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Conception d’un Système d’Information

(SI):
Méthode de conception MERISE

Dr AKOHOULE Alex 1
Chapitre I: Système d’Information (SI)

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Introduction
Un système est un ensemble d’éléments matériels ou/et immatériels
(hommes, machines, méthodes, règles etc.) en interaction dynamique
transformant par un processus des éléments (les entrées) en d’autres
éléments (sorties).
Appliqué à une organisation sociale (entreprise, association,
administration, …), le système d’information est un ensemble
d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but. Les
éléments en interaction sont constitués de l’ensemble des moyens
humains, matériels, et immatériels.
Le système d’information est composé d’éléments divers (employés,
ordinateurs, règles et méthodes, …) chargés de stocker et de traiter les
informations relatives au système opérant afin de les mettre à la
disposition du système de pilotage.

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L’information étant la matière première du traitement informatique,
il s’avère indispensable d’aborder dans ce chapitre la notion de
système d’information et de flux, base de l’analyse des données et
des traitements.

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I - PRESENTATION DU SI
A- Description du SI

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Le SI a pour objectif de mettre à la disposition du système de pilotage
toutes les informations collectées lui permettant de prendre des
décisions et de permettre la transmission de ces informations au système
opérant ou à destination de l’environnement:

➢ Le système de pilotage décide des actions à conduire sur le système


opérant en fonction des objectifs et des politiques de l’entreprise,

➢ Le système opérant englobe toutes les fonctions liées à l’activité


propre de l’entreprise : facturer les clients, régler les salariés, gérer
les stocks, …
Dans certaines organisations, on peut trouver des formes plus intégrées
du système d’information. Cette intégration peut se faire soit au niveau
du système opérant, soit au niveau du système de pilotage.
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Le système d’information doit décrire le plus fidèlement possible le
fonctionnement du système opérant.

Pour ce faire, il doit intégrer une base d’information dans laquelle sera
mémorisées la description des objets, des règles et des contraintes du
système opérant.

Cette base étant sujette à des évolutions, le système d’information doit


être doté d’un mécanisme (appelé processeur d’information) afin de
piloter et contrôler ces changements.

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Le schéma suivant synthétise l’architecture d’un système d’information

Le processeur d’information produit des changements dans la base


d’information à la réception d’un message.

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Un message contient des informations et exprime une commande
décrivant l’action à entreprendre dans la base d’information. Le
processeur d’information interprète la commande et effectue le
changement en respectant les contraintes et les règles.

Si le message exprime une recherche sur le contenu de la base


d’information, le processeur interprète la commande et émet un message
rendant compte du contenu actuel de la base d’information.

Relativement à la conception d’un système d’information, l’architecture


présentée ci-dessus induit une double conception :
- celle de la base d’information (aspect statique)
- celle du processeur de traitement (aspect dynamique)

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Pour aider le concepteur dans ces deux tâches, la méthode MERISE
propose un ensemble de formalismes et de règles destinés à modéliser
de manière indépendante les données et les traitements du système
d’information.

Ces modèles ne sont qu’une base de réflexion pour le concepteur et un


moyen de communication entre les divers acteurs du système
d’information dans l’entreprise.

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B - Rôle du SI

Le SI se veut donc être la mémoire de l’organisation et comporte un


aspect statique (enregistrement des structures de données, ensemble
des données) et un aspect dynamique (mise à jour des données,
changement des structures de données, règles,…). L’élément actif du
SI constitue le processeur d’information qui traite l’information.
En général, on peut attribuer 4 rôles principaux à un système
d’information dans une organisation.

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➢ Répondre à des obligations légales réclamées par l’environnement
socio-économiques
Exemple : bulletin de salaire, factures, bilan comptable

➢ Déclencher les décisions programmées.

➢ Aider à la prise de décision en fournissant aux décideurs un ensemble


d’informations brutes ou modélisées.
Exemple : statistique, simulations, tableaux de bord, …

➢ Assurer la condition des tâches en permettant la communication entre


les hommes.

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II - SYSTEME D’INFORMATION AUTOMATISABLE

A - Actions programmées

Dans un système les actions ‘’programmées’’ (avec ou sans ordinateurs)


sont des actions qui déterminent de manière unique les sorties à partir
des entrées.
On dit alors que le système est déterminé. Il s’agit d’un système sans
décision (on a alors la fonction S = f(e)).
Exemple : la connaissance de la capacité d’un magasin détermine de
manière unique la quantité de produits à stocker

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B - Système avec Décision

Dans un système, une entrée peut conduire à plusieurs sorties possibles.


Le choix de la sortie se fait donc par une décision.
Exemple : la connaissance du niveau du stock ne détermine pas
uniquement les quantités à commander au fournisseur. Il faut ici opérer
un choix. Des éléments non formalisables (intuition, intérêts personnels,
expériences professionnelles, habitudes, clientèle …) peuvent intervenir
dans un choix.

En conclusion, nous pouvons dire que dans un système, le processus


qui transforme les entrées en sorties peut comporter :
- Des actions programmées
- Des choix (décisions)

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C – Description d’un SI automatisable

Pour qu’un système d’information soit automatisable, il doit être


formalisable, c’est à dire la connaissance des entrées doit permettre de
déterminer les sorties par des règles de transformations explicitables.

Ainsi seules seront automatisables les parties du SI qui ne contiennent


que des actions programmées. Toutefois, les choix peuvent
éventuellement être transformés en actions programmées aux moyens
d’un modèle, donc deviennent automatisables.

Exemple : les décisions de réapprovisionnement peuvent s’effectuer


pour utilisation d’un modèle de gestion des stocks tels que :
Si Stock < 50 alors commander 200

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III – Système Automatisé d’Information (SAI)
A - Définition

Un SAI est un sous système d’un système d’information dans lequel


toutes les transformations significatives d’informations sont effectuées
par des ordinateurs.

B - Objectifs du SAI

Le SAI permet la simplification et l’amélioration du travail administratif


d’une part (compatibilité, facturation, paye, etc.) et constitue une aide à
la décision d’autre part (simulation, statistique, …)

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C – SOUS-SYSTEMES FONCTIONNELS DU SAI
Dans un SAI le processeur d’information est constitué par un ou
plusieurs ordinateurs pilotés par le personnel d’exploitation et le
système d’exploitation, en liaison avec l’univers extérieur au moyen des
périphériques de communication, des supports de saisie et de personnels
de saisie et en liaison avec le modèle et la base d’informations au moyen
des périphériques de stockages. Le modèle et la base sont stockées sur
des mémoires externes (mémoires magnétiques : disques disquettes, …).
Il se dégage quatre sous - systèmes fonctionnels:

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▪ Deux systèmes internes au SAI
- Le traitement automatique
- La mémorisation

▪ Deux systèmes interfaces avec l’univers extérieur (traitement de


la communication)
- La saisie
- L’accès

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1 – Les systèmes internes
a - La mémorisation
C’est la fonction de stockage des informations réalisée sur les
mémoires externes.
- Stockage de programmes et de la structure des données
- Stockage des données (fichiers ou base de données)

b - Le traitement automatique (TA)


C’est la fonction consistant à manipuler des données mémorisées ou
provenant de l’extérieur (saisie) effectuée par l’ordinateur).

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Il s’agit :
- Des contrôles qui consistent à valider les données saisies respectant
des contraintes du modèle (format, masque, …)

- Des mises à jour permettant de transformer les données existantes en


données de valeurs nouvelles (ajout de nouvelles données,
modification, suppression de données)

- Des recherches qui consistent à sélectionner parmi les données de la


base d’information celles qui répondent à certains critères.

- Des calculs qui permettent d’élaborer des données nouvelles à


partir des données saisies ou mémorisées, selon des règles précises.

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2 – Les systèmes interfaces

a - La saisie
Il s’agit de communiquer au SAI des informations en provenance
d’événements de l’univers extérieur (entrées des données dans
l’ordinateur).

b - L’accès (édition)
Il s’agit de transformer des données mémorisées de la base
d’information ou des données résultats issues d’un traitement
automatique en sorties externes vers l’univers extérieur.

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Le SAI est un sous système du SI qui comporte en son sein des parties
manuelles (hommes + matériel non automatique) et des parties
automatiques (ordinateurs) ou plus exactement des imbrications de
parties manuelles et automatiques.

Remarque : un SAI est intégré si une même information n’est saisie


qu’une fois en un point du système et est répercutée dans tous les
fichiers concernés.

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D - LE PARAMETRAGE
Un SAI pour durer doit être adaptable à toute situation. L’application (le
logiciel) doit pouvoir résister aux changements sans qu’on ait à
modifier les programmes. En d’autres termes, le logiciel doit être
fortement paramétrable.

Le paramétrage équivaut à une adaptabilité du SAI et à une


informatique souple et évolutive.

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IV - LE SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION (SIG)
A - LES COMPOSANTES DU SIG
Le SIG peut se comprendre à partir de 4 ensembles :
- Les domaines de gestions
- Les données
- Procédures de traitements
- Les règles de gestions

1 - Les domaines de gestions


Ils correspondent chacun à des activités homogènes
Exemple : domaine technique, domaine commercial, domaine
financier, etc.…

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2 - Les données
Elles constituent la matière 1ère du SIG et sont présentées sous toutes
les formes (écrites, orales, etc.…) et sur tous les types de supports
(disque, disquettes, tableau, cassette, télévision, téléphone, papier
etc.…)

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2 - Les données

Elles constituent la matière 1ère du SIG et sont présentées sous toutes


les formes (écrites, orales, etc.…) et sur tous les types de supports
(disque, disquettes, tableau, cassette, télévision, téléphone, papier
etc.…)
3 - Les modèles
Ils regroupent l’ensemble des procédures propres au domaine
Exemple : plan comptable (comptabilité- finance)
4 - Les règles de gestions
Elles permettent d’utiliser, de transformer ou de traiter les données en
fonction des objectifs assignés au système.

Exemple : la quantité de production par heure ; aucune visite aux


heures de travail.
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B - DEFINITIONS
1 - Domaines de gestions
▪ Le domaine de gestion est un sous-système qui comme tout système
possède un système opérant, un système d’information et un système
de décision.
▪ Le domaine de gestion regroupe un ensemble d’activités ayant le
même objectif global ou la même finalité au sein de l’ensemble.

Un domaine de gestion peut donc couvrir de manière transversale,


plusieurs départements ou services de l’entreprise.

Exemples : Gestion des approvisionnements, Gestion des stocks,


Gestion des commandes

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2 - projet
Chacun des domaines de gestion a une action propre qui autorise une
nouvelle décomposition. On parle alors de projets.

Exemple : Le domaine personnel peut se décomposer en :


▪ Gestion des permanents
▪ Gestions des journaliers
▪ Gestion des salaires
▪ Gestion de la carrière
▪ Gestion de la formation

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3 - Application
La décomposition du projet donne des applications

Exemple
le domaine personnel est décomposé entre autres en projets « gestions
de la carrière », « gestion des salaires », et le projet « gestion des
salaires » lui-même se compose en plusieurs applications :
- Salaires cadres supérieurs
- Salaires agents de maîtrise

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C - ROLES DU SIG
Les informations proviennent de différentes origines (environnement,
différents services…) et apparaissent sous différentes formes (orales,
graphiques, tablée…) avant de parvenir au système.
Elles sont rarement exploitables en l’état et nécessitent souvent un
traitement préliminaire avant d’être exploitées en fonction des
objectifs de l’entreprise.

Le rôle du SIG est de collecter l’ensemble des informations, de les


traiter et de les acheminer au moment opportun à leur destinataire.

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1 - Collecte des informations
Les moyens actuels de diffusion de l’information font que
l’organisation se trouve face à une masse d’informations dont il ne
faut retenir que celles jugées utiles. Ainsi donc, un travail d’épuration
est à effectuer sur les données brutes qui arrivent à l’organisation.

2 - Analyse des informations


Ces informations doivent être ‘’analysées ‘’ pour juger de leur
pertinence pour l’organisation et éviter une surcharge inutile et parfois
parasite au système. Néanmoins, certaines informations peuvent être
conservées en l’état car elles peuvent avoir un intérêt à plus ou moins
long terme (salons, coupure de presse, film,…)

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3 - Saisie des informations utiles
Les informations utiles pour l’organisation sont structurées afin de
permettre une exploitation le plus souvent informatique. Cette phase
d’exploitation est précédée d’une saisie (sur papier, sur support
magnétique ou optique, …) pour un traitement informatique ultérieur.
NB : la saisie est une opération délicate qui ne doit pas comporter
d’erreurs car elle est à l’origine du traitement.

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4 - Le traitement de l’information

Dès lors qu’une information est prise en compte par le SI, le choix
consistant à la conserver en l’état, à la saisir sur un support ou à la
rejeter constitue déjà un premier traitement. On parle de traitement
lorsqu’il s’agit de :

- Procéder à des regroupements préalables


- Mettre à jour des données
- Effectuer des calculs
- Trier (classer)

- Stocker (sauvegarder, mémoriser)

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5 - La diffusion de l’information
La diffusion de l’information ou mise à disposition de l’information est
la finalité du SI mais elle pose un problème de pouvoir (qui décide de
diffuser, vers qui ? et pourquoi ?).
Pour être optimale, la diffusion de l’information doit répondre à 3
critères :
▪ Le critère de forme : compte tenu de la rapidité de transmission
désirée, du nombre de destinataire, on doit choisir la forme
appropriée au moyen de diffusion le plus adéquat.
Exemple : Support papier; Support électronique ; support oral ; …

▪ Le critère de temps : de la rapidité avec laquelle une information


arrive à son destinataire peut dépendre l’efficacité et la pertinence
d’une prise de décision importante.

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▪ Le critère de confidentialité : l’information traitée doit parvenir
directement à son destinataire et être diffusée plus ou moins
largement suivant son importance (bilan social, bulletin de paye, …).

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V - LES QUALITES D’UN SI

L’efficacité d’un SI dépend de 3 qualités : Sa rapidité, sa fiabilité et la


pertinence des informations. A chacune des qualités, sont associées des
notions informatiques. Ainsi on a Rapidité (réseau, microprocesseur
etc.…), Fiabilité (le SGBD : système de gestion des bases de données)
et Pertinence (analyse informatique)

Remarque : il n’est obligatoirement pertinent de vouloir tout


automatisé. Le choix de l’automatisation dépend des facteurs tels que
le volume à traiter, le temps de réponse, la taille de l’entreprise, le gain
financier escompté.

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VI - LES DIFFERENTES ARCHITECTURES DE TRAITEMENT
A - ARCHITECTURE CENTRALISEE
L’information est traitée en un seul point de l’organisation, dans ce cas
on évite les saisies multiples mais le système s’alourdit par le volume
important des informations à traiter et ralentit le temps de réponse.

B - ARCHITECTURE DECENTRALISEE

Les moyens de traitement apparaissent à différents niveaux de


l’organisation. Chaque poste de travail peut être équipé d’un poste
travaillant avec ses propres données en autonome (réseau local).

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C - ARCHITECTURE DISTRIBUEE

Le traitement s’effectue en un site centre alors que la saisie et la


diffusion peuvent être décentralisées.

Exercices d’application
Déterminer les différents domaines de gestion des systèmes suivants :
1- Gestion de stocks
2 - Gestion du personnel enseignant d’une grande école
3 - Gestion des inscriptions dans une grande école

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Chapitre II: PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE MERISE

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I. INTRODUCTION

➢MERISE est une méthode de développement des projets


informatiques de gestion.

➢Elle tire son nom du MERISIER qui est un arbre porte-greffe. De


façon analogue, MERISE est le résultat de la greffe de plusieurs
méthodes.
➢ Elle s'adresse à toutes les applications sur micro, miniordinateurs ou
grands systèmes informatiques.
➢Par commodité, l'organisme à informatiser sur lequel s'applique la
méthode est appelé ici entreprise.

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II. HISTORIQUE

• MERISE (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique par


Sous-Ensembles ; ou aussi
Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique des Systèmes
d’Entreprise)
• Née autour des années 1978-1979
• Très répandue en France
• Origine française : développée par :
– CTI (Centre Technique d’Informatique)
– CETE(Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement)
• Remise à jour : Merise 2
– à la mode «Objet» : concepts de classes, héritage…

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III. CARACTÉRISTIQUES

• Vision globale de l’entreprise

• Séparation des données et des traitements


– Traitements:
✓ Étude des évènements
✓ Indépendances entre les domaines
– Données
✓ Étude du vocabulaire de l’organisation
✓ Intégration des domaines: Vue globale

• Approche par niveaux :


– Quatre niveaux de description ou niveaux d’abstraction

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IV. APPROCHE PAR NIVEAUX

❑ NIVEAU CONCEPTUEL: Ce qu’il faut faire


• QUOI ?

❑ NIVEAU ORGANISATIONNEL: La manière de faire


• QUI ?, QUAND ?, COMBIEN ?, OU ?

❑ NIVEAU LOGIQUE: Choix des moyens et ressources


• AVEC QUOI ? QUELS OUTILS ?

❑NIVEAU PHYSIQUE: Les moyens de le faire


• COMMENT ?
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Réel
perçu

Invariant
Conceptuel Fonction

Organisation
Organisationnel

Logique

Informatique

Opérationnel

Variable
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1. Niveau Conceptuel

• Exprime les choix fondamentaux de gestion, les objectifs de


l’organisation
• Décrit les invariants de l’organisation:
✓ le métier de l’organisation
• Indépendamment
✓ des aspects organisationnels
✓ des aspects techniques de mise en œuvre
• du point de vue:
✓ des traitements: objectif, résultat, règles de gestion,
enchaînement
✓ des données: signification, structure, liens
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• C’est la description la plus stable du système

2. Niveau Organisationnel

• La répartition géographique et fonctionnelle des sites de travail (du


point de vue des données et des traitements)
• Le mode de fonctionnement: temps réel ou temps différé
• La répartition du travail homme/machine (degré et type
d’automatisation)
• Les postes de travail et leur affectation,la volumétrie des données, la
sécurité des données
• Indépendamment des moyens de traitement et de stockage de données
actuels ou futurs
• C’est la description des postes de travail de l’entreprise et des
informations qu’elle traite.

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3. Niveau Logique

❑ Exprime la forme que doit prendre l’outil informatique pour être


adapté à l’utilisateur, à son poste de travail
❑ Indépendamment de l’informatique spécifique, des langages de
programmation ou de gestion des données

❑ Décrit:
• le schéma de la base de données (relationnel, hiérarchique ou
réseau) c’est à dire les caractéristiques du mode de gestion des
données
• la répartition des données sur les différentes unités de stockage
• les volumes par unité de stockage
• l’optimisation des coûts induits par le mode de gestion

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4. Niveau Physique

• Traduit les choix techniques et la prise en compte de leurs spécificités

• Répond aux besoins des utilisateurs sur les aspects logiciels et


matériels.

• Définit complètement:
▪ les fichiers, les programmes
▪ l’implantation physique des données et des traitements,
▪ les ressources à utiliser,
▪ les modalités de fonctionnement

• C’est la description des moyens mis en œuvre pour gérer les


données et effectuer les traitements.
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V. LA MODÉLISATION
• Un modèle doit posséder au moins trois qualités:

• La fidélité: la représentation doit être effectuée sans déformation


de la réalité

• La cohérence: la représentation ne doit comporter de


contradiction explicite ou implicite

• La complétude: la représentation doit décrire tous les


phénomènes pertinents par rapport aux objectifs du modélisation,
ce qui n’est pas synonyme d’exhaustivité systématique

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1.Les Modèles au niveau conceptuel
❑Le Modèle Conceptuel des Données : M.C.D.
• Description des données et des relations en termes:
– ENTITE ou INDIVIDU
– RELATION ou ASSOCIATION
– PROPRIETES ou ATTRIBUT

❑Le Modèle Conceptuel des Traitements : M.C.T.


• Description de la partie dynamique du S.I. en termes
➢ Processus
➢ Opération comprenant les concepts d’EVENEMENT/
RESULTAT et de SYNCHRONISATION

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2. Les Modèles au niveau Organisationnel/Logique
• Le Modèle logique de données: M.L.D.
– Le modèle CODASYL si une orientation base de données
réseau est choisie
– Le modèle RELATIONNEL si une orientation base de données
relationnelle est choisie
– Le modèle HIERARCHIQUE

• Le Modèle Organisationnel des Traitements: M.O.T


– permet de représenter par procédure les phases et les tâches
effectuées par chaque poste de travail

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3. Les Modèles au niveau Physique ou Opérationnel

• Le Modèle Physique des Données : M.P.D


✓ spécifie les organisations physiques de données

• Le Modèle Physique des Traitements: M.P.T


✓ décrit les traitements réalisés pour chaque transaction
(temps réel) ou chaque unité de traitement (temps différé)

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4. Le Double Niveau: Approche et modèles

Trois voies de validation:


• Par la règle de gestion
• Mise en cohérence des modèles
• Description des Evènement/Résultats
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Chapitre III: MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

• SCT(Schéma Conceptuel de Traitement ) ou MCT(Modèle


Conceptuel de Traitement) est une abstraction des activités du
système d'information et de leurs contraintes

• Inspiré des réseaux de pétri

• Processus de conception :
– Modèle conceptuel de communication
✓ Identification des acteurs et des flux d'informations
✓ Ordonnancement des flux
– Elaboration du SCT

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➢ Le MCT
• permet de traiter la dynamique du système d'information, c'est-
à-dire les opérations qui sont réalisées en fonction
d'événements.

• De représenter de façon schématique l'activité d'un système


d'information sans faire référence à des choix organisationnels
ou des moyens d'exécution, c'est-à-dire qu'il permet de définir
simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quand,
comment ni où...

• Peut se déduire du graphe des flux, en y associant des


échéances, des résultats qui ne constituent pas des flux et des
règles de gestion.

• Est indépendant de l’organisation de l’entreprise. 55


I. Modèle Conceptuel de Communication (MCC)

1. Définir l’organisation. Objectif, activités, produits, clients,


décision, finances…
2. Établir le modèle de contexte. Donner le cadre de l’étude Vue
synthétique du problème

3. Établir le modèle conceptuel de flux. Fixer la portée et les limites


du futur système ou pour le décomposer en sous-systèmes. Se
présente sous la forme d'un graphe dont les nœuds sont des acteurs
identifiés du SI et les arcs montrent les types d'information
circulant entre les acteurs

4. Diagramme de dépendance des documents

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Exemple

• Traitement d’un sinistre automobile par une compagnie


d’assurance:
– Toute déclaration incorrecte n’est pas enregistrée. Elle entraîne
l’émission d’un avis au sinistré qui devra faire une nouvelle
déclaration
– Un expert donne son avis….
– Le règlement du sinistre ne se fait qu’après réception de la facture
du garage ayant effectué les réparations
– En fin d’année archiver tous les dossiers traités

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I.1 Modèle Conceptuel de Flux (MCF) de la gestion d’accident par
une assurance..

Frontière de l'étude
Cotisations
Adhésion
Paiement
Déclaration ASSURÉ
Avis-rectification Véhicule
Facture-garage
ASSURANCE Règlement GARAGE
Facture
Demande expertise
EXPERT
Retour expertise
Honoraires

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I.2 Le graphe de précédence « Modèle Organisationnel de Flux
(MOF) »

• Montre les dépendances temporelles entre les


types d'informations

Exemple : Déclaration

Demande expertise Avis-rectification

Retour expertise

Facture-garage
Règlement

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II. Élaboration du Modèle Conceptuel des Traitements

• En se basant sur le graphe ordonné des flux, on introduit les


traitements concernant un ou plusieurs flux

• On décrit le rôle des traitements et les informations nécessaires en


entrée et produites en résultat

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II.1 Représentation graphique du modèle des traitements

Type Type
d'événement d'événement

Condition de synchronisation
Nom de la
synchronisation

Nom du type d'opération


Condition de Condition de
...
production production

Type Type
d'événement d'événement

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II.2 Exemple de MCT

Evt2 Evt3
Condition locale C1 de S2
Arrivée Ar r ivée
a.no_dossier = b.no_dossier et Retour
Evt0 déclar ation facture
b.no_dossier = c.no_dossier d' exper tise réparations
a
b c

a et b et c et C1
S1
S2

Ouvrir_dossier
Régler_sinistre
[durée = 4mn] [durée = 5mn]
OK Erreur
Toujours

Evt5
Evt4 Evt1
Avis de
Demande Dossier Dossier
rectification Envoi Avis de
d' exper tise ouvert clos
chèque r èglement
Evt6 Evt7 Evt8

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III. Description des Composantes du MCT
1. Evènement
Un événement représente un changement dans l'univers extérieur au
système d'information, ou dans le système d'information lui-même.
➢ un événement externe est un changement de l'univers extérieur
➢ un événement interne est un changement interne au système
d'information
On représente un événement par une ellipse en trait plein pour les
événements internes à l'organisation, en trait pointillé pour les
événements externes

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Type d'événement

• Description lexicale :
– nom et message
– identifiant des occurrences
– fréquence d'apparition au cours d'une période donnée
– capacité (nb max d'occurrences que le SI peut prendre en
compte au cours d'une période)
– liste des synchronisations auxquelles il participe et des
opérations qu'il peut déclencher

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Exemple de type d'événement

• Événement Arrivée déclaration (Evt0 )


– message : informations figurant sur la déclaration
– identifiant : le couple (no de l'assuré, date d'arrivée de la déclaration)
– fréquence : 50 par jour
– capacité : 55 par jour
– participe à la synchronisation S1 du type d'opération Ouvrir_dossier
• La description du message peut être formalisée :
<Nom_assuré : chaîne, Prénom : chaîne, No_police : chaîne, Date_accident :
date ...>

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2. Processus

Un processus est un sous-ensemble de l'activité de l'entreprise, cela


signifie que l'activité de l'entreprise est constituée d'un ensemble de
processus. Un processus est lui-même composé de traitements
regroupés en ensembles appelés opérations.

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3. Opération

• Une Opération est un traitement, un travail effectué par un acteur


interne afin d'émettre un message et/ou d'en traiter un dans un but
précis.
• Ensemble d'actions exécutées par le système suite à un événement,
ou à une conjonction d'événements.
• Cet ensemble d'actions est interruptible, c'est-à-dire que les
événements ne sont pas pris en compte (ils ne sont pas forcément
ignorés pour autant) tant que l’opération n’a pas été accomplie.

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Type d'opération
• Description lexicale :
– nom et rôle
– durée
– type(s) d'événements qui conditionnent son déclenchement
(entrées)
– type(s) d'événements produits (sorties)
– si la production des événements est conditionnelle, expliciter la
condition de production de chaque événement
– action réalisée

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Exemple de type d'opération

• Opération Ouvrir_dossier
– Rôle : Vérifie une déclaration et initialise l'expertise
– Durée : 10 minutes
– Evénements en entrée : Evt0
– Evénements en sortie : (Evt4 et Evt1) ou Evt5
– Action :
si déclaration_OK
alors Ouvrir un dossier de sinistre (Evt1)
Faire une demande d'expertise de ce dossier (Evt4) sinon
Renvoyer la déclaration à l'assuré (Evt5)
fsi

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4. La Synchronisation

La synchronisation d'une opération définit une condition booléenne sur


les événements contributifs devant déclencher une opération. Il s'agit
donc de conditions au niveau des événements régies par une condition
logique réalisée grâce aux opérateurs :

OU
ET
NON

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Type de synchronisation

• Description lexicale :
– nom
– liste des types d'événements qui participent à la synchronisation
– éventuellement, condition de synchronisation portant sur les types
d'événements
– condition locale : précise, en présence de plusieurs occurrences d'un
type d'événements, laquelle choisir
– délai de synchronisation : temps max séparant le moment où la
synchronisation est activable et celui où elle est activée
– durée limite : temps max d'attente entre l'arrivée du premier
événement et celle du dernier

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Exemple de type de synchronisation

• Synchronisation S2
– Condition : Evt1 (a) ^ Evt2 (b) ^ Evt3 (c) ^ C1
– Condition locale C1 :
– a.no_dossier = b.no_dossier ^ b.no_dossier =
c.no_dossier
– et "premier arrivé premier servi"
– Délai de synchronisation : Trois jours
– Durée limite : douze mois

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IV.Structures de base d'un MCT

E1 E1 E2
E1

E1 E2 E3
OP1 OP1 OP2
OP1

ou
E2 E3 E3 E4
E2 E3
OP1

E4
OP2 OP3 OP3
OP2 OP3

Alternative Itération Parallèle Parallèle


divergente convergente

73
V. Démarche pratique pour la modélisation conceptuelle

• Élaborer et ordonner un diagramme de flux


• Faire une première ébauche de SCD (Schéma Conceptuel de
Donnée)
• Faire une première ébauche de SCT(Schéma Conceptuel de
Traitement)
• Pour chaque opération du SCT, analyser ses effets sur le SCD
• Modifier ou compléter le SCD
• Modifier ou compléter le SCT
• Itérer sur les trois étapes précédentes

74
1. Le schéma logique des traitements

• Aboutit à une architecture de déploiement du système, obtenue par


raffinement des opérations conceptuelles
• Les étapes de la construction du SLT :
– décomposer les opérations du SCT en sous-opérations appelées
procédures ou fonctions
– affecter et localiser chaque procédure
– détailler l'analyse de chaque procédure
– définir l'enchaînement des procédures
– estimer le coût de mise en place de la base
– essayer de réduire ce coût

75
2. Décomposition des opérations

Exemple : l'opération Ouvrir_dossier peut être décomposée en


les procédures suivantes :
• vérifier la déclaration (assuré connu, circonstances bien décrites ...)
• l'ignorer ou lui affecter un numéro de dossier
• Enregistrer les informations nécessaires dans la base
• Désigner un expert pour le nouveau dossier
• Transmettre le dossier à l'expert

76
3. Identification des procédures

Pour chaque procédure sont fournis :


– un nom
– un mode de réalisation (manuelle, automatisée totalement ou
partiellement, interactive, différée ...)
– une localisation (où?)
– une affectation (qui?)
– une fréquence d'activation

77
VI Analyse détaillée des procédures

Décrire :
• les événements ou données nécessaires au déclenchement de la
procédure et les résultats qu'elle produit
• les traitements effectués et les actions réalisées sur la base :
algorithme + algèbre relationnel à partir du SLD
• les supports des données et des résultats (formulaire papier,
écrans de dialogue etc.)

78
Exemple
SLD Assuré(no_ass, nom_ass, adr_ass, tel_ass, no_agence)

Fonction vérifier_déclaration
Données
d : déclaration
Début
Si no_ass = d.no_police(Assuré) = {}
Alors assuré_inconnu
Sinon déclaration_ok
Fin

79
Enchaînement des procédures :
Exemple

Date au Date au
Enchaînement des procédures
plus tôt plus tard
Déclaration
vérifiéee
J J
P2 Attribuer_no_dossier

J J
P3 Enregistrer_dossier
Dossier
ouvert
J J+2
P4 Désigner_Expert

P5 Transmettre_dossier
J J+3
Dossier
expédié
80
Adaptation des modèles logiques

• Adapter les schémas logiques (SLD et SLT) dans le but de réduire le


coût d'implantation de la base

• Facteurs à prendre en compte :


– volume des données
– nombre d'accès à la base
– coût des traitements (supposé négligeable par rapport au coût des
lectures - écritures dans la base)

81
Optimisation des traitements

• Index et critères d'ordre

• Redondance et dénormalisation de relations

• Ajout de nouveaux types d'attributs

• Fusion de relations

• Fragmentation verticale de relations

82
Exercice d’Application
On décrit ci après l’inscription à un établissement supérieur recrutant, sur dossier,
des élèves de terminale. L’admission définitive d’un candidat n’est effective que
si l’élève a obtenu le baccalauréat. La période des dépôts des dossiers de
candidature précède les épreuves du bac. Le candidat commence par déposer un
dossier (entre la date d’ouverture et la date de clôture), à partir
duquel l’établissement prend une décision soit de refus, soit d’admissibilité
(admission sous réserve de l’obtention du bac). Les candidats admissibles sont
déclarés admis définitivement lorsqu’ils ont déposés la collante du bac avec
paiement des frais d’inscriptions.

Travail à faire: Elaborer le MCT de ce système d’information.

83
Chapitre IV: Le Modèle Conceptuel de Données
MCD: Les concepts de base

84
Introduction
Un modèle Conceptuel de Données est un ensemble de conception et de règles de
composition de ces concepts permettant de décrire l’information structurée d’un
système d’information.

Deux grandes classes de modèle des données.


▪ Les modules reliés à un SGBD (modèle hiérarchique, réseau et relationnel)

▪ Les modèles non liés à un SGBD (Tel que le modèle Entité-Association)

Le MCD ou modèle Entité-Association est né en 1976. Il est modèle de donne de


type conceptuel. Ce modèle a donné naissance à la méthode d’analyse Merise.

Le Modèle Conceptuel de données (MCD) sert à décrire les données du Système


d’Information.
Il permet de représenter les données de manière facilement compréhensible à
l'aide des concepts d'entités et de relations.
85
I. Concepts de base
1- Notion d’Entité
Une Entité est la représentation d’un objet du monde réel (Concept
concret ou abstrait) perçu par le concepteur comme ayant une existence
propre
Exemple :
Dans un système d’information familial, on aura

86
Dans un système d’information scolaire, on aura
Elève
Professeur
Livre
Filière
▪ Un Entité est porteuse de propriétés.

▪ La propriété est le plus petit élément d'information manipulé par


l'entreprise par exemple le nom du stagiaire.

▪ La propriété qui permet de repérer une Entité est un identifiant.


La valeur de la propriété doit être unique
par exemple le matricule du stagiaire

87
Représentation d’une Entité

Pour faire le MCD, on devra notamment structurer les


information en les regroupant pour former des Entités.
C’est là qu’intervient l’entrainement et l’intelligence de
l’analyste: il n’est pas toujours évident de bien cerner les
contours des Entités, d’autant qu’il n’existe pas de
technique rigoureuse. Il faut travailler par intuition
88
2. Relation
Une Relation représente une association entre un certain nombre
d'Entités (de 1 à n) qui forment sa collection. Elle peut être porteuse de
propriétés.
Une Relation n'a d'existence que par rapport à celle des Entités.
Elle possède un nom.
L'identifiant d'une relation est la concaténation des identifiants des
Entités participant à la relation
Exemple de Relation

89
➢ Une Relation(appelée aussi parfois association) est un lien
sémantique entre plusieurs Entité. Une classe de relation
contient donc toutes les relations de même type (qui relient
donc des entités appartenant à des même type( qui relient donc
des Entités appartenant
➢ La relation est dépourvue d’existence propre mais elle peut être
porteuse de propriétés. Elle n’existe que par les entités qui s’y
rapportent. La relation est très souvent traduite par une action ou
un verbe d’action.
Une relation n’a pas d’identifiant explicite : l’identifiant ici
est créé en concaténant les identifiants des entités reliées.

90
3.Cardinalités
La cardinalité d'une relation exprime le nombre de fois où une occurrence
d'Entité participe à la relation.

Cardinalité minimum : c'est le nombre minimum de fois où chaque


occurrence d'un Entité participe
à la relation
- une cardinalité minimum est 0 correspond à une relation partielle.
- une cardinalité minimum de 1 signifie qu'une occurrence d'Entité
participe nécessairement à la relation (relation totale).

Cardinalité maximum : c'est le nombre maximum de fois où chaque


occurrence d'un Entité participe à la relation
- une cardinalité maximum de 1 signifie qu'une occurrence d'Entité
participe au plus à 1 occurrence de la relation.
- une cardinalité maximum de n signifie que toute occurrence
d'Entité participe éventuellement à n occurrences de la relation. 91
Les relations peuvent être :
Unaires : collection d’une Entité
Binaires : collection de deux Entités
Ternaires : collection de trois Entités, etc.

Exemple de Relation Unaire

92
Exemple de Relation Binaire
Cette relation est la même que la précédente mais avec des
cardinalités différentes, elle a donc une signification différente

93
Exemple de Relation Ternaire

94
Occurrences

L’Entité étant considérée comme un ensemble, une occurrence est un


élément de cet ensemble
Exemple :
Fatou est une occurrence de l’Entité ‘’Familial’’

95
Synthèse de différentes Cardinalités

96
Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle (CIF)

Une contrainte d’intégrité fonctionnelle (ou CIF) est définie par le fait qu’une des
entités de l’association est complètement déterminée par la connaissance d’une ou de
plusieurs entités participant à cette même association.

Exemple

Nous pouvons lire qu’une session est suivie par zéro ou plusieurs stagiaires et qu’un
stagiaire suit une et une seule session. Dans le cas d’une association binaire comme
celle-ci, une contrainte d’intégrité fonctionnelle existe à partir du moment où une
cardinalité de type 1,1 existe.
97
II. TECHNIQUES DE MODELISATION

DD = Dictionnaire de données
DF = Dépendances Fonctionnelles
GDF = Graphe de Dépendances Fonctionnelles
98
1. COMMENT CONSTRUIRE UN MCD

➢ Ne tenez pas compte dans le sujet de ce qui a trait aux traitements, ni de ce qui
est extérieur au domaine considéré.

➢ Identifiez les entité et les associations

➢ Identifier les propriétés

➢ Déterminez les identifiants (identifiants naturels) ou rajoutez-en (identifiants


artificiels).

➢ Faire le MCD

99
2. MODELISATION DIRECTE

Les Entités et les relations sont repérées directement à partir du discours :


⬧Un nom devient une Entité
⬧Un verbe devient une relation.

100
Exemple : Stages de formation à l’ESATIC
L’ESATIC est un établissement d’enseignement supérieur qui organise
régulièrement des stages en Technologies de l’Information et des
Communication (TIC).
Un stagiaire ne peut bénéficier que d’un seul stage pour permettre au
plus grand nombre de pouvoir se former conformément désidérata du
Gouvernement. Les stages sont subdivisés en plusieurs modules pour
faciliter l’assimilation des différentes notions abordées. Les formateurs
de l’ESATIC étant très polyvalents, un formateur peur assurer la
formation dans plusieurs module.

Travail à faire
Relevez les règles de gestion des stages de formation

Représentez le Modèle Conceptuel des Données (MCD) des stages de


formation à l’ESATIC
101
MERISE 2

I. Extension du Modèle Entitée-Association

1. La généralisation / spécialisation

C’est un lien orienté d’une entité spécialisé (ou spécifique) vers une
autre entité générique (ou plus générale). Elle traduit la relation " est un
" (en anglais " is a ")

La sémantique de ce lien est :


➢ A toute occurrence de l’entité spécifique correspond une
occurrence d’entité
générique qui décrit le même objet du monde réel.
➢ Inversement à toute occurrence de l’entité générique correspond 0
ou 1occurrence de l’entité spécifique.

102
Exemple :
Un étudiant est une personne
Un professeur est une personne
Personne est la généralisation des entités étudiant et professeur.

103
Schéma

La principale propriété de la généralisation est l’héritage. Les entités E1


et E2 héritent des attributs de l’entité E.

104
105
Exemple 2 ARTICLE
Code
Désignation
Type
Marque
QuantitéStock

ARTICLE HI-FI
ARTICLE ALIMENTAIRE

DateFabrication Puissance

DatePéremption

ARTICLE HABILLEMENT
Couleur

Taille
106
Remarque
On parle de généralisation multiple lorsqu’une entité hérite de plusieurs
autres entités

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