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‘Yolande Moyne Lagpin ‘Majeur/Mineur, culture ou influence réelle ? Le rile du mode, majeur ou mineur, dans I'éeoute musicale en gérontologie Vieillir en Majeur Cet article se sitwe @ Vinterface entre musicologie et musicothérapie, avec wn regard ‘porté sur le grand dge, En eroisant les observations de spécialistes, il voudrait faire réléchir & Vimpact de la musique lors d'écoutes souvent collectives, pas toujours cencadrées comme elles le mériteraient ‘Les musiciens troweront sans peine des exemples musleaus, absents pour ne pas surcharger le texte, “La musicohérapie a depuis longtemps renonoé au veux réve dune pharmacopée musicale qi ‘épondrt, sous forme de presriptons présablies,& des symptOmes défnis La peychologie t Fffectivté de Fre humain sont bien trop complexes identté de chacun top marguce ct ‘sn rapport la musique trop personnel pour qu'on puisseavancer de tells cetitdes. Quant 3 | musige, elle est un art plus quune science et Fempreine du creates, alice celle de interpre, trouve une résonancediférente ou auanede en chacun de nous CCependant, on conmait eter dtocuvres réputées obsesionnelles comin le Boléro de Ravel ou tourmentées, ‘dynamisanes ete, effets que les premitres recherches rangaises de ‘musicothémpie avaient préisés, tout en les référant aux traits de personnalité (1). Depais longtemps, des tess ont été labors et pubis qui constituent un out pour la musicotherapie ceptive, tla détenminaton de Tiso du patent oriente le tava du muscothérapeute (2). Sans nier aspect culture! de cos effets (3), revenons sur un des éléments de la structure ‘musicale pen exploréjusquiei. 1 agit du mode principal et de Vévolution harmonigue & Vintéieur une composition, {rest pas question cignocer impact des autres éléments souvent étudis que sont la mlodie «ete rythme, nile le joue par les paramettes du son, et notamment le ine (4). La mélodie procéde de Tharmonie et fe sythme en est indissoiable. Pour ce qui est de Tharmonie, on ‘connatles travaux de ML Imbery (5) et les recherches de J ost sur les cellales sonore. Mon propos visera la question de Vinffuence du mode et plus spcialement des moves majeur et ‘near, longtemps décrge par ls musiciens qui se refsent a considérer un effet possible de ‘ces modes en eus-mmes, Ma rélexion Sappuiera principalement, pour la musicologe, sur les travaux de J. Chilly (6) st de E, Ansemet (7), pour les metre en regard de ma pratique de musiotherapcute sn péromtologe, ‘Le développement des harmoniques naturels et le eyele des quintes On connatt, depuis Ie 18éme sitcle, Texistence des harmoniques qui rsjoignent tes

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