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Be8153
Be8153
: BE8153 V2
Cet article est issu de : Ingénierie des transports | Transport fluvial et maritime
Mots-clés Résumé L'objectif de cet article est de fournir l'ensemble des équations qui sont à la base
Bilan | Contraintes visqueuses de la résolution des écoulements quels qu'ils soient. Dans un premier temps, il s'agit de
l'équation générale du bilan d'une grandeur quelconque, scalaire ou vectorielle, qui
traverse un volume de contrôle en régime non permanent. Les applications au bilan de la
masse, de la quantité de mouvement, de l'énergie cinétique et de l'énergie sont ensuite
développées. Une étude complète des efforts qui s'exercent sur un élément de fluide est
faite pour le bilan de la quantité de mouvement. L'article se termine par une application
au bilan de l'énergie thermique.
Keywords Abstract In this article, we establish the basic equations for the balance of any arbitrary
balance | stress field property, scalar or vectorial, that crosses a control volume in a non-permanent regime.
We develop applications to the balance of mass, momentum, kinetic energy and energy.
A complete study of the stress field on an element of fluid is made for the balance of the
momentum. The article ends with an application to the balance of thermal energy.
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Cet article est la réédition actualisée de l’article [BE 8 153] paru en 1999, du même auteur.
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Quelle que soit la grandeur examinée, il est possible d’écrire que sa variation
au cours du temps, pour un domaine donné, est due à un flux de cette gran-
deur à travers la frontière du domaine, à une diffusion de la grandeur par
rapport au flux moyen (superposition d’un mouvement microscopique au
mouvement macroscopique observé) et à des sources ou production (positive
ou négative) de cette grandeur. La traduction de ce principe (de bon sens) sous
forme « mathématique » est l’équation générale des bilans. Son application à
la masse d’un fluide conduit à l’équation dite de conservation de la masse (pas
de source ni de diffusion). Si la grandeur est la quantité de mouvement, c’est
le principe de Newton qui est traduit par cette équation de bilan dans laquelle
la diffusion est due à la viscosité du fluide, la source étant due aux diverses
forces de champ et de pression. Enfin, le premier principe de la thermodyna-
mique se retrouve dans l’équation du bilan de l’énergie qui débouche sur un
bilan enthalpique et dont le terme diffusif correspond à la conduction (linéaire
– loi de Fourier) de la chaleur dans le fluide et le terme source à des apports
thermiques par rayonnement par exemple ou par réactions chimiques. Le bilan
de l’énergie cinétique présenté dans cet article n’est pas un bilan indépendant
par rapport aux autres bilans. Il n’est qu’une présentation « mécanicienne » du
bilan de l’énergie et correspond en fait à l’intégration, sur une direction
d’espace, du bilan de la quantité de mouvement. D’autres bilans classiques
auraient pu être présentés dans cet article, notamment celui des espèces (pour
les écoulements de mélanges réactifs ou non) et celui de l’entropie. On ne l’a
pas fait, afin de ne pas trop surcharger cette « introduction » à l’étude des
bilans.
Par transformation mathématique d’intégrales, toutes les équations de bilans
peuvent prendre une forme locale à partir de laquelle une intégration, quasi-
ment toujours numérique, doit permettre, compte tenu des conditions aux
limites et initiales, de déterminer les champs vectoriels (vitesses) et scalaires
(pression, température, masse volumique, etc.) et les transferts dans la totalité
du domaine d’écoulement étudié. Cette résolution étant dans de nombreux cas
longue, voire délicate, et nécessitant des moyens de calcul importants en
matériel et logiciel, des formes globales ou intégrées peuvent être utilisées.
Elles sont beaucoup moins riches en renseignements et nécessitent souvent de
procéder à des hypothèses simplificatrices et de faire appel à des connais-
sances empiriques. Leur utilisation est plus légère, ce qui les rend encore
attractives dans la résolution (souvent approchée) de beaucoup de problèmes
pratiques. Les formes globales présentées dans cet article concernent l’intégra-
tion des équations de bilan à des domaines particuliers : ceux qui sont
délimités par deux sections droites et un tube de courant, ou mieux, un filet de
courant. Les équations correspondantes sont celles du débit à travers une sec-
tion, celle de l’enthalpie, celles d’Euler et de Bernoulli dont les applications
sont nombreuses, notamment dans les systèmes thermiques.
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Ω
Gv = gi v j
v
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∂g ∂
∫ ∂t dV = − ∫ g v .n dΩ + ∫ gin dV + ∫ gΩ dΩ (2) div Gv = gi v j xi (9)
V Ω V Ω ∂x j
avec v vecteur vitesse du fluide, Il convient de noter que cette expression est équivalente à :
n normale dirigée vers l’extérieur du volume V,
Ω aire de la surface frontière, d iv Gv = v grad g + g divv (10)
DG ∂g
dt V∫ ∂t
= + div(g v ) dV = ∫ gin dV + ∫ gΩ dΩ
V Ω
(5)
2. Bilan de la masse
Dans ce qui précède, on a supposé que G est une grandeur sca-
laire. Si G est une fonction vectorielle, la projection sur chaque axe 2.1 Équation locale de la conservation
de g permet d’écrire des équations scalaires en gi analogues aux
précédentes et qui, par recomposition, donnent :
de la masse
L’équation (3) permet de calculer la variation dans le temps de la
DG ∂g masse. En effet, si G représente la masse M du système, ρ est la
dt V∫ ∂t
= dV + ∫ g (v .n) dΩ = ∫ gin dV + ∫ g dΩ (6)
Ω V Ω grandeur par unité de volume. La relation (3) devient alors, en
considérant que la masse est conservative (pas de création de
ou encore : masse) et en utilisant le théorème d’Ostrogradski [équation (5)] :
DG ∂g DM ∂ρ ∂ρ
dt V∫ ∂t
dV + ∫ Gv n dΩ = ∫ gin dV + ∫ g dΩ
dt V∫ ∂t
= (7) = dV + ∫ ρv .n dΩ = ∫ + div(ρv ) dV = 0 (13)
Ω V Ω Ω V
∂t
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∂ρ
+ div(ρv ) = 0 (14) v
∂t
v2
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2.2.1 Cas d’un tube de courant. Vitesse moyenne Soit v d la vitesse, constante sur une section droite Ω d’un tube
de courant, d’un fluide dont le débit à travers Ω aurait la même
Considérons le cas particulier d’un élément de volume apparte- valeur que le débit du fluide dans le cas réel. On peut alors écrire :
nant à un tube de courant (figure 2). Soit V le volume compris
entre les lignes de courant s’appuyant sur les contours C1 et C2 et
les surfaces Ω1 et Ω2 construites également sur C1 et C2 . L’appli-
v d Ω = V = ∫ v dΩ
Ω
cation à ce volume de l’équation (13) donne, en écoulement
conservatif :
1
∫ ∂t
∂ρ
dV + ∫ ρ1v1.n1dΩ1 + ∫ ρ2 v 2.n2 dΩ2 = 0 (19)
d’où : vd =
Ω
∫ v dΩ (23)
Ω
V Ω1 Ω2
où ni est la normale extérieure à la surface Ωi . Cette relation tient La vitesse v d est, par définition, la vitesse moyenne capable du
compte du fait que le flux à travers la surface latérale du tube de débit, encore appelée plus simplement vitesse moyenne.
courant est nul.
∂ρ 2.2.2 Cas d’un filet de courant
= 0 et en notant par vn la
Pour un écoulement stationnaire
∂t
projection de la vitesse sur la normale à la section Ω prise dans le Si Ω1 et Ω2 sont les sections droites d’un filet de courant en
sens de l’écoulement, on obtient : régime permanent (figure 3), la relation (20) devient (v1, v2, ρ1 et
ρ2 étant constantes sur chacune des sections) :
∫ ρ1v n 1dΩ1 = ∫ ρ 2 v n 2 dΩ2 (20)
Ω1 Ω2 ρ1v 1 Ω1 = ρ 2 v 2 Ω2 = m (24)
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n
Ω2 v
2
Tn
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dΩ
v1
Ω1
V
Figure 3 – Conservation de la masse dans un volume appartenant
à un filet de courant
3. Bilan de la quantité
3.1.2 Forces de viscosité. Tenseur des contraintes
de mouvement
La contrainte de viscosité est notée T n . On peut l’étudier à partir
La quantité de mouvement QM attachée à un système matériel
ne peut varier dans le temps (dans le sens d’une création ou d’une du tenseur des contraintes visqueuses Tij′ appliquées aux faces
destruction) que si le système est soumis à un torseur de forces d’un cube d’orientation x1 , x2 , x3 (figure 5). Dans la formulation du
non nul. Ainsi, en notant que la quantité de mouvement attachée à terme général du tenseur, les notations utilisées sont telles que i
l’unité de volume de fluide est ρv, l’équation de bilan (6) attachée à corresponde à la direction de projection et j à la face d’application,
cette grandeur vectorielle s’écrit : perpendiculaire à la direction j. L’action est celle du milieu exté-
rieur sur la face considérée.
D (QM ) ∂ ρv
=∫ dV + ∫ ρv (v .n ) dΩ = R (26)
dt V
∂t Ω
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normale (i = j ).
entraîne :
3.1.2.1 Contraintes visqueuses tangentielles ∂v i
Tii′ = 2 µ
Au cours du mouvement d’un fluide, la vitesse de déformation ∂xi
angulaire est liée aux dérivées partielles de la vitesse par la rela-
tion (cf. [BE 8 151], § 4) : Dans ce cas, très fréquent en pratique, η n’intervient pas. Dans
le cas des gaz parfaits monoatomiques, on montre à partir de la
dγ ij ∂v i ∂v j théorie cinétique des gaz que :
= + (28)
dt ∂ x j ∂ xi
2
η =− µ (33)
Alors, par définition d’un fluide newtonien, on a : 3
où Tij′ est la projection selon la direction xi de la contrainte qui 3.1.2.3 Contraintes visqueuses en coordonnées
cylindriques
s’exerce sur la face j orientée dans le sens positif de xj
(xj = normale extérieure). La réciprocité des contraintes tangentiel- Pour un fluide incompressible en coordonnées cylindriques
les permet d’écrire : (figure 6), les composantes des contraintes sont :
Tij′ = T ji′ (30)
∂v r
Tr = P − 2 µ
3.1.2.2 Contraintes visqueuses normales ∂r
1 ∂v θ v r
Le raisonnement développé ici fait appel à l’analogie avec la Tθ = P − 2 µ +
résistance des matériaux. En effet, les contraintes tangentielles ont r ∂θ r
les expressions suivantes : ∂v z
Tz = P − 2 µ
– pour un solide : Tij′ = Gγ ij , où G est le module de Coulomb, ou ∂z
module d’élasticité transversale, du matériau et γij est la déforma-
∂v 1 ∂v z
tion angulaire ; Tz θ = − µ θ + = Tθ z
dγ ij ∂ z r ∂θ
– pour un fluide : Tij′ = µ . ∂v ∂v
dt Trz = − µ r + z = Tzr
Or, dans le cas d’un solide, une contrainte normale Tii produit ∂z ∂r
des déformations selon i, j, et k (exemple de la barre soumise à de 1 ∂v r ∂ vθ
Trθ = − µ +r = Tθr
∂ r r
la traction pure) :
r ∂θ
Tii = 2G εi + λ (εi + ε j + εk )
νE
où λ =
(1+ ν ) (1 – 2 ν ) z x3
dε i dε j Tzr
Tii′ = 2 µ +η (31) Tθ z
dt dt
Tz θ
vr
Dans cette relation, η est appelé « second coefficient de
viscosité » ou encore « viscosité de dilatation ». Cette seconde Tθ
appellation est justifiée par le fait que, comme le montre la Tr
x2 Tθ r
relation (32), ce coefficient n’a plus d’influence sur les contraintes Tr θ
lorsque la dilatation du fluide [équation (12)] est nulle : div v = 0. θ
Compte tenu de l’expression liant la vitesse de déformation longi- x1
r
tudinale et le gradient de la vitesse (cf. [BE 8 151], § 4) :
dε i ∂v i
= Figure 6 – Élément de volume et contraintes dans un système
dt ∂xi de coordonnées cylindriques
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Tn =T n (38)
3.1.3 Contrainte sur un plan d’orientation
quelconque
Soient ni les cosinus directeurs de la normale n au plan ABC
3.2 Équation de Cauchy. Équation
(figure 7). La contrainte qui s’exerce sur ce plan est Tn . Pour trou- de Navier-Stokes
ver son expression, on écrit l’équilibre du tétraèdre OABC. En
notant par Ω la surface de ABC, on a, sur chacune des faces per- La résultante R des forces appliquées au système fluide étant
pendiculaires à une direction xj quelconque, de surface Ωj et diri- déterminée, l’application du théorème de la variation de la quan-
gée vers les xj négatifs : tité de mouvement [équation (26)] s’écrit :
∂ ρv
− Tij Ω j = −Tij n j Ω ∫ ∂t
dV + ∫ ρ v (v .n) dΩ = ∫ F dV + ∫ Tn dΩ (39)
V Ω V Ω
− Ω jTj = − T jj Ω j = −T jj n j Ω
− Tkj Ω j = −Tkj n j Ω ou encore :
∂ ρv
v
car, en effet : ∫ ∂t
dV + ∫ QM n dΩ = ∫ F dV + ∫ T n dΩ (40)
Ωj =n j Ω V Ω V Ω
∂ ρv
n ∫
∂ t
+ divQM dV = ∫ (F + divT ) dV
(42)
V V
O
B x2
Cette équation, applicable à un domaine quelconque, peut être
remplacée par l’équation locale suivante :
A ∂ρ v
+ divQM = F + divT (43)
∂t
x1 Comme :
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le membre de gauche de l’équation (43) devient, en vertu de Dans le cas d’un fluide incompressible (div v = 0), l’équation de
l’équation locale de la conservation de la masse : Navier-Stokes s’écrit simplement :
∂v ∂ρ ∂v ∂v
ρ +v + div (ρ v ) + ρ v grad v = ρ + v grrad v (44) ρ + v gradv = ρ = F − g rad P + µ ∇2 v (51)
∂t ∂t ∂t ∂t
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Compte tenu de l’expression de la dérivée particulaire d’une Dans un repère à coordonnées cylindriques, les composantes de
grandeur vectorielle [cf. [BE 8 151], § 3.2, équation (29)], on l’équation (51) sont les suivantes :
reconnaît dans le membre de droite de l’équation (44), la dérivée
du vecteur vitesse, c’est-à-dire l’accélération des particules. ∂v ∂v v ∂v v 2 ∂v
Ainsi, l’équation (44) s’écrit : ρ r + vr r + θ r − θ + v z r
∂ t ∂ r r ∂ θ r ∂ z
∂v Dv ∂P ∂ v r 1 ∂v r v r 1 ∂2 v r 2 ∂v θ ∂2 v r
2
ρ + v grad v = ρ = ρ = F + d ivT (45) = Fr − +µ + + − − +
∂t dt ∂r ∂ r 2 r ∂t r 2 r 2 ∂θ 2 r 2 ∂θ ∂z2
∂v ∂v v ∂v ∂v ∂v
En prenant en compte l’expression (35) du tenseur des ρ θ + vr θ + θ θ + vr θ + v z θ
∂t ∂r r ∂θ r ∂z
contraintes et en notant que pour une grandeur scalaire K
quelconque : 1 ∂P ∂2 v θ 1 ∂v θ v θ 1 ∂2 v θ 2 ∂v r ∂2 v θ
= Fθ − +µ + − + − +
r ∂r ∂ r 2 r ∂ r r 2 r 2 ∂θ 2 r 2 ∂θ ∂z2
div (K I) = gradK
∂v ∂v v ∂v z ∂v z
on a : ρ z + vr z + θ +vz
∂ t ∂ r r ∂ θ ∂z
ρ = F − g rad P + 2 d iv (µ D ) + g rad (η divv ) (46) ∂P ∂2 v z 1 ∂v z 1 ∂2 v z ∂2 v z
= Fz − +µ + + +
∂z ∂ r 2 r ∂ r r 2 ∂θ 2 ∂z2
C’est l’équation de Cauchy qui, sous forme scalaire, s’écrit :
L’équation (49) peut être modifiée en transformant le Laplacien
∂v ∂v i de la vitesse d’après la relation suivante :
ργ i = ρ i + vj
∂ t ∂ xj
(47) ∇ 2 v = grad (div v ) − rot rot v
∂P ∂ ∂v ∂v j ∂
= Fi − + µ i + + (η divv ) Ainsi :
∂ xi ∂ x j ∂ x j ∂ x i ∂ x i
ρ = F − g rad P − µ ro t ro t v + (2 µ + η) g rad (divv ) (52)
∂ ∂v j ∂ ∂v j
=
∂x j ∂xi ∂xi ∂x j 3.3 Équation intégrale du bilan
de la quantité de mouvement
l’équation (47) s’écrit :
En général, l’écriture de l’équation intégrale du bilan de la quan-
∂P ∂2 v i ∂ ∂v j ∂ tité de mouvement ne fait intervenir aucune différence entre les
ργ i = Fi − +µ +µ +η divv forces appliquées au système. Elle est obtenue, pour un régime
∂ xi ∂ x 2j ∂ xi ∂ x j ∂ xi permanent, à partir de l’équation du bilan de la quantité de
mouvement (39) :
ou encore :
∂P ∂
∫ ρ v (v .n) dΩ = R = ∫ v (ρ v .n) dΩ (54)
ργ i = Fi − + µ ∇2 v i + (µ + η) divv (48) Ω Ω
∂ xi ∂ xi
Dans cette expression, la quantité :
Sous forme vectorielle, on a :
ρ v .n dΩ = dM (55)
ρ = F − g rad P + µ ∇2 v + (µ + η) g rad (divv ) (49)
correspond au débit massique du fluide à travers la surface dΩ,
C’est l’équation de Navier qui, dans le cas de l’hypothèse de compté positivement si le fluide sort du volume V.
Stokes, devient l’équation de Navier-Stokes : Ainsi, l’équation intégrale s’écrit :
ρ = F − g r a d P + µ ∇2 v +
µ
g rad (divv ) (50) ∫ v dM = R (56)
3 Ω
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3.3.1 Application à un tube de courant. Vitesse 3.4 Équation de Bernoulli. Fluide pesant
moyenne de quantité de mouvement incompressible en écoulement
Considérons (figure 8) un volume V contenu à l’intérieur d’une stationnaire
surface formée par un tube de courant et deux sections Ω1 et Ω2
qui peuvent être quelconques ou correspondre à deux sections Par définition, un fluide pesant est un fluide pour lequel les for-
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droites. On peut alors écrire : ces volumiques extérieures (forces de champ) sont réduites aux
forces de pesanteur. Dans ce cas, la force volumique F est donnée
∫ v 2 dM 2 − ∫ v1 dM 1
par la relation :
R= (57)
Ω2 Ω1 F = − ρ grad (g z ) (62)
où, dans cette relation, les termes dM i sont pris en module. où gz est l’énergie potentielle de l’unité de masse du fluide, z étant
l’altitude du point considéré. L’équation de Navier-Stokes (50)
Si Ω1 et Ω2 sont des sections droites et si ni sont les vecteurs
devient, en admettant que l’accélération de la pesanteur g soit
unitaires perpendiculaires à ces sections dans le sens de l’écoule-
constante :
ment, on a, d’après la relation (55) :
µ
R = n2 ∫ ρ2 v 22 dΩ2 − n1 ∫ ρ1 v12 dΩ1 (58) ρ = − g r a d P − ρ g g r a d z + µ ∇2 v +
3
g rad (divv )
Ω2 Ω1
Dans cette équation, si on globalise les forces de viscosité sous
Dans cette relation, les termes du membre de droite correspon- la forme fv , on peut écrire :
dent au flux de la quantité de mouvement au travers des sections
droites du tube de courant. On définit alors une vitesse moyenne
ρ = − g rad P − ρ g g rad z − f v (63)
« capable » du flux de la quantité de mouvement, dans le cas d’un
fluide incompressible, par la relation :
La force de viscosité étant toujours opposée au sens du mouve-
ment, le signe moins affecté à fv permet de noter que fv a le
1
2
vQM = ∫ v 2 dΩ (59) même sens que le mouvement.
ΩΩ
V
Ω2 n2
t
v1
Ω1 v
2
s
M
n1
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Alors, les projections de l’équation de Navier-Stokes dans le est appelée charge du fluide C. C’est l’énergie mécanique totale du
plan (t, n ) deviennent : fluide pesant incompressible par unité de poids. C est homogène à
une longueur.
∂v ∂v ∂P ϖ ∂z
ρ +v =− − − ft (64) Avec cette définition, l’équation de Bernoulli (69) s’écrit :
∂t ∂ s ∂s ∂s
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C1 = C 2 + J 12 (71)
v2 ∂P ∂z
ρ =− −ϖ − fn (65)
R ∂n ∂n
J12 prend le nom de perte de charge. C’est une quantité toujours
Si on limite l’étude à l’évolution sur la ligne de courant en écou- positive.
lement stationnaire (la ligne de courant devient une trajectoire), la
Les différents termes de la charge ont les appellations suivantes :
seule variable dans l’équation (64) est l’abscisse curviligne s.
Cette équation (64) s’écrit alors :
ρv 2
pression dynamique
dv dP dz 2
ρv =− −ϖ − ft P pression statique
ds ds ds
z alltitude
soit :
ρv dv = − dP − ϖ d z − ft ds (66) ρv 2
+P pression d’arrêt
2
Le produit (ft ds) qui sera noté ρ dτ correspond au travail élé-
P P*
mentaire volumique des forces de viscosité le long de la trajec- +z = hauteur piézométrique
toire. Ce travail est toujours positif car la force de viscosité − ft est ϖ ϖ
dirigée dans le sens opposé à ds. Ainsi, l’équation (66) peut être ϖC pression totale
écrite sous la forme :
Quand on suit l’unité de poids de fluide dans son mouvement le
dv 2 dP long de la trajectoire, on peut tracer trois lignes différentes
+ + g dz + dτ = 0 (67)
2 ρ (figure 10) :
L’intégration de cette équation le long de la trajectoire entre les – la ligne d’altitude z = f (s ) qui représente la trajectoire du
points 1 et 2 donne : fluide ;
– la ligne piézométrique, distante de la trajectoire de la quantité
2
dP P/ϖ ;
∆ec 12 + ∆ep12 + ∫ + τ 12 = 0 (68)
1
ρ – la ligne de charge, obtenue en ajoutant v2/2g à la ligne piézo-
métrique.
C’est l’équation de l’énergie le long de la trajectoire, dans
laquelle ∆ec est la variation de l’énergie cinétique par unité de L’évolution de la ligne de charge met en évidence les pertes de
masse, ∆ep la variation d’énergie potentielle (gravifique) et τ12 le charge J. De tels tracés sont courants dans les études d’hydrauli-
travail massique des forces de viscosité entre 1 et 2. Cette équa- que appliquée.
tion est applicable aux fluides compressibles comme aux fluides
incompressibles.
v 12 P1 v2 P Sens de l'écoulement
+ + z 1 = 2 + 2 + z 2 + J 12 (69) z2
2g ϖ 2g ϖ
1 2
C’est l’équation de Bernoulli dans laquelle la somme : Altitude de référence
v2 P
+ + z =C (70) Figure 10 – Représentation des lignes caractéristiques
2g ϖ d’un écoulement
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3.4.3 Cas particulier des trajectoires rectilignes volume ρv2/2. Alors, en notant par Ω la surface frontière avec le
milieu extérieur, on a :
Dans le cas de trajectoires rectilignes, le rayon de courbure R est
infini. Dans l’équation (65) : DE c ∂ v2 v2
= ∫ ρ dV + ∫ ρ v .n dΩ
dt V
∂t 2 Ω
2
(75)
v2
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=0 = F .v dV + ∫ T n .v dΩ + W int
R Ω
À partir de l’équation de Navier (49), la projection selon n de la Cette dernière puissance est due aux forces de pression et de
force de viscosité peut s’écrire : viscosité à l’intérieur même du volume. Pour un volume élémen-
taire parallélépipédique (figure 11), le déplacement relatif de deux
côtés du volume est dû à la différence des vitesses. Par exemple,
∂ ce déplacement au cours du temps dt de la face j selon la direction
− fn = µ ∇ 2 v n + (µ + η) div v
∂n i vaut :
∂vi
Comme vn = 0, le premier terme du membre de droite est tou- dxj dt
jours nul. Par ailleurs, même dans le cas d’un fluide ∂xj
compressible, à condition d’avoir une variation pas trop forte de ρ
avec la position de la particule fluide : Le travail de la force intérieure est :
4. Bilan de l’énergie
cinétique. Équation xj
de Bernoulli généralisée vi (x + dx )
j j
Tij
dxj
– Tij
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Dans les second et troisième termes du membre de droite En faisant passer ces termes de la puissance des forces à dis-
n’interviennent que des puissances de forces de viscosité qui tance dans le membre de gauche, l’équation de Bernoulli généra-
transforment de l’énergie mécanique en chaleur et qui sont la lisée, pour un fluide pesant, s’écrit :
cause des irréversibilités. C’est pourquoi cette fonction, notée Φ,
est appelée fonction de dissipation mécanique :
∂ v2 v2
∫ ∂t ρ + ρ g z dV + ∫ P + ρ + ρ g z v .n d Ω
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∂v ∂v ∂v j V
2 Ω
2
Φ = η (div v ) 2 + µ i i + (77) (82)
∂ x j ∂ x j ∂ xi = ∫ Tij′ n j v i d Ω + ∫ P divv dV − ∫ Φ dV
Ω V V
Ainsi, les expressions (76) de la puissance des forces intérieures
et (75) peuvent alors s’écrire, en tenant compte de l’expression de Cette équation est applicable à un volume de fluide quelconque.
Tn donnée par l’équation (37) :
Alors, on a : ∂ v2 v2
∫ ∂t ρ2
+ ρ g z dV + ∫ ρ
2
+ P + ρ g z v .n d Ω
V Ω (83)
∂ v2 v2
∫ ∂t ρ 2
dV + ∫ P + ρ v .n dΩ
2 = ∫ Tij′ n j v i d Ω + ∫ P divv dV − ∫ Φ dV + W t
V Ω (80) Ω V V
= ∫ Fi v i dV + ∫ Tij′ n j v i dΩ + ∫ P divv dV − ∫ Φ dV
V Ω V V
∂ v2 v2
∂z ∫ ∂t ρ + ρ g z dV − ∫ P1 + ρ1 1 + ρ1 g z1 v 1 d Ω1
Ainsi : ∫ Fi v i dV = − ∫ ρ g ∂ xi v i dV V
2 Ω 1
2
V V
(84)
v2
+ ∫ P2 + ρ2 2 + ρ2 g z 2 v 2 d Ω2 = ∫ Tij′ n j v i d Ω + ∫ P divv dV − ∫ Φ dV + W t
∂z ∂
Ω
2
Or : ρ gv i = (ρ g z ) + div (ρ g z v ) (81) 2 Ω V V
∂ xi ∂ t
Si le régime est permanent, pour un fluide incompressible, on a,
car, on peut écrire :
en divisant les deux membres de l’équation par ϖ pour faire appa-
raître la charge C du fluide :
∂ ∂z ∂ρ
(ρ g z ) + div (ρ g z v ) = ρ g +gz + g z div (ρ v ) + ρ g v.gradz
∂t ∂t ∂t
∂z
v2 P v2 P W t
∂z ∂ρ
∫ 2g1 + ϖ1 + z1 v1 d Ω1 = ∫ 2g2 + ϖ2 + z 2 v 2 d Ω2 − + J12 (85)
= ρg + vi +gz + div (ρ v) ϖ
∂t ∂ xi ∂t Ω1 Ω2
∂
∫ Fi v i dV = − ∫ ∂ t (ρ g z ) dV − ∫ ρ g z v .n dΩ J12 est la puissance mécanique (à ϖ près) dissipée par les frotte-
V V Ω ments dans le fluide.
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v1 5. Bilan de l’énergie.
Premier principe
n1 Ω1
z1 de la thermodynamique
Figure 12 – Tube de courant contenant des éléments mobiles 5.1 Cas général
de machine entre deux sections droites 1 et 2
Le premier principe de la thermodynamique exprime que la
variation d’énergie d’un système dans l’unité de temps est égale à
4.5 Cas d’un filet de courant la puissance des forces extérieures augmentée de la puissance
thermique échangée entre le système et son milieu extérieur (si on
se limite aux seules formes d’énergie mécanique et thermique).
Pour l’écoulement d’un fluide compressible pesant en régime
permanent dans un filet de courant, l’équation (84) devient : Dans l’équation de bilan (3), la grandeur par unité de volume g
correspond à l’énergie interne d’arrêt ρea par unité de volume du
fluide. On a :
v 22 v 12
P2 + ρ2 2 + ρ2 g z 2 v 2 Ω2 − P1 + ρ1 2 + ρ1 g z1 v 1 Ω1 g ≡ ρ ea = ρ u + ρ
v2
(90)
2
= ∫ Tij′ n j v i d Ω + ∫ P divv dV − ∫ Φ dV + W t
avec u énergie interne massique du fluide.
Ω V V
Dans ce qui suit, on néglige les échanges thermiques par rayon-
Avec l’équation de conservation de la masse (24) : nement et les apports d’énergie chimique par exemple. Seule la
conduction entre particules de fluide en mouvement se déplaçant
à des vitesses sensiblement identiques est prise en considération.
ρ1v 1 Ω1 = ρ2 v 2 Ω2 = m La densité du flux de chaleur échangé q Ω est alors donnée par
l’équation de Fourier :
on a, en divisant par le débit massique : q Ω = λ (g radT ) · n
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doit avoir lieu sur l’ensemble Ω + Ω′ de la surface frontière entre En reportant cette relation dans l’équation du bilan de
l’élément de fluide considéré et son milieu extérieur. l’énergie (91), dans laquelle on prend également en compte la
En reprenant le cas d’un fluide pesant pour lequel on a noté que puissance technique, on obtient :
(§ 4.2) :
∂
∂ ∫ ∂t (ρu) dV + ∫ ρu v .n d Ω
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∫ Fi v i dV = − ∫ ∂ t (ρ g z ) dV − ∫ ρ g z v .n dΩ V (94)
V V Ω = − ∫ P divv dV + ∫ Φ dV + ∫ λ g rad T . n d Ω
V V Ω
et en tenant compte de l’expression (36) des composantes de la
contrainte surfacique agissant sur la face d’orientation n et de Pour un domaine quelconque et en appliquant le théorème de la
l’expression du tenseur des contraintes (34) : divergence (ou d’Ostrogradski), on a :
h = u + P /ρ
5.4 Équation de la thermique des fluides
en écoulement Comme, pour un fluide monophasique :
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le d’Alembertien de l’enthalpie s’écrit : C’est l’équation du transfert thermique dans un fluide en mou-
vement lorsque les échanges thermiques n’ont lieu que par
D h ∂ h DT ∂ h D P conduction. Elle contient un terme de transport d’énergie thermi-
= + que (le deuxième du membre de gauche), un terme d’accumula-
dt ∂T d t ∂ P d t tion d’énergie thermique appelé souvent inertie thermique (le
premier du membre de gauche) et un terme dit de diffusion de
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ou encore :
∂T
∫ ρ cp dt dV + ∫ ρ cp T v .n dΩf
∂T ∂T V Ωf
(103)
ρcp + ρc pv i = div (λ gradT ) (100)
∂t ∂xi = ∫ λ (g rad T ).n dΩf + ∫ hc ∆T dΩm + ∫ Qvs dV
Ωf Ωm V
Avec l’hypothèse de la constance de λ, on obtient :
C’est une équation de bilan qui ne contient que des termes
∂T ∂T ∂ 2T d’énergie thermique, comme l’équation de Bernoulli généralisée
ρcp + ρc pv i =λ 2 (101) ne contenait, de manière explicite, que des termes d’énergie
∂t ∂xi ∂xi mécanique.
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P
O
U
Écoulement des fluides R
Équations de bilans
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E
par André LALLEMAND
N
Ingénieur, Docteur ès sciences
Professeur émérite des universités
Ancien directeur du département de génie énergétique de l’INSA de Lyon
S
A
V
O
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Whiley – New-York 1998. Éditions – Toulouse 2010.
L
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U
S
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