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L'entrepreneuriat féminin : Entre motivations et contraintes
entrepreneuriales
Le monde a connu ces dernières décennies des crises économiques, sociales et sanitaires sans
précédents qui ont engendré une augmentation du chômage et un allongement de sa durée, ce qui
a causé plus de pauvreté dans les sociétés. En effet, L’entrepreneuriat est un phénomène qui
impulse la création d’une organisation encouragée par un ou plusieurs personnes unies pour
contribuer au développement socioéconomique (Verstraete, 2003 ; Verheul et al, 2006 ; Brush et
al, 2006).
Cependant, la question de la motivation entrepreneuriale demeure est une question vitale quant à
la conduite entrepreneuriale (Shane,2003). Les chercheurs ont rassemblé trois groupes de facteurs
qui poussent l’individu à la décision entrepreneuriale : des facteurs économiques, des facteurs
démographiques, ainsi que des facteurs socio-environnementaux et perceptuels (Arenius et
Minniti, 2005).
A travers cet article nous essayons de répondre à la problématique suivante : Quelles sont les
motivations et les contraintes de l’entrepreneurial féminin ? Nous mobilisons la revue de la
littérature dans l’objectif de mettre l’accent sur les facteurs push et pull de l’entrepreneuriat
féminin.
Dans cet article nous allons présenter, dans un premier temps, le concept de l’entrepreneuriat
féminin, dans un deuxième temps, la théorie push/pull, dans un troisième temps, l’entrepreneuriat
féminin comme une source d’autonomie financière et enfin, nous allons recenser de la littérature,
les motivations et les contraintes de l’entrepreneuriat féminin.
L’entrepreneuriat a connu une croissance considérable vue que l’économie postmoderne est
devenue une économie d’entrepreneurs se basant ainsi principalement sur la création d’entreprise.
Dans ce sens, l’entreprise est devenue un acteur essentiel sur le plan économique et social (A.
Tounes et A. Fayolle, 2006 ; St-Cyr et al. 2003 ; Knight, 1967 et Drucker 1970).
L’entrepreneuriat peut être « assimilée à la création d’entreprise qui consiste à saisir des
opportunités qui se présente dans un marché par des entrepreneurs qui en sont les principaux
acteurs, et qui doivent se dérouler dans un environnement pouvant favoriser leur développement
grâce à des facteurs d’innovation » (Julien et Marchesnay, 1998). En effet, l’entrepreneuriat
s’expose des différentes formes notamment, l’entrepreneuriat, la franchise, l’essaimage ou la
filialisation (Tounes, 2003).
L’entrepreneur est toute personne qui est capable d’exploiter une opportunité de création d’une
organisation (Schumpeter, 1950 ; Drucker, 1985 ; Bygrave et Hofer, 1991). L’entrepreneur est
un innovateur qui présente de nouveaux produits sur le marché qui vont substituer les anciens. Il
est une médiation qui profite des insuffisances du marché pour obtenir un profit (I. Kirzner ,1973).
Il est aussi « quelqu’un qui agit non en fonction des ressources qu’il contrôle actuellement, mais
qui poursuit inlassablement une occasion » (Timmons, 1994).
La définition d’une entrepreneure ne fait pas objet de consensus entre les chercheurs. Selon
Belcourt, Burke et Lee-Goselin (Belcourt, 1991), l’entrepreneure est « cette femme qui recherche
l’épanouissement personnel, l’autonomie financière et la maitrise de son existence grâce au
lancement et à la gestion de sa propre entreprise ». De sa part Le Groupe Canadien de Travail
sur l’Entrepreneuriat Féminin définit l’entrepreneur féminin comme « une personne qui prend
des risques financiers pour créer ou acquérir une entreprise, et qui la dirige de manière
innovatrice et créatrice en développement de nouveaux produits et en conséquent de nouveaux
marchés » (GTEM, 1997).
La femme entrepreneure est définie comme toute « personne physique, venant d’une situation
d’inactivité, de chômage ou de salariée dépendant d’un employeur, qui seule ou en équipe, crée
une nouvelle entreprise indépendante en assumant les responsabilités managériales et les risques
qui sont liés à la production de richesse envisagé » (Marie-Thérése Um, Ahmadou Aly, & Félix,
2017). Selon Filion (1997), « Une personne qui prend des risques financiers pour crée où
acquérir une entreprise, et qui dirige de manière innovante et créatrice en développant de
nouveaux produits et en conquérant de nouveaux marchés » (Collége condition féminine CLD
Longueuil, 2004, p. 10).
Dans une même perspective, les femmes entrepreneures sont « des femmes passionnées et
déterminées qui ont choisi de créer leur entreprise ou travailler à leur compte pour avoir le
contrôle sur leurs décisions, et gérer leur temps avec un sentiment de flexibilité, exploiter au
maximum leurs capacités et les compétences avec un objectif personnel de sa réaliser à travers
ce projet de vie » (Collége condition féminine CLD Longueuil, 2004, p. 33). Cette femme
entrepreneure est capable de créer et gérer son entreprise, qu’elle soit seul ou en collaboration,
tout en assumant les différentes responsabilités financières, sociales et administratives pour
développer ses activités (Cornet et al. 2004). La « Personne (la femme qui possède et dirige une
entreprise) qui l’on peut désigner comme femme entrepreneure » (Christian, 2006).
Dans les caractéristiques individuelles, les profits personnels des femmes au niveau d’expérience
et d’éducation et de milieu social peuvent influencer sur les comportements entrepreneuriaux et
leurs choix, les comportements racistes aux entrepreneurs féminins peuvent-être réaliser sur le
plan professionnel (De Vita, Mari et Poggesi, 2014 ; Saidi, 2003 ; Rachdi, 2006 ; Boussetta,
Les entrepreneurs féminins sont présents plus dans le secteur de la vente détail et les services
(Global Entrepreneurship Monitor, 2010 ; Saleh, 2011 ; Tahir-Metaiche, 2013). Le choix de
secteur est généralement lié par la préférence et l’expérience personnelle, les contraintes
financières et la construction de projet en se basant sur la connaissance et la vision traditionnelle
des compétences et les rôles sociaux féminins (Cornet et Constantinidis, 2004 ; Fairlie et Robb,
2009).
Les femmes entrepreneurs sont présentées moins intégrés dans les réseaux d’affaires traditionnels
inventer par l’hommes, cela expliquerait par plusieurs femmes plus d’orientation vers les réseaux
d’affaire féminins (Hampton, Cooper et McGowan, 2009 ; Constantinidis, 2010 ; Hamouda,
Henry et Johnston, 2003). En effet, Les réseaux professionnels des femmes entrepreneurs sont
composés généralement de leur environnement proche, famille et amis (Bogren, Von Friedrichs,
Rennemo et Widding, 2013 ; Hampton, Cooper et McGowan, 2009).
Les entreprises des femmes entrepreneurs sont plus petites que celles dirigées par les hommes
quel que soit sur le nombre des salariés que sur les indicateurs financiers et le taux de croissance
se prouver faible en liant avec le secteur d’activité (Al-Alak et Al-Haddad, 2010 ; Cornet et
Constantinidis, 2004 ; Lee-Gosselin, Housieaux et Villeneuve, 2010 ; Rooney, Lero, Korabik et
Whitehead, 2003 ; Watson, 2006).
Plusieurs études ont montré que l’activité entrepreneuriale est liée par la réaction dynamique entre
les facteurs socio-environnementaux et les caractéristiques individuelles car l’objectif de
développer les approches qui se basent sur l’étude de réalités contextualisées (Gasse, 2003 ; Ahl
et Marlow, 2012 ; Bloom et Van Reenen, 2010 ; Ahl et Nelson, 2014).
La théorie « pull » est l’entrepreneuriat d’opportunité qui a deux volets, le premier est
économique qui est lié par la détection d’une opportunité d’affaires et le deuxième non
économique qui est lié par le désir d’indépendance (Z. Acs et al. 2005 ; P. Reynolds et al. 2002).
La littérature a donné une place importante pour l’opportunité d’affaire sans avoir une définition
consensus pour ce concept (M. CassonE et N. Wadeson 2007). Dimov (2007) affirme que « There
is at present no agreed upon understanding, neither theoretical nor empirical, of what
oppportunity recognition entails ».
La notion de l’opportunité est très présente dans toutes les définitions de l’entrepreneuriat, il est
un facteur de motivation « pull » (S. Shane et S. Venkataraman, 2000 ; F. Adaman et P. Devine,
2002 ; Z. Acs et al. 2005 ; P. Reynolds et al. 2002 ; J. Mc Mullen et al. 2008 ; J. Hessels et al.
2008).
L’opportunité est un éclaircissement de l’entrepreneuriat qui est expliqué comme une découverte
et une utilisation des opportunités d’affaires (Shane et Venkataraman, 2000). En effet,
L’entrepreneur opportuniste est conduit généralement par le désir et la recherche d’un profit
économique en revanche que d’autres entrepreneurs sont attirés vers la création d’entreprise
même si le bénéfice est limité pour réaliser le désir de l’indépendance (P. Reynolds et al. 2002 ;
A. Carsrud et M. Brännback, 2011 ; K. Hughes, 2003).
Dans cette perspective, Les auteurs sont intéressés par l’opportunité comme un processus : C’est
passer de la découverte à l’exploitation, la construction d’opportunités, la transition d’une idée
en opportunité d’affaires etc. (W. Gartner et al. 1992 ; A. Shapero et L. Sokol, 1982). En effet,
L’opportunité est une situation dans laquelle de nouvelles matières premières, de nouvelles
marchandises, de nouveaux services et des méthodes d’organisations qui peuvent être vendu à un
prix supérieur que leur cout de production, elle est satisfaisante si le bénéfice réalisé est plus
grand que le cout d’opportunité de l’entrepreneur (S. Shane et S. Venkataraman, 2000 ; S. Shane
et al. 2003).
L’entrepreneur est caractérisé par sa capacité à déterminer les opportunités en rapportant une
décision du commencement de cette affaire (S. Shane et S. Venkataraman, 2000 ; N. Langowitz
et M. Minniti, 2007 ; P. Arenius et M. Minniti, 2005). La détention de certaines caractéristiques
personnelles permettrait d’entrer les opportunités d’affaire (I. Grilo et R. Thurik, 2004). En effet,
Le pouvoir de saisir une opportunité est une particularité entrepreneuriale qui relie la décision de
débuter une affaire (S. Shane et S. Venkataraman, 2000 : N. Langowitz et M. Minniti, 2007 ; P.
Arenius et M. Minniti, 2005).
Selon les économistes, nous pouvons distinguer différents types d’opportunité spécifiquement en
innovation. L’opportunité s’existe dans l’innovation (J. A. Schumpeter, 1934). L’entrepreneur
est une conciliation qui va bénéficier les insuffisances du marché en trouvant un profit pour
réparer l’équilibre (I. Kirzner (1973).
La théorie « push » est l’entrepreneuriat de nécessité qui a deux aspects, le premier de nature
économique, l’effet de n’est pas trouvé un emploi et le deuxième de nature non économique qui
est lié par l’insatisfaction au travail (Z. Acs et al. 2005 ; P. Reynolds et al. 2002 ; D. Bradley et
J. Roberts, 2005 ; C. Stoner et F. Fry, 1982 ; R. Brockhaus, 1980 ; A. Cooper, 1971).
L’entrepreneuriat de nécessité est le pire choix à l’emploi (Cowling et Bygrave, 2002). Pour cela,
Il a besoin des facteurs qui motivent l’entrepreneur de nécessité notamment l’environnement
économique, politique et social qui peuvent impacter sur le niveau de contrainte (Tessier-
Dargent, 2014). Toutefois, Certains auteurs ont démontré que l’environnement doit consolider
les aptitudes des entrepreneurs après une analyse aux différents services des entrepreneurs (GEM,
2011 ; Gwija, Eresia-Eka et Iwu, 2014 ; Mano, Iddrisu, Yoshino et Sonobe, 2012 ; Ozgen et
Minsky, 2007 ; McKenzie et Woodruff, 2013).
Les entrepreneurs qui sont motivés par les facteurs push sont généralement des personnes qui
veulent prouver leur valeur dans la société par la création d’une entreprise pour améliorer la
qualité de vie (M. Peters et al. 2009 ; A. Carsrud et M. Brannback, 2011 ; B. Gilad et P. Levine,
1986). Toutefois, Les entrepreneurs de nécessité saisissent l’environnement économique, social
et politique d’une manière négative ce qui impacte sur leur comportement (Hechavariaet
Reynolds, 2009). Les facteurs de développement reconnus de l’entrepreneuriat par nécessité sont
l’augmentation du nombre des chômeurs, les réformes qui diminuent le niveau des retraites et la
diminution des contraintes de l’entrée pour créer une entreprise (Tessier-Dargent, 2014).
L’insatisfaction au travail est la cause primordiale qui peut pousser l’individu vers
l’entrepreneuriat puisque la probabilité est faible de trouver un travail satisfait dans une autre
organisation (D. Bradley et J. Roberts, 2005 ; C. Stoner et F. Fry, 1982 ; R. Brockhaus, 1980 ; A.
Cooper, 1971). Néanmoins, Cette insatisfaction est un déterminant pour l’intention de départ qui
peut repousser la personne vers la décision de créer une nouvelle activité au lieu de chercher un
emploi ou de changer un poste ou l’organisation (R. Brockhaus, 1980 ; Besseyre des Horts et V.
Nguyen, 2010).
La littérature a déterminé plusieurs raisons qui pousse l’individu pour devenir un entrepreneur et
les motivations non économiques concurrencent vivement les motivations économiques (S.
Cromie, 1987). Plusieurs recherches ont montré que les éléments essentiels qui ont pris un
premier rang de motivation pour entreprendre, le désir d’autonomie, le besoin d’accomplissement
et la possibilité de créer son propre entreprise (T. Verstraete et B. Saporta, 2006).
La société moderne, se divisée et individualiste, les personnes trouvent que la création d’une
entreprise donne un sens de la vie et une méthode qui peut améliorer leur qualité de vie (E.-M.
Hernandez, 2006b ; M. Peters et al. 2009). Concernant les entrepreneurs sociaux recherchent un
profit social pour améliorer la société (A. Carsrud et M. Brannback, 2011).
Les dernières études sur la motivation entrepreneuriale repartissent les entrepreneurs en trois
catégories principales : motivation « pull », motivation « push » et les motivations mélangées («
mixed motivation ») (I. Verheul et al. 2010).
Les Nations-Unies définissent l’empowerment des femmes par cinq composantes : « Le sentiment
de l’estime de soi pour les femmes, le droit de faire des choix, le droit d’accéder aux opportunités
et aux ressources, le droit de pouvoir contrôler leurs vies au sein et à l’extérieur du ménage ; la
capacité d’influencer des changements sociaux visant à créer un ordre social et économique plus
juste, tant sur les scènes nationales qu’internationales » (Nations-Unies, 2001).
Les auteurs ont montré que les ressources sont des activateurs qui stimulent le processus
d'authentification pour produire des résultats (Tromlerova et al, 2015). En fait, l'automatisation
des femmes a été la clé de leur succès dans la réduction de la pauvreté des ménages et la
réalisation des droits et du bien-être. Les bénéfices de cette autonomisation peuvent être transmis
aux générations futures (Golla et al., 2011 ; Upadhyay et al., 2014).
L'autonomisation économique est synonyme de progrès (Guérin, 2005). Cela nécessite des
investissements accrus dans les domaines d'activité où la participation des femmes est la plus
élevée (Manika, 2011). En fait, des organisations telles que le Programme des Nations Unies pour
le développement (PNUD), l'Organisation internationale du travail (OIT), la Banque mondiale et
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) recommandent
l'importance de l'autonomisation économique et l’accès à l'emploi.
Les organisations internationales (Banque mondiale, PNUD, OCDE, CEA) réaffirment la relation
positive entre l'entrepreneuriat féminin et l'autonomisation des femmes. L'autonomisation des
femmes joue un rôle fondamental au niveau économique et social, notamment en ce qui concerne
la présence des femmes dans la structure économique.
Plusieurs sont les motivations qui poussent les femmes de risquer pour se lancer, Mais la
concrétisation du projet entrepreneurial sur le terrain entrave par des contraintes que nous allons
les voir.
La motivation est l’énergie, la force et guide d’action qui repousse l’individu pour satisfaire un
besoin ou répondre aux attentes d’objectifs déterminés par avance (P. Olson et D. Bosserman,
1984 ; A. Maslow, 1954 ; F. Herzberg, 1959 ; C. Alderfer, 1969 ; D. McClelland, 1953 ; E. Locke,
1968).
La motivation est une impulsion pour satisfaire un besoin déjà fixé et l’activation d’une
motivation est une expérimentation d’un besoin qui touche une communauté ou un territoire, un
groupe ou professionnel (A. Tounes et A. Fayolle, 2006 ; A. Maslow, 1954 ; F. Herzberg, 1959 ;
C. Alderfer, 1969 ; D. McClelland, 1953 ; E. Locke, 1968). Plusieurs auteurs confirment
l’existence d’une relation entre la motivation et la performance (M. Vivarelli, 2004 ; J. Block et
M. Wagner, 2010).
La motivation entrepreneuriale a été appris selon diverses approches. Elle est subdivisée en deux
corps « push » et « pull » (J. Kirkwood et C. Cambell-Hunt, 2007 ; L. Schjoedt et K. Shaver,
2007 ; B. Gilad et P. Levine, 1986). La motivation est aussi subdivisée en deux sous dimensions :
intrinsèque et extrinsèque, la première a un intérêt personnel et la deuxième qui poursuit un
comportement terminé comme le statut et l’argent (A. Carsrud et M. Brannback, 2011). Le Global
Entrepreneurship Monitor (GEM) est un programme qui expose et analyse l’activité
entrepreneuriale en respectant cette typologie dans le monde (Z. Acs et al. 2005).
Le Global Entrepreneurship Monitor (GEM) est un programme qui expose et analyse l’activité
entrepreneuriale au monde en respectant cette double typologie (Z. Acs et al. 2005). Il existe deux
types de motivations, celle de nécessité qui est lié à la théorie de « push » et celle d’opportunité
qui est dans la théorie de « pull » (Z. Acs et al. 2005 ; P. Reynolds et al. 2002).
La littérature a donné une importante place pour la motivation « push/pull », d’autres recherches
ont présenté que le désir d’autonomie, la possibilité de créer un propre emploi et le besoin
d’accomplissement se mettent au premier rang comme motivation de créateurs (T. Verstraete et
B. Saporta, 2006). En effet, les individus deviennent des entrepreneurs pour plusieurs raison
notamment des motivations économiques et non économiques (S. Cromie, 1987).
Selon des approches, la motivation entrepreneuriale inspire la différence entre les études
économiques et psychologiques (. A. Carsrud et M. Brannback 2011 ; J. A. Schumpeter, 1934 ;
I. Kirzner, 1973, etc.). En effet, ils ont proposé de distinguer des théories de la motivation en
deux groupes : (1) les théories générales qui sont intéressées par les besoins d’accomplissement,
la vision, le contrôle, la passion de l’entrepreneur et le désir d’interdépendance, et (2) les théories
relatives à la tâche qui s’intéresse plus par le sentiment d’auto-efficacité ou la fixation d’objectifs
(S. Shane et al. 2003).
L’entrepreneuriat est considéré comme un domaine masculin depuis des siècles puisque les
hommes sont impliqués fortement dans les activités entrepreneuriales (Brush, 2008, p 611). En
effet, Les chercheurs ont souligné que les contraintes normatives et les positions sociales se
basent principalement sur des croyances culturelles qui ne sont pas convenables pour le travail
des femmes d’une manière générale et spécifiquement les femmes entrepreneurs (Jamali 2009).
Plusieurs sont les contraintes qui freinent le démarrage des entreprises, les femmes entrepreneurs
ont des problèmes complémentaires expliqués par les valeurs socioculturelles discriminatoires,
des traditions immatérielles dans un environnement juridique et politique (Smallbone et al. 2000).
Conclusion :
De ce qui précède, les différentes crises mondiales de différentes natures ont eu un impact
considérable sur la réalité économique des nations, engendrant plus de chômage et de pauvreté.
En plus, plusieurs pays n'ont toujours pas réussi à leur chômage structurel (Haile, 2003).
L’entrepreneuriat féminin est de plus en plus une opportunité pour la femme, qui est motivé par
des facteurs tels que le désire de l’indépendance (J. Mc Mullen et al. 2008 ; K. Hughes, 2003 ;
K. Hughes, 2003). Cependant, l’entrepreneuriat féminin se heurte à des contraintes telles que le
manque de support (Jamali, 2009).
Références bibliographie :
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Constantinidis, C., El Abboubi, M., Salman, N., & Cornet, A. (2017). L’entrepreneuriat féminin
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