Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2 - Stucture de La Membrane Cellulaire
2 - Stucture de La Membrane Cellulaire
Objectifs :
Objectifs spécifiques :
I- INTRODUCTION
Tous les organes vivants sont constitués de cellules. La cellule est entourée par une membrane
appelée membrane plasmique ou membrane cellulaire délimitant ainsi un espace intérieur et
un espace extérieur.
C’est le 1er modèle décrit et le plus simple. A son époque, l’équipe de Danielle ne disposait
que d’un microscope optique. Selon ce modèle, la membrane cellulaire est faite de 3 couches
rigides : une couche claire de 35 A° comprise entre 2 couches sombres de 20 A°.
La densité des lipides étant plus faible que celle des protéines Danieli déduit que la couche
claire correspond à celle des lipides et la couche sombre à celle des protéines.
Cette structure de la membrane rend compte de la perméabilité relativement basse de la
membrane aux substances hydrosolubles et permet de comprendre la facilité avec laquelle les
gaz vont traverser la membrane cellulaire.
Danieli a émis l’hypothèse de l’existence de pores membranaires qui étaient petits puisqu’il
existe une importante différence de concentration des ions entre les LIC et LEC. Mais le
microscope optique est tout à fait inadapté à mettre en évidence ces pores.
Dans ce modèle, la membrane cellulaire est faite de double couche de lipides qui est faite de
molécules de phospholipides disposées radialement les unes contre les autres. Les queues
hydrophobes de ces molécules sont en regard l’une de l’autre à l’intérieur de la membrane
alors que leurs têtes dites hydrophiles sont tournées vers l’extérieur de la membrane cellulaire.
Les molécules de phospholipide de la matrice lipidique admettent des mouvements de rotation
et de latéralité, conférant ainsi à la bicouche, une structure plus dynamique se comportant
comme une mer lipidique dans laquelle flottent librement les protéines d’où le nom de la
mosaïque fluide donné à ce modèle.
Les protéines de la membrane sont de type globulaire selon leur localisation.
Elles peuvent être extrinsèques ou périphériques liées aux faces externes ou internes de la
membrane ou elles peuvent être intrinsèques ou intégrales, enchâssées dans la bicouche
lipidique. Certaines protéines intrinsèques ; dites protéines transmembranaires, comme leur
La membrane cellulaire est une structure élastique et mince dont l’épaisseur varie entre 75 et
100 A°. La membrane plasmique ou cellulaire est composée de phospholipides, de protéines
et de molécules de cholestérol.
Les phospholipides sont amphiphiles (2 pôles). Chaque élément lipidique possède un pôle
hydrophile (qui aime l’eau, tourné vers l’extérieur) et un pôle hydrophobe (qui n’aime pas
l’eau, tourné vers l’intérieur) se faisant face dans la bicouche lipidique.
Bien que la structure de base de la membrane plasmique soit déterminée par la double couche
lipidique, la plupart des fonctions spécifiques sont portées par les protéines. On distingue
différentes formes d'associations protéiques à la membrane :
Ces protéines peuvent être des protéines de structure ou des enzymes. Elles forment
parfois des canaux livrant passage à diverses substances, ou des « pompes » assurant un transport
actif à l’encontre des forces osmotiques. Ce sont parfois des récepteurs chargés de reconnaître et
de fixer certaines molécules porteuses d’informations. Et bien souvent une même molécule est à la
fois récepteur, enzyme et pompe.
La fluidité : la mobilité des lipides est nécessaire pour l’activité cellulaire. Ils peuvent
se mouvoir de différentes manières au sein de la membrane : rotation, diffusion latéral et flip
flop (passage d’un feuillet à l’autre).
La fluidité membranaire intervient dans différentes fonctions cellulaires : absorption,
sécrétion, protection, adhérence, communication, interaction avec la matrice, etc.
La fluidité est influencée par différents facteurs, des facteurs externes comme la température
(une augmentation de la température entraîne la fluidification de la membrane) et des facteurs
internes :
L’asymétrie : Toutes les membranes biologiques sont constituées de feuillets dont les
compositions lipidiques sont différentes, sauf le cholestérol qui se trouve en quantité
équivalente dans l’un ou l’autre des feuillets, pouvant basculer facilement de l’un à
l’autre.
- Le feuillet interne est caractérisé par les phosphatidyl-sérine (amphotère)
et phosphatidyl-éthanol-amine (charge négative).
- Le feuillet externe est caractérisé par la sphingomyéline (charge négative) et
la phosphatidyl-choline (charge négative).
L’asymétrie des lipides entraîne ainsi une asymétrie de la charge globale de chaque feuillet.
On visualise également une asymétrie des protéines présente dans la double couche
phospholipidique ; ces protéines participent à caractériser les propriétés de la membrane, que
cela soit du côté intracellulaire ou extracellulaire.
La plus grande asymétrie est celle présente au niveau des glucides, en effet tous les motifs
glucidiques sont localisés sur le feuillet externe de la membrane plasmique. Pour les organites
intracellulaires les sucres sont dirigés vers la lumière de l’organite. « L’arbre glucidique »
présent au niveau du feuillet externe de la membrane plasmique forme ce que l’on appelle
le glycocalix.
Entoure les cellules, formant des compartiments fermés en séparant les unes des
autres les cellules et permettant ainsi leur individualité ;