
Arret Riviere 1953 donne la règle de con it de loi en matière effet du mariage et de
divorce.
Arrêt 1910 American trading compagny énonce que les parties a un contrat
international peuvent choisir la loi applicable a leur contrat.
Arrêt pelessa 1959 qui fonde toute la théorie des con its de juridiction.
La jp continu a jouer un rôle important en DIPR , en 2013 ont été rendu des arrêts décisif en
matière de fraude a la loi arrêt sur la gestation pour autrui.
Est ce que la doctrine est une source en droit international privé = OUI. Ceux sont de très grands
auteurs qui ont façonné la matière car c’est une matière qui s’est construit par la JP arrêt après
arrêt et affaire après affaire. Donc va avoir un rôle de soutien intellectuelle et scienti que dont les
magistrats ont besoin. La matière est particulièrement complexe donc besoin de la doctrine.
Savigny auteur allemand du 19 ème siècle il a théorisé la méthode des con its de loi en la fondant
sur une idée de localisation des rapports de droit. Mancini auteur italien qui milite pour une vision
personnaliste du DIPR pour lui c est la nationalité que l’on a qui détermine la loi applicable. Bartin
théorise l’idée que les questions de DIPR sont une simple projection des questions interne sur le
droit international. PILLET auteur français qui a essaye de trouver pour concilier la concurrence
entre les différentes lois, quel est l’état qui a le plus intérêt a voir sa loi applique. Niboyet chaque
état doit résoudre unilatéralement ses con its de lois. Le grand nom c est Batiffol il a ré échi sur
l’idée de la localisation objective des rapports de droit lui cherchait a trouver des solutions qui
respecte une certaine harmonie internationale, idée de la sécurité juridique. Paul Lagarde toujours
présent encore aujourd’hui.

Les sources internationales, c est important de s’y intéresser car il y’a une évolution notoire qui
transforme radicalement le DIPR, historiquement c’est un droit de source interne chaque états
élaboraient ses propres règles de DIPR. Mais le DIPR c est internationalise dans ses sources a
partir de la seconde moitié du 20 ème siècle sous l’in uence de deux facteurs :
- les ux migratoires relativement important après la seconde guerre mondiale qui ont multiplie
les situations de con its de lois
- L’intensi cation des échanges commerciaux internationaux qui s’identi ent après la
seconde guerre mondiale.
Ces deux facteurs ont fait prendre conscience aux états l’idée d’une harmonisation de certaine
solution pour améliorer la prévisibilité de ces solutions et améliorer la sécurité juridique des
relations internationales. Ce processus a été mené sous égide de la Conférence de La Haye et la
conférence des NU pour le commerce international.
La Conférence de la Haye c’est un groupe de pays qui s’est réuni avec initialement une
perspective académique avec beaucoup d’universitaire qui avait souhaite se réunir pour savoir ce
que pouvait etre des relations internationales et les états ont voulu s’y associer et cela est devenu
diplomatique. Cette Conférence s’est surtout intéresse aux questions des personnes et des
familles, l’objectifs était d’uni er les con its de lois ( identi er la loi applicables) les états parties
a la conférence de la Haye ont applique les même solutions pour le con it de lois; donc ils savaient
d’avance sur un con it que ça serait cette loi applicable par exemple.
Ex: Conv sur la loi applicable a la protection des mineurs 1961, Conv sur la forme des testaments,
conv sur les régimes matrimoniaux 1978, Conv sur la protection des enfants 1996 , Conv sur la
protection des adultes 2000, Conv sur les obligations alimentaires voila des exemples du travail de
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la Conférence de La Haye. Donc le but est de se mettre d’accord pour établir les règles de con it
de loi.

Conférence des NU ( CNUDCI) a eu un autre objectif toujours celui d’uniformiser pour la


sécurité mais elle a préférer uni er les solutions substantielles c est a dire les solutions concrètes
pas uniquement les règles de con its. C’est un travail plus dif cile car c’est faire accepter aux états
qu’ils changent leur points de vue. Mais en commerce international les divergences sont plus
rares.
Convention de Vienne 11 avril 1980 sur la vente internationale de marchandises. Cette convention
a été rati e par une centaine d’états. Dans la centaine d’états qui a rati e la convention les
solutions concrètes sont les même. La manière de former le contrat international est la même dans
tous ces pays, les même règles sur la responsabilité de l’acheteur, sur l’inexécution du contrat
etc .. Ces solutions ne varient pas selon le tribunal saisi.
La Convention Franco Marocaine qui régit certaine solution de famille qui s’applique en priorité aux
convention de la Haye car c’est une convention bilatérale donc spéciale donc elle prime.

La résolution des litiges de DIPR suppose en amont de savoir manier les techniques d’applications
des conventions internationales, comment elles s’articulent entre elles et comment elles
s’articulent avec le droit interne. Les conventions intentions des lors qu’elles sont rati e et signe
prime la loi nationale même postérieure.
Lorsqu’il y’a un litige a caractère international il faut voir si le pays a rati é une convention sur le
con it de lois.
Arrêt CIJ 29 novembre 1928 Boll: une petite lle mineure dont la famille se
dispute la protection car elle était orpheline de mère et la famille se déchire entre son père et la
famille maternelle de l’enfant pour avoir la garde. Cette petite lle était de nationalité hollandaise
mais vivait en Suède et le droit Suédois ne donnait pas la même solution que le droit hollandais ,
dans une solution la garde était donnée au père et l’autre aux grands parents. Cela a donné un
con it juridique très fort en Suède et PB sur la solution a donner. Il y’avait un con it d’interprétation
de la convention qui a été porte devant la CIJ, qui a tranché sur l’interprétation de la décision.

Les sources existent depuis un certain temps, c’est un mouvement ancien de fond qui ne
cesse de s’intensi er donc le DIPR qui était un droit interne mais qui s’internationalise de plus en
plus notamment avec les sources européennes.
Ces dernières présentes une nature particulière, elles sont régionales et issu d’une antimite
juridiquement très intégré: l’UE.
Leur impact sur le DIP est tel que cela mérite qu’on s’y attarde. Il y’a plusieurs sorte de sources
européennes et elles ne fonctionnent pas comme des sources ordinaire.

Sur le plan des règles de con it les états membres ont déjà pris conscience de la nécessité
d’harmoniser les con its de juridiction puis des con it de lois, nécessité a cause du marche
intérieur. une harmonisation des règles de con it favoriserait l’ef cacité du marche intérieur. Au
sein de l’UE on s’est entendu pour le faire sous la forme de convention internationale de type
classique entre les pays fondateurs de l’UE.
A l’époque l’UE n’avait pas de compétence spéci que en matière de DIPR.
La première convention date de 1968 Conv de Bruxelles sur la compétence juridictionnelle
en matière civile et commerciale. Convention pour se mettre d’accord sur le juge compétent pour
telle ou telle affaire.
Conv de Rome de 1980 sur la loi applicable aux obligations contractuelles. Deux conventions de
types classiques qui sont très importantes. Ca c’est l’origine du DIP euro. Pour l’UE il y’avait une
donnée importante pour l’élargissement du commerce intérieure et l’épanouissement des citoyens
en 77 pour le traite d’Amsterdam l’UE se met d’accord pour que le DIPR devient une compétence
de l’UE. Désormais l’UE peut créer du droit euro en matière de DIP donc des directives mais
surtout des règlements qui ont une portée générale. L’union européenne a transforme la
convention de Bruxelles en règlement de Bruxelles I en 2000 qui reprend presque a l’identique les
objectifs de la convention de Bruxelles. L’intérêt ici est double car un règlement européen s’impose
a tous les états membres des l’instant ou ils intègrent l’UE.
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Les règlements sont soumis a l’interprétation des cours de justice de l’union euro.
Cette dernière va uni er l’interprétation qui s’impose a tous les états membres.
Apres l’adoption du règlement Bruxelles I on a transforme la convention de Rome en règlement
européen qui est devenu le règlement Rome I du 17 juin 2008. On a adopte un autre règlement en
matière juridictionnel pour l’identi cation du juge compétent en matière de divorce et de
responsabilité parentale Bruxelles II bis de 2003. On a adopte aussi Rome II sur la loi applicable
aux obligations non contractuelles donc délictuelles 2007.
Rome III sur la loi applicable en matière de divorce 2010. Il y’a aussi un règlement succession qui
regroupe des dispositions en matière de con it de loi et des con its de juridiction 2012. Un
règlement aliment 2008. Le règlement Bruxelles I vient d’etre refondu et date de 2012 rentré en
vigueur en 2015 on l’appelle Bruxelles I bis.
Des pans entier du DIP sont couvert par des règles d’origine européenne. Ca change la
physionomie d’une matière et cela va poser un certain nombre de dif cultés.
L’harmonisation européenne réduit ce que l’on appelle le Forum Shopping c’est le procédé qui
consiste pour celui qui veut déclencher un procès a utiliser la pluralité de compétence
juridictionnelle pour saisir le juge dont les règles de con its lui seront le plus favorable. Chaque
juges a son propre DIPR, ses propre règles de con it de lois, donc décider de choisir un juge
polonais plutôt que un juge portugais c est choisir de préférer les règle de con its de lois plutôt
polonais que portugais. Les règles de con its de lois aboutissent a des solutions différentes donc
choisir le juge polonais par exemple c est préfère la manier dont le juge polonais va identi er la loi
applicable à la manière que le juge portugais l’aurait fait.
C’est la possibilité de pro ter de la pluralité de juridiction compétente pour se diriger vers la
juridiction satisfaisant le mieux notre procédé. Ce n’est pas frauduleux. C’est rendu possible par la
situation internationale. Ca n’est pas un procédé frauduleux mais c’est un procédé vicieux, ça
porte atteinte a l’intérêt que pourrait avoir intérêt en particulier un état a trancher.
Le deuxième effet pervers du Forum Shoppin g c est la course aux procès qui est néfaste surtout
dans les relations familiales. Les parties n’ont pas les même intérêt a défendre chacun va avoir le
sentiment que si il choisit telle juridiction mais pas l’autre le contexte peut etre different. La
multiplicité des juridictions compétente incite les protagonistes a la course aux tribunal.
Le forum shopping n’a internet que si les juges ne raisonnent pas de la même manière. L’union
européenne a compris que en uni ant les règle de con it de loi on anéantissait les règles du forum
shopping et que quand les 28 ont la même vision pour régler le con it de lois le forum shopping n’a
plus d’intérêt.
Cette sécurisation des relations est un élément extrêmement important car cela donne vie a ce
qu’on appelle aujourd’hui l’espace de liberté de sécurité et de justice qui permet aux citoyens euro
d’exercer pleinement leur liberté de circuler sans entrave, mais tout ça n’est possible pour
s’installer librement dans les autres pays et d’avoir un vie ordinaire et d’établir un espace juridique
sécurisé.

En conclusion: La matière a connu une évolution considérable sur ce strict point des sources et
une évolution qui est relativement récente. La ou le DIPR était essentielle

ment de source jurisprudentielle et de source interne c'est devenue une matière essentiellement
de source internationale et en particulier européenne et de source écrite par le biais de l’UE
notamment. Aujourd’hui le droit international privé devient un droit international au sens de ses
sources et c est particulièrement vrai au sein de ‘lUE.

la CEDH modi e le visage du DIPR elle affecte le DIPR dans deux sens opposes:
- D’abord la CEDH renforce notre ordre public c’est a dire le plus important pour nous, elle
renforce nos droits fondamentaux en conformant des principes que nous avions déjà en droit
français: liberté de conscience, religieuse, égalité homme femme.
- La CEDH nous oblige a accepter des choses que nous n’aurions pas accepte.
Arrêt Wagner CEDH 2007 rendue contre le Luxembourg qui concerne femme
Luxembourgeoise qui voulait adopte seule ce qui lui est interdit dans son pays. Cette dame quitte
le Luxembourg et adopte légalement un enfant au Pérou, elle revient au Luxembourg pour
demander la liation au Luxembourg. Ce qu’il ne fait pas. La CEDH casse les règles de con its de
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loi car l’enfant prime. De fait la convention euro des droits de l’homme devient une source du
DIPR.

Les relations prives affecte d’un élément d’extranéité s’inscrive dans un contexte juridique
particulier, chaque situation présentant un caractère internationale amené a se pose deux question
la première question est de savoir quel est la loi applicable a cette situation et dans l’hypothèse ou
cette situation deviendrait contentieuse il s agirait de savoir quel juge serait compétent

Partie 1 les con its de lois


Lorsqu’une relation entre personne privée est affecte avec un élément d’extranéité ça veut
dire que plusieurs ordre juridique sont touchés par cette relation et aucun d’eux ne peut prétendre
« maitriser » intégralement cette relation. C’est dans ce contexte que survient un con it de loi.
Résoudre ce fameux con it de loi c est déterminer laquelle de ces différentes lois peut ou doit in
ne s’appliquer a l’intégralité de la relation. Il ne s’git pas d’un véritable con it mais d’une vocation
concurrentes a résoudre telle ou telle loi. Historiquement les con its de lois étaient perçus comme
des situations qui mettaient en jeu la souveraineté des états. Il relevait de la souveraineté de l’état
d’appliquer sa propre loi qui concernait de près ou de loin une situation juridique. Cette vision ne
permettait pas d’avoir une vision apaisée mais une confrontation entre système juridique et on
raisonnait plus en fonction des intérêts des états plutôt que l’intérêt des personnes privées. On ne
considère plus aujourd’hui les con its de lois comme des con its de souveraineté. Ce sont des
situations privées qui concernent des personnes privées -> sécurité juridique. Il n’y a pas d’enjeu
décisif a voir l’état appliquer sa loi. Les états eux même ont compris que l’objectif a poursuivre c
était pas d’appliquer leur loi a tout prix, l’objectif c est la prévisibilité des solutions et la sécurité
juridique des parties. La determination des lois compétente respecte une certaine harmonie des
solutions, c’est l’idée d’une solution adopte dans un pays X soit reconnus sans dif culté dans un
pays Y.
Comment faire pour identi er la loi a caractère international? Plusieurs méthodes sont possibles
car toutes sont utilisées en droit inter privé et euro. On en a privilégiée une: la méthode
con ictuelle.

Chapitre 1: Les méthodes de résolutions des con its


de lois
Les éléments constitutifs du con it de lois: l’élément nécessaire c est que la relation privée
présente un élément d’extranéité ce qui implique que au moins deux lois d’état different sont
susceptibles de régir la situation. Dans certain cas l’enjeux du choix entre les lois concurrentes
parceque les différentes lois aboutissent a peu près a la même solution. La doctrine américaine si
les solutions sont les même il n’est pas nécessaire de trancher le con it de loi on peut appliquer
l’une ou l’autre des deux législations. Ce n’est pas le point de vue du DIPR français le juge doit
toujours déterminer la loi applicable même si elles se ressemble. Donc en France il n’est pas
important de chercher a distinguer les vrais con its des faux con its.
In ne deux lois étatiques ne sont jamais identique pour la France: au niveau du texte et de
l’interprétation. Il peut etre très délicat de déterminer le degrés de ressemblance qu'il devrait
atteindre pour dire que c est un faux con it.

La concurrence entre deux lois est le premier élément constitutif du con it de loi. Pour qu’il y’est
cette concurrence il faut un élément d’extranéité, des lors qu’on admet cette concurrence on fait
appelle aux règles de DIPR. Il y’a des hypothèses ou la présence d’un élément d’extranéité ne
suf t pas toujours a rendre la relation internationale. Or il est très important de savoir si une
relation est vraiment internationale ou pas. Si c est vraiment international on doit raisonner comme
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une situation interne. En matière contractuelle il existe une règle : la loi applicable a un contrat
international c est la loi que les parties ont choisi.
Ex: une entreprise française contracte pour ouvrir une centrale nucléaire avec les chinois et va
s‘executer sur le territoire somalien. Ici vraiment international.
La nationalité du cocontractant n est pas toujours une Element déterminant pour donner un
caractère international au contrat. L’internationalité de la relation n’est pas toujours caractérisée
par l’extranéité de la situation il faut que ce soit pertinent.

Pour que le con it de loi soit pris en compte il faut admettre deux idées centrales qui sont a la base
du DIPR français et euro.
- Tout le système juridique quelqu’il soit peut régir une situation donnée: l’aptitude de tout
système juridique a régir une relation litigieuse, l’idée consiste a considérer que les divers
ordres étatiques sont confronte aux même problème et seule les réponse apporte sont
différentes. N’importe qu’elle question concernant une situation privée peut trouver une réponse
dans n’importe quel système étatiques la seule variation sera la substance de la réponse « la
complétude des ordres juridiques qui signi e que meme si la loi d un état ne prévoit pas
expressément une repose spéci que a une question donnée on peut trouver dans ce système
une réponse spéci que. Chaque ordre juridique a une vocation naturelle a répondre a une
vocation qui lui serait soumise meme si cette relation a un élément d’extranéité
- consiste a admettre qu’il n’y pas d’obstacle théorique a ce que le juge du FOR face application
d’une loi étrangère pour trancher un litige dont il est saisi: la loi étrangère n’a a priori n’a aucune
normativité dans l’ordre juridique français donc au nom de quoi elle s’applique. On a essayait de
trouver des fondements. Cela tient au respect des droits acquis. Le juge du FOR appliquerait
une loi étrangère chaque fois que le respect de droit légalement acquis a l’étranger supposerais
precisemment d’appliquer ce droit étranger. Pour la question de la validité d’un mariage entre
deux personne de nationalité argentine, elles se sont marie en argentine et puis ont emigre en
france, et decide de divorcer, un des deux evoque la nullité du mariage. Si ce mariage a été
légalement fait en argentine il doit etre traite comme tel. Le respect des droits légalement acquis
a l’étranger est une des explication de l’application des lois étrangère mais c est pas suf sant
pour etre utiliser pour créer une nouvelle situation. La loi étrangère n’a aucune autorité
normative dans l’ordre du FOR, si ce juge en fait application c est pas parceque le pays lui a
demande. C’est le droit français qui ordonne parcequ’il estime que c est pertinent qui ordonne
au juge français de faire application dans certain cas d’une loi étrangère. Lorsque le droit
français met en oeuvre une loi étrangère il n’obéis a aucune injonction de cette loi étrangère
mais a la règle que lui impose le con it de lois et a elle seule. C’est parcequ’il est apparu au
droit français qu'il a pu etre pertinent ou légitime de trancher les litige selon les solutions prévu
par d autre lois que le droit français peut le faire.

Avec ces éléments ont peu admettre que il y’a une véritable concurrence entre les lois.
Quand on est face a un con it de loi il faut mettre ne place des méthodes pour résoudre le litige.
Un meme ordre juridique peut mettre en oeuvre diverse méthode de résolutions de con it de loi.
Ces méthodes ont peut les distinguer en deux categories:
- resolution directe du con it de lois : la méthode va consister a donner directement une réponse
substantielle au litige donc concrète, dans les faits.
- resolution indirecte du con it de lois : donne la réponse substantielle que indirectement que
après avoir recherche quelle est la loi qui donne la réponse concrète.

SECTION 1: les méthodes fondées sur la résolution directe des


con its de loi
Les méthodes qui consistent a donner directement une solutions substantielles c
est a dire concrète au litige a caractère international elles sont fondées sur de conceptions assez
radical aux relations international et curieusement ces méthodes (2) elles proposent toutes les
deux des réponses directes mais qui reposent sur des postulats diamétralement opposés:
- L’une de ces deux méthodes consistent a nié toutes spéci cité aux relations internationales.
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- La deuxième consiste a penser que les relations privées internationale sont dote d’une
spéci cité absolu.

I) LA NÉGATION DE TOUTES SPÉCIFICITÉ AUX RELATIONS INTERNATIONALES

Ces méthodes sont issus d’une doctrine particulière, celle que l’on appelle territorialiste.
Ces doctrines considèrent que les relations affectée d’un élément d’extranéité ne mérite pas d’un
traitement different des relations purement interne. Si ces relations viennent devant le juge du FOR
il doit se comporter comme il le ferait dans une relation purement interne. Donc il applique sa loi. Si
le litige vient devant le juge français c est qu’il y’a suf samment de lien avec la france pour
appliquer la loi francaise.
Dans l’idée de ces doctrines la loi est donc systématiquement attache a son territoire mais a toutes
les situations qui viennent sur son territoire. Cette doctrine a pris naissance en france sous la
plume d’un juriste breton du 16eme siècle qui s’appelle Bertrand D’Argentré il milite pour
l’indépendance de la Bretagne et cette coloration politique de la pensée de Bertrand explique les
solutions qu’ils proposent et expliquent les excès de la pensée territorialiste.Il avait mis en place un
système théorique dont la vocation était de justi é la vocation de la justice de Bretagne. Cette
théorie n’a jamais dominé la jurisprudence française car l’application systématique de la loi du
FOR n’est pas viable. Car il existe des hypothèses ou la loi du FOR ne doit pas etre applique.

Les loi de police c est des loi considéré comme tellement importante par l’état qui les édictent
qu’elles doivent s’appliquer a toutes les situations qui se présentent peu importe que ces situations
aient un caractère international ou pas.
L’exemple emblématique des lois de police c est celui des dispositions sur le salaire minimum. Est
ce que cette disposition ne vaut que pour les contrats franco français ou pour tout type de travail
qui s’effectue en france ? C’est une disposition tellement importante la disposition sur le salaire
minimum qu’elle doit s’appliquer sur tous les contrats même avec un élément d’extranéité. L’idée c
est que le caractère international du travail n’a pas d’importance et on considère même que si la
relation est international on considère même que le contrat international doit etre soumis
directement a la règle du FOR sur le salaire minimum. Donc réponse concrète au salaire de base.
En matière de régime matrimonial il y’a un certain nombre de règle qui s’impose quelque soit le
type d’organisation adopte avec le conjoint, qui prescrive le principe que le logement doit etre
protégé, le principe de secours mutuel, C’est le régime primaire impératif ( 212 et 216 du Cvil.) il
y’a aussi la liberté reconnue au deux époux de travailler. Le droit français juge ces règles très
importante et s’applique a tous les époux même si il y’a un élément d’extranéité. Pour tous les
mariages venus en France. C’est typiquement une loi de police.
Le règlement Rome 1 sur la loi applicable sur les obligations contractuelles contient une dispo sur
les lois de la police. Les lois de police sont de plus en plus nombreuses et révèlent que l’on est un
peu moins dispose a appliquer une loi étrangère.

II) L’AFFIRMATION D’UNE SPÉCIFICITÉ ABSOLUE DES RELATIONS INTERNATIONALES

Les relations qui présentent un élément d’extranéité ne pose pas des pb different par
rapport aux relations interne. On peut appliquer des réponses trouver dans le droit interne encore
faut il savoir lequel. A l’inverse de cette idée a été défendu par la doctrine universaliste que
certaine relation internationale présenterai une nature différente des relations qui se nouerait dans
l’ordre surement interne. Il ne serait donc pas logique d’apporter des réponses internes a des
problèmes qui sont des pb spéci quement internationaux. Donc « a pb international solutions
international ».
Au début du 20eme siecle, lorsque l’Europe est a son apoge, se développe toute une pensée qui
conduit a inciter les états a s’entendre aux moyen de conventions inter pour trouver des solutions
communes spéci ques aux relations internationales. Solutions qui s’appliquerait des lors qu’il y’a
un élément d’extranéité mais qui s’appliquerait des lors que les pays accepteraient ces
conventions. Un tel processus d’uniformisation au rang mondial n’a jamais prospère. En particulier
en matière familial qui est la question la plus sensible puisqu’on connait aucune convention
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internationale qui donne une réponse concrète et direct a un pb de famille. En dé nitive le seul
domaine ou on a réussi globalement a inventer a adopter des conventions international de droit
substantielle avec des réponses concrète c est le droit du commerce inter. Car du fait de manière
assez général d’un état a l’autre on retrouve les grands principe du droit des contrats.
La deuxième raison elle tient à l’idée selon laquelle les relations commerciales internationale
seraient d’une matière different des relations internationales interne. Il y’aurait en quelque sorte
une spéci cité des relations internationales du fait d’un certain nombre de contraintes particulière
dans l’ordre internationale notamment d’une concurrence plus forte .. qui n’existerait pas dans
l’ordre interne.
C’est une idée qui convainc beaucoup de personne il faut des règles spéci ques dans le
commerce inter. Cette idée a eu une certaine raisonnante dans les ordre juridique étatique et c est
particulièrement vrai en droit français puisque la france a edicte quelques règles qui sont de l’ordre
d’affaire a caractère international. Ces solutions particulière sont des solutions substantielles. On
les appelle techniquement des règles matérielles de droit international de droit prive , si une
question est pose aux juges français a propos d un contrat international le juge va donner
directement la réponse concrète qui découle de la solution française. Ex: l’arbitrage moyens de
trancher un litige en faisant appel a une personne privée. Cette personne va se voir con er le rôle
d’un juge elle va nir par trancher un litige et la sentence qu’elle rend équivaut a une décision de
justice. Quand des parties a contrat veulent passer par l’arbitrage ils le font par le biais d’une
clause compromissoire, c’est une clause qui annonce le choix des parties avant que le litige
existe pour que si le litige advient il soit traiter par un arbitre et non par un tribunal. Pendant des
années les clauses compromissoires étaient prohibées. Cette solution avait nalement était
réservé au seul contrat interne parceque a contrario la jp avait compris que c était des clauses très
importantes dans l’ordre inter donc les juges avaient nis par se dire que leur solution ne répondait
pas de manière spéci que aux nouvelle pub inter c est avec l’arrêt Gosset que les clauses lorsque
elles sont insérées dans des contrats inter les clauses sont valables. La solution concrète que le
juge donne pour dire que la clause arbitrale est valable sera decide par le juge meme si le contrat
international est donné par un tribunal étranger. Les règles matérielles de droit inter privé sont très
importantes on les applique directement mais elle ne vaut que pour les relations internationales.
Dans l’ordre international nous avons un certain nombre de conventions qui donnent des règles
matérielles c’est la convention de vienne de 80 sur la vente de marchandises, cette convention
elabore tout un système de solution concrète propre et spéci que aux ventes internationales. Il n’a
jamais été possible de fonde un droit international complet fondé sur les règles matérielles donc
les universalistes étaient surement un peu utopiste. Fondamentalement la plupart des relations
posent des problèmes de meme nature de l’ordre interne ou internationale. Donc pour régler les pb
par le droit interne ne pose pas de pb a part quelles lois étatiques faut il utiliser?
—> L’immense majorité des solutions se trouve dans d’autre méthode

Sections 2: les méthodes fondées sur les résolutions indirecte


des con its de lois
Ces méthodes ont les appelle de cette façon car n’aboutissent que indirectement a la
solution substantielle elles permettent in ne d’avoir la réponse concrète mais de manière indirecte
car pour trouver la solutions substantielle a un litige a caractère international on les trouve que
après avoir chercher quelle loi doit etre applique au litige. Dans le raisonnement il y’a deux etapes:
- la premiere étape c’est identi er la loi applicable au litige ou a la relation
- deuxième étape appliquer concrètement cette loi pour trouver la réponse substantielle, cela peut
etre une loi étrangère

La résolution est dite indirecte parcequ’elle passe par la recherche de la loi applicable. Ici il existe
encore deux mécanismes pour trouver:
- l’un qu’on retrouve aux états unis notamment
- l’autre méthode qui est la méthode principale des pays d’Europe continental et des traditions
romano germanique.

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Les pays anglo saxons font la recherche de la proper law qu’on appelle la méthode du
groupement des points de contact. Les pays euro raisonnent sur la base d’une méthode qui
consiste en la localisation du siege du rapport de droit. Cette seconde méthode c’est elle qui
constitue pour nous la méthode de principe en droit inter prive français.

I) LA METHODE DU GROUPEMENT DES POINTS DE CONTACT

Cette méthode consiste a rechercher la « meilleure loi » pour trancher le litige. La loi la plus
appropriée pour trancher le litige. Les Americains se disent qu’il n’y a pas de loi a priori
compétente pour trancher la décision mais qu’il va falloir la chercher a chaque fois en fonction des
circonstances de l’affaire.
Ex: les anglo saxons ne pensent pas qu’a priori la règle applicable au divorce serait la loi du
domicile mais qu’il faut voir de quel divorce il s’agit. Donc le juge raisonne a partir des faits qui lui
sont soumis plus qu’a partir des grands principes. Les anglo saxons raisonnent au cas par cas.
Face a une relation privée inter le juge va recenser les différents points de contact que cette
relation présente avec different états. Et dans un second temps le juge va sous peser l’importance
de ces different point de rattachement, il va évaluer l’importance de ces rattachements et ça va lui
permettre de décider ou se trouve le centre de gravite de la relation litigieuse. Pour déterminer le
centre de gravite le juge en particulier américains va prendre en compte l’intérêt des parties mais
aussi l’intérêt des différents états concernes, le juge va faire une peser d’élément objectifs ( les
points de rattachements ) et éléments subjectifs. Méthode intéressantes car abouti a identi er et
dégage une loi qui est réellement proche du litige. La désignation de la loi se fait sur mesure, au
cas par cas. Mais il y’a un grave inconvénient d’abord la meilleure loi c est pas forcement celle de
celui qui a perdu forcement mais l’inconvénient c est surtout au niveau de l’absence de prévision
donc tant que le juge n’est pas intervenu on ne sait pas quelle est la proper law. Il y’a très peu
d’anticipation possible avec la méthode de proper law or dans les relations internationales le
sentiment d’insécurité juridique est très fort. Et donc le besoin de savoir a l’avance quelle est la loi
qui s’appliquera n’est pas combler par la proper law. Elle a un avantage cette méthode c est le sur
mesure mais un inconvénient : le manque de prévisibilite. C’est pour ça que les auteurs euro
parlent de cette méthode de « l’impressionnisme juridique ». C’est une méthode qui a eu une
certaine in uence notamment dans l’élaboration des conventions de La Haye. Cette méthode de
raisonnement a in uencer ces conventions qui s’applique du coup en France et en Europe sur les
lois applicable aux accidents en matière de circulation routière Conv 4 mai 1971art 3 et 4. La loi
applicable dans cette convention est identi e sur la base de la méthode du groupement des points
de contact. Lorsque plusieurs loi de police étrangère entrent en concurrence le juge choisira entre
elles après avoir pese les intérêts des différent états concernes donc les doctrines américaines n
ont pas pu développé en Europe mais in uence.

II) LA MÉTHODES CONFLICTUELLES OU MÉTHODE SAVIGNIENNE

Cette méthode s’appui sur tout un développement doctrinal extrêmement ancien qui
remonte au 11eme 12eme siècle et Savigny a théorisé toute cette évolution pour aboutir a son
système a lui.
On put partir d’abord en italie avec l’idée qu’il fallait résoudre les con its de loi par des mécanisme
de répartition. L’Italie commence a s’organiser en grande cité commerçante avec chacune son
système juridique. Elle possédait son propre statu, mais les echanges commerciaux entre les villes
de l italie son nombreux et donc beaucoup de déplacement de personnes et donc ce sont vite
posé les questions a quel statut telle personne doit etre soumis? Et donc on a développé l’école
italienne des statut qui développe une idée très importante, l’idée qu’il faut raisonner sur des
ensembles juridique et qu’il faut trouver des solutions de principes pour déterminer des champ
d’application de chacun des statu. On raisonne en ensemble donc il faut une certaine cohérence.
Première pierre apporte au DIP et c est sur cette base que au 15eme Charles Dumoulin avocat a
paris comprend que malgré son intérêt le raisonnement en terme de statut n est pas tenable et
satisfaisant il est trop simple pas assez raf né au vu des relations sociale du 15eme qui sont plus
complexe. Pour lui on ne peut pas soumettre la totalité des relations publiques a un seul et meme
statut. Pour Dumoulin il faut au contraire raisonné en grande catégorie de questions et trouver
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pour chaque catégories une manière de déterminer la loi qui lui ai applicable. Il y’a les question
perso, relative aux biens, contractuelles etc…. il a l’intuition que pour chacune de ces catégories
on peut trouver une manière de trouver la loi applicable pour lui les question perso c est logique de
les soumettre a la loi nationale de l’individu. Savigny a approfondi les premières étapes du
raisonnement internationaliste. Savigny pour lui chaque catégorie de questions peut etre localise
quelque part de manière abstraite en fonction de la nature du rapport de droit.
Savigny estime que les rapports de droit qui porte sur les biens se localise naturellement au lieu de
la situation géographique de ces biens. Savigny explique que selon lui les effets du mariage se
localise naturellement au lieu du domicile de la famille. Savigny raisonne de manière abstraite la
methode qu il propose et une méthode qui peut convenir a de très nombreux système juridique si il
repose sur des conceptions communes des relations privées -> Pour Savigny: communauté de
droit. Au sein d’une communauté de droit, la compréhension commune des choses permet
d’appliquer a ces rapports de droit les meme raisonnement dans une zone de communauté de
droit. C’est pas une doctrine universaliste mais du moins elle est internationale.
La methode de Savigny est devenue notre droit commun des con its de lois, certes ce n’est pas
une méthode exclusive, c’est toutefois l’ossature de notre DIP contemporain.

A) les fondements de la methode con ictuelle

La méthode con ictuelle c est qu elle ne perçoit pas les con its de lois comme des con its de
souveraineté autrement dit elle ne repose pas sur l’idée que la répartition des con its de lois
devraient prendre en compte en priorité les intérêts des etats. L’idée de base de Svigny pour
trancher con its de lois l’objectif est la satisfaction des intérêts prives. Cette sécurité juridique elle
repose sur une harmonie internationale des solutions (= idée qui consiste a attenter le plus
possible le phénomène de la frontière juridique pour les personnes dont les relations s’inscrivent
dans l’ordre international) .
- Le règlement du con it de lois doit d’abord respecter la cohérence des ensembles juridique,
ne pas soumettre l’ensemble d’une question successorale a des ordres juridiques différents.
- Assurer une certaine prévisibilité des solutions, le fait de permettre aux parties de savoir a
l’avance que quelque soit leur situation personnelle c est la loi de leur domicile conjugale qui
régira leur régime matrimonial. Cela peut permettre à l’auteur du dommage quelque soit le type
de dommages c’est en fonction du lieu de la ou il survient que sa responsabilité engagé.
- Préserver le plus possible les droits légalement acquis a l’étranger : revient a dire que les
droits qu on a acquis quelque part, ce statut sera pris en compte ailleurs.

C’est les trois objectifs

Pour satisfaire les objectifs la méthode des con its de loi repose sur l’idée que les règles de
répartition doivent etre des règles purement technique qui ne se preocuppent pin de la particularité
des espaces et litiges soumis aux tribunaux ni la teneur de la loi qui va etre declare compétente ni
en n d’accorder une prééminence a la loi du FOR au détriment des lois etragere. n
La regle de con it de lois doit etre une règle neutre. Ce principe de neutralité de la règle de con it
de loi est essentielle a la structure du DIP français. Ca signi e notamment que la désignation de
la loi compétente se fait sans que l’on tienne compte a priori de la solution substantielle
que cette loi contient. Il est donc possible que la loi déclarée compétente propose une solution
différente que celle qu’aurait donne la loi du FOR. On peut imaginer une loi étrangère déclarée
compétente pour régir le divorce on peut déclarer une loi étrangère pour le divorce et s’aperçoit
que cette loi ne prévoit qu’une seul cas de divorce possible : le divorce pour adultère. Cette loi
étrangère déclarée compétente, on ne se préoccupe pas de son contenu. Par ex on peut estimer
qu’une succession avec immeuble successorale qui se trouve a l’étranger et qui ne permet pas
aux enfants adultérin d’hériter. On ne se préoccupe pas a priori du contenu de la loi étrangère ça
veut dire qu’au moment ou on la designer on ne s’intéresse pas de son contenu mais ça veut pas
dire qu’on va tout faire ou tout appliquer par la suite. le principe de la regle du con it de loi c est
d’accepter la différence entre la loi du FOR et la loi étrangère jusqu’a une certaine sure au de la de
laquelle on peut pas aller. Nous acceptons l’idée d’appliquer des lois étrangères qui ne portent pas

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des solutions identiques aux nôtres , ce n’est que si elle heurte violemment nos droits
fondamentaux que elle pourra ne pas etre applique => seuil de tolérance.

La neutralité de la règle de con it signi e qu’il n’y a pas de prééminence de la loi du FOR sur les
lois étrangères potentiellement importante : dans la règle de con it de loi telle que nous la
connaissons la loi du FOR est a égalité avec les lois étrangères ça veut dire que la loi du FOR ne
sera designer compétente que si c est elle qui correspond aux critères retenus. En matière
d’adoption international le critère est celui de la nationalité des adoptants. Si un tribunal français
est saisi d’un litige et que les deux adoptants sont français ce sera la loi francaise. S’ils adoptants
sont espagnol ce sera la loi espagnole que le juge appliquera.
Ce principe de neutralité repose sur une idée développée par savigny selon laquelle ce fameux
critère de désignation de la loi compétente se déduit de la nature du rapport de droit. Cette idée
est aujourd’hui très contestée mais ça reposait sur l esprit de savigny que les grands groupes de
questions juridiques avait une nature propre a chacune avec un centre de gravite qui permet de
localiser ce type de rel;ation. Pour exemple pour la catégorie des biens : ici la localisation
naturellement nous renvoie sur la loi de situation du bien. D’autres rapports de droit laisse moins
souvent la possibilité d’analyser un critère qui s’imposerait directement : ex: les questions de
capacité juridique font ressortir deux critères: la nationalité de la personne mais aussi
l’environnement social de la personne. On doit pouvoir opter pour un des critères ou l’autre
(nationalite, ou domicile) parcequ’il présente des avantages ou des inconvénients : c est un choix.

Aujourd’hui la doctrine s’accorde a considérer que les critères de rattachements ne sont


pas toujours absolument neutre et que au contraire ces critères de rattachements sont choisi par
ce qu’il réponde a certain objectifs. EX: pour un contrat international les parties peuvent choisir la
loi applicable a leur contrat. Mais il y’a des hypothèses ou les parties ne veulent pas choisir;
lorsque dans un contrat inter il n’y a pas eu de choix et que ce contrat est un contrat de const, la
relie de con it de loi declare que la loi applicable sera la loi du domicile du consommateur, on
choisit ce critère par souci de protection de ce consommateur. Les questions de statut personnel, il
y’a deux critères possible celui du domicile ou de la nationalité.
les états qui choisissent plutôt le critère du domicile l’on fait en voulant favoriser l’intégration des
ressortissants étrangers dans la société dans laquelle ils s’étaient insérés.
D’autres pays ont decide de soumettre ces questions a la loi de la nationalité pour la raison qu il
fallait assurer le respect de l’identité des étrangers en leur imposant pas la loi du pays d’accueil.
L’autre idée était d’assurer aux français immigré pouvaient continuer a faire appliquer la loi
française en soumettant un litige en france. La neutralité existe toujours en ce que la désignation e
l loi se fait abstraitement, a priori. La désignation de la loi compétente se fait sur un critère et donc
c est le meme pour tout le monde. Pour assurer la mise en place de ces objectifs la loi applicable
doit doit se conformer a deux exigences la première est une exigence de justice. Elle impose a la
loi designer déclarée compétente soit la plus proche et la plus étroitement lie a la situation en
cause: objectifs de justice.
deuxième exigence; exigence de sécurité elle impose que les justiciables piossent savoir a l
avance quelle sera la loi déclarée compétente par le juge

le DIP doit donc offrir pour satisfaire ces deux objectifs des règles suf samment gneerales pour qu
elles puissent etre mises en oeuvre quelque soit les particularités de l’espace

B) les éléments constitutifs

La règle de con it de loi telle qu’on la connait elle repose sur une structure a deux éléments :
- les catégories de rattachements
- les facteurs de rattachements

1) l’existence de catégorie de rattachement

Cette théorie procédé de l’idée selon laquelle toutes les situations juridiques ne peuvent pas etre
soumises toujours a la meme lois. cette idée renvoi a l’exigence de justice. Toutes les situations
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juridique peuvent etre range en different catégories. Chaque de ces grandes catégories donnant
lieu a l’application de loi particulière. Le DIP français retient 4 grandes catégories de rattachement
au sein desquels il peut ranger toutes les situations juridiques :

- le statut personnel : c’est la catégorie qui regroupe toutes les questions relative a l’état
et a la capacité de personnes. Au titre de l’état des personnes on retrouve les règles relative a
l’identi cation personnelle => nom patronymique, domicile, sexe, age, majorite/minorite concerne
aussi les règles de relations de famille extra patrimoniale ( mariage divorce liation) , en revanche
sont exclu du statut personnel en DIP français les régimes matrimoniaux et les successions.
Question sur la capacité juridique => protection des incapables majeur et mineur// Facteur de
rattachement = Nationalite
- le statut réel: c’est la catégorie qui regroupe les questions relative aux biens: Les biens
pris isolément ( biens corporel, incorporel , bien mobilier , immobilier). Les biens aussi constitutif
d’une universalité. C’est les biens juridiquement lies entre eux c est a dire des ensembles de biens
ou les créance répondent des dettes ( fond de commerce, la succession) // Fecteur de
rattachement = situation des biens
- les obligations: c’est une catégorie formée de deux sous catégories en fonction des
source d’obligations ( actes juridique / fait juridique)
* Acte juridique unilatéraux ( testaments…), les contrats ( c est la qu’on
trouve les régimes matrimoniaux)// facteur de rattachement = 2 lois une fond et forme. Forme = loi
du lieu de survenance. Fond: loi choisi par les parties.
* Faits juridique : délits civil, faits dommageables, quasi contrat // Facteur de
rattachement = loi du lieu ou ils surviennent
- Procédure: c est la dernière catégorie, on y met tous les actes a accomplir pour obtenir
d’une autorité publique la reconnaissance d’un droit ou la création d’un droit. Facteur de
rattachement : lieu ou est mise en oeuvre la procédure

Historiquement ces catégories de rattachements nous on permis l’élaboration du DIP tel que nous
le connaissons aujourd’hui. On les appelle catégories de rattachement car toutes les questions qui
entrent dans une catégories sint rattachés a la meme loi. Aujourd’hui du fait de la complexi caton
des rapports sociaux ces catégories se retrouve insuf sante a ranger les questions nouvelles qui
se posent et donc quand on les étudiera plus precisemment on s’aperçoit que certaine doivent etre
af ne. Le législateur contemporain qu’il s’agisse du français ou de l’européen il est plus sensible
la protection de certain intérêt spéci que que a la cohérence des ensembles.
Ces catégories de rattachement permettront de soumettre l’ensemble des éléments qui les
composent a une loi abstraitement désigné et cette désignation a telle ou telle catégorie de
rattachement elle repose sur l’identi cation de chacune de ces catégories de ce qu’on appelle un
facteurs de rattachement.

2) Les facteurs de rattachements

le facteur de rattachement c’est un élément de la relation juridique qui permet de fonder le


rattachement de cette relation a un ordre juridique plutôt qu’a un autre. C’est l’élément de la
relation sur lequel repose les lien les plus étroit entre la relation juridique et les different ordre
juridique concernes. Cet élément est dégagé pour chaque catégories de rattachement de manière
abstraite. Ex: un mariage entre un anglais et une française la question n est pas de savoir si ce
mariage en particulier se rattache plus a l’Angleterre que la france mais c est de savoir si dans une
relation juridique qui s’appelle mariage savoir si l’élément le plus signi catif le plus révélateur des
liens entre un mariage et un pays quel qu’il soit, est ce que cet élément c est le lieu de célébration
du mariage? le lieu ou le couple s’installe? le pays dont les époux ont la nationalite? Parmi ces
éléments on identi e celui qui est le plus signi catif des liens. Et a partir du moment ou on trouve
cet élément, il sera valable pour tous les mariages. En s’appuyant sur ce critère abstrait le règle de
con it répond a l’exigence de justice puisque le critère identi e est celui qui révèle les liens les plus
fort et cela répond zuddi a l’exigence de sécurité puisque ça donne une solution valable pour tous
les mariages.
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Un facteur de rattachement a été dégagé pour chacune des catégories du DIP français

a) le facteur de rattachement du statut personnel est la nationalité


cette solution est inscrite en ligrane à l’article 3 du code civil alinéa 3 « les lois concernant
l ‘etat et la capacité des personne régissent les français meme résidant en pays étranger. » La
seule chose que nous dit l’article c est que les lois français régissent la capacité des français
meme si vivant a l’etranger. Cette disposition ne détermine que la loi française. Donc elle nous dit
pas ce qu’il se passe quand on est face a des étrangers. C’est ce qu’on appelle une règle de
con it de loi unilatérale elle détermine que la compétence de la loi du for. On en a peu et c’est
tant mieux parceque ce sont des règles qui ne donne pas entier satisfaction aux juristes car elles
ne nous donne que la moitié de la réponse. La jp française ne s’est pas contenté de cette règle
elle a pris la liberté de bilatéraliser cette règle c’est a dire de lui donner un sens plus important que
lui donne le code civil. Cette règle est devenue en DIPR les questions d’état et de capacité des
personnes relèvent de la loi nationale. C’est a partir de cette interprétation extensive que nous
avons une règle bilatérale complete ( car aussi bien une loi du for qu’une loi complete). Si deux
nationalités le juge va regarder si une des deux a la nationalité du for dans ce cas avant tout
française. Si aucune n’est celle du for le juge doit rechercher la nationalité la plus effective c est a
dire la nationalité qu’il vit le plus. Le Droit français a longtemps considéré que les questions relative
a l’état ou a la capacité des personnes présentait les liens les plus intenses avec le pays avec
lequel on a la nationalité, les questions de statu personnel sont celles qui fondamentalement
structure une société et le législateur qui les édictent le fait avant tout pour ses propres nationaux.
Les règles sont construisent pour les ressortissants du pays en question. C’est donc aux nationaux
que ces lois doivent convenir et donc devraient s’appliquer a tous les nationaux et pas a ceux qui
ont pas la nationalité franciase. Il est important que les questions concernant l’état et la capacité
des personnes, ces questions soient régis avec une certaine continuité et la loi de nationalité
présente cette stablite.
Depuis une 50 aine d’années le statut personnel meme si il reste soumis a la loi nationale , il
connait en DIPR un morcellement qui fait que dans le statut personnel on a tendance a faire toute
sorte de subdivision. Derrière ce principe unique il y’a une multitude de rattachement a des lois

b) le facteur de rattachement dus statut réel c est la situation des biens

On considère qu’un rapport de droit concernant un bien se rattache plus facilement au pays du
bien. La loi applicable a la catégorie statut réel c est la loi du lieu de situation. Cela signi e que par
exemple pour savoir si on peut prendre hypothèques d’un immeuble c’est la loi du line de
l’immeuble qui in rmera des hypothèques. Cette situation est issu de l’article trois du code civil Al
2. Cette règle ne pose a priori pas de dif culté mais quelques hypothèses ou suppose des
amenagements, elle peut pose des pb a propos des biens meubles qui par nature peuvent etre
déplacés et par de la les frontières. Cette hypothèse de changement du point de rattachement c
est l’hypothèse du con it mobile. Les biens incorporels sont dif cile a localiser .

La categorie des faits et actes juridique: les faits juridique sont soumis a la loi du line ou ils
surviennent (cf arrêt labour ). Les actes juridiques eux sont soumis a deux lois différentes: les
actes juridiques connaissent une loi sur les formes et une autre pour le fond. La forme des actes
sont soumises a la loi du lieu ou ces actes sont passée. Pour les contrats ordinaire on passe par la
règles LOCUS REGIT ACTUM le lieu régit la forme de l’acte. Pour la substance du contrat est
soumise par la loi choisi par les parties. On parle de la loi d’autonomie pour évoquer cette loi que
les parties peuvent choisir. ces facteurs de reattachement sont ceux degeges par la jp fraancaise.
Les JP des voisins ont retenu des solution plus proche et c est ces communauté de vue qui ont
permis de dégager des lois communes au seins de l’UE. Deux règlements européens très
important : Le règles Rome 1 ( 17 juin 2008) sur la loi applicable aux obligation contractuelles
retient meme solution que celle dégage par la jp francaise.
Le règlement rome 2 constitue aujourd’hui notre droit positif en matière de droit non contractuel. Il
date de 11 juillet 2007. Il constitue il DIPR de tous les etzt membres et retient une solution quasis
lndentitique.
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d) le facteur de rattachement de la procédure

Le lieu ou elle est mise en oeuvre cette procédure. Donc les actes de procédures sont soumis a la
lois du tribunal choisi, et a la la loi de l’autorite publique saisi. C’est pas la procédure au sens strict
mais tous les actes qui supposent intervention publique pour etre forme. Ca out etre une autorité
judiciaire;.mais ça peut etre des actes devant un notaire…

=> Les catégories de rattachement et les facteurs de rattachements qui leur correspondent sont
les deux éléments structurelles de la méthode des con its de lois. Pour identi er la loi applicable a
un litige inter le processus est le suivant: d’abord on range la question litigieuse dans l’une des
grandes catégories de rattachement et une fois quoi a ranger la question dans la bonne boite on
connait son facteur de rattachement.Un fois qu’on a compris le raisonnement basique il faut
creuser le mécanismes de la méthode con ictuelle pour comprendre comme elle est mise en
oeuvre

CHAPITRE2: la mise en oeuvre


de la méthode du con it de loi
Cette mise en oeuvre se fait en deux temps, deux étapes très importantes du raisonnement. La
première étape consiste en la quali cation de la relation juridique. La deuxième étape est
d’appliquer concrètement la loi declare compétente. Si la loi déclaré compétente est celle du FOR
c’est tout gagné mais si c est une loi étrangère on va s’apercevoir que son application concrète est
dif cile. Ce processus en deux temps est parfois complique par un certain nombre d’élément, de
situation qui vont perturber notre raisonnement habituel et qui vont nous obliger a un effort de
raisonnement supplémentaire.

Section 1: la quali cation


C’est l’étape initiale car opération mentale que l’on pratique tous les jours dans toutes les matières.
L’opération de quali cation elle est familière aux juristes sauf que en DIPR elle présente une
dif culté spéci que qui tient au fait que souvent on doit quali er une institution étrangère. Il faut
faire face a des situations ou se produisent des con its de quali cations donc des hypothèses
dans lesquels la quali cations retenu dans un pays n est pas la meme que la quali cation retenue
dans un autre pays concerné.

I) l’opération de qualification
C’est l’opération de base qui consiste a ranger une situation de faits dans une catégorie juridique
préalablement établi. Cette opération est importante car de la quali cation dépend le régime
applicable. La quali cation c’est donc l’opération qui permet de dire si c est statut personnel …
Opération cruciale car identi cation de la loi compétente et donc recherche de la solution concrete.
EX: promesse de mariage faite par un italien a une française, cette promesse a été rompu; la
française ne se satisfait pas de cette rupture et engage un procès. Pour savoir quelle loi s’applique
il faut quali er. en france les ançailles n’entre pas dans la catégorie statut personnel mais dans
faits juridique => le lieu ou ce fait survient.
L’opération de quali cation ne pose guère de problème mais la grande dif cultés vient du fait qu’en
DIPR le juriste est confronte a des institutions étrangères qui n’ont pas toujours la meme

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quali cation que celle que nous leur donnons en droit interne. Le juriste va etre confronte a des
institutions complètement ignore dans notre ordre juridique. Il y’a des institutions purement
française qui ne portent pas la même quali cation en droit interne et en droit internationale

A) L’AUTONOMIE DES QUALIFICATIONS INTERNATIONALES


l’idée c est que les relations juridiques peuvent etre soumises dans l’ordre inter a des quali cations
qui ne sont pas les même dans l’ordre interne. La première raison tient aux faits que les enjeux de
cette quali cations ne sont pas les même que la question se pose dans l’ordre inter ou dans l’ordre
international. La seconde raison tient a l’intervention de la CJUE qui es amené elle aussi a
proposer des quali cations qui concernent le DIP, parceque la CJUE a compétence pour
interpréter le droit eu et compétence pour interpréter les règlements européens en matières de
DIP. Il faut proposer de temps en temps des quali cations et il y’a des hypothèses ou les
quali cations qu elles retiennent ne sont pas les même que celle retenues dans les EM

1) des quali cations différentes au sein d’un même ordre juridique


Le PACS a ee adopte en 99 il a été quali e par le législateur de contrat. Cette quali cation était
très importante a l’époque, la grande question était de savoir si c était comme un mariage ou pas?
Il a fallu montrer que le PACS était different et on la dé nit comme un contrat. et c ‘est comme tel
qu’il est compris connu dans le code civil.Mais en adoptant cette quali cation le législateur n’a pas
anticipe les conséquences qu’avait cette quali cation dans le DIPR. Quali er le PACS de contrat
ça suppose de la ranger dans la catégorie obligation dans la division acte juridique. Or la
particularité du contrat en DIPR c est qu’il est soumis a la règle selon laquelle les parties peuvent
choisir la loi applicable. De ce fait quali er le PACS de contrat suppose d’autoriser les parties a
soumettre ce contrat a la loi qu’ils ont choisi. En réalité en adoptant le PACS le législateur a prévu
une organisation conjugale plus souple que le mariage mais il n’empêche que le PACS est quand
meme destine a structurer une véritable vie de couple avec nécessairement un certain nombre
d’obligation pour les partenaires et un certain nombre d’interdit comme il est interdit de conclure un
PACS avec son frère ou sa soeur. A partir du moment ou on constate que le PACS n’est pas un
contrat comme les autres et qu’il structure une relation conjugale, il est dif cile de laisser les
parties choisir la loi applicable. La quali cation qui a été retenu dans l’ordre interne ne répond pas
de manière satisfaisante aux enjeux du DIPR. La doctrine s’est penchée sur la question dans les
années 2000, une opinion doctrinale majoritaire s’est rangé a l’idée que le PACS parcequ’il
organisait une vie de couple et qu’il soutenait une vie familiale il ne pouvait pas etre considéré
comme un contrat mais devait etre rattaché a la catégorie statut personnel. Cela voulait il dire qu’il
fallait le mettre au même rang que le mariage ? La règle de con it propre au mariage est une
question a trois branches. Le mariage s’agissant de sa forme est soumis a la loi du lieu ou les
personnes se marient. La substance du mariage (condition de fond) est soumis a la loi de la
nationalité des époux et les effets du mariage sont soumis a la loi nationale commune des époux
et si ils n’ont pas de loi commune au lieu du domicile commun. La conséquence de mettre le PACS
sous la même égide que le mariage était d’empêcher un certain nombre d’étranger habitant en
France de pouvoir souscrire un PACS et de soumettre les effets du PACS a une loi étrangère qui
ne lui aurait pas donner d’effet ou des effets très different que la loi française. Le partenariat
enregistre est soumise a la loi du lieu ou le partenariat a été enregistre. Donc on a cree une sous
catégorie. On a ici un exemple typique des quali cations différentes en droit international
( question personnelle ) et en droit interne (contrat).

2) des quali cations différentes entre l’ordre interne et l’ordre DIPR européen
L’UE est devenue la source principe de règle de con it de loi notamment et c’est grâce a ça que le
DIPR est largement uni e en EM, mais pour que cette uni cation du DIPR soit réelle il faut que
l’interprétation du texte euro soit uniforme. C’est la qu’est le rôle de la CJUE qui a en charge
d’interprète le droit euro et les règlements qui portent les règles du con it de loi. C’est dans ce
contexte que la CJUE a été amené a se pencher sur des quali cation de DIPR et parmi celle ci
certaine donnée par la CJUE sont différentes que celle retenu par certain ordre juridique interne.
Par exemple la question particulière de responsabilité dans les chaines de contrats soit l’action st
contractuelle soit délictuelle pourqu’elle soit contractuelle il faut qu’il y’ait un contrat valable que
l’une des obligations ait été mal exécutée et que cette mauvaise exécution cause un dommage a
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l’autre partie. La cour de cass a decide que l’action en responsabilité du sous acquéreur contre le
vendeur initial était une action de nature contractuelle . Cette même question de la nature de
l’action en responsabilité, elle s’est posée dans un contexte de DIPR , ou la relation en le sous
acquéreur et le vendeur initial présente un élément d’extranéité. Il faut savoir qu’elle est la loi
applicable pour l’action en responsabilité et le juge compétent. Les textes applicables ne sont pas
les meme entre responsabilité délictuelles ( rome 2) et contractuelle ( rome 1). La meme question
se présente pour déterminer le juge compétent si on a affaire a une relation contractuelle c est
l’article 7-1 qui s’applique. Si l’action est délictuelle c’est l’article 7-3 du règlement bruxelles 1bis
qui s’applique. CJCEArrêt du 17 juin 1992 Jacob Handte : l’action intente par le sous acquéreur
contre le vendeur initial n’est pas contractuel. Cette interprétation s’impose a toutes les juridictions
des états membres, elle s’impose pour l’application des textes européens. Qd il s’agit de DIPR c
est l’analyse de la CJUE qui prime. Nous avons la quali cation qui vaut quand relation purement
interne. Et quand la relation présente élément d’extranéité il faut prévaloir CJUE.

B) l’accueil dans l’ordre juridique du for des institutions étrangères

Le raisonnement en terme de con it de loi suppose, implique la « confrontation » de l’ordre


juridique du for avec des institutions étrangères et le raisonnement de DIP sous entend la
possibilité d’accueillir ces institutions de les reconnaitre dans notre ordre juridique. Cette rencontre
elle suppose de se poser au moins la question de la possibilité d’accueillir d’intégrer de reconnaitre
dans notre ordre juridique des institutions étrangère. l’enjeu est la stabilité des personnes privées
qui se déplacent a travers les frontière soit par choix soit par nécessite. Nous avons af rme au
sein de l’UE le grand principe de liberté de circulation surtout celui des personnes, on peut pas
af rmer cette liberté de circulation des personnes sans une certaine sécurité juridique des
personnes, pour que la circulation dans l’eu il faut assurer aux personnes qu’elles béné cient
d’une stabilité de leur droit et ça signi e qu’il faut s’ouvrir a des institutions des nôtres. Le droit du
for va devoir trouver le moyen de rendre des décisions a propos d’institutions qu’il ne connait pas
de prendre des décisions a propos d’institution qu’il connait mais de façon different. L’enjeu sera
de quali er ces institutions différentes c est a dire de les faire rentrer dans l’une de nos grandes
catégories de rattachement en ayant l’analyse la plus dèle possible sans les trahir. Pour se faire
chaque ordre juridique va procéder a une extension de ces catégories, un élargissement de ces
catégories, un assouplissement pour y intégrer des institutions qu’il ne connait pas. C’est la l’une
des nombreuses manifestations de l’esprit d’ouverture indispensable au DIPR. Le juge quand il est
confronte a cette question il raisonne en deux temps:
- Le juge va chercher a comprendre ce que signi e cette institution dans son ordre juridique
d’origine. Il va essayer de comprendre le droit étranger, il va l’utiliser au sens de la loi étrangère,
la jp, le vocabulaire du droit étrangère …
- L’étape de quali cation, lorsque le juge a compris ce qu’était la loi étrangère il va la classer dans
l’une des catégorie française
c’est un travail très délicat et en meme temps un travail dont on ne peut pas se dispenser car tant
au’n a pas fait la quali cation on ne sait pas qu’elle loi on va appliquer.
Ex : Arret CA d’Alger 24 dec 1889 Bartholo, cet arrêt est rendu a propos d’un problème de
quali cation, il fallait comprendre de ce qu’était la quarte du conjoint pauvre. C’est une institution
du droit maltais. Il s’agissait dans cette affaire de deux époux anglo-maltais marié a Malte et c’est
a Malte qui établissent leur premier domicile conjugale, mais plusieurs années après ils immigrent
en Algérie et c est la que le mari décède. S’ouvre alors un procès en succession, la veuve
demande aux tribunaux français de lui accorder sur les immeuble que possèdent le coupe a Alger
la quarte du conjoint pauvre. Pour le juge il y’a con it de lois. Pour identi er la loi applicable il faut
quali er l’institution, la question qui se pose était de savoir si la quarte du conjoint pauvre était un
droit découlant du mariage? et dans ce cas c est un droit qui relève de la catégorie régime
patrimonial ou si c était un droit découlant de la succession et dans ce cas la c était catégorie
succession. L’enjeu était important si il s’agissant d’un élément de régime matrimonial c était la loi
du premier domicile conjugale c est a dire Malte. Si au contraire la question était une question
successorale, la loi applicable était la loi de l’immeuble successorale et donc la loi française. Si la
loi applicable était la loi maltaise alors la veuve aurait gain de cause elle béné cierait de la quarte
du conjoint pauvre prévu par son pays. Maos si la loi était française on ne pouvait pas donner la
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quarte du conjoint pauvre car a ce moment la loi interdisait la préférence de la succession au
conjoint. Le juge a compris que en droit maltais la quarte du conjoint pauvre était pour la
succession. Le juge a donc quali er la quarte du conjoint pauvre d’institution successorale et a fait
rentrer dans la catégorie statut réel.
Ex: la question du mariage polygamique institution qui nous pose dif cultés car heurte un principe
fondamental du droit français qui est le caractère monogamique du mariage. La question est de
savoir si la polygamie peut etre reconnu comme un mariage ? La réponse est oui on doit quali er
un mariage polygamique de mariage car cette institution est destine a organiser une vie familiale
qu elle béné cie d’une publicité, que il deocul edu marie polygamique des obligations familiales
etc..
Kafala est une institution qu’on connait pas dans l’ordre juridique français quiet issu des droits
musulman et pose des pb consiste a con er un enfant a des personnes qui en seront responsable
sans qu’ils soient des parents adoptifs. La kafala n est pas une adoption on considère que ça
s’approche d’une délégation d’autorité parentale.
Jusqu’a une époque récente les mariages entre personnes de même sexe qui était valablement
fait a l’étranger mais pas en France, ces mariages qui arrivaient en France. C’était vraiment un
mariage? un concubinage?
Autre problème la répudiation peut etre assimile a un divorce ? les catégories du DIPR sont plus
souples que les catégories interne.

II) le con it de quali cation

Un couple se sépare alors que des ançailles ont été célèbre la question de cette rupture est tire
devant le juge français et pour savoir si la victime peut avoir une quelconque indemnisation, le juge
doit quali er l’éventent c est a dire faire entrer dans un caractère. En droit français c est un fait
juridique, si le conjoint est italien, on s aperçoit que le droit italien les ançailles sont considéré
comme un pré mariage et donc c est pas un simple fait c est quelque chose qui entrerait dans la
catégorie statut personnelle. Et donc si le droit italien le quali e comme tel ça veut dire qu’en droit
italien on le rattacherait a la loi nationale. Selon le droit avec les yeux duquel on regarde la
situation on quali e pas de la même façon. On applique donc des lois différentes et donc on
aboutie a des solutions concrètes différentes donc en fonction du droit la solution du litige peut etre
différentes. La question se pose donc de savoir selon les principes de quel ordre juridique il faut
procéder a la quali cation. Avec les yeux de quel droit procède t-on a la quali cation? La Cour de
Cass a été saisi de la question et a eu la réponse la plus simple elle a décide dans un arrêt

Caraslanis 22 juin 1955: mariage avec question de la validité du


mariage célèbre en france entre deux époux grec qui avait suivi que des formes religieuses
conformément a ce que prescrit la loi grecque. La loi française prescrit elle un célébration du
mariage devant l’of cier d’état civil. la question de la validité se pose devant le juge français et
pour savoir quelle loi s’appliquait il fallait déterminer avant si la question de la forme civile ou
religieuse du marie est une condition de forme du mariage ou de fond. C’est un pb de
quali cations ar en DIPR français le conditions de forme du mariage sont soumises a la loi du lieu
ou il est célèbre alors que le conditions de fond sont soumises a la nationalité des époux. Donc il
faut quali er la celbration religieuse touche t elle au fond ou forme? Si on regarde cette question
avec les yeux grec le fait de célébrer le mariage devant un ministre religieux ou of cier état civil c
est une question de fond pour le juge français c est une question de forme. Ce con it de
quali cation dans cette affaire a été l’occasion d’arrêter une position de principe jamais remise en
cause par la Cass ou la quali cation d’une institution juridique française ou etranger doit etre
tranche par le juge français selon les concepts du juge français. On dit que la quali cation se fait
lege fori , parceque la question civil ou religieux est une quali cation de pure forme en droit
français donc c est la loi du lieu ou l’acte est passé donc la loi française.

Pour comprendre elle pb de quali cation il faut retenir les éléments suivants :
- le juge analyse l’institution étrangère en cherchant ce qu’elle est pour le droit étranger dont il est
issu

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- une fois qu’on a compris ce qu’était cette institution on la classe dan l’une de nos catégories de
rattachement quitte a élargie ces catégories qu’on avait pas prévu.
- si un con it de quali cation apparait le juge saisi ne tient pas compte de la quali cation donné
dans le droit étranger donc le juge saisi quali e selon ses propres concepts donc selon ce que
lui dit son propre droit ( arrêt Caraslanis)

Ce principe de la quali cation lege fori , cette règle doit etre tempérée, nuance lorsque la règle de
con it qu’on utilise est de force conventionnelle ou supra national, ce qui est de plus en plus le
cas. Car quand on met en oeuvre une règle européenne il faut pas oublie l’uni cation de plusieurs
pays portée par cette règle et donc le juge saisi doit pas oubliée qu’une quali cation trop
spéci que et isolée entrave l’objectif d’uni cation. Il faut inciter les juge a s’intéresser aux
quali cations donne dans les autres pays, quali cation majoritaire pour s’assurer que la
quali cation n’est pas isole. S’agissant de l’UE ce rôle d’uni cateur de la quali cation joue par la
CJ peut etre délicat. Ex : a été adopte le 20 décembre 2010 le règlement Rome III concerne la loi
applicable au divorce dans l’UE c est un règlement entre en vigueur en 2015 et c est désormais
notre droit positif. Pour l’application de ce règlement la question n’a pas été réglé de savoir si le
mariages entre personne de meme sexe doivent etre quali e de mariage au sens de ce règlement
hors question importante car si question divorce il faut qu’il y est un véritable mariage. Si considéré
comme tel le jour ou ces couples divorceront si pas le cas ils seront soumis ou DIPR interne. Pour
l’instant pas de réponse car questions pas encore était pose par la CIJ.

Section 2: l’application de la loi étrangère


Lorsque le raisonnement con ictuel a conduit le juge a declare applicable la loi étrangère il se
place dans une situation dif cile car il va devoir appliquer une loi qu’il ne connait pas voir qu’il ne
comprend pas. C’est dans la pratique quotidienne des juges qu’il ne faut pas minimiser la dif culté.
Les juridictions peuvent etre tente de faire comme si pas d’élément d’extranéité et d’ignorer le fait
que c est une question de DIPR. Un juge a t il l’obligation mettre en oeuvre le raisonnement
con ictuelle quand il est saisi d’une question caractère international? Il est des hypothèses ou
l’application de la loi étrangère se révèle techniquement impossible ou bien se révèle
juridiquement impossible ?

I) l’obligation d’appliquer la loi étrangère

Le système français de DIPR retient le principe de la vocation égal de la loi du FOR ou


étrangère a régir un litige internationale: idée de l’égalité de la loi française ou étrangère a etre
capable de trancher un litige. Une fois que ce principe est af rmé il faut reconnaitre que le juge ne
se trouve pas dans une situation identique selon qu’il doit appliquer sa propre loi ou d’un autre
ordre juridique la différence tient au fait que le juge connait la loi du for, lorsque les parties sont en
litiges elles n’ont pas a apporter la preuve du contenu de la loi, les parties n’ont qu’a prouver les
faits. Cela est vrai pour le droit du for en revanche il connait pas le droit etrnager et cette situation
de l’ignorance de la loi étrangère elle a conduit certain auteur a considère qu’il n’y avait aucune
obligation pour les juge de mettre en oeuvre con it de loi. La jp a longtemps été hésitante sur cette
question que l’on appelle techniquement le statut procédural des règles de con it de loi ou encore
la condition procédurale de la loi étrangère.
Ces questions elles touchent à l’of ce du juge c est a dire le travail du juge. Aujourd’hui on peut
dire que on a en n trouve des réponses stables. Ces réponses obligent a délimiter le domaine de
l’application d’of ce des règles de con it et donc a contrario un espace de liberté des parties et
juge face aux règles de con it de loi.

A) LE DOMAINE DE L’APPLICATION D’OFFICE DES RÈGLES DE CONFLIT

Il faut partir d’une jp ancienne qui est issu d’un arrêt important :
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Bisbal Ccass 12 mai 1959 : Cet arrêt nous dit que si les parties
n’invoque pas la compétence d’une loi étrangère le juge n est pas tenu de mettre en oeuvre la
règle de con it de loi. Il s’agissait d’un divorce d’un couple d’espagnol, ils étaient domicilie en
france ils ont demande aux juges français de prononcer leur divorce et demande sans soulever
d’élément d’extranéité et d’appliquer la loi française. Personne ne revendique la loi espagnol alors
que a l’époque la règle de con it pour divorce disait que c était la loi de la nationalité commune
des époux. En 1959 la loi espagnol prohibé le divorce. les juges du fond on suivi les parties et
donc ils ont traite cette affaire comme si il s’agissait d’un litige interne. Cette jurisprudence favorise
le forum shopping car les parties vont choisir le juge en fonction de la loi qu’il va appliquer. Cette
solution permet aux parties d’orienter a leur grès la solution du litige et de le faire dans un pays ou
leur droit ne sont pas disponibles. En laissant les parties choisir la juridiction juridique laisse les
parties obtenir un divorce qu’elle n’aurait pas eu si elle avait applique leur loi.
Face a ces critiques la Cour de Cass va changer de position en renforçant l’obligation pour le juge
d’appliquer d’of ce la loi étrangère lorsque elle est compétente. Mais cette obligation d’appliquer
d’of ce la règle de con it est af rmé que dans deux cas:
- dans l’hypothèse ou la règle de con it est de nature supra national.
- Obligation d’appliquer règle de con it lorsque le litige a des droits indisponibles.
Arret Coveco 4 décembre 1990:

Cet article est dif cile a justi er s’agissant de cette distinctions entre les pb au niveau national qui
serait pas obligatoire et les règles nationale qui serait obligatoire c est une doctrine sans sens. La
doctrine a démontré que sur le plan procedureal rien ne justi e a conférer un statut impératif aux
règles de CI. La Cour de Cass a a n sa position petit a petit et aujourd’hui seul les litiges qui sont
relatifs a des droits indisponibles oblige le juge a mettre en oeuvre la règles des con its de lois.
Cette règle est issu :
Ccass 29 mai 1999 Mutuelle du Mans

Dans les matières ou les parties n’ont pas la libre exécution de leur droit le juge français a
l’obligation de tirer les conséquences du caractères international du litige meme si les parties ne lui
demande pas. Le juge doit relever d’of ce le caractère international.
1er Civ 11 mars 2009 sur les prestations compensatoires
1er Ch Civ placement de qqn sous curatelle question de la
protection des personnes est une question de droit indisponible

B) L’ESPACE DE LIBERTÉ DES PARTIES FACE A LA LIBERTÉ DES CONFLITS

En droit français la Cour de Cass n’a jamais impose aux juges une obligation générale et absolue
d’appliquer d’of ce des règles de résolutions du con it de lois, donc conservent une certaine
liberté face a la règle de con it de loi et c est le cas quand les règles de con it de loi et les parties
peuvent soustraire a l’application des loi étrangères qui auraient été normalement applicable. Cette
solution toujours admise en droit français. Mais elle est pas gênante a condition que les partie est
eu clairement consciente que leur litige aurait pu etre traite par la loi étrangère. Mais souvent les
parties ne savent pas qu’une autre loi que la française aurait pu s’appliquer. La partie la plus fragile
n’ a pas eu la claire conscience qu’une autre loi aurait pu s’appliquer. La meilleure solution c ‘est
l’hypothèse ou les deux parties ont eu une claire conscience du caractère internationale de leur
litige et décider d’un comme un accord de renoncer a leur règle de con it. Demande au juge de
faire application de la loi française => accord procédural.
Arret Robo contre Caron 19 avril 1988 : Admission de l’accord
procédural.
Cet accord doit en principe etre explicite ou au minimum doit résulter d’un silence circonstancié
des parties. Il est alors évident au vu des circonstances que les deux parties évoquent la loi
française. Les juges apprécient très souplement l’accord procédural. Dans les hypothèses ou il y’a
un doute la Cour de Cass laisse aux juges la possibilité d’évoquer le caractère international du
litige et de soumettre cette question au débat contradictoire des parties.

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Dans l’espace ou les parties on a libre dispositions de leur droit la règle de con it de loi ne
s’impose pas aux parties et aux juges non plus. Mais en l’absence d’accord procédural le juge peut
soulever lui même spontanément l’internationalité du litige et soumettre cette question au débat
contradictoire.
Lorsque la règle de con it a designer la loi étrangère il va falloir déterminer le contenu de cette loi
étrangère.

C) LE CONTENU DE LA LOI ÉTRANGÈRE

C’est une lourde charge et une tache dif cile pour le juge et les parties et la taches sera encore
plus dif cile que la loi sera éloigné de la culture du for et la langue du for et géographique car
naturellement il sera plus dif cile d’avoir des relations avec des expert lorsque la loi vient d’un pays
a l’autre bout du monde. La jp française a une position plus simple que autre fois. La Cour de Cass
a considéré que c est sur le juge lui même que pese principalement la charge d’établir le contenu
de la loi étrangère :
Arrêt 11 janvier 2005 Itraco et Aubin ( 2 arrêts)
Il incombe aux juges de rechercher la teneur du droit étranger soit d’of ce soit a la demande de la
partie qui l’invoque avec le concours des parties ou si besoin personnellement et de donner a la
question litigieuse une solution conforme aux droits positifs étranger. C’est donc aux juges qu’il
appartient de trouver la solution étrangère et au mieux les parties doivent les aider. La défaillance
des parties n’est pas une excuse valable pour le juge pour ne pas appliquer le droit étranger.

Sur le plan procédural la preuve peut se faire par tout moyen en pratique le juge peut se baser sur
ses connaissances personnelles, le plus souvent quand il ne connait pas la loi etrangère il peut
avoir recours a des certi cats de coutume qui sont des documents qui sont établis par des
spécialistes de la loi étrangère en question. Le Conseil de l’Europe a adopte une convention de
1968 qui permet aux autorités d’un état membre du conseil de contacter leur homologues pour
donner des informations de manière réactivé avec rôle important des consulats. L’UE a mis en
place le réseau judiciaire européens qui permet de s’adresser de manière Etre informel a leur
homologues a l’étranger pour avoir des info. Heureusement les magistrats nouent des liens
professionnels qui facilitent l’identi cation du contenu. Dans certaines hypothèses il est tellement
dif cile d’établir le droit étranger que le juge peut constater l’impossibilité de connaitre la loi
étrangère et dans ce cas seulement le juge pourra renoncer a appliquer la loi étrangère et
d’appliquer subsidiairement la loi du for mais il devra s’en expliquer dans sa décision car si il le fait
pas il aura la censure de la Cass. ( Ex: arrêt Lavazza 24 oct 98).

Lorsque le contenu du droit étranger est en n établie et que le juge tente de mettre en oeuvre et il
apparait parfois que la règle étrangère n est pas claire le juge va etre amène a l’interpréter et cela
va le placer dans une situation curieuse car il doit donner sa propre vision d’un droit qui n’est pas
le sien. Le juge du for n est pas un membre du corps judiciaire étranger et on pourrait dire que
cette extériorité semble enlever toute légitimité pour créer la règle de droit qu’il est sensé applique.
L’interprétation du juge du for doit se limiter au minimum meme si il trouve la loi inadaptée au litige
il doit se dispenser de lui donner un sens nouveau car ce n est pas son système juridique étranger.
Ce n’est que en cas d’ambiguïté de la règle etrangere que le juge devra interpréter et devra le faire
de manière la plus conforme en ce que révèle les autres sources du droit étranger. Lorsque le juge
procédé a cette application on considère qu’il a un pouvoir souverain d’appréciation du droit
étranger car logiquement la cour de cass refuse contrôle l’application du droit etrnager. il y’a une
limite, dans l’hypothese ou le juge du fond commettrais une erreur manifeste et grave dans
l’interprétation du droit etrnager, la cour de cass accepterait de sanctionner cette décision sur le
fondement de la dénaturation.
Arrêt du 21 novembre 1961 1ere chambre civile c’est l’arrêt monte ore.
Pendant longtemps la cour de cassation a commentée la dénaturation sur l’article 1134 cCIV force
obligatoire des conventions pour les parties et pour le juge. Dans notre droit interne la seule
hypothèse de dénaturation c est quand le juge dénature le contrat.

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Historiquement l’article 3 du code civil c est celui qui portait le plus de règle de droit prive et les
seules règles écrite et c est a partir de cet article 3 que on va construire tout notre système de
con it de lois.
Le controle de la denaturation porte sour l’ensemble du système étranger et sur des solutions jp
très établies.
Arret 3 juin 2003 : société nationale du recouvrement.
Les hypothèses de dénaturation sont rares mais pas inexistante.
Arret 24 septembre 2014: divorce devant le juge français par epouse
marocaine, le mari suppose a ce divorce car il a deja était fait au maroc et donc doit etre valable et
produit effet en france. A priori le mari marocain a raison. Le juge français pense que le divorce a
été fait sur des articles du code marocain et ces articles concernent le divorce KHOL’ et ça donne
la possibilité au mari de s’opposer au divorce de sa femme alors que l’épouse ne bene ecrait pas
d’une possibilité equivalente. Le juge du fond déduit que ce divorce est contraire a l’égalité des
époux et donc de ce fait il ne peut pas etre reconnu en france. Donc il peut prononcer le divorce.
Mais le juge français a confondu le divorce unilatéral et le divorce par consentement mutuel qui est
prévu par l’article 114 du code marocain en effet qui est conforme au droit français. Il y’a eu grosse
confusion. C’est une hypothèse de dénaturation. Le juge a l’obligation de s’interroger sur la
compétence de la loi française ou étrangère chaque fois que les choix sont unanimes. Le DI
frncais a pour la loi étrangère un style bienveillant et si on doit appliquer la loi étrangère on
l’applique et le plus dèlement mais il y’a quand meme des cas ou malgré la compétence qui est
reconnu a cette loi étrangère il devra parfois l’écarter.

II) les obstacles a l’application de la loi étrangère

La loi étrangère normalement compétente va etre ecaerter par le juge du for. Cette mise a l’écart
de la loi étrangère qui s’explique par le fait que cette loi étrangère abouti a une solution concrète
qui est radicalement contraire a nos principes fondamentaux. Cette loi va etre écarter par
l’exception d’ordre public internationale. Dans un second cas la loi étrangère compétente va etre
écarter car en réalité sa désignation de la loi étrangère résulte d’une fraude par l’une des parties
ou par les deux parties.

A) L’EXCEPTION D’OP INTERNATIONAL


On appelle techniquement exception d’OP internationale une technique spéci que au DIPR qui
consiste a ecarte la loi étrangère normalement compétente parcequ’il apparait que l’application de
cette loi abouti a un résultat insupportable pour notre ordre juridique.

1) la notion d’ordre public international


Le fait pour le juge français de déclarer compétente une loi etrnagere ça s’apparente a un saut
dans l’inconnu, effectivement lorsque e juge frncais déclaré compétente une loi étrangère comme
la loi de la nationalité des époux;, il accepte d’appliquer une loi dont il ne connait pas le contenu et
donc une loi dont les solutions concrètes ne sont probablement pas les meme que les notre. C’est
une démarche dif cile pour le juge français mais c est une garantie d’une justice pou les
personnes confrontées a un litige international. L ordre juridique français accepte de mettre en
place des solutions qui ne sont pas les mêmes que les notre ceci est vrai meme si les solutions
françaises correspondante sont des solutions impératives. Ex: en droit français interne l’acte
minimum pour contracter mariage c est 18 ans, cette règle est impérative autrement dit elle est
une règle d’ordre public interne. Deux ressortissant cambodgien souhait se marier en france pour
s’assurer que ces personnes peuvent se marier le juge va regarder la loi nationale de ces futurs
époux. La loi cambodgienne autorise les jeunes femmes a se marier a 17 ans donc c est pas la
même que la solution d’ordre public interne. Notre règle de con it loi dit que pour le mariage ce st
la nationalité donc l’of cier va accepter d’of cier son mariage. Ca signi e que cette règle française
qui est impérative dans l’ordre interne est importante pour l’ordre juridique français mais elle n’est
pas a ce point importante que nous l’imposions dans toutes les relations internationales. Cette loi

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cambodgienne applicable autorise le mariage des jeunes lles a partir de 12 ans. La c’est pas
possible parceque on a un problème sur la liberté de consentir aux mariages . Ca heurte la
conception fondamental du mariage pour nous. Donc on se montre beaucoup moins tolérant qui
produirait une solution trop contraire a nos principes fondamentaux. Cette fois ci on va écarter la
loi. Il existe aussi dans notre ordre interne des règles impératives qui sont tellement importantes
pour nous qu’elles ne peuvent pas etre écarté. Dans notre ordre juridique il y’a des règles encore
plus impératives que d’ordre, elles sont impératives dans l’ordre interne et d’autre tellement
impératives qu’elles le sauront aussi dans l’ordre international. Ces règles sont en réalité peut
nombreuse mais elles sont extrêmement importante. C’est le noyaux dur de nos valeurs
fondamentales. Ce sont des règles qui portent les principes fondamentaux de notre société et ne
peuvent pas etre contrarie par l’application d’une règle étrangère et c est ces règles qui fondent
l’OP international. Ce sont des règles issus de la société française qui caractérise l’ordre juridique
français donc des règles d’origine nationale. L’une des règles fondamental qui forme le DIF c est le
caractère monogamique du mariage, interdiction de l’inceste, principe de l’égalité des sexes. L’OP
français est un ensemble plus étroit que l’ensemble forme par l’ordre public interne.
Parfois il est dif cile de savoir ce qui relève du OP internationale et pas. En droit successorale il
y’a la réserve héréditaire en droit français elle est impérative. Elle n’existe pas partout. La question
était de savoir si on pouvait priver les enfants de toutes part dans un cas étranger. On a un
règlement européen de succession qui nous amène a appliquer des lois étrangères et donc la
doctrine a ré échi pour savoir si la réserve héréditaire était d’OP international ? non car sinon le
règlement succession ne pourra jamais se mettre en oeuvre. L’OP français est donc nourri par nos
conception fondamental qui puise ses racine dans notre ordre interne mais on doit ajouter qu’a
l’évidence aujourd’hui cet ordre public est aussi nourri par des choses qui nous vienne de
l’extérieur comme la CEDH. Beaucoup des principes qu’elle porte avait deja leur équivalent dans
les principes généraux français. Cette convention a densi e notre ordre public international.
Aujourd’hui beaucoup d’arrêt d’OP international qui se fonde sur la CEDH.
Arrêt de 2001 CEDH qui considérait que c est la loi du vatican qui est contraire a
l’égalité homme femme.
Nous adoptons des sources qui n’existait pas il y’a une dizaine d’années.

L’op est relatif dans l’espace car les valeurs qui sont fondamentales dans l’ordre juridique
français ne le sont pas forcement dans les autres ordres juridiques étrangers. L’inverse est vrai
aussi, certaines règles qui existent dans notre ordre juridique mais ne sont pas fondamentale le
sont ailleurs. Ex : Protection de la liation légitime dans le cadre du mariage, l’ordre juridique
français af rme l égalité de la liation donc abandon de cette protection mais dans d’autre pays
très nombreux ce principe reste une valeur fondamentale. L’exemple du divorce es vrai aussi dans
pratiquement tous les pays de l’UE il est admis, le caractère indissoluble du mariage est encore
important dans d’autres états. Mais aussi l’aspect laïque de certaines institution c est pas la même
chose partout. L’OP international n’est pas un ensemble de norme universellement partagé. C’est
les normes qui se pensent a ce point fondamental dans un pays.

L’Op est relatif dans le temps et donc son contenu évolue, ce qui constitue le noyau dur de nos
droits fondamentaux n’a pas le même périmètre qu’autrefois. On pourrait penser qu’on est arrivé a
un stade ou les sources s’accordent mais c'est en dent de scie, l’ouverture du mariage aux mêmes
sexes a provoque un redemodelage de l’OP français; Jusqu’a cette loi, une loi étrangère qui
autorise le mariage du même sexe était contraire a l’ordre juridique francais. La demande de
mariage d’un ressortissant français avec ressortissant marocain en france: le juge français refuse
de faire application de la loi française puisque pour le ressortissant sa loi nationale refuse le
mariage. En plus de ça il y’a la convention franco marocaine relatif aux mariages qui stipule que on
doit respecter la loi de nationalité des époux. La Cour de cass a declare la possibilité de célébrer le
mariage car fait partie des droits fondamentaux de la société française. L’OP inter c est quelque
chose qui tirent ses racines dans l’ordre juridique du for.
Il faut savoir que cette convention bilatérale réserve elle meme l’exception d’ordre public
international. La Cass s’est saisi de cette réserve.
Le principe d’égalité des sexe a eu une évolution spectaculaire.

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L’odre public inter a donc un contenu évolutif et s’adapte aux évolutions sociétales. L’OP
international traduit les valeurs fondamentales d’une société à un instant T.

2) le mécanisme de l’exception d’ OPI

Le mécanisme consiste en la mise à l’écart de la loi étrangère normalement compétente et la loi du


for va prendre la place de la loi étrangère mais il faut comprendre ce qu’est l’effet attente de l’OPI

a) La mise à l’écart de la loi étrangère.


Cette exception c est la possibilité qui est reconnue aux juges du for d’exceptionnellement
d’ecarter, de repousser, la loi étrangère normalement applicable si il apparait que cette loi
étrangère contrevient trop violemment a nos principe fondamentaux. Il est fait exceptions a
l’application normale de la loi étrangère. L’exception d’OPI est un joker que le juge va utiliser
exceptionnellement qu’il va imposer aux jeux. C’est un joker a utilise avec parcimonie et a utiliser
vraiment qu’en c est indispensable. Le juge ne peut pas se contenter de considérer que la loi
etrangerer est a priori contraire a nos valeurs fondamentales. lE JUGE NE PEUT PAS AVOIR UNE
VALEUR ABSTRAITE DE LA LOIE ETRANGERE POUR LA DECLARER contraire à l’OPI. Le juge
doit en faire application mais c’est seulement si le résultat concret fait opposition a l’OPI que la loi
étrangère est écartée. C’est donc une analyse substantielle et une analyse in concreto. EX: Le
juge doit appliquer la loi péruvienne a un régime matrimonial aux époux car premier lieux de
domiciliation. Et si la loi dit que l’ensemble des biens des deux époux peuvent etre gère que par le
mari. Le juge va se mé er. Mais ça suf t pas pour écarter la loi péruvienne, le juge doit faire
application que cette loi pose vraiment problème. Si le litige porte sur la répartition des biens. Le
juge doit savoir si c est un bien propre ou communs et sur ce point la loi péruvienne n’est pas
contraire a nos droits fondamentaux.
Donc c’est bien encadré et tant mieux. Ouverture de notre ordre juridique aux autres meme si on
ne partage pas une communauté de droit. Ces principes sont pas toujours facile a appliquer. Le
sujet du rejet par les jugesfrancais des décisions de répudiation provenant du magreb. lorsque la
question s’est posée en france pour savoir quelle valeur on pouvait reconnaitre a des decisions
etrangeres de repudiation les juges ont eu des raisonnement au cas par cas. Pour savoir si une
répudiation pouvait produire effets dans notre ordre juridique les juges regardaient a l’espèce si
l’égalité procedurales avaient été respectée. lE JUGES AVAIENT tendance a véri er si une contre
partie avaient été donne. Parfois les juges considérés que les compensation nancière compensait
le caractère unilatéral. Ce raisonnement au cas par cas a dure jusqu’au années 90 , après la JP
française est devenue plus rigide et a partir d’un premier arrêt Cass 1er juin 94 elle se met a refuse
systématiquement les répudiation prononce sur la base des droits marocain. Parceque pas de
véritable égalité dans la rupture. Suivi par un autre arrêt du 11 mars 1997. On s’aperçoit que le
raisonnement de la Cass evolue on passe d’une appréciation in concreto a une interprétation plus
abstraite, les juges considèrent a priori que ces lois étrangères sont contraires au principe des
égalité des époux et ça suf t a rejeté cette appréciation. Ce principe est consacre par les 5 arrêts
rendu le meme jour 17 Février 2004 ( Revue critique 2004 P, Clunet 2004 p1200 Ganajet , Dalloz
2004 p 824 Courbe, JCP 2004 N°10128 Fulchiron ). La solution n’a pas varie depuis. Sur cette
question très sensible la Cass a abandonne le principe d’une analyse in concreto. Dans beaucoup
d’autres domaines la Cass continu d’appliquer une appréciation concrète. Il, peut y avoir de grande
dif cultés à manière d’exception d’OPI.

b) l’application subsidiaire de la loi du for

Quand le juge constate que la loi étrangère telle qu’elle est applique aux litiges heurte nos valeurs
fondamental il doit l’écarter et appliquer la loi du for donc c est par application de la loi française
que le juge va trancher le litige.
EX: La loi applicable aux conditions de fond au mariage soit une loi etrnagere qui autorise le
mariage polygamique. Le juge refuse d’en faire application et appliquer a la place la loi française.
la mise en oeuvre de l’OP a un effet prohibitif.
L’effet positif a l’exception d’OPI se produit lorsque l’application de la loi française a la place de la
loi étrangère va permettre de créer une situation que la loi etrnagere prohibait.
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EX/ un couple avec futur époux français et son epouse et koweitienne la loi française applicable au
mari ne pose aucun problème avec la religion des époux à l’inverse la loi Koweitienne impose aux
époux de ne se mariera que avec personne de meme religion. Si on applique règle de con it de loi
pas de mariage. Mais une telle prohibition heurte la laïcité du mariage en droit francais. L’of cier va
écarter la loi étrangère normalement applicable car heurte nos valuers et va appliquer le droit
frncis et créer une situation juridique positive.

c) L’effet atténué de l’OPI


L’exception d’OPI c est un mécanisme qui est destine a protéger la cohésion de l’OJ du for c’est un
mécanisme qui est la pour poser les limites de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas.
Cette exception d’OPI elle doit etre concilier avec l’exigence de sécurité juridique qui doit pro ter a
tout les justiciables, les juridictions françaises doivent assurer cette sécurité et doit la garantir a
toutes personnes. iL faut accepter l’idée que des situations juridiques qui sont contraire a nos
valeurs fondamentales ont malgré tout pu se former à l’étranger. L’exigence de sécurité juridique
est le respect des droits légalement acquis a l’étranger ces deux exigences obligent a manier dans
ces circonstances la, a manier l’exception d’OPI avec encore plus de nuances et moins
d’intransigeances.
uNE SITUATION QUI N’AURAIENT PAS PU SE FORMER dans l’ordre juridique français
parcequ’elles sont contraires a nos valeurs fondamentales ces situations doivent etre
respecter dans l’ordre juridique français quand elles se sont formées a l’étranger
légalement sans fraude. L’hypothèse qui a donne lieu a cette règle s’est présenté dans un arrêt
Riviere 17 avril 1953 . Une française qui avait epouse un russe et s’est installe avec lui en
équateur. Mais quelques années plus tard le couple se sépare devant les juridictions equtorienne
qui prononce un divorce par consentement mutuel en application de la loi équatorienne. A cette
époque ce mode de divorce est fondamentalement prohibe en france. L’épouse revient vivre en
france et epouse un français M.Riviere et elle veut divorcer encore. M.Riviere va chercher a éviter
le paiement d’une pension alimentaire en annulant le mariage. Et cela en disant que le premier
mariage n’avait pas été dissout car divorce mutuel c est pas possible en france. La cour de cass
va prendre position : elle nous donne une nouvelle règle de con it qu’on ne connaissait pas : la loi
applicable au divorce et aux effets du mariage est la loi nationale commune des époux et si
les époux n’ont pas de nationalité commune se sera la loi de leur domicile commun. Donc la
loi applicable du premier mariage c est la loi de l’équateur. La Cass ajoute que l’exception d’OPI
ne peut pas jouer avec la meme force selon qu’il s’agit de créer en france une situation
juridique nouvelle contraire a nos principe fondamentaux ou selon qu’il s’agit de laisser
produire effet en france a une solutions valablement cree a l’étranger. Si situation
valablement cree a l’etrnager ordre public ne peut que attenter la situation. Donc dans l’arrêt
l’application de la loi équatorienne a amené une situation contraire a l’OP français, si les époux
avaient demande en france un divorce par consentement mutuel sur la base de la loi équatorienne
le juge aurait ecaerte cette loi. En revanche si on refuse de laisser produire effet a cette situation
légalement obtenu a l’étranger cela crée une grave insécurité juridique pour les justiciables.L’effet
atténue de l’OP c’est ce mécanisme qui consiste dans la réception par l’ordre juridique français de
situation valablement crée à l’étranger qui n’aurait pas pu se former en france. Ex: une famille
polygamie valablement fait a l’etrnager s’établit en france la seconde epouse sera considérée par
le droit français comme une epouse légitime et non pas comme une simple concubine c’est
important en divorce, pour l’ouverture de la succession.
Les politiques du droit de la migrations font que depuis il est impossible pour une famille polygamie
de s’installer en france. Car ces règles sont tellement strictes que c est quasiment impossible car
impossibilité de s’intégrer en france. lA THÉORIE DE L’EFFET ATTÉNUÉ DE l’Op n’est pas un
maniement très facile car la distinction entre la situation dont on demande la création en france et
celles dont on demande la réception n’est pas toujours évidente a mettre en oeuvre et n’est surtout
pas suf sante, il y’a des hypothèses en réalité ou on considère que l’atteinte portée par la situation
étrangère a la cohésion de l’ordre juridique du for est trop forte malgré tout et qu’on ne peut donc
pas l’accueillir alors meme qu’il ne s’agit pas de lui faire produire des effets en france et non pas
de la créer en france. C’est ce qui a justi e le refus radical des JF de faire produire effet aux
répudiations musulmanes a partir des années 90. La cour de cass n’accorde pas l effet atténué
aux répudiation car atteinte trop grave a l’OP français. Ce fameux lien étroit on le trouve dans le
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fait que l’un des protagoniste est de nationalité française. Cette situation s’illustre dans l’hypothèse
ou un marie polygamie se forme a l’etraner conformément a la loi du pays mais alors qu’un
premier mariage concerné une femme francaise. Le problème viens quand la seconde epouse
demande en france la reconnaissance. Dans un tel cas la reconnaissance dans un second
mariage ferait subir a la première epouse française la polygamie. LA jp considère que dans tel cas
le lien avec l’ordre juridique français est trop étroit pour qu’on puisse tolérer dans notre ordre
juridique une situation a ce point contraire a nos principe fondamentaux. Ce lien va expliquer que
la tolérance soit moins grande que dans les hypothèses classiques de reconnaissance des
institutions etrangeres. Dans un tel cas l’effet atténué de l’OP ne jouera pas CCass 6 juillet 1988
Baaziz. C’est le meme raisonnement qui s’exprime pour les répudiations musulmanes qui ne
peuvent pas etre reconnue dans l’ordre juridique français qui concerne des epouse avec
nationalité française ou domicile en france.

la tolerance qui est normalement liée à l’effet atténué de l’ordre public ne peut pas s’exercer. Idée
de l’ordre public de proximité. Cette idée est un outil qui aide les magistrats a concilier a la fois le
besoin e securrite juridique des justiciable et les valeurs fonda du for. Et cela s’utilise au stade de
la réception des situations juridiques etrangeres. La plupart du temps cet ordre public de proximité
il est invoque pour protéger un individu avecsoit nationalité française ou domicile en france dans
l’hypothèse ou on aurait viole a son détriment les principe fondamentaux de l’ordre public francais.
La cour de cassation st saisi d’une affair sou une femme d’origine algérienne veut une recherche
en paternité contre un homme français. Elle vient demander devant les juridictions française pour
demander. EN DIP français la liation est soumise a la loi nationale donc c est avec la loi
algérienne qu’on établie la liation de l’enfant. L’application de la loi algérienne fait qu’il est
impossible d’établir la liation car interdit l’établissement de la liation hors mariage. Mais cela
pose problème a la france car valeurs fondamentales: la réaction des juges auraient du etre de
dire que la loi algérienne est contraire a nos principes et donc on ne l’applique pas donc on
applique la loi française. Sauf que les juges ont avance que il n’avait pas de lien assez étroit pour
faire jouer l’OP international. La cour de cassation est plus tard revenue sur sa decision. Dans cet
arrêt on n’a pas regarde l’ensemble des éléments et ont s’est fourvoyé.
Autres remarques concernant la réception, la cour e cassation avait une position radicale sur les
repudiations. En meme temps les institutions marocaines et algérienne ont connu des reformes
signi catives du droit de la famille pouvant dire que ces reformes certes n’ont pas place l’épouse a
égalité de droit avec leur mari mais on améliorer la situation de secousse et notamment dans le
mode de rupture du mariage. La question était de savoir si les répudiations nouvelles étaient
acceptables en droit français? La cour de cassation continu de refusé les répudiations par principe.

B) l’exception de fraude a la loi

De la meme manière l’expression exceptions de fraude a la loi suggère que la loi étrangère
normalement compétente va dans certain cas exceptionnel etre ecarte mais cette fois ci la
justi cation ne se trouve plus dans une violation de nos principes fondamentaux mais dans le
comportement frauduleux de l’une des parties qui consistent a se servir de l’internationalité de la
solution pour contourner les solutions françaises normalement applicables. Cette coexistence de
solution différente peuvent inciter certains justiciable a orienter le litige vers une loi plutôt que
d’autre. Dans d’autre cas en revanche ce n’est pas possible. C’est le cas lorsque les droits sont
indisponibles. On ne peut pas choisir de soumettre sa liation plutôt a la loi française brésilienne
ou tailandaise. Les parties peuvent alors etre tente d’etre rattache arti ciellement a un ordre
juridique qui lui serait plus favorable pour orienter la solution du con it de loi plutôt que vers cert
ordre juridique c est donc une manipulation de la situation juridique pour la rattacher
arti ciellement. Donc contourner cette solution grâce aux règle des con it de lois => comportement
frauduleux.
Cette exception de fraude a la loi est marqué par l’affaire Princesse de Beauffremont 18 mars
1878. A cette époque la loi prohibait le divorce. Ces époux était de nationalité francaise. Il peuvent
faire une séparation de corps => plus oblige de vivre avec son mari. Elle va s’installer en
allemagne pour obtenir la nationalité allemande ce qui lui permet d’obtenir le divorce selon la loi
allemande, elle procède a un nouveau mariage. Elle revient en france et a voulu faire reconnaitre
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son mariage. L’obtention de la nationalité allemande qui était valable n’avait eu pour seul objectif
de contourner l’application de la loi française contre le divorce.
Face a ce type de comportement le juge ignore l’acte qui a permis de modi er le rattachement. Il
n’y pas eu e changement de nationalité dans l’affaire ci dessus donc son divorce ne peut pas etre
reconnue en france donc le deuxième mariage doit etre annulé.
Histoire de l’affaire Caron 20 mars 1985 ici le fraudeur essayait de contourner la réserve
successorale reconnu en france. Ce monsieur vivait aux EU , il voulait les priver de tout droit sur
un immeuble en france. Sauf que ces immeubles sont soumis a la loi du lieu de situation du bien.
Et cette loi impose la réserve successorale de laisser une part de cet immeuble a ses enfants. M.
Caron a modi er la nature de l’immeuble il l’a mis dans le capital d’une SCI aux EU et a transforme
la succession en succession de part hors les part de société civile immobilière sont considéré en
droit français comme un droit meuble. Or les biens successoraux mobiliers sont soumis a la lois de
la dernière résidence du défunt. Donc la loi américaine qui doit etre applique. Ce procède respecte
les dispositions légale. Sauf que ce procédé est purement arti cielle dans sa modi cation et donc
les juges ont decide d’une fraude a la loi et ont ignoré l’acte de modi cation du rattahcement.

Les procedes utilises sont des procédés légaux et donc pour établir la fraude et l’existence de la
fraude les juges doivent établir eux meme l’existence de deux élément classiques : l’élément
matériel et moral . L’élément matériel c est la modi cation arti cielle d’u élément juridique et
l’élément moral intention frauduleuse les juges doivent montrer que la seule intervention a l’origine
de la modi cation de l’élément de rattachement était d’éluder l’application de la loi normalement
compétente. Très souvent le moyen d’établir cette fraude c est que a la n l fraudeur ne maintien
pas sa situation juridique jusqu'à la n.Les arrêts sur la gestation pour autrui ont sanctionne les
demandes de transcription d’actes d’état civil qui établissait des liation paternel et maternel
pratiquait en inde. L’établissement de ces liations résultaient d’un processus frauduleux qui avait
le but de contourner la loi française. La technique de la fraude a la loi anéantissait toute liation y
compris la liation paternelle.

Section 3: les facteurs de complexité


Dans son fonctionnement le plus simple, la méthode con ictuelle elle repose sur un processus en
trois étapes :
- il faut quali er la situation litigieuse
- cette quali cation nous permet d’identi er la loi applicable
- il faut appliquer cette loi sous réserve qu’elle heurte la loi interne ou fraude a la loi.

Il y’a des hypothèses ou ce raisonnement va devoir intégrer d’autres étapes en raison de la


particularité de la situation litigieuse et ces hypothèses elles correspondent a trois situations
différentes qui font toutes l’object d’une problématique différente:
- concernant les questions préalables
- concernant les renvoi
- concernant le con it mobile
I) LES QUESTIONS PRÉALABLES

Ce phénomène on le rencontre lorsque la résolution de la question litigieuse suppose d’avoir


résolu en amont, au préalable, une autre question. Ex: on a a faire une dévolution successorale
internationale qui se révèle très contentieuse et dans ce contentieux familiale un des héritiers
conteste la succession d’un des autres héritiers en tant que ce dernier n’est pas le vrai enfant ou
alors il conteste la qualité du conjoint survivant. Avant de repartir les biens successoraux le notaire
et plus précisément le juge va devoir se prononcer sur la liation de l’un des héritiers ou encore sur
la qualité de conjoint de l’époux survivant. Ce n’est que quand on aura véritablement établi la
liation qu’on pourra se poser la question de la dévolution du biens. C’est la même chose dans les
question de divorce ou une des parties avance que ce mariage est nul, pour pouvoir prononcer le
divorce il faudra véri er la qualité du mariage avant de pouvoir se prononcer sur le divorce.

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=> La réponse a la question principale est soumise a la question préalable qui solutionne la
question du litige et il faut commencer par répondre a la question préalable et il faut déterminer
selon quelle loi la trancher.
Ex: Une succession inter qui met en jeu deux descendant direct et un survivant. Sauf que les
enfants ne sont pas les enfants du conjoint survivant et les enfants contestent l’aptitude du conjoint
survivant à hériter. La question principale c’est la transmission des biens. Cette question relève en
DIP français de la loi nationale du décujus ou de la loi de sa dernière résidence habituelle.
Imaginons que cette loi accorde 50% de la masse successorale aux enfants et 50% aux conjoints
survivants. Avant d’accorder ces biens il faut identi er les héritiers et si les enfants contestent la
qualité de conjoint survivant, le juge commence par véri er la réalité et la permanence du mariage.
Pour le savoir il faut identi er la loi applicable a la véri cation de la relative du mariage. Il y’a deux
manière de raisonner différentes:
- le rattachement dépendant de la question préalable
- le rattachement autonome
La doctrine s’est beaucoup disputée sur la manière de trancher entre les deux techniques. Encore
aujourd’hui la jp a beaucoup de mal a se départager.

A) Les approches doctrinales

En doctrine se sont des auteurs allemands qui ont identi es ces techniques: Wengler et Melchior
Pour eux des lors que la solution de la question principale dépends de la résolution de la question
préalable il y’a entre ces deux questions un lien intense qui doit etre prit en compte dans le
raisonnement con ictuel. Ils en déduisent que c’est le système juridique compétent pour
trancher la question principale qui doit résoudre la question préalable, donc si la règle de
con it du for désigne comme compétente pour trancher la question principale une loi étrangère par
ex dans l’ex la loi anglaise car décujus est anglais, et bien c’est alors le système juridique étranger
qui doit résoudre la question préalable. En pratique ça signi e que le juge du for qui déclare
compétente une loi étrangère pour la question principale ( la lex cause) va rechercher la règle de
con it du système étranger pour identi er selon quelle loi ce système étranger résout la question
préalable.
La théorie du rattachement dépendant: C’est une hypothèse exceptionnelle ou le juge du for va
appliquer le DIP les règles de con it de loi de la loi étrangère.
Si en vertu de cette loi le mariage est valable ça veut dire que l’épouse pourra hériter.
Cette façon de résoudre la question préalable en l’attachant à la question principale elle porte le
nom de théorie du rattachement dépendant parceque la solution en terme de con it de loi de la
question préalable dépend de la loi qui a été désigné pour la question principale.
C’est cette approche qui a longtemps été majoritaire en Allemagne. Cette théorie a du sens mais il
faut reconnaitre qu’elle présente une grande complexité si cette théorie a le mérite de préserver la
cohérence de l’ordre juridique de la lex cause c’est a dire de la loi applicable a la question
principale en revanche cette théorie ne préserve pas la cohérence de l’ordre juridique du for. C’est
pourquoi pour certain auteurs il faut une autre approche des questions préalable

La théorie de rattachement autonome de la question préalable : l’idée est différente, il faut


dissocier la question principale et préalable et donc les soumettre chacune a la loi qui est désigne
aux règles de con it du for autrement ici l’idée c est de ne pas faire appelle au DIP étranger.
Avec l’ex de la succession, la loi anglaise est toujours la loi applicable a la question principale.
Mais si se pose une question de la validité du mariage, le juge français va résoudre la question de
résolution de con it de loi avec ses propres règles. Et donc cette fois ci avec ses propres règles il
ferra application avec la nationalité des époux. C’est un raisonnement plus simple car les deux
questions sont dissociés et chacune sont tancées par nos règles de con its du for. Cette seconde
solutions peut conduire a trancher la question préalable d’une manière pas conforme a ce qu’aurait
dit le système juridique charge de trancher le con it principale et c’est en ce sens qu’on peut dire
que le rattachement autonome n’assure pas la cohésion de l’ordre juridique étranger que nous
avons déclaré compétent. Mais inversement cette théorie assure la cohésion juridique du for.
Avec l’ex le conjoint prétend a la pension de réversion. Ces deux questions successorale et de la
pension sont conditionnées à la validité du mariage. Ces deux questions sont soumises au juge
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français. Si on retient la théorie du rattachement dépendant le juge français doit soumettre la
validité du marie quand est une question préalable aux règles de con it de la loi anglaise
( étrangere) et ces règles de con it donne la loi applicable aux domiciles des époux au moment du
mariage pour la succession. ll continu et pour la pension le juge va appliquer ses propres règles de
con its qui vont designer une autres lois donc aux yeux de l’ordre juridique français la même
question sera soumise a deux lois différentes selon que cette question aide a résoudre la
succession ou tranche l’histoire de la pension. Du coup il est possible que la première loi valide le
marie et l’autre non.
Si on utilise le rattachement autonome il faut trancher la succession et pour les questions
prelalable c’est la règle de con it du for donc la question de la validité et pension seront soumises
selon la meme règle de con it résultat on est sur que dans l’ordre juridique du for sera soit valable
pour toutes les questions soit nul pour toutes les questions. Donc présenté avantage de la stabilité
et assure cohésion de l’ordre juridique du for.

B) le droit positif
Le débat qui a oppose les tenant du rattachement dépendant au tenant du rattachement autonome
, ce débat a été vif dans les années 70 jusqu’a ce que la jp française nisse par se placer en
fonction du rattachement autonome des questions préalables : Bendeddouche 3 janv 1980,
Djenanji 22 avril 1986. La question prenable porte sur la qualité de conjoint mise en cause par le
fait que le marie était polygamie. « il n’appartenait au droit étranger designer pour résoudre la
question principale de dé nir selon qu’elle loi devait etre quali e la qualité de conjoint ». Il est vrai
que après ces deux arrêts, la controverse s’est apaisée en France. En réalité aujourd’hui il serait
erroné de penser que cette question du rattachement des questions préalables est dé nitivement
clause parceque certain instrument internationaux ont eux opte pour le rattachement dépendant
des questions préalables. C’est le cas de la convention de la Haye du 2 octobre 1973sur les
obligations alimentaires et le protocole qui a été adjoint le 23 novembre 2007 retiennent un
rattachement dépendant des questions préalables et c’est également ce que décide le règlement
européen aliment. Dans des règlements aussi important que dans des règlements Rome 1 2008
( obligations contractuelles) et Romme 2 2007 ( Obligations non contractuelles) la question du
rattachement des questions préalables n’est pas tranche. Lorsque la cour de cassation sera saisi
de ces questions il est for a parie que la cour de cassation décidera d’un rattachent autonome
mais fort a parier aussi que la jp étranger décidera autrement. Donc il faut attendre que la CJUE
tranche la questions pour etre sur de l’interprétation. 2 articles dans la revue des comités français
de DIP, le Prf Corneloup a écrit sur les questions préalables en 2012 et un deuxième article «
l’avenir de la théorie générale des con its de lois » 2015.
Les questions préalables montrent que il y’a des cas ou le juge peut etre amené a faire application
ou consulter le système de con it étranger.

II) LE RENVOI

Le renvoi c’est l’un des mécanismes les plus délicat et surement le plus controverse du droit
francais. Dif cile a expliquer est dif cile a déterminer les cas dans lesquels il faut l’appliquer ou
pas. En plus ce raisonnement est apparu en jp d’une manière inattendue et anecdotique et mal
maitrise encore aujourd’hui.
L’histoire est que l’affaire en question démarre a la n du 19 ème siècle et concerne un enfant
naturel Fargo qui déménage de la baviere pour aller dans la ville de Pau et a passe toute sa vie en
France. Il y avait une contrainte administrative a la n du 19 ème siècle qui pesait sur les étrangers
qui constitue à l’admission a domicile destine a permettre aux etrnagers d’avoir un domicile of ciel
en France. Donc cette admission devait etre demande à l’administration française par l’étranger et
si il n’était pas admis a domicile il ne pouvait avoir qu’un domicile de fait et le domicile de droit de
l’étranger reste dans son pays d’origine. Fargo n’avait jamais demande et obtenu l’admission
domicile en France donc avait un domicile de fait mais en Bavière son domicile de droit. Fargo a
fait fortune en France une très grosse fortune mobilière. Mais n’a pas eu d’enfant et aucun
ascendant direct. A son de ces il ne se présente personne pour hériter sauf l’administration des
douanes et elle déclare la succession vacante par l’application de la loi française. En matière de
succession mobilier a cette époque elle était soumise a la loi du dernier domicile. Et en vertu de la
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loi française la succession st vacante mais se présente alors des cousins très éloignés mais qui en
vertu de la loi bavaroise pouvait hériter. Dans un premier temps procès jusqu’en cour de cassation,
et la cour de cassation fait une application classique de la règle de con it de loi, la succession est
soumise a la loi du dernier domicile et comme c est en Bavière car pas d’émission a domicile donc
c est les cousin. Et la renvoi en cour d’appel et la encore un pourvoi et c est la chambre des
requêtes qui n existe pas et elle fait un raisonnement de fou: la loi bavaroise était effectivement
designer par la loi française mais au lieu d’exécuter directement la loi bavaroise elle va dire que les
règles de con it de loi bavaroise soumet les succession mobilière a la loi du domicile de fait. La loi
bavaroise renvoi compétence a la loi française de domicile de fait et donc par respect a la règle de
con it de loi bavaroise qui estime que ce serait mieux que le lieu de fait s’applique. Concrètement
il faut accepter le renvoi que la loi bavaroise a la loi française donc applications de la loi française.
La doctrine se lance dans une critique très forte en considérant que le renvoi est illogique et inutile.
La critique de l’illogisme; le renvoi serait illogique car lorsque la règle de con it de loi française
désigne la loi étrangère c est la loi étrangère et pas la règle de con it de loi étrangère. Illogique car
cercle vicieux si on désigne car règle de con it nous designer on peut le faire aussi a notre part.
En n parceque rien ne dit que la règle de con it étrangère renverra pas a une loi tierce. La cour de
cassation a conservé le principe de renvoie dans l’affaire de 1910 Soulie.
La doctrine constate que la cour de cassation souhaite utilise le renvoie donc tente de l’expliquer.
Parmi les auteurs qui s’y sont attachés on compte Niboyet ( années 30-40-50) Lerebourg-
Pigeonnière. C’est Battifol qui a theorise la question du renvoi avec le plus de succès en
considérant que le renvoi devait etre utilise comme un mécanisme programmatique qui doit etre
mis au service de l’harmonie internationale des solutions. Son idée c’est que le renvoi doit etre
admis par principe des lors qu’il permet de satisfaire soit la vision de l’ordre juridique etrnager, soit
la vision de l’ordre juridique du for ou quand il permet de satisfaire les deux visions. Quand le
renvoi débouché sur des solutions inadaptées il faut l’écarte car solution pas pertinente et
inadapté.
Sur le plan pratique le renvoi peut prendre deux formes différentes :
- le renvoi au premier degres => dans le cas ou le système juridique étranger qui a été declare
compétent par la loi du for renvoi directement a la loi du for. L’exemple classique on le trouve
dans la question du statut personnel d’un anglais domicilie en france. La règle de con it
française soumet a la loi nationale et donc si juge français soumis a soumettre les questions a la
loi français mais la loi anglais soumet les règles personnelles au domicile donc du coup la loi
française donne compétence a la loi anglais qui elle renvoie a la loi française loi du domicile.
- le renvoi au second degrés => le système étranger qui a été declare compétent par nos règles
de con it de loi, ce système juridique étranger si il avait été declare applicable il aurait declare
applicable une loi tierce. Un anglais domicilie en suisse. Le juge français est saisi et les règles
de con it de loi française soumette les questions perso a la loi nationale donc la loi anglais
tranche a la loi du domicile et donc renvoi a la loi suisse. Il se trouve que la loi suisse soumet
comme les anglais a la loi du domicile donc aux yeux du DIP suisse c est bien la loi suisse qui
s’applique. On dit que la loi suisse accepte sa compétence. Si on fait l’application au second
degrés donc ça veut dire que le juge français ferait application de la loi suisse dans l’exemple
alors que nos règles de con it désignait la loi anglais.

La jp français a admis le renvoi au premier degrés mais aussi celui au second degrés dans un
arrêt du 15 juin 1982 Zagha, montre que le renvoie peut etre utile y compris au second degrés
dans certaine hypothèses au sens ou permet une certaine harmonie dans les solutions. Permet un
résultat juste, équitable. dANS CETTe affaire, le juge français était amené a statu sur la validité
d’un mariage qui unissait deux époux de nationalité syrienne et de confession israélite , très vieux
mariage car marié en 1924 en italie et s’était marié selon une forme purement religieuse devant le
grand rabin de Milan. Ces gens ont immigré en france, et le juge est saisi de la question de la
validité du mariage. Le juge apprécié la validité du mariage en véri ant les conditions de formes
qui sont soumises a la loi du lieu de la célébration en l’espèce la loi italienne or la loi italienne
soumet le mariage à une célébration devant l’of ce civil donc était nul. Sauf que le DIP italien les
règles de con it italien designer pour les con its de forme du mariage la loi nationale des époux.
Donc au regard du DIP italien c’était la loi syrienne qui aurait du régir les conditions de forme or la
loi syrienne de l’époque elle valide la forme religieuse du mariage. Le juge a accepte le renvoi au
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second degrés c’est a dire le renvoi de la loi italienne a la loi syrienne et en faisant jouer le
mécanisme du renvoi au second degrés le juge a pu declare valable le mariage en la forme ce qui
était la solution la plus pertinente parceque ce mariage avait duré presque 60 ans que l’ordre
juridique français n’avait été concerne par ce mariage que très longtemps après avoir été célébré
et en revanche il aurait été gênant pour les époux de voir leur union invalidité près de 60 ans
après leur celebration.
Cette solution assure l’harmonie internationale des solutions car le système italien et syrien validait
tous les deux le mariage. La règle de con it de loi française en matière de forme du mariage qui dit
que la forme est soumise a la loi du lieu de célébration est elle meme fondé sur une idée de
faveur. Donc elle n’est pas fondamentalement heurte par le fait qu’on cherche a validé ce mariage.
Le juge français ne trahissait pas la règle de con it française et ne trahissait pas son principe de
faveur qui règne sur la forme du mariage, il respectait le système italien et syrien.
La jp a admis qu’il joue dans tous les domaines et notamment en matière successorale. On sait
qu’en matière successorale elle l’a admis dans l’affaire Forgo qui concernait une succession
mobilier. La cour de cass a dit le 21 mars 2000 Ballestrero ( clunet 2001 p505) que le renvoi
fonctionne aussi en matière de succession immobilière. Cet arrêt peut paraitre étonnant que cela
n’intervient que en 2000 mais ça s’explique par le fait que de très nombreux pays retiennent en
matière de succession immobilier la compétence de la loi de l’immeuble et dans la mesure ou de
nombreux pays retenait la même règle le renvoi n’était pas possible. Dans cette affaire le juge
français était saisi d’une succession ouverte en France mais dedans il y’avait un immeuble en
Italie et donc la règle de con it française désignait la loi italienne et la loi italienne est l’une des
rares a désigné la loi immobilière a la loi du défunt qui était français. Donc renvoi a la loi française
au premier degrés. Depuis l’entrée en vigueur du règlement succession 2015 ce type d’hypothèse
ne fonctionnerait plus car remplaçait par la compétence de la loi nationale du défunt.
En revanche le renvoi est exclu chaque fois que la loi applicable a été désigné par choix des
parties. Autrement dit le renvoi ne joue pas en matière contractuelle. Traditionnellement il ne joue
pas non plus en matière de régime matrimoniaux car la France quali e les régimes mat en contrat.
Cela est parfaitement logique dans la mesure ou quand les parties choisissent une loi pour ce
qu’elle dit en substance. Le renvoi ne marche pas non plus dans les hypothèses ou il serait
contraire aux objectifs même des con its de lois. La règle de con it est en principe neutre, mais
certaines règles sont construite de telle sorte qu’elles poursuivent des buts precis. En métier de
liation les règles de con it de loi française sont construites de telles sorte qu’elles favorisent la
liation des enfants. Par exemple la règle de con it de loi relative a la reconnaissance des enfants
naturels, ces belges disent que la reconnaissance d’un enfant sera valable si il respecte soit les
conditions posées par la loi nationale de l’enfant soit les conditions posées par la loi nationale de
l’auteur de la reconnaissance. Soit cette reconnaissance sera valable si elle respecte les
conditions de la loi du for . La demande de pension alimentaire sera valable si elle est prévue par
la loi du créancier, par la loi du débiteur et sinon les aliments seront possible par la loi du for. Donc
3 lois qui peuvent potentiellement accordés des aliments. En matière contractuelle la validité
formelle des actes juridiques sera assuré soit parcequ’on a respecte la loi qui régit les conditions
de fond, soit parcequ’on a respecte la loi du lieu de conclusion du contrat et si le contrat n’a pas
été conclu en présence physique des parties, la validité formelle du contrat peut respecter la loi de
l’une ou l’autres des parties. il existe des règles de con it de lois pas neutre mais qui ont pour
objectif de favoriser.
Quand une règle de con it de lois est construite de cette façon on appelle ça règle de con it a
caractère substantielle, en présence de ces règles le renvoi ne joue pas si il contrevient aux
objectifs de ces règles de con it.
La jp a eu une acceptation assez large du renvoie historiquement en tout cas mais aujourd’hui on
assiste a un mouvement inverse et on peut dire que désormais le renvoi voit son champ
d’utilisation réduire dans des proportions importantes car les règles de con it de lois sont des
règles de plus en plus d’origine internationale et les règles de con it de source internationale sont
plutôt hostiles au renvoie et comme elles sont de plus en plus nombreuses évidemment se
substitue aux règles d’origines française et le renvoie s’en trouve limite. Le règlement Rome I
exclue le renvoie mais normale car porte sur la matière contractuelle mais Rome II et III exclue
aussi le renvoie alors que domaine ou en droit français on l’acceptait.

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En conclusion on peut dire que le renvoie c est un mécanisme subtile du DIP c est un mécanisme
pragmatique, un mécanisme de coordination harmonieuse des systèmes, si il ne joue qu’un rôle
perturbateur il doit impérativement etre rejeté et ecarté.

III) LE CONFLIT MOBILE

C’est une étape supplémentaire pour identi er la loi applicable. Cela correspond à l’hypothèse ou
le facteur de rattachement va changer et se modi er au cours de de la relation juridique et va
provoquer une modi cation de la loi applicable. Ca suppose donc d’introduire un élément temporel.
Ca suppose donc d’introduire dans le raisonnement une Element tempore. Ex: les effets du
mariage sont soumis a la loi nationale commune des époux et il est possible que au cours d’une
longue vie conjugale les époux changent tous les deux de nationalité , ce facteur de rattahcmern
va donc changer en cours de route et donc on se pose la question du changement de la loi
applicable. $En matière de statu réel dans le droit des biens, nous avons un bien situé en suisse
de valeur et en suisse ce tableau par ex a fait l’objet d’une sûreté, les droits sur les biens sont
soumis a la lois de situation du bien. La sûreté qui pese sur ce bien en suisse est soumis a la loi
suisse et il se trouve que ce bien des années après est posé en France. Donc il se pose la
question de la validité de la sûreté maintenant que le tableau est en France.
Le con it mobile c’est une situation ou le con it de loi dans l’espace se double d’un con it de lois
dans le temps Non seulement il faut trancher la compétence de la loi entre les états mais aussi la
question de la compétence entre une loi ancienne avant le changement du facteur de
rattachement et la nouvelle loi. Les vieux auteurs Pillet ou Bartin défendaient l’idée d’une
application par principe de la loi ancienne c’est a dire maintien de la loi du premier facteur de
rattachement avant le changement. Billet justi ait cette solution par le principe du respect des
droits acquis. C’est dans la meme logique que Pillet craint que l’application de la loi nouvelle fasse
perdre aux justiciables les droits acquis sous l’empire de la première loi. Bartin est dans la meme
ligne se fonde sur l’idée de sécurité juridique qui doit etre maintenu et garanti quelque soit les
aléas de la vie juridique des personnes. maintenir les justiciables en vertu de la loi ancienne. En
réalité ces doctrines n’ont pas été reçu en jp car elle a été plus subtile et a compris ue ces
doctrines du 19-20ee siècle préservait un domaine trop important a la loi ancienne et que ce
domaine excessif de la loi ancienne c est lui qui conduisait a des solutions injuste et irréalistes.
Cette injustice est apparu quand les tribunaux français ont été saisi par des époux qui avaient
quitte leur pays très longtemps avant, pour des raisons politique et bien les tribunaux considéraient
que c était injuste de maintenir les époux sous les anciennes lois alors qu’ils avaient fuis pour la
politique qu’ils s’étaient établis dans un nouveau pays sans esprit de retour. L’idée de maintenir
coute que coute l’application initiale peut etre déstabilisant pour les tiers en matière de statut réel.
Les tiers qui doivent raisonner sur des biens qu’ils voient, comment ces tiers peuvent avoir
connaissance d’une loi d’un pays qui autrefois était applicable.
La jp française a applique une autre solution: elle est très proche de la solution qui prévaut pour le
con it de lois dans le temps. Un con it de loi dans le temps se résout en droit interne par
l’application immédiate de la loi nouvelle ce qui implique aussi le principe de non rétroactivité.
Exige d’appliquer immédiatement la loi désigné par le nouveau facteur de rattachement c’est a dire
appliquer cette loi nouvelle des que le facteur de rattachement se produit. Autrement dit tout ce qui
concerne les conditions de formation d’une relation juridique et les effets que cette relation a
produit avant le changement des facteurs de rattachement reste soumis a la loi ancienne et en
revanche tous les effets de cette relation postérieure sont soumis a la nouvelle loi applicable Civ 8
juillet 1869 Diac , mais aussi Civ 3 février 2010 .
Si on applique cette solution a un couple marie qui changent de nationalité. La formation et les
premiers effets du mariage sont soumis a la loi ancienne c est a dire avant le changement de
nationalité et tous les effets du mariage qui se produisent après le changement relèveront de la loi
de la nationalité nouvelle. En matière mobilier c est la meme chose: c’est en fonction de la loi
initiale mais quand le bien est déplacé dans un autre pays et que le créancier titulaire de la sûreté
prétend avoir des droits c est sur égard de la nouvelle loi que ces droits vont etre assuré. Cette
solution permet de concilier le respect des droits acquis et la situation nouvelle des individus.
Application immédiate de la loi nouvelle après le changement de facteur de rattachement c est le
principe , mais le législateur peut agir autrement dans les règles de con its de lois dans les
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applications plus moderne le législateur conclu directement a une règle de règlement mobile. ART
311-14 du code civil ce texte rend applicable a la liation la loi nationale de la mère mais une mère
peut changer de nationalité mais pour le législateur les questions sont soumises a la loi de
nationalité de la mère au moment de la naissance de l’enfant => ça résout le con it mobile.

Il y’a des hypotheses moins simple ou le raisonnement peut etre perturbe par le fait que la règle de
con it de loi est une règle de con it a caractère substantiel. Art 311-17 reconnaissance des enfants
, cette règle de con it designer la loi de l’enfant ou la loi du for mais la le législateur n’a rien dit a
propos du con it mobile. Il est probable que le juge tranchera les éventuelles con it mobile en
fonction des objectifs poursuivit par la règle des con its de lois. En matière de reconnaissance
d’enfant le juge retient la nationalité qui favorise la reconnaissance soit la nationalité ancienne ou
nouvelle, de l’enfant ou de l’auteur. Autrement dit face a une règle de con it a caractère
substantielle le juge ne retient pas une position de principe raisonne d manière pragmatique.

On ne doit pas confondre le con it mobile qui est lié au changement du facteur de rattachement
avec le problème de l’évolution interne de la loi applicable.

A la fois pour les questions préalable et le renvoi la complexité vient de la nécessité de prendre en
considération non seulement la loi étrangère internent en son sens substantiel mais en plus
d’accorder une certaine attention a son système de con it de lois.
Dans tous ces cas la question fondamentale reste de savoir a quelle loi faut il soumettre le litige

Conclusion : Tout ce qu’on a explique c est le système qu’utilise le juge français donc on a
présupposé a chaque fois la compétence du juge français sauf que en matière internationale
exactement comme il peut y avoir plusieurs lois compétente il peut y avoir plusieurs juges
compétents simultanément pour trancher un meme litige a caractère international

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Partie 2 : le con it de juridiction
Cette notion est liée a l’idée d’un procès civil qu concerne un litige a caractère international ce qui
signi e que au moins un élément du litige présente un élément d’extraneite et cet élément est
décisif car in uence le processus juridictionnel a deux moment different: En amont du procès par
ce qu’on va devoir se poser la question de savoir dans quel pays la procédure va devoir se
déclencher. De la même manière que l’élément d’extranéité met en concurrence plusieurs lois
susceptibles de régir la situation juridique, l’élément d’extranéité met potentiellement en
concurrence plusieurs ordres juridictionnel étatique qui sont susceptibles d’accueillir cette
procédure contentieuse. Ex: un couple , lui français et elle italienne qui ont vécu pendant 10 ans
au Japon. Ce couple a eu sa résidence habituelle au Japon, les enfants y sont nés et cette
situation a perduré jusqu'à ce que un des époux quitte le domicile conjugal et demande le divorce,
au jour ou la question du divorce se pose, l’époux français vit toujours au japon avec les enfants et
l’autre vit désormais en italie. Si on regarde avec les yeux français on voit au moins deux éléments
d’extraite ça veut dire que potentiellement 3 ordres juridique sont susceptible d’etre intéressé.
L’ordre juridique francias, italien et japonais. La première question qui se pose en amont du litige c
est de savoir quel est le juge de quel pays va etre compétent ? Cet élément d’extranéité va aussi
in uencer en aval après le proces, dans l’hypothèse ou le procès est été effectue dans un autre
état et que la partie gagnante souhaite exécuter la décision ailleurs dans un autre pays, et la
question se pose donc de savoir quels sont les effets qu’une décision de justice peut produire au
de la des ronciers de l’état ou elle a été rendue? Cette question se pose sous un angle bien
précis : comment on fait pour recevoir dans l’ordre juridique du for une décision juridictionnelle
étrangère?
Toujours dans l’exemple imaginons que la décision de divorce ait été faites au japon c est de
savoir comme le couple français peut se prévaloir de cette décision nef rance? ou dans quel
mesure peut on opposer a l’époux français en France la décision de divorce japonais et les
conséquences, par exemple sur les biens des époux.
C’est toute la question de la circulation internationale des jugements.

Chapitre 1: La determination du tribunal internationalement


compétent
Quand on parle de tribunal internationalement compétent c est quel est le tribunal compétent pour
un litige a caractère international. On parle de compétence international par opposition a un
tribunal interne par exemple.

Cette question de la compétence juridictionnelle donc la question de savoir si une juridiction


étatique se reconnait le pouvoir de juger, cette question elle touche a la souveraineté des états.
Touche au coeur de la souveraineté des états car on sait que le fait de rendre justice c est l’une
des grandes fonctions régaliennes c est décisif. La conséquence de cette caractéristique c est
que pour les litiges interne comme pour les litiges présentant un élément d’extranéité
chaque état établi lui même pour lui même en toute indépendance les hypothèses ou il se
reconnait compétent pour trancher un litige et les hypothèses ou a l’inverse il s’estime pas
compétent pour connaitre un litige.
Ce ^principe d’indépendance il a pour conséquence une absence de coordination pour les règles
de compétences juridictionnelles, qui dit absence de coordination dit problème pour les justiciables
qui sont confrontés a des procédures a caractères international car si chaque état fait comme il
veut il y a des critères de compétences qui peuvent se télescoper. Effectivement même si
globalement les états fondent leur compétences sur des hypothèses ou il existe un lien fort et
substantiel entre le litige et leur ordre juridictionnel malgré ça l’absence de coordination peut
évidemment faire des hypothèses de con it négatif de compétence ou aucune des juridiction
potentiellement affecté par le litige ne se reconnait compétente.

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Ex anglais italien qui s’étaient mariés et établi leur domicile en suède, les juridictions anglaises
fondent leur compétence fondent leur compétence sur le domicile en Angleterre des époux.
Comme ici les époux n’ont pas leur domicile en Angleterre alors pas compétent. Imaginons que le
critère pour la suède c est que au moins un des époux ai la nationalité suédoise donc peut se
déclarer pas compétente. Imaginions encore que les juridictions italiennes retiennent en matière
de compétence dans le divorce la nationalité italienne de l’un des époux mais a condition que
l’époux italien réside en Italie au moment de la demande du divorce. Si tel est le cas les juridictions
italiennes ne sont pas non plus compétente. Dans une telle situation aucune des juridictions
concernées ne se reconnait compétente => c’est ce qu’on appelle le con it négatif de
compétence et il est particulièrement grave car expose les parties au déni de justice et ça c est le
résultat de l’absence de coordination internationale.
Le con it peut aussi etre un con it positif de compétence c est a dire a contrario une situation
ou plusieurs juridiction se reconnaissent compétente pour trancher le même litige. Les règles de
compétence anglaise et italienne admettent d’ouvrir leur juridiction des lors que l’un des époux a la
nationalité de l’ordre juridique en question et les juridictions suédoise se reconnaissent compétente
sur la base du domicile en suède. Dans cette hypothèse toutes les juridictions se reconnaissent
compétentes. La conséquence c est que deux procédures relative aux même litige peuvent etre
déclenché dans deux ordres juridiques différents et risque de déboucher sur des solutions
inconciliables. Pour qu’il soit négatif ou positif il est toujours une source d’insécurité pour les
parties. Une situation de précarité juridictionnelle qui résulte de cette absence de coordination
internationale qui est une situation grave, elle a été vite comprise en Europe, on en a de suite tiré
les conséquences dans la mise en place d’un marché unique. On est passé a un nouvel étage
avec l’espace de sécurité, de liberté et de justice avec l’idée qu’il faut apporter une sécurité
judiciaire aux citoyens européens. Du fait de ce processus l’UE s’est très vite et très tôt dotée de
règles communes de compétence juridictionnelle c’est a dire que très tôt l’UE a cherche a
coordonner les règles de compétences juridictionnelles de états membres. Ces règles vont
permettre de sécuriser la détermination, l’identi cation du tribunal compétent en Europe. C’est un
vrai progrès pour ceux qui circulent. Il résulte de ce processus que le DIPR français comme
aujourd’hui le DIPR des autres pays membres contient aujourd’hui deux types de règles en
matière de compétence juridictionnelle:
- des règles de compétences de droit national qui détermine unilatéralement la compétence des
juridictions françaises pour les litiges internationaux.
- des règles de source européenne qui détermine plus globalement la compétence des
juridictions étatiques au sein de l’UE. Elles sont contenues dans une série de règlement
européen au premier rang d’entre eux : règlement bruxelle 1 bis ( 12/12/12) rentrée en vigueur
en 2015 en matière civil et commercial. L’autre règlement c est Bruxelles 2 bis en matière
familiale . Le règlement de 2008 Règlement aliment et le règlement succession 2012 rentrée en
vigueur en 2015, règlement insolvabilité Dans tous ces règlements existent des règles pour
identi er les règlements.

Dans notre DIP et ceux des états membres on le « droit commun de la compétence
juridictionnelle » c est nos règles historique celle qui s’applique dans les relations hors UE. Comme
le droit commun elle s’applique chaque fois que les règles spéciales ne s’applique pas. et d’un
autre cote le « droit special » qui ne s’appliquent que quand le litige est dans le champ de
compétence. Ce qui est quotidien dans les juridictions c’est maintenant le droit euro. Et le droit
commun c est maintenant résiduel.

Section 1: Les règles de compétence internationale de source


française
Ces règles sont remises en cause que par quelques règles d’exception appelles « privilège de
juridiction et ces règles de compétence impliquent que des lors que ces critères sont réalisé en
franc les tribunaux français doivent se déclarer compétent. La seule chose qui peut s’opposer a ce
que nos juridictions ouvrent leur porte ou alors qui peut s’opposer a ce que le jugement soit rendu

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en france jusqu'à son terme, c’est ce qu’on appelle les immunités et plus précisément les immunité
de juridictions et les immunités d ‘exécution.
Les immunités de juridiction et d’exécution sont liées à l’intervention des états dans les relations
commerciales. Selon les sociétés et les époques les états interviennent plus ou moins dans les
relations commerciales internationales. Lorsque les états interviennent ils peuvent le faire de deux
manière, ils peuvent le faire en tant que « clients » lorsqu’ils deviennent client d’une entreprise
étrangère quand ils ont besoin d’un service. L’état peut intervenir lui même a l’étranger a travers
ses entreprises publics qui elles seront contactes par des états étrangers. Dans toutes ces
hypothèses l’état se trouve etre un opérateur commercial mais l’état se trouve généralement
contractant d’une entreprise privée étrangère, quelles que soient les circonstances l’état ou les
entreprises prétendent jouer le jeu ordinaire du commerce international. Jusqu’a une certaine limite
c est le con it de juridiction. A ce moment face a un litige les états, ou les entreprise publique ne
sont plus assimilées a des opérateurs de droit privé. Les états ou leur dénombrement béné cient
d’immunité qui se justi e par des considérations de souveraineté et de courtoisie internationale.
Idée d’illegalite des états qui s’opposent a ce qu’un état soit soumis aux juridictions d’un autre. Ces
immunités sont de deux sortes : immunité de juridiction et d’execution.
L’immunite de juridiction c est un privilege qui est accorde aux états étrangers et a leur
demebrement par le droit du for. Ce privilège permet aux états étrangers de se soustraire a toute
comparution devant les tribunaux du for dans les litiges qui les opposent à une personne privée.
L’immunite d’exécution : Porte sur l’exécution de la décision qui serait rendue au pro t de la
personne privée et donc a l’encontre de l’etat etrnager. En amont renoncé a sn immunité de
juridiction il peut accepter le procès mais si il perd il a toujours le deuxieme joker l’immunité
d ‘execution. Ca permet impossible l’exécution forcée d’une décision sur les biens que l’état
étrangers posséderait sur le territoire du for.

Ces immunités se justi ent par des considérations de souveraineté et de courtoisie internationale (
respect de corps diplomatique. On en déduit qu’elles doivent etre exerces que lorsque cet état agit
en tant que souverain en tant que puissance publique. Les tribunaux français sont compétent pour
connaitre d’un litige international chaque fois que les critères posé par le DIP français sont réalisé
en france.Ces critères nous amènent a deux types de regles: les critères qui relèvent de règles
ordinaires de compétences et les critères qui relèvent des privilèges de juridiction

I) Les regles ordinaires de compétence internationales des juridictions françaises

Il faut connaitre l’arrêt de principe redu par la cour de cassation en 1948 dans l’affaire Patino. Les
juridictions françaises se reconnaissent compétentes pour des litiges opposant deux etrangers. En
1948 on énonce explicitement que les juridictions françaises sont compétentes alors que aucune
des parties est de nationalités françaises. C’est aujourd’hui un principe fondamental du DIPR.
Les regles de con it de juridiction permettent de déterminer les hypothèses dans lesquelles les
tribunaux français se reconnaissent compétents pour connaitre d’un litige international. On verra
que certaines règles peuvent etre écarter par volonté de sparties.

A) la determination de la compétence internationale des tribunaux français

1) le caractère unilatéral des règles de con it de juridiction

Les regles de con it de juridiction sont particulières elles ne ressemblent pa aux règles e con it de
lois; pas la même structure que les règles de con it de lois. Les règles de con it de lois sont des
règles bilatérales signi e que permet aussi bien de designer une loi etrnagere que la loi du for. La
règle des con it de lois est ouverte vers l’exteiruer en matière de con it de juridiction ne peut pas
etre la même chose. On peut pas avoir la même ouverture pour des raison de souveraineté
chaque états ne peut déterminer que les hypothèses dans lesquelles ses propres juridictions sont
compétentes. en aucun cas un état ne peut décider quand les juridictions des autres sont
compétentes ou non. La france aurait aucune légitimité a dire a un autre pays quand est ce que ce
dernier est compétent. Ces règles ne sont pas bilatéral en ce sens qu’elles ne peuvent pas
designer indifféremment les juridictions françaises ou etrnageres. Les règles de con it de
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juridiction sont nécessairement unilatérale , la sure chose qu’elles peuvent faire c’est de
déterminer les hypothèses dans lesquelles les tribunaux français sont compétent et quand est ce
qu’ils ne le sont pas.
Soit le litige a caractère international rentre dans le champs de compétence des tribunaux français
et ces tribunaux se reconnaîtront compétent ou entre pas dans le champs de compétence français
et dans ce cas la les tribunaux français se reconnaitront incompétent mais ne diront pas quel
tribunal de quel autre pays sera compétent. On constate que les règles de con it de juridiction du
fait du caractère unilatéral ne donne qu’une solution incomplète et partielle a la question de la
compétence juridictionnelle. Donc que sur la compétence des juridictions française mais pas sur
les autres compétences. Si les juridictions françaises ne sont pas compétences c est aux parties
sans l’aide du juge de cherche une autre juridiction compétente.

2) Le principe d’extension des règles de compétences interne

La regle de base en matière de con it de juridiction elle a été donné par un arrêt de principe:
l’arrêt Pelassa rendue par la chambre civile de la cour de cass en 1959 . Arrêt con rmé le 30
octobre 1962 Scheffel . Ces arrêts pose le principe , l’arrêt Pelassa énonce que la compétence
inter des tribunaux français est déterminée par extension des règles de compétences interne.
Lorsque les chefs de compétences qui sont retenus dans l’ordre interne ( code de
procédure civil) se réalise en france, les tribunaux français doivent se reconnaitre compétent pour
trancher ce litige international.
Dans l’ordre interne la règle de compétence de principe est xée a l’article 42 du code de
procédure civil et elle énonce que le tribunal qui est par principe compétent dans l’ordre interne c
est le tribunal du domicile du défendeur ( actor sequitur forum rei => regle qui énonce que le
tribunal compétent par principe c est le tribunal du domicile du défendeur). Le chef de compétence
c’est le domicile du défendeur c’est ce lieu qui détermine la compétence du tribuanl. Il n’y pasdans
le code de procédure civil des règles spéci ques pour es règles de compétences des litiges inter.
C’est la jp qui a du inventer de toutes pièces tout un système de compétences juridictionnel pour
les litiges a caractère internationaux. C’est dans ce contexte que la jp a pose le principe de
l’extension des règles de compétences interne a l’ordre inter: on retient les même chef de
compétence dans l’ordre inter que dans l’ordre interne; on en déduit que les tribunaux français
sont internationalement compétent quand ces chef de compétence se réalise sur le territoire
français ou dans l’ordre juridique francais. Etendre à l’ordre international la règle de l’article 42 du
code de procédure civil c est reprendre pour l’ordre international le chef de compétence posé par
ce texte donc le lieu du domicile du défendeur. Etendu a l’ordre international la règle devient « les
tribunaux français sont compétents si le défendeur a son domicile en france ». En réalité la
technique est simple sauf qu’il ne faut pas oublier que la règle de con it de juridiction est
nécessairement unilatérale. Autrement dit lorsqu’on étend la règle de compétence interne à l’ordre
international il ne faut pas oublier que la règle de compétence internationale ne peut déterminer
que les hypothèses de compétences des juridictions françaises. Etendre l’article 42 à l’ordre
international ça ne veut pas dire que les tribunaux compétent enOI ne sont pas ceux du défendeur,
les tribunaux français sont compétent si le défendeur a don domicile en france.

D’autres règles de compétence qui prévoit des compétences spéciales ou encore des options de
compétences qui font l’objet d ‘extension dans l’ordre international. Certaines règles de
compétences sont également inscrites dans d’autres codes, codes du travail par exemple.

a) les compétences spéciales

Le code de procedure civil prevoit inc certain nobre de competences spéciales comme en matières
immobilières avec des règles pour la compétence du tribunal du lieu de l’immeuble, ou en matière
successorale xé a l’article 45 du code avec compétence du tribunal du lieu d’ouverture de la
succession. Compétence en terme d’aliment et de participation dans le mariage : compétence
donné au tribunal du créancier. Le code du travail retient la compétence du conseil de prud’homme
du lieu d’exécution du travail L 1114-1 ( a véri er).
Ces règles deviennent après extension:
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- immobilières : les tribunaux francs sont compétent si l’immeuble est situé en france.
- les tribunaux français sont comptent si le créancier d’aliment a son domicile en france.

Il y’a aussi des comptines spéciales dans les mesures conservatoires et provisoires: les tribunaux
français peuvent avoir une compétence internationales dans ce cadre la, ces mesures sont
destinées a assurer une protection a l’une ou a l’autre des parties en attendant que la décision
judiciaire soient rendues sur le fond. Ces mesures peuvent etre demandé avant même le procès
ou parfois en cours de procès car long et une situation peut dépérir ou s’aggraver. Dans tous ces
cas la comeptence des juges français résulte du seul fait que le lieu d’exécution de la mesure se
situe en france. Les mesures nécessité l’intervention d’une autorité généralement publqiue, en tout
cas l’intervention d’une autorité qui tient son pouvoir de l’état sur le territoire duquel la mesure doit
etre prise.
Il faut savoir que le juge français qui est compétent pour prononcer une mesures provisoires ou
conservatoires, il n’est pas cette fois ci du seul fait de cette compétence pour la mesure, autorise a
statuer sur le fond. Cette solution n’a pas toujours été admise en jp française. Les juges français
ont considéré que le juge compétent pour décider d’une mesure conservatoire ou provisoire était
de ce seul fait comptent pour statuer sur le fond. Arrêt Nacibian 6 novembre 1979: pose le
principe de ce qu’on appelle -> Forum arresti
Idee que puisque je suis compétent pour prononcer la mesure je me reconnais compétent pour me
prononcer sur le fond.

Ex: un navire de commerce qui au court de son expédition a une escale a faire au Havre, ce navire
est un navire qui bat pavillon russe, il faut l’objet dune saisie conservatoire, parceque le
propriétaire russe du navire avait beaucoup de dette auprès de son créancier suisse qui décide de
venir au Havre et il demande aux juges de prononcer une saisie conservatoire envers le mec du
bateau. Le juge va se déclarer compétent pour juger le fond de l’affaire du fait u’il est compétent
pour prononcer d’abord la mesure conservatorie.==> Forum Arresti.
Cela a été critique par la doctrine cette solution en disant que le lien substantiel avec le droit
français était trop faible. Et cette jp a été abandonné dans un arrêt de 1995 Cobenam, depuis 95 la
compétence du juge français ne s’étend pas au de la de la mesure conservatoire et provisoire si la
compétence au fond ne repose sur aucun fait de compétence propre.

b) les options de compétences


Ces options concernent essentiellement la matière contractuelle et extra contractuelle.
Enmatiere contractuelle : la règle de principe actor sequitur forum rei joue en matière contractuelle
et donc étendue à l’ordre international cette règle peut s’exprimer de la manière suivante: ls
tribunaux français sont compétent si le débiteur défaillant a son domicile en france. Mais
cette règle elle est complétée par un autre règle qui ouvre une options au demandeur qui ouvre la
possibilité de faire autre chose. Qui gure a l’article 46. Prévoit que en matière contractuelle, le
demandeur peut également saisir la juridiction du lieu de la livraison effective de la chose ou la
juridiction du lieu de l’exécution de la prestation de service. Transposer à l’ordre international : «
Si la livraison de la chose doit etre réalise en france ou si la prestation de service doit etre
fait en france, les tribuanicx français son compétent en plus du tribunal du défendeur »
Ce tribunal qui est compétent en plus, il porte un nom le forum contractus.

Option de compétence en matière délictuelle, gure a l’article 46 du code de procédure civile: si


l’action qui est engagé est une action de nature délictuelle, le demandeur pourra saisir si il le
souhaite, le tribunal du lieu ou le dommage s’est produit a la place du tribunal du domicile du
défendeur. : « Si le dommage s’est produit en France, le tribunal français est compétent ».
Toutes ces règles de compétences permettent de savoir dans quelles hypothèses les juridictions
françaises sont compétentes.
Il se trouve que les parties a un litige international ont la possibilité d’aménager la compétence des
tribunaux. Ces aménagement résultent d’un accord de volonté qui s’appelle les clauses attributives
de juridictions.

B) Les clauses attributives de juridictions


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Les CAJ sont des clauses par lesquelles des parties qui sont liées par des relations d’affaire vont
indiquer dans leur contrat avant même la naissance du litige que si un litige survient elles
s’entendent pour saisir tel ou tel tribunal. Ces clauses ont les nomme aussi des clauses
d’élection de for. Ces clauses peuvent designer plusieurs choses, d’abord un tribunal qui se
reconnaissait compétent mais un tribunal qui était en concurrence avec les compétences d’un
autre etat. La clause de juridiction peut aussi designer un tribunal qui ne prévoyait pas sa
comptence on dit que c est des clauses de prorogation de compétence. Un tel tribunal devient
alors comptetent par la seule volonté des parties.
Une CAJ peut designer une autre forme de tribunal qu’un tribunal étatique. Elle peut prendre la
forme d’une clause d’arbitrage et designer une juridiction arbitrale. Fait sortir du coup le litige de
la sphère étatique et soumette a l’arbitrage mené par des personnes privées. L’intérêt des clauses
est d’anticiper la question de la compétence du tribunal et ça permet de lever toutes incertitudes
sur le tribunal compétent. En prévoyant le juge comptent on prévoit les règles de con it de loi.
Ces clauses sont très importantes dans les affaires.
Il se trouve que le DIPR français a compris l’importance de ces clauses et reconnait l’avantage
qu’il procure dans l’ordre international. Cette position du DIPR français qui est favorable elle est
d’autant plus remarquable qu’elle est l’exact contraire de la solution que le même droit français
retient dans l’ordre interne. l’ARTICLE 48 du code civil n’admet les CAJ que de manière
exceptionnelle dans le cas spéci que ou elles sont inscrites dans des contrats conclu entre
commerçant. La jp a af rme au contraire que dans l’ordre international « les CAJ sont valables a
condition qu’elles ne fassent pas échec a une compétence exclusive des tribunaux français ».
Arrêt du 17 décembre 1985 Sorelec c/ Compagnie des signaux et d’entreprise électrique.
Dans l’ordre international les clauses sont par principe valable alors que en droit interne elle sont
par principe nulle.

Cette règle est af rmé sous la forme d’une règle matérielle de DIPR c’est a dire qui donne une
solutions concretes donc les CAJ sont des règles valables. Quels soit la loi applicable au contrat
qui contient cette clause. La seule condition qui est posé pour la JP de 85 c est que ça ne permet
pas de déroger ax compétences exclusives des tribunaux français. Parfois c est uniquement les
tribunaux français qui peuvent trancher par exemple lors d’un contrat de travail exécuté en france il
n’y a a que les tribunaux français qui peuvent trancher. Pour les contrats de consommation on a
une compétence exclusive si dans consommateurs a son domicile en France .
lE PRICNIPE en réalité a propos de ces clauses est un principe de licéité cad quelles sont par
pricnipe licite mais il faut s’interroger sur la validité réelle de la clause car peut etre licite sans etre
pour autant valable Il faut s’interroger au cas d’espèce a la validité de ces clauses et elles sont
soumises a la loi du lieu ou a été conclu : locu régit actum. La clause est valable si elle respecte
les conditions de forme posée par la loi du contrat dans lequel cette clause est insérée. l’ARTICLE
48 EXIGE QUE la clause soit formulée de manière apparente. Sauf que la jp française a assouplie
cette exigence et a admis que la clause ne gure pas dans le contrat signé par les parties mais
gure simplement dans des documents auquel le contrat renvoi. CAD dans les conditions
gneerales de ventes du contrat et pas dans le contrat lui même. Il faut respecter la loi des contrats
notamment a propos de l’intégrité du consentement.
Question de l’autonomie de cette clause attributive de juridiction par rapport au contrat qui la
contient c'est a dire aux contrats principales.
Le principe de l’autonomie de ces clauses a été admis en matière d’arbitrage en 1963 Gosset , La
cour de cass avait décidé que la nullité du contrat principal n’affecte pas la clause. La cour de
cassation s est prononce pour les clause de juridiction plus tard le 8 juillet 2010 la cour de cass
énoncé en n le principe de l’autonomie de la CAJ par rapport au contrat qui la contient c est a dire
que même si le contrat est nulle cette clause de choix du juge n est pas neutralisé et c est le juge
dédaigne par la clause qui devra reconnaitre compétent. Quand le juge voit sa compétence
désigné cette compétence est exclusive, seul ce juge designer peut trancher le litige.
Quand le juge voit sa compétence résultait d’une clause attributive de juridiction alors cette compétence est
exclusive. Si une clause est inscrite dans un contrat mais que l’une des parties ignore cette clause et saisie un
autre tribunal que celui prévu au contrat, alors la partie qui entend faire respecter la clause attributive de
juridiction, cette partie peut contester la compétence du tribunal saisi, et cela se fait dans le cadre technique
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de ce que l’on appelle le contredis. On dit que celui qui conteste forme un « déclinatoire de compétence », la
partie qui conteste la saisine peut remettre en cause la compétence, et si les choses se passe correctement,
alors ce tribunal devrait décliner sa compétence, car il existe dans le contrat une clause attributive valable.
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La compétence des tribunaux français reposent sur un certains nombre de critère notamment territoriaux, il
suffit que certains éléments de la relations juridique se réalise dans l’ode juridique français pour que la
compétence de nos tribunaux soit acquise. Il nous faut voir maintenant, qu’à titre subsidiaire et exceptionnel
il existe des critères personnels de compétence. Qui peuvent intervenir pour justidier la compétence
internationale des tribunaux français. Ces critères reposent sur la nationalité frnaçaise des parties ou au
moins de l’une des parties, et ils fondent pour les ressortissants français ce que l’on appelle des privilèges de
juridiction.

II. Les privilèges de juridictions.

A/ La notion de privilège de juridiction

Ces privilèges sont xés en droit français aux articles 14 et 15 du CC, ces deux textes fondent la
compétence des tribunaux français sur le seul fait que l’une des parties au litige est de nationalité
française. Que cette partie soit le demandeur ou que cette partie soit le défendeur. On parle de
privilège de juridiction parce que les juridictions françaises vont se reconnaitre compétente du fait
de cette nationalité française de l’une des partie, dans des hypothèses où normalement elle ne
serait pas compétente, dans des hypothèses qui débordent des critères normaux des JF. Ce sont
des règles exorbitantes de compétence.
Des règles qui vont permettre d’étendre les compétences de JF, qui ne pro te qu’aux parties de
nationalité française. Chef de compétence extrêmement fréquent dans la plupart des DIP du
monde. Critiqué dans la doctrine fr car fondement indiscutablement nationaliste. Chef de
compétence qui révèle à la fois la volonté de protéger les plaideurs français contre les
inconvénients d’une procédure à l’étranger (coûts, langue, procédure…), c’est aussi l’expression
d‘une forme de dé ance à l’égard des systèmes juridictionnels étranger.
Ces articles portent des règles exorbitantes de compétentes de compétences, exorbitantes car elle
peuvent contredire les principes ordinaires de compétence, et notamment le principe de la
compétence du défendeur, ce principe est un principe que nous connaissons.

L’Article 14 du CC français, permet à la partie française demanderesse, càd la partie qui déclenche
le procès, cela lui permet d’attraire son adversaire étranger devant les JF, même si cet adversaire
étranger a son domicile à l’étranger. (selon l’art 42 non, mais là oui donc contraire à actor secitur
rei)

L’article 15 lui, permet au demandeur étranger d’attraire le défendeur français devant les
juridictions françaises même si ce défendeur français ,n’est pas domicilié en France. Cet article
permet à un étranger d’attaquer un fr devant les JF, alors que le français n’aurait pas son domicile
en France. Pendant très longtemps la jurisprudence française accentuait encore plus le caractère
exorbitant de l’article 15 considèrant que ce texte donnant un privilège non seulement au
demandeur étranger , mais la jpd considérait que cela permettait aussi au défendeur français
d’exiger d’être atrait devant un juge français alors même qu’il’ n’avait pas sont domicile en France.
Mais ce texte sous entends aussi que le défendeur français peut sous le seul prétexte de sa
nationalité exiger d’être attaqué en France. La conséquence de cette interprétation extensive de
l’article &5, c’est que si le défendeur français revendiquait son privilège face au demandeur
étranger qui avait mené son action devant un juge étranger, cette décision rendue par le juge
étranger n’avait aucune chance de produire effet en France, parce que la jpd considérait à ce
moment là que le juge étranger en statuant contre le français qui avait évoqué sont privilège de
nationalité, avait violé une compétence exclusive française.

Ex : une personne individuelle établie au canada, et passe un contrat avec un canadien, le canadien attaque
le français et l’attaque devant les J° canadiennes, même règle que nous principe de compétence du tribunal
du défendeur, le fr est a trait devant le J° canadienne, juge se reconnait compétent , et le français évoque
l’article 15 du CC, le défendeur parce qu’il a la nationalité fr peut exiger d’être juger en France, et donc de
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dire que le juge canadien n’est pas compétent, jugement canadien rendu contre le français, ce jugement
devrait être exécuté en France, le canadien demande à ce que ce soit appliqué en France, les JF disent donc
que le canadien a violé la compétence exclusive des JF, donc on n’appliquera pas la décision.

Cela allait au-delà de ce que disait strictement l’article 15, parce que l’article 15 ne dit qu’une
chose, c’est que le demandeur étranger peut si il le souhaite saisir une juridiction française, mais la
saisir au prétexte de la nationalité française du défendeur. En interprétant comme elle le faisait elle
transformait cette possibilité, en obligation pour le demandeur étranger car si il ne respectait pas
son jugement à l’étranger ne produisait aucun effet en France. C’était une jurisprudence qui allait
au dela de ce que disait l’article &5, et qui constituait un véritable obstacle à l’exécution de
nombreuses décisions étrangères en France, obstacles aux effets qu’aurait pu produire une
décision étrangère en france. Cette jurisprudence a été abandonné, par la cour de cass dans
l’arrêt ( très important) Prieur 23 Mai 2006 clunet 2006 p1377 ; revue critique p1870 ; Dalloz
p1846. La cour abandonne cette jpd exagérée « la compétence des tribunaux français qui résulte de
l’article 15 n’est en réalité qu’une compétence facultative pour le demandeur étranger, cela ne
s’impose pas à lui », autrement dit le défendeur français qui aurait été attaqué devant un tribunal
étranger ne peut plus prendre l’argument de l’article 15 de son privilège de nationalité pour
s’opposer aux effets en France du jugement étranger.
Le privilège de juridiction porté par l’art 15 faisait l’objet d’une interprétation extensive, abusée et
illégitime, abandonnée en 2006.
La même évolution a été opérée pour l’article 14, et cela a des conséquences très importantes en
matière de litispendance. Cette évolution a été opérée par un arrêt du 22 Mai 2007, l’arrêt
Fercométal (clunet 2007 p956 Ansel Merouat, RCDIP 2007 p610 Gaudmetalon, Dalloz 2007
p2548).

Ces articles 14 et 15 du CC se maintiennent en droit français, sont toujours respectés par la cour
de cassation, mais leur portée n’est plus la même parce que les arrêts prieur et Fercométal, ont
renoncé à faire porter par ces deux textes une compétence exclusive des tribunaux français, ces
deux texte portent une compétence facultative, peut être utilisé mais ne s’impose pas.
Cette nationalité français est un chef de ocmp exorbitant, car donne comp aux JF dans des
hypothèse ou normalement les juriiction française n’aurait pas compétence.

B/ Le domaine des privilèges de juridiction

Ces règles exorbitantes jouent en toute matière, en matière personnelle, en matière patrimoniale,
ou en matière délictuelle. Il n’existe que deux exceptions à ces règles : première pour les actions
immobilières dans lhypothèse où l’immeuble est situé hors du territoire frnaçais parce que la
question de simmeuble touchenat à la question du sol et implicitement à la question du territoire.
Compétence exclusive en ce qui concenre son territoir,e amis condière à l’inverse que ce qui est
en dehors ne rleève pas de sa compétence et les état étranger peuvent légitimement leur donner
la compétene exclusive pour les immeubles qui se situent sur leur territoire, le jeu des article 14 et
15 serait illégitime en matière immobilière. Le JF ne reconanitrait pas ocmpétent même si l’un des
plaideurs était français. La deuxième exception concerne les actions relatives aux voie
d’executions qui doivent petre executées à l’étranger, saisie sur salaire, expulser de force si c’est à
l’étranger qu’on veut procéder à une ovie d’execution c’est pas la peine de faire appel au JF,
seulement l’autorité publique du lieu ou ça doit se passer, l’huissier ou la gendarmerie etc qui
n’accepteront pas d’ordre du JF (souverainteté des états). Action qui a pour but une execution
forcée et que c’est à l’étranger que cette execution peut avoir loieu alors la JF ne peut être
invoquée même au prétexte que l’une des partie des fr.
Il ne faut pas se méprendre sur l’intérêt que peutvent avoir ces privilèges (pas réponse à tout).

Ex : entreprise fr qui a passé contrat avec une entreprise mexicaine, contrat à executer au meique,
le contractant français n’est aps du tout content de son partenaire méxicain qui ne lui a pas payé
ce qu’il lui devait. L’entrepruse fr a obtenu un amrché au meique mais ne connait pas bien la
procédure mexicaine, et n’a pas l’intention de dépenser de l’argent pour envoyer au Mexique des
agents compétents etc. art 15, je peux palider en fr, donc les tribunauxfr se reconnaissent
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compétents, le sJF statuent sur le litige et en toute impartialité il estime qu’en effet le débiteur
mexician est en tort et qu’il doit de l’argnet, le JF donne gain de cause à l’entreprise fr qui gagne
son procès. L’entreprise lui doit donc de l’argent. Face à nous un adversaire qui ne veut pas payer.
On va demander à ce que le juge mexicain reconnaisse le jugement français et oblige l’entreprise
mexicaine à payer au Mexique, et si il reuse le juge mexicain fera une saisie. Si on revient au
Mexique quel interet a aller en France au départ. Le juge mexicain théoriquement n’est pas
opposé à faire produire effet à une decision fr. la seule raison pour laquelle le juge français s’est
reconnu compétent c’est la nationnalité frnaçaise du demandeur, de celui qui a attaqué. Le juge
mex était compétenc,e et le juge fr s’est servi du privilege de nationalité, le juge mex ne va pas
apprécier et va refuser de donner à ce jugement français un quelconque effet. ( même situation
dans le sens inverse). Les J etrangères ne donne jamais efet aux decison fr fondées sur l’art 14 du
CC.

Bêtise en terme de stratégie judiciaire. Ces article 14 et 15 ont un odmaine de plus en plus
restreint parce que la plupart des conventions internationales qui sont signées par la France
neutralisent ces articles 14 et 15. Ces articles précisent que les privilèges fondées sur ces
nationalités ne jouent pas. Le règlement européen écartent tous les privilèges de juridictions des
différents états membres, le champs de ces privilèges de nationalité est beaucoup plus étroit que
ce qu’il était au début.

C/ La renonciation aux privilèges de juridiction

Possibilité d’y renoncer. La renonciation explicite qui prend la forme d’une clause est la plus simple
elle est généralement inscrite dans un contrat, la partie fr renonce clairement et explicitement à
renoncer à utiliser les articles 14 et 15, c’est aussi la plus rare. L’hypothèse où les parties ont
adopté une clause attributive de juridiction. Clause attributive de juridiction, le Jf interprète comme
une renonciation implicite mais certaine au privilège de juridiction.
En dehors ce ces clauses, la renonciation peut se déduire de l’attitude des plaideurs qui vont
accepter la compétence du tribunal étranger sans invoquer leur privilège et qu’il accepte de
défendre au fond devant la juridiction étrangère.

D/ L’impérativité des privilèges de juridiction

Le Tribunaux fr ont longtemps considéré que la compétence de JF qui résultait des art 14 et 15,
dès lors qu’elle était ivoqué était une coompétence exclusive. Récemment la jurisprudene
frnaçaise a renoncé à cette interprétation, car elle avait pour conséquence de bloquer la
reconnaissance en frnace des décision étrangère. Chaque fois que l’ont invoquait le privilège de
juridiction, qui donnait compétence exclusive aux juridiction fr. renoncé dans les arrêts Prieur( art
15) et Fercométal (art 14). LA compétence de juridictions fr fondées sur les art 14 et 15 n’est plus
impérative (ni exclusive) et cette abandon de l’impérativité a libéralisé la réception en frnace des
décisions etangères. Cs privilèges n’ont sur le plan procédural qu’un caractère subsidiaire, peut
être invoqué que si aucun autre chef de compétence ne justi e la compétence des tribunaux
étrangers. L’aie pas a simpli er la recherche du tribunal coméptent. La vraie dif culté dans la
détermination du tribunal internationalement compétent, vient du caractère unilatéral des règles de
con it de juridiction. Il induit une
La conséquence c’est qu’il est tout à fait possible que deux juridictions d’états différents soient
saisis en même temps à propos du même litige, certans jursitbal eutilise cette absence de
coordination, ce risque d eoduble procédure pour retarder ou compliquer l’issue du procés, risque
et source d’insécurité pour le plaideur, par chance le DIpfr a prit ce risque en considération, pris en
comte cet état de fait et a inventé pour lui-même des solution pour réagir à ce que l’on appelle les
con its de procédure.

III Les conflits de procédure


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C’est ce qui résulte de la compétence de plusieurs juridictions simultanément, l’ordre juridique
français s’efforce de limiter les effets pervers de ces situations ces efforts, sont des efforts
unilatéraux, autrement les réponse françaises, ne sont que des réponses unilatérales, dans le
contexte européen on a aussi trouvé des réponses, des réponses coordonnées. Ces con its de
procédures ont deux formes différentes : la litispendance internationale et la connexité
internationale.

A/ La litispendance internationale

La litispendance internationale, c’est l’hypothèse dans laquelle deux juridictions d’états différents
sont saisis d’un même litige opposants les mêmes parties et ces deux juridictions se reconnaissent
toutes les deux compétentes, forme de con it de coméptence. Même litige même partie et les
deux juridictions saisie se reconnaissent compétentes. Deux procédure sparallèle vont mener
procéduredeux actions. Décision contradictoire, l’hypothèse classique c’est le divorce, où l’un des
époux saisi la j du domicile familial, e l’autre retourne dans on pays d’origine et saisi les tribunaux
de l’état dont il a la nationalité. Le risque c’est que le divorce soit prononcé dans l’un des deux
états, le divorce est prononcé dans les deux pays, dans un pays garde a la mère et dans l’autre
garde au père. Domicile familiale a l’épouse ou domicile familial à l’époux. La seule manière censé
de traiter la litispendance, c’est que l’une des deux juridiction accepte de dessaisir au pro t de
l’autre.

Bordeaux et lille saisi, ce type de démarche qui consiste à ce que l’une des juridiction soit saisie,
ce type de démarche ne pose pas de pb, le désistement d’une des juridictions n’entraine pas un
changement fondamental dans la manière de saisir le litige. La solution interne ne sera pas
bouleversé dans ce cas, mais différent dans l’OI, de la jruidictions saisie dépendant les règles de
con it de loi. Pas les mêmes règles qui seront mise en œuvre, pas la même loi qui sera déclarée
appliquer , on aboutira pas à la même olution au fond. Dans l’Oi la perception culturelle dun pb
peut être radicalement différent. Domaine où c’est vrai c’est la matière faimliale, question du
divorce perçu différemment dans tous les étatsdu monde. Il est plus délicat pour une juridiction
étattique de se désiter au pro t d’une juridiction étrangère, car on sait que l’issue du procès ne
sera pas la même. Et y’a toujours un brin de mé ance à l’égard des juridictions étrangère. Cette
mé ance n’aide pas à résoudre raisonnablement. La juridprudence française a admis dès 1974
l’exception de l’itispendance, autrement dit elle a dmais que lorsque l’une des partie invoque la
litispendance, montre au juge français qu’une autre juridiction a été saisie du meme probleme,
admis la possibilité pour la juridiction française de se dessaissir au pro t d’une juridiction
étrangère. Con er le litige à une autre juridiction. Cass 1974 idée qu’on puisse reconcer à exercer
une ocmpétence que l’on a pour con er le litige à la suele juridiction étrangère saisie du meme
litige que nous.
Identité de litige au sens de lalitispendance internationale lrosqu’il y’a identité de parite et identité
de demande. Les JF doivent avoir été saisies en second lieu, et là il faut comaprer les dates de
saisine des 2 juridictions. La dif culé tient au fait que ce n’est pas le même acte qui est considéré
dans chaque pays pour considéré que la jruidicition a été saisie. Quand les dates de saisie sont
connues il faut les ocaprer et démontrer que les JF ont été saisié après les juridictions étrangères
que la litispendance peut être soulevée. Les JF se reconnaissent compétente si elles ont été saisie
en premier si ce n’est pas le cas elle apprecie leur compétence.
Le juge fr va accepter de ré échir sur ‘exceptio de litispendance, il va évaluer et apprécier si oui ou
non il accepte de se dessaisi. Simple faculté de de dessaisir et en aucun cas une obligation, ce
n’est pas pcq les ocnditions sont réunies q’il doit se déssaisir, il doit prnedre sa décision en
opportunité et doit déciser si c’est pertinent ou non qu’il se dessaisise en situation de
litispendance. Comment se prononcer ?
Le juge français va en réalité les chances qu’aura le jugmeent étranger de produire un jour des
effets en frane. Si les juridictions françaises ont été saisies c’est qu’il est fort probable que le litige
présente des liens assez étroits avec la France. La meilleur preuve c’est que les jurudiction
françaises se sont reconnus compétentes donc lien rée et étroit entre litige et OJF. Il y’a fort à
parier que la partie fgagnante souhaitera obtenir en franc eles effets de ce jugement étranger. Il est
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très probable que celui qui aura gain de cause aura besoind e faire executer ce jugement en
France. Soit la décision étrangère a de bonnes chances d’être un jour reçue en franceet alors le
juge frnaçais doit être tout à fait ouvert à laisser le juge étranger statuer. Ou alors on sait déjà que
la décision étrangere n’aura que peud e chance d’être executée en France, le juge français n’a
alors aucune raison de laisser le juge étrnager statuter à sa place.
L’appréciation du juge quant au fait de savoir si il doti de déssaisir ou non, va porter en dé nitive
sur les ocnditions d’acceuil des décision étrangère en France. LE juge va regarder si
potentielement la décision du juge étranger respectera les conditions pour que la déciion soit
appliquer dans l’autre pays, cela s’papelle l’exequatur c’est en réalité un exaen du respect des
condition d’exequatur par la decision etrangère que va opérer le juge français.le juge essaie
d’envisager ce que le juge étranger va produire come décision et c’est à laune de ce paris que le
JF va se dire est-ce que cette decision étrangère peut elle être executée en France. Si il pense
qu’elle n’a aucune chance.
Le juge frnçais raisonne en opportunité est-i pertinent de se déssaisir ou non.

Des conditions sont posées :


- l’identité du litige : il y’a identite du litige au sens de litispendance internationale quand il y’a
identité des parties et identité de demande. Doit etre véri er par les juges.
- Les juridictions françaises doivent avoir été saisi en second lieu après les juridictions
etrangeres, on compare les dates de saisine des deux juridictions. Ce n’est pas si simple que
ça. En pratique la dif culté tient du fait que ce n’est pas forcement le même acte dans tous les
pays du monde pour considérer qu’une juridiction a été saisi. Lorsque les dates de saisi sont
connues il faut les comparer et indiquer que la juridiction française a été saisi après la
juridictions étrangère que la litispendance peut etre soulevé. Si elles sont saisi en premier elles
se reconnaissent la priorité.
Si ces deux conditions sont remplies le juge français va accepter de ré échir sur l’exception de
litispendance, il va évaluer et apprécier si oui ou non il accepte de se dessaisir. Il n’y a rien
d’automatique, la cour de cass a toujours considéré que c était une simple faculté pour le juge
français de se dessaisir mais pas une obligation. Il doit prendre sa décision en opportunité et
apprécier si il est pertinent ou non de se dessaisir. Pour se décider, le juge français va évaluer les
chances qu’aura le juge étranger de produire un jour des effets en france. Par hypothèse si les
juridictions française ont été saisi c’est qu’il est fort probable que le litige ait des liens assez étroits
avec la france. La meilleure preuve c’est que les juridictions françaises se sont reconnues
compétentes. Il y’a fort a parier que la partie gagnante du procès voudra que soit reconnu en
france les effets de ce jugement. Soit la décision étrangère a de bonne chance d’etre un our recu
accepte en france et alors le juge français doit etre ouvert a laisser le juge étranger statuer. Ou
alors on sait deja que la décision etrnagere n’aura que peut de chance d’etre exécuté en france, le
juge français n’a aucune raison de laisser le juge étranger a sa place. l’exception de litispendance
sera rejete.
L’appreciation du juge quant au fait de savoir si il doit se dessaisir ou non elle va porter sur les
conditions d’accueil de la décision etrnagere en france. Le juge va regarder si potentiellement la
décision du juge étranger respectera les conditions pour que cette décision soit exécuté en france.
C’est les conditions d’exequatur : intégrer une décision étranger dans l’ordre juridique français.
C’est en réalité d’un examen du respect des conditions d’exequatur par la décision etrnagere que
va opérer le juge. Mais travail délicat car décision pas encore rendu. Le juge essaye d’envisager et
c est a l’aune de ce pari que le juge français se dit si cela va etre exécuté en france ou pas. Si il
imagie que cela risque d’etre exécuté en france il ne se dessaisira pas. Si le juge étranger empiète
sur une compétence étrangère il écartera.

B) la connexité internationale

C’est une hypothèse different de la litispendance car en cas de connexité il n’y a pas identité de
litige mais les deux affaires qui sont portes devant les juridictions françaises et étrangères ont des
liens étroit entre elles et leur issu ont naturellement une in uence réciproque. Par exemple un
contrat international qui est signé par un même client par deux prestatairee different chacun
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réalisant une partie du contrat. On peut craindre que la juridiction du pays A ne connaisse que de
la prestation effectue sur son propre territoire et qu’un tribunal d’un autre pays de la prestation ne
connaisse qu’une autre partie de la prestation. Les deux questions sont connexes sauf que dans
ce cas il est probable que comme le litige est morcele , aucune des juridictions saisie n’est une
vision d’ensemble du litige et on peut imaginer que le tribunal étranger décidé que la faute qui a
conduit a l’inexécution incombe aux prestataires de l’autres pays et que les juridictions constate
l’inverse. L’idee est de constater que de mener indépendamment ces deux procédures aboutit a
des décisions inconciliables. Ce problème de connexité a été identi e depuis longtemps par la
doctrine. Ce problème n’a été reconnue par la cour de cass que très récemment dans un arrêt du
22 juin 1999 ou en n la cour de cass constate une hypothèse de connexité et admet le principe de
l’exception de connexité internationale. Chacune des juridictions qui se reconnait compétente
constate qu’il y’a un lien étroit entre l’affaire dont elle est saisie et l’affaire porte devant l’autre
juridiction. La condition pour que l’exception de connexité soit admise il faut s’assurer que le juge
étranger acceptera de se reconnaitre compétent pour l’ensemble du litige. La deuxième condition
est de véri er que la décision etrnagere fournira des effets en france. il reste des incertitudes sur le
regime de la connexité car les exemples sont étonnamment rare. Il y’a une question qui n’est pas
résolu et question de savoir si l’exception de connexité dépend comme la litispendance de l’ordre
chronologique des saisines. Il attend de voir que le juge étranger accepte d’étendre sa propre
compétence a l’entier litige. ce sont les solutions de la france. ces regles s’appliqent moins car il
existe des sources de droit euro maintenant avec un champs très vaste.

Section 2 : les règles euro de la compétence juridictionnelle.

les regles de con it de juridciton d’origine nationale était des règles à caractère unilatéral et ne
donne pas de réponse coordonnées. Cette situation néfaste de règle de con it en droit internent
été comprise tôt par la communauté euro car ces états se sont mis d’accord pour construire une
zone d’integration politique, une zone qui offre une sécurité juridique plus importante. Ces états
membres ont très vite compris que l’incertitude qui pesait sur l’identi cation du juge compétent elle
n’était pas bonne pour les opérateurs euro et donc pas bonne pour la construction du monde
extérieur. Ces efforts ont abouti a la convention de Bruxelles de 68sur la compétence, la
reconnaissance et l’exécution des décisions en matière civile et commerciale. Ce texte c’est
une convention intergouvernementale de type classique c’st pas du droit euro. Cela a été un
élément décisif dans la construction de cet Europe juridique qui a permis d’améliorer la prévisibilité
des solutions en matière de determination du juge compétent. L’avantage de cette convention c’est
qu’elle a uni e pour tous les états membres la manière de designer le juge compétent. Autrement
dit ou que l’on soit en europe la manière d’identi er le juge repose sur les même regles. Parcequ’il
s’agit d’une convention internationale cette convention contient des solutions bilatérales et non
plus seulement multilatérales. Des solutions bilatérales qui permettent de designer n’importe quel
juge compétent en europe cela ne pose pas de pb de souveraineté car tous les pays sont
d’accord. Dès l’instant que la convention de bruxelles est applicable on peut identi er le juge
compétent. Cette convention a été applique pendant des dizaines d’années et a été transformé en
un règlement communautaire. On est passé d’un instrument intergouvernemental classique a un
instrument de droit dérivé. Cette transformation s’est faite grâce au traite d’Amsterdam de 97 qui a
donné compétence a l’UE pour adopter des règles en matière de DIPR. reglement communaaire
n°44-2001 de 2000 Bruxelles 1 il a été appliqué pendant plus de 10 ans et fait l’objet d’une refonte
qui prend aujourd’hui l’aspect du règlement 1215 2012 de 2012 qui est rentre en application
depuis le mois de janvier 2015: on l’appelle Bruxelles 1 bis. Ces textes sont maintenant applicable
dans notre droit. Il existe quelques contrats qui relèvent de la convention de bruxelles de 68 et les
juges doivent mettre en place ces règles. Il y’a eu un règlement sur les procédure d’insolvabilité
règlement de 2000; règlement Bruxelles 2 bis de 2003 sur la compétence, la reconnaissance et
l’exécution des décisions en matière de dissolution du mariage et de responsabilité parentale. Un
autre règlement c’est le règlement aliment de 2008 sur les obligations alimentaires. Et en n le
règlement succession n° 650-2012 de 2012 entre » en vigueur en 2015.
A été adopte le 14 juin 2016 2 règlements qui ont aussi les règles en matière de compétence
juridictionnelle l’un sur les régimes matrimoniaux et l’autre sur les effets patrimoniaux des
partenariats enregistres.
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I ) Le champ d’application des règles de compétence en matière civile et commerciale ( Bruxelles I
bis)

Les règles de sources européennes sont contenues aujourd’hui dans le règlement Bruxelles I bis
de 2012 mais le règlement Bruxelles I dans sa version de 2000 est toujours d’application pour les
affaires antérieures. Les dispositions s’appliquent aujourd’hui dans les 28 états membres. Il est
soumis a l’interprétation uniforme de la cour de justice de l’union européenne. L’important c est de
savoir quand est ce qu’il s’applique car c’est la qu’on devra mettre en oeuvre les sources euro. On
peut le déterminer de trois manières: ratione temporis , personae , Loci

A) Le champ d’application matériel de règlement Bruxelles I


Ce règlement est applicable aux affaires qui relèvent de la matière civile ou commerciale c’est une
expression qui couvre un champ large , presque l’ensemble du droit privé; sauf si il existe un autre
règlement plus précis. Son exclus les matières scales, douanières et admnistratives. Même dans
le domaine privée certaine question sont exclues du règlement : l’état et la capacité des
personnes, les régimes matrimoniaux, les testaments et les successions. Les questions relatives
aux faillites sont exclues aussi, et exclues les questions de la sécurité sociale et en n l’arbitrage.

B) le champs d’application spatiale


C’est la qu’on perçoit l’ampleur du règlement. Le champ d’application spatiale est fondé sur l’idée
d’un lien qui rattache le litige à l’union européenn. Ce lien se fonde sur une chose : l’existence du
domicile du défendeur sur le territoire d’un état membre. Le règlement peut etre applicable aussi
quand se réalise sur le territoire de l’UE un chef de compétence exclusive. Il y’a notamment la
situation de l’immeuble litigieux sur le territoire européen. Ou encore pour les questions de validité
de brevet inscrit dans l’ordre juridique d’un état membre. Si l’objet du litige ‘est une voie
d’exécution cela donne encore compétence exclusive aux juridictions européenne. En n le
règlement est également applicable dans l’hypothèse ou a été désigné par une clause attributive
de juridction. Le critère es simple et se suf t a lui même du seul fait que le domicile du défendeur
se trouve sur le territoire de l’UE suf t a rendre comptent le règlement Bruxelles I bis. La question
s’est posée de savoir si le domicile du défendeur sur un état membre était un élément suf sant
pour que le règlement s’applique. Suf sant quand les autres éléments du litige se rattache aux
territoires d’un état membre mais aux territoires d’un etat tiers.
La CJCE 1er mars 2005 Owusu le domicile du défendeur petit bien situe en europe car situe en
angleterre mais tous les autres éléments du litige et notamment le domicile du demandeur se
situait en Jamaïque. Ce litige était bien un litige a caractère international mais ça n’était pas un
litige intra européen. La question était de savoir si le règlement bruxelles s’applique car certes
international mais pas inter communautaire. La CIJ dit OUIIII ! Cet arrêt con rme combien le
champ d’application spatiale du règlement est vaste car s’applique a tous les litiges et s’appuie sur
le seul fait du domicile du défendeur.

a rattrapper
2- LES REGLES DE protection juridictionnelles d’une partie faible:

Cette protection est complèté par l’ouverture d’une option a cette même partie faible quand elle est
demanderesse une option lui ai ouverte et exclusivement a elle lorsque c est la partie « forte « qui
est demandeur elle béné cie pas de la même option. Le déséquilibre structurel est en quelque
sorte compense par un déséquilibre dans les options de compétence dans les options qui ne
concerne que la partie faible. La protection accorde au consommateurs est prévue a l’article 18 ,
dans le cadre de cette derniere version il n’est même plus exige que le défendeur n, le
professionnel est son domicile sur le territoire de l’état membre dans le cadre de bruxelles I bis ce
qui augmente e champ de la protection qui est accorde au consommateur. L’article 18 du
règlement I bis ouvre au consommateur une option et a lui seul lorsqu’il est demandeur il peut
choisir d agir devant le tribunal du domicile du professionnel ou peu décidér d’agir devant le
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tribunal de son propre domicile. Lorsque c est le professionnel qui attaque il ne peut agir que
devant le tribunal du consommateur. On compense le deseqilibre du contrat de conso par un
déséquilibre devant les tribunaux

b) la protection accordée au salarié


Bruxelles Ibis:le salarié demandeur peut agir devant son employeur soit au lieu du domicile de son
employeur mais peut aussi préfère le tribunal du lieu ou ce salarié exécuté ou exécute son trvaaial.
Le salarié peut choisir d’agir devant le tribunal du domicile de son employeur ou tribunal du lieu ou
il exécute son travail. On a pas reconnue le tribunal de son domicile gneeralement il vit pris de son
lieu de son travail et si c est pas le cas il n’y aurait pas de lien entre domicile du salarié et travail. Il
s’agit pas de trouver un juge favorable mais trouver un juge accessible. Le salarié peut exercer
son travail sur plusieurs états membres dans ce cas la juridiction sera celle de l’état ou il a été
embauché. L’employeur ne peut agir que devant le tribunal du lieu du domicile de son employé.

C) les clauses attributives de juridiction

Ces CAJ sont des clauses contractuelles pour que les parties s’entendent a l’avance sur le choix
de la juridiction que les parties voudraient voir saisi lors d’un litige. On a consacre les CAJ comme
règles matérielle dans l’arrêt Sorelec. En droit européen ces clauses qui sont valables en droit
français sont licite aussi en droit inter prive de source euro le règlement art 25 de bruxelles I bis les
consacre dans les même condition que dans les sources francaise. Pour etre valable une CAJ doit
etre écrite ou tout au moins prendre une forme habituelle dans les relations entre les parties, ou
encore peut prendre une forme habituelle qui correspond a un usage du commerce international.
Pour la validité sur le fond le règlement Bruxelles I bis prévoit que cette validité substantielle
s’apprécie selon le droit et la loi du tribunal saisi de la contestation , le tribunal applique sa propre
loi. lES cas NE SONT PAS ILLICITE DANS LES CONTRAT DÉSÉQUILIBRÉ autrement dit dans
les contrats de travail. Ces clauses ne sont pas en principe illicite simplement elles ne sont pas
opposable a la partie faible. La partie forte ne peut pas contraindre son partenaire a aller devant la
juridiction convenue. Si la partie faible a intérêt ou accepte que soit saisi la juridiction designer
dans la clause il peut le faire.
Le droit français dit que ces clauses sont nulles alors que le droit euro est plus laxiste il assure une
protection a la partie faible. Ces clauses ne peuvent pas déroger a une compétence exclusive xé
par le règlement européen.
Ces CAJ sont importantes dans les relations d’affaires inter elles sont souvent âprement négocié
mais les deux parties ne sont pas d’accord souvent pour choisir le tribunal. Le règlement euro a
compris l’importance de ces clauses et la cour de justice a af rme en 97 Benincassa que les
clauses attributives de juridiction était autonome.

III) Les con its de procédures


Ce sont les même que pour le DIP de source française c est a dire la litispendance et la connexité,
c est prévue par le règlement euro et c est tant mieux car les ordre juridique des états membres
vont coordonner leur manière de régir la litispendance et la connexite. C’est donc quelque chose
de different que la solution française car en DIP en source nationale chaque état réagi comme il lui
semble raisonnable il prend sur lui de se dessaisir contre une autre juridiction. En droit interne c
est des solutions unilatérales. Dans le cadre de ce règlement c est mieux parceque ce sont des
solutions coordonnées car tout le monde est d’accord pour se comporter comme cela.

A) la litispendance
Prevue à l’article 29 du règlement Bruxelles I bis et on s’aperçoit que pour que l’exception de
litispendance soit admise il faut qu’un certain nombre de condition soit admise mais moins
nombreuse que pour le DIP de source française et en particulier le règlement européen n’impose
pas au juge a qui on demande de se dessaisir de véri er de manière anticipée la possibilité
d’accueillir la décision etrangere rendu par la juridiction au pro t de laquelle on se dessaisi. On ne
demande pas au juge d’apprécier les chances d’etre accueille dans l’ordre juridique du for.
Pourquoi dans l’ordre européen ne demande t on pas au juge de véri er les chances qu’a la
juridiction étrangère d etre acceuilli. On imagine une litispendance entre jugement français et
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espagnol , le DIP euro est applicable donc on ré échi en fonction du DIP de source euro. Le
principe c est que toutes les décisions rendues dans une état membre sont accueillis dans un
autre état membre.

1) les conditions de la litispendance dans le cadre euro


La premiere condition consiste dans l’identité de procès devant les deux juges saisis , le juge doit
véri er qu’il y’a bien identité de partie, d’objet et de cause => CJCE 6 décembre 1994 Arrêt Ship
Tatry Clunet 95 p469 ou revue critique de DIP 95 p601.
la deuxieme condition est relative a la juridiction devant laquelle l’exception de litispendance
pourra etre soulevé ce sera nécessairement celle saisi en second. La dif culté qui existe encore
dans l’ordre européen vient du fait que d’un droit national a l’autre au sein des états membres
l’événement qui constitue la saisine n’est pas le même. Le règlement européen précisé que l’acte
pris en compte c’est l’acte initial qui déclenche of ciellement la procédure. Dans le système
français on considère que cet acte c est le fait de remettre une demande, une action, à l’autorité
chargé de sa noti cation ou de sa signi cation.
La troisième condition porte sur la compétence première saisie, si cette juridiction n’a pas encore
établie sa propre compétence lorsque la seconde juridiction est saisie alors cette seconde
juridiction doit surseoir a statuer jusqu’a ce que le premier juge établisse sa competence. On veut
éviter un con it négatif de comeptence. Si au contraire la première juridiction a deja admis sa
compétence alors le second juge doit se dessaisir et sans porter aucune appréciation sur la
compétence du premier juge. On est entre juridiction européenne et on se fait con ance.

2) les effets de la litispendance


Lorsque les condition de la litispendance sont réunis le juge saisi en second lieu doit
impérativement se dessaisir au pro t du 1er => c est une obligation pour lui et non une simple
faculté. Ce dessaisissement peut etre décide d’of ce par le juge lui même qui révélerai tout seul la
litispendance. Une décision de la CJCE critiquable qui est interessante car mêle deux décisions :
une du 9 décembre 2003 arrêt Gasser , on était en présence d’un problème de litispendance et
d’une CAJ en l’espèce 2 parties qui avaient conclu une CAJ au pro t des juridictions autrichienne
et a la survenance du litige l’une des parties a saisi les juridictions italienne en violation de la CAJ.
L’adversaire mécontent de ce comportement il saisi les tribunaux autrichiens. Deux juridictions
sont saisis , deux se reconnaissent compétentes et la CCJCE est saisi sur une question
préjudicielle. La CJCE nous dit que il y’a une hypothèse de litispendance et par conséquent la
juridiction autrichienne saisi en second devait se dessaisir au pro t de la juridiction italienne en
clair elle applique les règles de la litispendance. Sauf que on peut avoir un doute sur la
compétence de la juridiction italienne elle ne l’était pas a cause de la CAJ qui était valable. En
privilégiant la litispendance, la CJCE fragilise les CAJ. La juridiction qui est designer par une
clause d’élection du for celle ci a une compétence exclusive lorsqu’il y’a une clause elle a une
compétence exclusivve.

B- la connexité
prévu a l’article 30 3° de Bruxelles I bis et selon les termes du règlement il y’a connexité lorsqu’il
existe entre deux demandes un rapport si étroit qu’il y’a intérêt a les instruire et les juger en même
temps nd ‘aviter qu’il ne soit rendu des décisions inconciliables.
Dans le cadre du règlement euro la connexité n’est pas une source générale de compétence, elle
ne fonde la compétence d’un tribunal au de la de sa compétence ordinaire que si cette
compétence ordinaire correspond a l’un des quatre cas limitativement énumère par les règlements.
Les différentes demande devront faire l’objet d’action distinctes. Quels sont les cas prévu pour la
connexité ?
Le premier est celui de l’hypothèse des co défendeurs : en cas d’action entre plusieurs défendeurs
la compétence du tribunal du domicile de l’un des défendeurs peut s’étendre a tous les autres
défendeurs si les demandes forme contre eux sont étroitement liés.
Le deuxieme cas concerne les actions en garantie l’action peut etre porte devant le même tribunal
que celui qui est compétent pour la demande principale.

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Le troisième cas concerne les demandes reconventionnel c est l’hypothèse ou quelqu un est
attaque et réagi en attaquant lui aussi. Dans ce cas la le tribunal comptent pour la demande initial
il le sera aussi pour la demande reconventionnelle.
Le quatrième cas concerne les actions contractuelles associes a une action elle contre le même
defendeur: porte sur un bien, l’action contractuelle peut etre porte devant la juridiction compétente
pour l’action réelle. C’est l’action qu on delocalise vers l’action réelle. Lorsque un des 4 cas est
constate le juge saisi en second a la possibilité de surseoir a statuer jusqu’a ce que le premier juge
est tranche sa propre question, sa propre partie du litige. Permet au juge saisi en second de tenir
compte pour rendre sa propre décision de tenir compte de la première décision rendue et rendre
une décision qui serait inconciliable.
Le juge saisi en second peut décider de se dessaisir au pro t du premier juge et permettre que le
contentieux soit regrouper il faut deux conditions il faut que la compétence du premier juge soit
établi et il faut que la demande de dessaisissement lui en soit faite par l’une des parties. Toutes
ces règles nous permettent de résoudre le con it de juridiction c est a dire permettent d’identi er le
juge compétent d’un litige a caractère international.

Question reste a se poser ? Que ce passe t il quand décision rendues a l’étranger par un juge
etrznager et que l’une des parties souhaite se prévaloir de cette décision en france?

Chapitre 2: la circulation
international des jugements
Cette question qui touche a la circulation internationale des jugements elle met en jeu la stabilité
des questions juridique malgré ou en deput du phénomène de frontières. Ce sont donc des raison
évidente de sécurité juridique qui font que les personnes privées devraient pouovoir dans une
certaine mesure se prévaloir en france des décisions qu’elles ont légitimement obtenu a l’étranger
c est important sur le plan personnel et economique. Une décision juridictionnelle n’a d’autorité
normative que dans l’ordre juridique au sein duquel elle a été rendu. Pour qu’une décision
étrangère puisse produire un effet quelconque dans l’ordre juridique du for il faut qu’elle y soit
juridique accueilli et que donc respect un certain nombre de condition pose par le for d’accueil.
Meme si une décision etrnagere est a priori dépourvu de toute autorité en dehors du territoire sur
lequel elle est rendu cette décision etrnagere elle n’en existe pas moins, elle est un fait et produit
des effets sur la situation juridique des partie. Le jugement étranger au minimum constitue un fait.
Et c est un fait dont nous pouvons tenir compte c est a dire un fait que l’on peut reconnaitre et
precisemment ce fait juridictionnel étranger que constitue l’action étrangère peut etre reconnue des
lors en tout cas qu’il n’implique pas l’intervention des autorités de l’état d’accueil. Tant que on a
pas besoin de faire intervenir les autorités françaises pour donner force exécutoire on peut au
minimum faire prendre en compte la décision etrnagere. Car effectivement il faut savoir distingue
entre ce qu’on appelle l’effet immédiat du jugement étranger = le fait qu’il existe , et la nécessité
d’avoir recours a une exécution forcée pour lui faire produire efffet. Techniquement le fait de
prendre acte de l’existence du jugement étranger correspond a ce qu’on appelle la reconnaissance
de plein droit d’un jugement étranger. L’ordre juridique du for va tenir compte la situation juridique
que déclare ou constitue la décision etrnagere Si au contraire un intervention du juge du for est
nécessaire pour faire produire des effets a ce jugement étranger il fait cette fois ci quelque chose
de plus qu’une simple reconnaissance il faut que le jugement étranger obtienne l’exequatur. C’est
une procédure supplemataire a l’issu de laquelle le juge du for va donner force exécutoire au
jugement étranger, va véri er que il peut etre transpose dans l’ordre juridique dans ce cas il va la
rendre impérative dans notre ordre juridique.
D’une manière gneerale tant que l’execution force d’une décisions trnagere est pas demande le
principe tant a s’imposer de la reconnaissance de plein droit des décision etrnagere. Ce principe
de la reconnaissance de plein droit a été admis en matière de divorce dans un arrêt très ancien
arrêt Bulkley 28 fev 1860 admet le principe de la reconnaissance de plein droit. Il s’agissait d’une
femme hollandaise qui avait obtenu au pas bas une procédure de divorce et voulait se remarier en
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france. Dans cet arrêt la cour de cassation décidé en 1860 que a partir du moment ou le divorce
étranger est transcrit sur les registres des états civils français cette personne peut se prévaloir de
son divorce. Cette reconnaissance de plein droit z tous les jugements et décisions etrnageres en
matière d’état et des capacités des personnes. Nuances importantes a conditions que ces
décisions n’impliquent pas d’exécution sur les biens ou de coercition sur les personnes. iL NE
FAUT PAS QUE SOIT ATTAHCE A CE JUGEMENT UNE DECISION QUI PORTERAIT SUR LES
BIENS Du couple et qui ferait executiond es biens du couple. L’idee de coercition sur la personne c
est idée de contraindre quelque un a faire quelque chose ( contraindre un des époux a quitter le
domicile familiale). Principe de la reconnaissance de plein droit des jugements étrangers a
condition que ces jugements n’implique ni coercition ni exécution sur les biens. Arrêt Hainaird
1930. Décision très ancienne. Pendant longtemps on en ai reste dans l’idée que concernait que ce
perincipe de reconnaissance de plein droit s’applqie a tout jugement qu’ils soient constitutifs ou
déclaratifs que ces jugements intervienne en matière personnel ou patrimonial. Ce souhait de la
doctrine est quasiment exause car en relaite ce principe de reconnaissance général de plein droit
du jugement étranger est largement consacre en droit international prive de source européenne.
Dans les faits on en est pratiquement arrive a ce principe. Pour autant cette reconnaissance de
plein droit elle n’est pas hors de tout contrôle il y’a un principe, celui de la reconnaissance. Cette
reconnaissance de plein droit elle produit ses effets si aucune contestation n’est soulevé contre la
décision étrangère autrement dit cette reconnaissance de plein droit produit effet tant que celui qui
a la décision fait grisf ne s’oppose pas a cette reconnaissance d plein droit. Si l’une des parties
s’opposent a la reconnaissance de plein droit dans l’ordre juridique du for cette partie qui s’y
opposent elle va devoir intenté une action en inopposabilité. Cette action a été invente par la jp
dans un arrêt de 1951 Weiller c est la règle qui va limiter nuancer le principe de reconnaissance
de plein droit. Dans ce cas le juge du for va procéder au contrôle de la régularité internationale
de la décision etrnagere. cela signi e que le juge français va véri er que cette décision trnagere a
des qualités suf santes pour circuler intenrationalement a travers les frontières. Ces conditions de
régularités internationales sont les mêmes que celle que le juge doit contrôler dans le cadre de la
procédure d’exequatur. Une décision etrnagere que l’on voudrait voir des effets en france peut etre
contrôlées dans deux types de circonstances :
- en premier lieu il s’agit d’une décision etrnagere qui normalement devrait faire l’objet d’une
reconnaissance de plein droit dans l’ordre juridique français mais cette décision a été conteste
et on a intente contre elle une action en inopposabilité. La personne qui a perdu a l’étranger ne
veut pas que la décision soit reconnu en france. Cette personne veut se prévaloir de la qualité
d’enfant dans l’état, mais les autres enfant ne veulent pas donc ils vont déclencher acte en
inopposabilite$
- hypothese ou la decision etrnagere a besoin d’une exécution forcée en france et il a besoin du
soutient du juge, dans ce cas il va intenter une action en exequatur et a l’occasion le juge va
contrôler la décision etrnagere.
On va étudier les conditions dans le cadre de la procédure d’exequatur.

l’EXEQUATUR
cela signi e qu’on exécute, on exécute en france un jugement rendu a l’etrnager. Un jugement
étranger auquel il bient d’accorder la force exécutoire. La décision par ailleurs béné cie de
l’autorité de chose jugée , l a dans son pays d’origine mais on en tient compte aussi. Quand la
décision etrnagere traverse la frontière elle conserve son autorité de chose jugée, mais elle perd
son imeprativite. Cette imperativete ne peut etre redonnée que par une juridiction française car
seule elles peuvent commander a la force publique. L’exequatur c est nalement une sorte
d’ »autorisation » qui est donné par le juge français d’exécuter en france une décision etrnagere et
après que le juge ai véri e que les conditions sont remplies.
Ces conditions varient selon que la situation etrnagere provient d’un état membre de l’UE ou
provient d’un état tiers. Lorsque la décision provient d’un état membre en raison du principe de
con ance mutuelle, les conditions de l’exequatur sont réduites a leur plus strict minimum. Quand la
deicison provient d’un état tiers le contrôle est plus strict même si ce contrôle n’a cesse de
s’alléger, de se réduire au long du 20 ème siècle et au début du 21 ème siècle.

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Section 1: l’exequatur des décisions provenant des états tiers
a l’UE
L’action en exequatur c est cette action qui donne force exécutoire dans l’ordre juridique français a
un jugement provenant d’un état étranger. La première chose a comprendre c est que l’action en
exequatur n’a en aucun cas pour objet de reviser le jugement etrnager, autrement dit l’action en
exequatur ne permet pas du tout aux juges du for de contrôler l’appreciation des faits qui a été fait
par le juge étranger ni contrôler la manière dont le juge étranger a applique la loi et donc a tranché
la decision. Il ne s’agit ops de véri er que le juge étranger a rendu sur le fond une décision qui
serait identique ou proche de la décision que nous aurions rendu si nous avions était saisi du fond
de l’affaire. Dans la jp ancienne on fonctionnait sur le principe de la révision des jugements
étrangers autrement di le juge français a qui on demande de transpose un jugement étranger
devait veirifei que le juge étranger avait bien applique sur le fond une décision qui pourrait etre
semblable a la sienne; Holker contre Parker 1819 analyser la solution substantielle. Cette pratique
a prospéré pendant 140 ans jusqu’a un arrêt décisif arrêt Munzer 1964. A partir de l’arrêt Munzer il
s’agit plus de reviser les arrêts étrangers mais juste de véri er que ces jugements ont été rendues
dans de bonnes conditions pour que ces jugements puisse intégrer l’ordre juridique français et
qu’ils puissent lui accorder force exécutoire. Les conditions de ce contrôle ont longtemps été de 4
conditions dont l’une d’elle a été abandonné assez récemment. La jurisprudence française a
rapproche les conditionss de l’exequatur des conditions de l’état tiers pour les décisions des états
membres. Les conditions de l’exequatur aujourd’hui pour les décisions venant de l’extérieur de
l’UE sont comprises dans un état d’esprit plus libéral que autre fois, elles sont envisagées avec
plus de souplesse qui révèlent a l’endroit des décisions provenant des états tierds.

I) les conditions de l’exequatur

A l’epoque au début les conditions étaient au nombre de 5 mais l’une de ces conditions avaient été
assez rapidement abandonné puisque l’arrêt Munzer de 64 alors que l’arrêt Bachir 67 une
condition es abandonné et elle portait sur la veiri caiton par le juge français de la compétence
juridictionnelle du juge etrnager. Cette condition a été amoindrie, on s’attache essentiellement a la
véri cation de l’absence de contrariété de cette décision etrnagere avec l’ordre public du for et
l’absence de fraude a la loi. L’autre condition c’est la condition relative a la loi applique par le juge
étranger.

A) L’abandon de la condition relative a la loi applique

L’idee pendant longtemps a été de dire que le juge du for d’accueil de la décision etrnagere devait
véri er que le juge d’origine de la décision avait applique la même loi que celle qu’aurait appliquer
le juge français si il avait été saisi lui du litige. Cette condition faisait refuse l’exequatur chaque fois
que le juge etrnager avait mis en oeuvre des règles de con it de loi qui n’était pas la même que la
notre. C’était une ingérence dans les règles de con it de lois etrnageres et étaient un obstacles
important a l’exécution en france des décisions etrnageres. Les magistrats ont nis par
comprendre que ce n’était pas très bien et qu’il fallait se montrer plus tolérant et on a admis de
donner exequatur a des décisions etrnageres qui certes n’avaient pas appliquer la même loi que
nous mais la loi appliquer par le juge d’origine était équivalente a celle que nous avons appliquer
ou tout au moins la loi appliquer par le juge étranger provoquait un résultat équivalent a celui
auquel aurait abouti notre résultat. Une condition démodée qui a été écarté dans un arrêt du 20
février 2007 Cornelissen. Cet arrêt est très commente et incourtounable car marque une étape
cruciale dans l’evoluuton de l’exequatur car change presque de nature aujourd’hui le juge français
ne véri e plus quelle est a; loi mis en oeuvre pour trancher le litige. Aujourd’hui il ne reste que 3
conditions l’exequatur

B) les 3 conditions a l’exequatur

1) la compétence du juge étranger


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L’idee c’est que pour que l’exequatur soit accorde il faut que la décision etrnagere est était rendue
par un juge qui ai été compétent. Cette analyse de la compétence du juge étranger s’appelle la
comeptente indirect qui correspond au juge étranger qui a rendu la deicsion. cette compétence du
juge d’origine elle s’apprécie de deux manières différentes et cumulatives en premier lieu on véri e
que le juge d’origine n a pas empiète sur une compétence exclusive des juridictions françaises. Si
le juge étranger s’est reconnu compétent alors que nous on considérait qu’il y’avait que nous.
Pendant longtemps la france a considéré que l’article 15 du code civil fondait une compétence
exclusive au béné ce des défendeurs de nationalité française ce qui était en réalité faire dire plus
a l’article 15 que ce qui n’était en relatité. Lorsqu’un défendeur français était juge par juridiction
etrnagere alors qu’il n’avait pas renonce a son privilègee de juridiction. Quand le défendeur
français avait été juge a son privilège de juridciton. Ce défendeur français pouvait s’opposer a
l’exequatur en france de cette décision en prétendant que la juridiction française avait compétence
exclusive. et comme l’article 15 donne la compétence exclusive des qu un part le demande. L’arrêt
Prieur de 2006 a restitue l’idée dune compétence facultative d’une juridictions françaises. Elle ne
s’oppose plus a l’exequatur des décisions etrnageres qui auraient staute contre un ressortissant
frncais. Elle permet aux décisions etrnageres contre des français d etre accepte en france

en second lieu lorsqu’aucune comptente exclusive française st concernée la compétence du juge


étranger est véri er au reggae du lien que ce juge étranger entretien avec le litige. L’idee est de
véri er que le juge d’origine l’a été pour de bonne raisons. Le juge va veiri er qu’il existe un lien
caractérise entre la juridiction d’origine et le litige => Cette solution a été adopte dans un arrêt du
6 février 1985 l’arrêt Simitch. Ce lien caractérise s’apprécie in concreto au cas par cas en
fonction des divers critère du litige ( domicile , aprties, nationalité , lieu d exécution du contrat
etc..). Si ce lien n’est pas démontré le juge français refusera l’exequatur .

2) le respect de l’ordre public

on retrouve une notion connue , l’ordre public au sens international du terme, le noyaux dur de
valeurs fondamentales qui sont considérées comme cruciales pour une société a un moment
donnée. L’exequatur ne sera donne a une décision etrnagere que si cette décision ne heurte pas
l’ordre public international francais. Il s’agit de s’assurer que cette décision qu’on va soutenir ne
heurte pas ‘OPI. Cela doit etre envisage sous deux angles différents :
- sur un plan procedural : la veri cation de la conformity de la decision à l’op s’entendait dans la
veir ction que le juge etrnager avait statué dans le respect de sa propre procedure. Vision des
choses curieuses car le juge du for d’accueil qui était requis d’établir l’exequatur, s’instituait donc
en défenseur d’une procédure etragere, et qu’il connaissait parfois assez mal, et qui n’était pas
forcement respectueuse de nos exigences procedurales. Aujourd’hui de manière plus logique le
juge français en tant que juge d’accueil se contente de véri er qu’il n’y a pas eu violation des
droits de la défense ni manquement aux principes du contradictoire. sI ce n’est pas le ca s, si il
est demontre que le juge etrnager a manque au principe de la defense ou au principe du
conradictoire l’exequatur ne sera pas appliqué. La CEDH VEILLE au respect de l’ordre public
procédural et pour preuve un arrêt rendu par la CEDH le 20 juillet 2001 arrêt pellegrini; c’est une
décision par laquelle la CEDH impose aux juridictions des états membre du conseil de l’Europe
impose a ces états de n’accorder l’exequatur aux décisions etrnageres qui ont respecte les
principes du droit à un procès équitable : les principes de l’article 6-1 de la CEDH. une decision
italienne accorde l’exequatur a un jugement relative a une annulation du mariage au vatican et
le mari demande l’exequatur en italie. L’italie accorde l’exequatur . La femme af rme que l’Italie
a fait exequatur d’une décision du vatican qui n’avait pas respecte les droits de la defense. Et la
CEDH donne raison a la plaignante.
- sur un plan substantiel : sur le plan du fond. L’OP français s’opposera a un jugement étranger
qui mettrait en cause certain de nos principes fondamentaux ce qui a été le cas par exemple du
refus d’exequatur ou du refus de reconnaissance des jugements de répudiation prononcé a
l’étranger car ces jugements ont été juge contraire au principe de l’égalite des époux. Un arrêt
rendue par le tribunal de grande instance de paris de 2008 qui refuse de donner l’exequatur a
un jugement américain de partage ds biens des époux en matière de régime matrimoniale car
égalitaire au pro t de l’épouse.
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L’ordre public international joue aussi d’agissant d eta reconnaissance pure et simple d’une
décision étrangère. Mais sur ce second point sur cette question précise de l’accueil des décisions
etrnagere cette condition de respect de l’ordre public international elle connait une nuance qui
prend la rme de l’effet atténué de l’ordre public international. Cette idée c’est que le DIP a d’abord
pour but d’assurer la stabilité des décisions juridiques. Pour essayer de donner corps a cette
ambition le juge considéré qu’il faut etre moins sévère lorsqu’il s’agit de faire produire effet en
france une situation qui a été légalement crée a l’étranger que lorsqu’il s’agit de créer de toute
pièce cette situation sur le territoire français. Principe admis à l’occasion d’un arrêt très
important Arrêt Riviere 53. Divorce par consentement mutuel prononce en équateur institution
indipendabe en france, il faut l’accepter : a été obtenu légalement a l’etranger, on ne peut pas
bouleverser la situation obtenue légalement a l’étranger. Quand il s’agit « seuleumenet d’accueillir
une décision obtenu a l’étranger il faut se montrer moins sévère. Il faut faire jouer l’effert atténué
de l’OPI.
Cet effet attente connais lui même une limite : elle n est pas très bien établie pas de contours
précis. Elle se trouve dan le lien plus ou moins étroit que la situation etrnagereetablit avec la
france. Autrement dit si la situation qui résulte de la décision trnagere et qui heurte l’OPI ne pas
pas de liens très étroits avec la france alors on peut faire jouer l’effet attente de l’OPI. Puisque ce
ne présente pas de lien très étroit ça ne va pas affecter la cohésion sociale nationale ça ne va pas
nous heurter de plein fouet.

Si au contraire la situation exulte de la décision etrnagere présente des liens très étroit avec la
france on ne peut pas se contenter de l’OP atténue. On ne peut pas accepter qu elle entre dans
notre OJ car trop pertubatrice => âs d’exequatur.

Ce jeu de l’OP va etre tant attendue tantôt ne pas l etre dépend de la proximité de la situation
litigieuse avec la france. C est pour ça qu’on parle de L’OP de proximité : ce qui va limite ou
encadrer le jeu de l’OP
Ex: decision etrnagere rendues apr une juridiction du Laos qui condamne un touriste français qui a
cause un dommage a un Laotien et cette décision laotienne va au de la de ce qu’on appelle la
réparation integrale. Cette victime du Laos n’a rien a prendre de ce touriste au Laos donc
demande l’exequatur en france. Il n’y a pas de lien de proximité réelle en france. => effet attente et
exequatur.

Ex : La repudiation qui est prononcé au maroc de façon légale a l’encontre d’un couple qui est
franco marocain . L’epoux demande a s’en prévaloir en france si on raisonne avec l’arrêt rivière on
doit donner effet a cette répudiation en se disant que ça a été légalement prescrit a l’étranger mais
la comme cette situation de changement de statut va avoir effet en france car domicile en france
cette proximité forte avec la france, le fait que la situation sera venu en france => refus de cette
decision.

L’effet atténué de l’OP n’’est pas facile a manier? Il n’y pas de contours très clairs. Beaucoup
d’auteurs contestent d’ailleurs ce principe de l’OP de proximité car ils disent que soir un principe
est fondamentale et on le fait respecter soit il ne l’est pas. Il n’y a pas a observer de nuance dans
le fondamental. En réalité on s’aperçoit que certain droit sont plus fondamentaux que d’autre.
L’idee que l’ordre public international il y’a des choses encore plus importe que d’autre, il y’a des
droits qui sont importants mais on ne peut pas tolérer d’y déroger. Mais il y’a des droits qui sont
absolument indéréglables.

Une decision etrnagere ne pourra pas etre reçue dans l’OJF si cette décision etrnagere entre en
contradiction avec une décision française rendue sur le même litige ou avec une deicison
etrnagere qui aurait obtenue l’exequatur. Si on exequatur ait la deuxieme décision on aboutirait a
un con it de décision. Ce serait contraire a l’OP également

3) l’abs de fraude.

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La fraude c est ce qui consiste a obtenir par des moyens que la loi autorise un résultat que la loi
reprouve. En matière de DIP cela consisterait pour un plaideur a utiliser les mécanismes de
con its de lois ou de juridictions un jugement qui n’aurait pas pu etre obtenu en france. Lorsque la
preuve de la fraude est apportée au juge de l’exequatur ne peut pas etre accordée. Dans certain
cas la fraude est facile a démontré c est le cas chaque fois qu’il n’y a pas de lien caractérisée entre
letrbunal qui a rendue la décision et le litige. C’est que a nos ueic le juge étranger ne st pas
compétent. Donc ça relève de la première condition. Donc ça peut etre interprète par les juges au
titre de la fraude ou du jugement incompétent. Dans certains cas la fraude est plus dif cile a établir
aprceque on peut avoir l’intuition qu’il y’a eu intention frauduleuse mais pour autant le litige
présente un lien avec la juridiction saisie.
Ex : certaines épouses s’opposant a une répudiation disaient que leur maris avaient contourne les
règles de con its de lois et de con its de juridiction françaises pour obtenir répudiation. C’est
discutable chaque fois que le marie et l’épouse ont la nationalité du pays en question. C’est dif cile
de considérer que c est forcement frauduleux.

Cour de cassation 2013 concernant la GPA : Refus d’accueillir ces décisions etrnageres au
titre de la fraude. Refus de l’exequatur.
CJUE2014: Condamne le refus de transcription.

II) les effets de l’exequatur

la decision etrnagere integre l’ordre juridique francizs et obtient ce qui lui faisait défaut: la force
executoire. A partir de la celui qui veut se prévaloir de la décision étrangères peut obtenir le
soutien de la force publique et obtenir l’exécution forcée de cette décision. La décision qui accorde
l’exequatur n’a rien modi e sur le fond de la décision etrnagere. C’est donc bien la décision du
juge étranger qui va être exécuté en france.
Autrement avec cette décision trnagerre on obtient rien de moins, mais rien de plus grave sin plus.
Si en france on aurait obtenu plus c est quand même seulement la décision étrangère qui est
exécutée.
Exemple : Adoption internationale. Des parents français obtiennent une décision etrnagere a
l’étranger? Dans le droit du pays d’origine, la décision ne rompt pas totalement les liens avec la
famille d’origine : pas d’adoption plénière. C’est leur adoption. Quand on rentre en france c’est bien
cette décision etranfere c est elle qui va produire des effets en france. Quand cette décision est
obtenue elle ne rompt pas les liens avec la famille d’origine Si les parents veulent l’adoption
plénière il faudra qu’ils l’ont pas une décision française et il faudra le prouver.
Si l’exequatur est refuse c est la décision etrnagere qui est refuse donc jamais applique en france
et donc le juge français ne peut pas etre saisi du fond de l’affaire mais néanmoins la décision
etrnagere a autorité de chose jugée. il faut savoir que dans l’immense majorite des cas,
l’exequatur est accordee. C’est pour l’union européene une question cruciale pour l’UE.

Section 2: les effets en france des jugements provenant d’un état membre

Le système d’exequatur en tout cas celui de circulation des décisions intra européenne se fonde
sur B1Bis B2Bis Succession Aliment. l’OBJECTIF C EST DE FACILITER LE PLUS POSSIBILe la
circulation des décisions judiciaires et la circulation est telle que certain n’hésite pas a dire que
l’exequatur a disparu mais la formulation est excessive : il y’a une possibilité de contrôle des
décisions provenant d’un autre état membre. Mais ile st vrai que les décisions circulent au sein de
l’UE de manière extrêmement libre et facilitée. On peut constater une ef cacité très forte des
décisions de justice dans toute l’Union.

Principe : les décisions rendues par les juridictions d’un état membre béné cient par un principe
d’une reconnaissance de plein droit dans tous les autres états membres.
Si la décision étrangère doit faire l’objet d’une exécution forces, la force exécutoire est reconnue
par principe et le juge d’accueil due la décision n’a qu’a constater cette force exécutoire. Des
l’instant qu’une décision accorde force exécutoire dans un état membre elle obtient cette décision
du même coup force exécutoire pour l’ensemble des états membres a priori sans conditon. Il y’a
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eu un abandon de souveraineté pour se mettre d’accord pour se faire con ance mutuellement. lE
RELGEMENT DE B1B a acte des décisions au sein de l’UE mais également de leur force
exécutoire. La seule chose qu’il faut c est une formalité administrative : le juge doit rédiger un
certi cat de force obligatoire. Un document qui atteste que dans le pays d’origine, la décision a
bien force executoire. On eoput s’opposer : intenter une action en refus de reconnaissance. A ce
moment la le juge du pays d’exécution de la décision va statuer de manière contradictoire mais
dans le cadre d’une procédure de contrôle très simpli ée réduite a son minimum. Le juge qui doit
se prononcer ne véri era ni la loi applique par le juge d’origine ni la compétence du juge d’origine.
En principe aucun risque qu’il ait statue alors que la compétence exclusive de la france et aucun
risque qu il n’y ait pas de lien caractérise. La seule chose que le juge va véri er c est le respect de
l’ordre public du for. On ne pourra refuser l’exécution que si la decusion heurte manifestement les
principes fondamentaux du for: il faut que la contrariété avec l’ops soit indiscutable, évidente. Si
elle ne s’impose pas a première vue il faudra exécuter le jugement.
L’OP est celui qui résulte des droits fondamentaux et de l’OP interne. Il y’a un domaine ou L’UE est
alle encore plus loin ou il y’a eu suppression complète de l’exequatur c est le cas dans la matière
des créances incontesté un règlement du 21 avril 2004 a institue le titre exxecutoire européen qui
est un document fonde sur le fait que la créance n est pas contestée donc elle doit etre
directement exécuter via le document.
aUJOURD’HUI LA CIRCULATION INTERNATIONALE DES DEICSIONS EST ASSURRÉE elle est
indiscutablement en europe mais elle est aussi dans les relations dans les états tiers car les
conditions n’ont cesse de s ‘assouplir .

Droit international privé Master 1 Droit international 57 sur 57



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