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Correction EL4 Discours Sur L'éducation Des Femmes
Correction EL4 Discours Sur L'éducation Des Femmes
INTRODUCTION
Au XVIIIe siècle, la question de l’éducation passionne Les Lumières. En 1783, connu par le succès de
son roman épistolaire Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos exprime son point de vue lorsqu’il
entreprend de répondre à la question « Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l’éducation des
femmes ? ». Il s’agissait d’une question posée lors d’un concours de rhétorique et de promotion littéraire pour
de nombreux écrivains. Dans cet extrait, Laclos entend lier le problème de la condition des femmes à celui de
leur éducation. Nous sommes ici au tout début de la réponse à cette question.
Problématique : Dans quelle mesure l’auteur transforme-t-il cet exercice académique en discours
polémique critiquant la condition féminine de l’époque ?
Mouvement 1 (de « Ô femmes » à « Les vices se sont changés en mœurs ») : Un ton provocateur
Voir votre cahier.
Mouvement 2 (de « Mais si aux récits de vos malheurs » à la fin) : Un appel à la révolte et à l’action
Mais Conjonction de coordination Opposition avec le premier mouvement.
Si x 3 Connecteur logique Rupture entre l’indifférence et l’émotion.
Anaphore de « si »
« rougissez de honte et de Champ lexical des sentiments et Des émotions qui sont valorisées par
colère » émotions l’orateur, considérées comme
« des larmes véritablement dignes.
d’indignation »
« brûlez du noble désir »
« Et comment (…) Interrogation directe partielle à Veut persuader son auditoire, cela donne du
rougir ? » valeur argumentative (question rythme et de la vivacité au discours.
rhétorique)
« Cette révolution est-elle Question rhétorique Des interrogations qui débouchent sur un
possible ? » Répétition du mot appel à la révolte : souhaite un changement
« révolution » x2 « révolution » radical de société.
Ce discours vise à persuader le lecteur de la nécessité de reformer l’éducation des filles, seul chemin
vers une égalité entre hommes et femmes. Celle-ci ne peut provenir que d’une révolution, dont les femmes
devront être les actrices, puisque les hommes n’ont aucun intérêt à les laisser s’émanciper. Pour faire réagir
son auditoire féminin, pour le pousser à l’action, l’orateur le provoque. Ce registre polémique rappelle celui
d’Olympe de Gouges qui, dans « Les Droits des femmes », blâme avec véhémence l’emprise des hommes sur
la vie politique.