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Les 4 procédures actuellement offertes au commerçant en difficulté sont :

La sauvegarde

Introduite en droit français par la loi du 26 juillet 2005, la procédure de sauvegarde est la
première procédure collective de type préventif qui protège les entreprises en difficulté en
suspendant le paiement de dettes à l'ouverture de la procédure. Cette procédure permet ainsi
à l’entreprise d’être placée sous la protection de la justice, sans être en état de cessation des
paiements.

Le redressement judiciaire

La procédure de redressement judiciaire est une procédure collective de traitement des


difficultés. Elle doit être mise en œuvre par toute entreprise en cessation de paiements dont le
redressement reste envisageable. Selon les finalités qui lui sont légalement assignées, elle doit
permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, l'apurement de ses dettes et le maintien de
l'emploi. Elle peut donner lieu à l'adoption d'un plan de redressement (par voie de continuation
ou de cession) à l'issue d'une période d'observation.

La liquidation judiciaire

La liquidation judiciaire, créée par la loi du 25 janvier 1985 et ayant pour ancêtre la liquidation
de biens (créée par la loi du 13 juillet 1967) suppose que l'entreprise, l'artisan, l'association, ou
la personne physique concernée est en état de cessation des paiements et que, contrairement
à la procédure de redressement judiciaire, son rétablissement soit manifestement impossible.
Elle vise à mettre fin à l'activité du débiteur, dont les biens sont vendus pour permettre le
paiement des différents créanciers.

La conciliation

La procédure de conciliation est une procédure préventive de traitement des difficultés qui a
pour but de trouver un accord amiable entre l'entreprise et ses principaux créanciers. Pour y
faire appel, l'entreprise doit rencontrer des difficultés juridiques, économiques ou financières,
existantes ou prévisibles, mais ne doit pas se trouver en état de cessation des paiements, ou
alors l'être depuis moins de 45 jours (c’est une différence avec la procédure de sauvegarde qui
suppose l’absence d’état de cessation des paiements).

En revanche, les 2 procédures citées ci-dessous ne sont pas actuellement offertes au


commerçant en difficulté :

Le règlement amiable agricole

Comme son intitulé l’indique, cette procédure de règlement amiable agricole est réservée à
l’agriculteur en difficulté et non pas au commerçant en difficulté. Elle n'est donc pas visée par le
Code de commerce (comme le requiert l'énoncé de l'exercice), mais par le Code rural et de la
pêche maritime. En matière de prévention, le commerçant bénéficie de deux autres
procédures : le mandat ad hoc et la conciliation.

La venditio bonorum

Le droit de la faillite, devenu droit des procédures collectives et, enfin, droit des entreprises en
difficulté, a des origines très anciennes qui remontent au droit romain, dans lequel figurait une
procédure caractérisée par une action sur les biens du débiteur, la venditio bonorum.

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