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Environnement Et Pollution
Environnement Et Pollution
POUR L’ENVIRONNEMENT ET
LA SANTE
2
Problématique
D’une façon plus générale, l’environnement est considéré comme l’ensemble des facteurs qui
ont une influence sur le milieu des êtres humains. Cette définition met l’homme au centre de la
civilisation.
DEFINITIONS
l'écologie vient du grec oikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », «
connaissance ») : C'est donc littéralement la science de la maison, de l'habitat. Donc de façon
générale, L'écologie est la science qui étudie les conditions d'existence des êtres vivants et les
interactions de toutes sortes qui existent entre ces êtres vivants d'une part, entre ces êtres
vivants et le milieu d'autre part. "
L’écologie, au sens premier du terme, est une science dont l’objet est l’étude des interactions
des êtres vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet
environnement (l’ensemble étant désigné par le terme « écosystème »).
Atmosphère: Enveloppe gazeuse entourant une planète ou une étoile, en particulier la terre.
L’atmosphère se décompose en différentes strates (couches) de différentes épaisseurs,
caractérisées par des variations de température et de pression. Dans l’ordre nous avons:
troposphère (0 – 20 km), stratosphère (21 à 50 km), mésosphère (51 à 85 km) et thermosphère
(86 à 690 km). La couche d’ozone se trouve dans la stratosphère.
I) Définition de l’atmosphère
I) Définition de l’atmosphère
DEFINITIONS
Pollution atmosphérique: C’est l’émission dans l’atmosphère de gaz, de fumées ou
de particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorants, de nature à incommoder la
population, à compromettre la santé ou la sécurité publique ou à nuire aux végétaux, à la
production agricole et aux produits agro-alimentaires, à la conservation des constructions et
monuments ou au caractère des sites . "
Naturelle
Anthropiques (=humains).
a) Les origines naturelles
a) Les origines Naturelles
Feu de forêt en Nouvelle-
Calédonie
Foudre
Eruption volcanique
b) Les origines anthropiques (= humaines)
b) Les origines anthropiques
Usine nucléaire
Périphérique d’Abidjan
Répartition des sources d’émission de polluants atmosphériques
Répartition des sources d’émission de polluants atmosphériques
Part des émissions mondiales de CO2
Les principaux types de polluants atmosphériques
Les polluants primaires : sont directement rejetés dans l’atmosphère par une source
identifiée, la plupart du temps liée aux activités humaines (trafic routier, industrie, chauffage,
agriculture, …). Ce sont des gaz ou de petites particules solides.
Les polluants secondaires : ne sont pas directement rejetés dans l’atmosphère. Ils se forment
à partir de réactions chimiques ou photochimiques (réactions produites ou initiées par la lumière
du Soleil) entre différents polluants primaires, déjà présents dans l’air ou entre certains polluants
primaires et certains composants naturels de l'atmosphère..
Certains polluants comme le dioxyde d'azote (NO2) et les particules en suspension (PM10 et
PM2.5), sont à la fois des polluants primaires et secondaires.
l’ozone (O3), qui se forme lorsque les oxydes d'azote et les hydrocarbures réagissent sous l’influence
des rayonnements ultra-violets du soleil (c’est en partie pour cette raison que l’ozone est plus présent au
printemps et en été)
les pluies acides, qui sont le résultat de l’acidification de l’eau de pluie ayant capté différents polluants
mais aussi les dépôts secs de ces polluants (SO2 et NOX).
LES PRINCIPAUX POLLUANTS ATMOSPHERIQUES
MECANISME DE POLLUTION ATMOSPHERIQUE
Une succession d’étapes contribuent à la pollution de l’air à partir des sources d’émission
Les conséquences de la pollution atmosphérique
SANTE DE L’HOMME
Les conséquences de la pollution atmosphérique
ENVIRONNEMENT
Pluies acides : "Les pluies acides" est un terme utilisé pour décrire toute forme de précipitation
acide (pluies, neige, grêles, brouillard) par la formation d’acides forts (H2SO4 et HNO3) à partir de
la réaction des polluants primaire au contact de l’humidité. Le dioxyde de soufre (SO2) et les
oxydes d’azote( NOX) sont les principales causes des pluies acides.
Elles jouent aussi un rôle important dans le déséquilibre de l’écosystème. Par leur acidité
anormale, elles induisent un appauvrissement de la biodiversité ainsi que la perturbation du
fonctionnement général des écosystèmes.
Autre effet visible, les bâtiments ou statues noircies par le dépôt de particules en suspension
(PM10). Le monoxyde ou dioxyde de carbone (CO ou CO2) peuvent eux aussi avoir des effets
visibles mais principalement sur les monuments en pierre.
Réchauffent l’atmosphère
Les polluants les plus oxydants (ozone) réduisent l’activité de la photosynthèse des plantes, ce
qui se traduit de manière visible par l’apparition de tâches (NECROSES) sur la surface des
feuilles. Cela reduit la croissance chez les végétaux, par conséquent sur la production.
L’érosion côtière
à Grand-Lahou,
Côte d’Ivoire de
2013 à 2016
L’érosion côtière à Grand-Lahou, Côte d’Ivoire en 2021
Les conséquences de la pollution atmosphérique
ENVIRONNEMENT
Eutrophisation : Perturbation de l’équilibre biologique des sols et des eaux par excès d’azote et de
carbone ou de phosphore issus de l’atmosphère
IV) La prévention pour une meilleure qualité de l’air
L’indice ATMO ou indice de la qualité de l’air est une fonction qui transforme les données
de la qualité de l’air en une valeur simple que peut comprendre le public.
Plusieurs solutions sont envisageables pour réduire la pollution, mais l’Homme doit y
mettre du sien!
IV) La prévention pour une meilleure qualité de l’air
Mesure de la qualité de l'air.
L’objectif est de mieux en maîtriser l’impact, tant sur le plan sanitaire, réglementaire
qu’environnemental, en permettant de prendre dans les meilleurs délais les mesures qui
s’imposent
Les mesures de la qualité de l’air, appelées aussi analyses de la qualité de l’air, concernent les divers
contrôles et surveillances qui portent sur la qualité.
Une mesure de la qualité de l’air permet de contrôler et de surveiller efficacement les deux principales
formes de pollutions de l’air, notamment :
la pollution de l’air intérieur, classée parmi les cinq principaux risques environnementaux en
matière de santé publique
IV) La prévention pour une meilleure qualité de l’air
Mesure de la qualité de l'air.
Une mesure de la qualité de l’air se réalise au moyen d’un appareil de mesure de la qualité
de l’air, à travers plusieurs capteurs. En général, les testeurs de la qualité de l’air sont équipés
de trois principaux types de capteurs :
Un capteur de gaz pour l’étude des éléments gazeux détectés dans l’air
L’Indice ATMO
L’indice ATMO est un indicateur de la qualité de
l'air qui repose sur les concentrations de 4
polluants (dioxyde d'azote, particules de type
1 PM10, ozone, dioxyde de soufre).
0 Très mauvais
10
9 Mauvais
9
8 Mauvais Il est calculé à partir des données de sites
8
7 7 Médiocre urbains ou périurbains de fond afin d'être
6 6 Médiocre
représentatif de la pollution de l'air sur
5 5 Moyen
l'ensemble d'une agglomération. Cet indice
4 4 Bon
3
permet de disposer d'une information
3 Bon
2 synthétique sur la pollution atmosphérique
2 Très bon
1 urbaine de fond, et il est calculé chaque jour
1 Très bon
dans toutes les agglomérations de plus de 100
000 habitants.
Indice ATMO
Sous la forme de tableau
Ou sous la forme de dessin
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
Es,a,t Aa,t . Fs ,a
Emissions diverses qui peuvent être liées à la densité de la population, comme les
émissions dues aux processus de corrosion, aux animaux domestiques, etc.,
Benzo[a]pyrène (PAH),
les lixiviats
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
ACTIVITES DOMESTIQUES ET UTILISATION DES PRODUITS DE CONSOMMATION
Les émissions peuvent être estimées en multipliant le facteur d’émission « par habitant
» approprié par la densité de population et la surface considérée, comme suit :
Cette méthode utilise le facteur d’émission directement lié à l’unité de surface au lieu
d’utiliser le facteur d’émission « par habitant ». Dans ce cas, les calculs se font
comme suit :
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
TRAFIC ROUTIER
Les catégories d’émissions diffuses depuis des sources de transport peuvent être
distinguées comme suit :
Deux types de données sont nécessaires pour estimer les émissions des véhicules
autoroutiers. Le premier type consiste à calculer des taux d’émission basés sur le
Kilométrage annuel Parcouru par Véhicule (KPV) pour une masse donnée. Le
taux d’émission d’unité donne la quantité (kg) de polluant émis à chaque kilomètre
parcouru par un véhicule d’une classe particulière. Le second type de donnée consiste
en des statistiques sur la distance parcourue pour chaque type de véhicule et
chaque mode de voyage, comme expliqué ci-dessous.
Les taux d’émission sur la base du KPV doivent être calculés pour chaque combinaison
mode voyage/véhicule/usage de carburant, produisant un taux d’émission pour chaque
catégorie de combinaison. Le produit de ces taux d’émission par le nombre total de
kilomètres parcourus dans chaque catégorie est égal aux émissions totales des gaz
d’échappement des véhicules, comme suit :
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
TRANSPORT MARITIME
Méthode d’Evaluation
CHEMIN DE FER
Méthode d’Evaluation
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
TRANSPORT AERIEN
Méthode d’Evaluation
AGRICULTURE
Méthode d’Evaluation
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
AGRICULTURE
Les principaux types de sources
Les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent être divisées en deux catégories :
les entreprises qui sont engagées dans des processus de production industrielle pour
lesquelles leurs plus grandes usines sont considérées comme des sources
d’émissions ponctuelles,
les entreprises comme les pressings, les boulangeries et les stations de services dont
les activités sont directement liées à la densité de population de la région où elles se
trouvent.
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (PME)
Fe, Zn, Cu, Ni, Al ainsi que de l’huile, SO, NaOH, et CN en fonction du métal particulier
travaillé et des types de bains chimiques et des agents d’éclaircissage utilisés.
c) Les actions à prendre pour limiter les rejets de produits toxiques
Mode de
transmission de
l’énergie éolienne
Energie solaire
Mode de transmission de
l’énergie solaire
Panneaux solaires
SOLUTION POUR AMELIORER LA QUALITE DE
L’AIR
PLAN INDIVIDUEL
Ne pas brûler n’importe quoi et surtout pas de matières plastiques.
Limiter sa consommation de tabac et encore mieux l’arrêter.
Faire vérifier et entretenir ses appareils de chauffage à gaz, fuel
AU NIVEAU INDUSTRIEL
Obligation de filtrer et d’épurer les gaz avant de les rejeter dans l’air.
Interdiction de s’implanter à moins de certaines distances des
habitations.
Obligation de désamiantage des bâtiments publics
La première étape est de calculer, en utilisant des informations nationales, un facteur approprié d’émission de
COV par habitant due à l’usage de solvants. Cela permettra aux autorités d’utiliser les données disponibles sur la
densité de population afin de réaliser l’évaluation des émissions.
Pour obtenir les données nécessaires au calcul de l’évaluation, on réalise une étude locale. Les résultats de cette
étude montrent qu’en moyenne, les ménages utilisent 100 kg de solvants domestiques par an dans la ville de
Daloa. Selon le recensement de la ville de Daloa, le ménage moyen est composé de quatre personnes. Il apparaît
aussi que ces solvants de ménage contiennent 80% de COV. On suppose que tous les COV contenus dans les
solvants s’évaporent en émission.
Les autorités environnementales de la ville d’un site minier s’intéressent à la contribution des
systèmes de chauffage domestique aux émissions totales. Dans la ville d’Angovia ces systèmes de
chauffage sont limités à deux types fuel et gaz naturel. On décide qu’un facteur d’émission par
personne devra être calculé pour le NOx afin de tirer avantage des données disponibles sur la
densité de population pour la réalisation de l’évaluation désirée.
Afin de rassembler les données pour calculer un facteur approprié d’émission de NOx, on réalise
une étude pour déterminer la consommation moyenne annuelle de combustible relative au
chauffage. On voit que la consommation annuelle de gaz naturel est de 0,1 tonne par personne, et
que la consommation annuelle de fuel est de 2kg par personne. De plus, les données sur le nombre
de NOx rejetés durant la combustion de chacun de ces carburants révèlent que 0,2 tonne de
NOx/tonne de gaz naturel et que 3kg de NOx/tonne de fuel sont brûlés.
Les données du recensement de la ville d’Angovia révèlent une densité de population uniforme de
200 habitants/km2, avec les usagers de gaz naturel regroupés autour des nouvelles banlieues
(20km2) et les usagers de fuel dispersés dans le reste de la zone urbaine (50 km2).
Les autorités locales veulent estimer les taux annuel d’émissions de NOx et COV
produits sur une portion de route de 100 km. Les informations suivantes sont connues
:
Seuls deux types de véhicules empruntent cette route (des camions agricoles et
des voitures) ;
Les données sur le KPV des camions agricoles pour les deux catégories de
polluants en question sont 0,00223 kg SO2/KPV et 0,00314 kg NOx/KPV ;
En ce qui concerne les voitures, les données KPV sont 0,00105 kg SO2/KPV et
0,00231 kg NOx/KPV ;
300 camions et 150 voitures utilisent la route quotidiennement.
Les autorités de la ville Korhogo veulent estimer les émissions annuelles produites par le
secteur des PME qui sont significatives à l’échelle de la ville. Les données suivantes sont
disponibles :
Les PME de la ville Korhogo sont de deux types : un site minier et revêtement de
surface.
Les données de production sont disponibles pour les deux types de PME de la
manière suivante : la production annuelle des mines est de 1.000 tonnes de tôle en
bauxite, la production annuelle des surfaces revêtis est de 450 tonnes.
Des publications et des études de terrain locales sur la production des processus de Tôles
et de revêtement des surfaces, les facteurs d’émission suivants ont été obtenus : Pour les
tôles : 0,8 kg de déchets liquides de métaux lourds/tonne de produit et 0,07 kg de
déchet pétrolier/tonne de produit. Pour les surfaces revêtues : 80 kg de COV/tonne de
produit et 0,06 kg de déchet pétrolier/tonne de produit.
Méthodologie de Calcul des émissions dans l’Air
TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 5
Les autorités de la ville de Daloa veulent estimer les émissions annuelles produites par
le secteur des PME qui sont significatives à l’échelle de la ville. Les données suivantes
sont disponibles :
- Les PME de la ville de Daloa sont seulement de deux types : les pressings et les
garages.
- Les études locales de terrain et les données de recensement de la population
montrent qu’en moyenne il y a un pressing et deux garages pour chaque 5 000
habitant.
- Les mêmes études ont déterminé qu’en moyenne les pressings émettent 10 tonnes
de COVs par an et les garages rejettent 12 tonnes de déchets liquides contaminés par
des métaux lourds et du pétrole par an.
- La ville de Daloa a une densité de population uniforme de 500 habitants/km2 et une
surface totale de 150 km2.
1- Faites-nous la description de l’Atmosphère
mise en contact direct des polluants avec l’occupant du sol (ex. jeux d’enfants
sur un site pollué) ;
lessivage des polluants par les eaux d’infiltration et transfert des polluants vers
les eaux souterraines et superficielles (pollution possible des ressources en
eau) ;
réintroduction des polluants dans la chaîne alimentaire par les végétaux et les
organismes vivants du sol ;
Chapitre 2 : pollution des sols
VII) Risques liés à la pollution des sols
VII-2. Impacts socio-économiques et environnementaux
Chapitre 2 : pollution des sols
VII) Risques liés à la pollution des sols
VII-3. Impact écologique de la pollution du sol
Acidification : qui a pour origines les dépôts atmosphériques acides et les apports
d’engrais acidifiants. Ceci cause une acidification des cours d’eau, et la perturbation de la
flore et la faune.
Eutrophisation
Effet de serre : augmenté par le méthane produit par les bactéries à partir de matières
organiques, le N2O issu de la dénitrification, et le CO2.
Chapitre 2 : pollution des sols
VII) Risques liés à la pollution des sols
VII-4 Impact du Drainage Minier Acide sur le sol
Chapitre 2 : pollution des sols
VII) Risques liés à la pollution des sols
VII-4. Impact du Drainage Minier Acide sur le sol
Chapitre 2 : pollution des sols
VIII) Techniques de traitement des sols pollués
Physicochimiques
Venting : mise en dépression du sol par aspiration puis traitement des gaz extraits ;
Lavage des sols : lavage à l’aide d’eau ou d’un solvant ;
Stripping : suppression d’un soluté gazeux par l’action d’un gaz laveur ;
Solidification/stabilisation : piégeage des polluants, notamment par soilmixing
(utilisation d’un liant) ;
Oxydation chimique : injection d’un oxydant dans le sol ;
Réduction chimique : injection d’un réducteur dans le sol ;
Extraction double/triple-phase : traitement en simultané des polluants gazeux du sol et
liquides des nappes phréatiques ;
Oxydation hydrothermale supercritique : traitement d’effluents liquides en milieux
aqueux.
Thermiques
Familles Incinération : combustion aérobie pour destruction des polluants ;
Désorption thermique : application de chaleur pour extraction par volatilisation des
polluants ;
Vitrification : stabilisation des sols par élévation de la température.
Biologiques
Biolixiviation : lavage des sols à l’aide d’un produit biologique ;
Bioventing : couplage du venting avec l’injection d’organismes qui décomposent
biologiquement les contaminants ;
Bioréacteur : mélange de sols pollués avec de l’eau et différents additifs ;
Bioremédiation : utilisation de (micro)organismes pour transformation des polluants. La
bioremédiation inclue les phytotechnologies (utilisation d’espèces végétales et les
microorganismes associés).
Confinement : installation d’une barrière étanche sur le site pour empêcher la propagation
des polluants
Modes de mise en œuvre Traitement in situ (sans excavation)
Traitement sur site (avec excavation)
Chapitre 2 : pollution des sols
VIII) Techniques de traitement des sols pollués
Le choix d’une technologie pour la dépollution d’un sol dépend d’une diversité de
paramètres : environnement des travaux pour la gestion des nuisances (bruit, pollutions,
etc.), taille et encombrement du site, nature et concentration des polluants, fragilité du
milieu, coût anticipé, etc.
La pollution de l’eau survient lorsque des matières sont déversées dans l’eau qui en dégrade la qualité.
La pollution dans l’eau inclut toutes les matières superflues qui ne peuvent être détruites par l’eau
naturellement. Autrement dit, n’importe quelles matières ajoutées à l’eau qui est au-delà de sa capacité à
le détruire est considérée comme de la pollution.
La pollution peut, dans certaines circonstances, être causée par la nature elle-même, comme lorsque
l’eau coule par des sols qui a un taux élevé d’acidité.
Par contre, la plupart du temps se sont les actions humaines qui polluent l’eau.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
II) Qualité des eaux
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
III) Sources des polluants
Les origines de la pollution des eaux de surface sont de types anthropique et
naturel, même si les sources naturelles sont considérées par certains
spécialistes comme étant des sources non polluées.
Le rapport DCO/ DBO évolue d’environ 2,5 (eau résiduaire récemment déversée) à 10-20
jours après décomposition totale (Lisec 2004). Dans ce dernier cas, on parle d’une eau
bien minéralisée.
Cependant, lorsque des composés toxiques sont présents, l’activité biologique est ralentie et,
de ce fait, la quantité d’oxygène consommée après 5 jours est moindre. Ceci se traduit
également par un rapport DCO/DBO élevé. La DBO et la DCO se mesurent en mg d’O2 par
litre.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
IV. Différents types de polluants
IV.2.2 les polluants physico-chimiques
La température
La conductivité
Le pH
Les matières en suspension
la turbidité et la transparence
La couleur
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
IV. Différents types de polluants
IV.2.3 les polluants chimiques
ceux qui sont les plus souvent analysés sont : l’ammonium (NH4+), l’azote
organique (N-org.), l’azote total kjeldhal (NTK =N-org. + NH4+), les nitrites (NO2-),
les nitrates (NO3-), l’azote total (NT), le phosphore inorganique (P-inorg), le
phosphore organique (P-org) et le phosphore total (PT).
On note aussi dans la liste des paramètres inorganique le pH, les chlorures (Cl-
), les sulfates (SO4)43-, l’alcalinité (∑ (HCO3-+ CO32-)), les métaux et les gaz
(O2, CO2, H2S, NH3, CH4, etc.).
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
IV. Différents types de polluants
IV.2.3 les polluants chimiques
Les composés minéraux présents dans les eaux naturelles proviennent
essentiellement des échanges entre l’eau et le substratum rocheux et entre
l’eau et l’atmosphère.
Les constituants des électrolytes minéraux peuvent être classés en deux
catégories :
1. Les éléments fondamentaux : ceux-ci se composent de H2CO3, HCO3-, CO32-
, Ca2+, OH-, H+
2. Les éléments caractéristiques : ceux-ci se composent de l’ensemble des
autres ions tels que Fe3+, Mn2+, Al3+, SO42-, NO3-, etc.
En effet, l’O2 dissous dans les eaux naturelles provient soit de la dissolution d’O2
atmosphérique, soit de la photosynthèse des végétaux aquatiques. Sa présence
dans une colonne d’eau permet le déroulement de processus aérobies.
Lorsqu’il n’existe pas d’oxygène dissous dans une colonne d’eau, ce sont les
processus anaérobies qui peuvent se déroulés. On note aussi dans les eaux du
CO2 dissous et du N2. Le CO2 est soluble dans l’eau et ses sources dans les
eaux naturelles sont ; le CO2 atmosphérique et le produit d’oxydation aérobie de
composés contenant du carbone
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
IV. Différents types de polluants
IV.2.3 les polluants chimiques
Le transfert de ces gaz à l’interface air-eau vers l’eau est influencé par les
paramètres suivants :
1. proportion de gaz dans l’air et celle dissous dans d’eau ;
2. température ;
3. solubilité du gaz ;
4. turbulence de l’eau ;
5. vitesse du vent.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
V. Conséquences de la pollution des eaux de surface sur la santé et l’environnement
V.1. Conséquences sur la santé
La pollution de l'eau peut entraîner des pathologies d'origine infectieuse (gastro-entérites,
hépatites virales, légionelloses) ou liées à la pollution chimique.
La pollution de l’eau par des micro-organismes peut entraîner les pathologies infectieuses :
Des gastro-entérites aiguës qui, lorsqu’elles sont d’origine bactérienne, peuvent être à
l’origine de complications comme la dyspepsie (douleurs abdominales chroniques due à la
perte de l’élasticité de la paroi intestinale) ou des complications graves telles que l’arthrite
réactive, le syndrome de Guillain-Barré et le syndrome hémolytique urémique.
Des hépatites virales A ou E.
Des ulcères ou cancers de l’estomac liés à Helicobacter pylori.
Des légionelloses surtout chez les personnes immunologiquement fragiles, etc.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
V. Conséquences de la pollution des eaux de surface sur la santé et l’environnement
V.1. Conséquences sur la santé
Les pathologies liées à la pollution chimique dépendent de nombreux facteurs tels que :
le type de polluant,
la dose d’exposition,
la durée d’exposition.
Le changement climatique lui aussi, a des répercussions sur la qualité de l’eau, en particulier sur
la pollution bactériologique ; les taux d'acidité des mers et océans ne cessent d'augmenter à
cause des gaz à effets de serre, mais ce ne sont pas les seules manifestations
Le changement climatique contribue ainsi à intensifier les effets déjà avérés des polluants de
l’eau.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
V. Conséquences de la pollution des eaux de surface sur la santé et l’environnement
V.2 Conséquences sur l’environnement
V.2.1 Impacts du changement climatique sur la pollution des eaux
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
V. Conséquences de la pollution des eaux de surface sur la santé et l’environnement
V.2 Conséquences sur l’environnement
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
V. Conséquences de la pollution des eaux de surface sur la santé et l’environnement
V.2 Conséquences sur l’environnement
V.2.2 Définition de l’eutrophisation
Les conséquences sur les milieux et leur biodiversité sont variables selon les
écosystèmes touchés, en partie réversibles mais pour certaines définitives :
une reconstitution pertinente des systèmes bocagers de haies, talus et autres bosquets et
zones tampons qui limitent le ruissellement et retiennent les nutriments ;
DUg = Veau/hab/j
La DUg peut aussi se calculer à partir de la consommation d’eau mesurée sur le compteur ou à
partir des volumes d’eau produite à la station de traitement.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
VI. Calcul de la charge polluante
VI.1 Dose Unitaire
De manière générale, on peut adopter les DUg suivantes en première estime :
150 l/hab/jour pour les grandes villes de la Côte d’Ivoire
120 l/hab/jour pour les villes secondaires
50 l/hab/jour pour les nouvelles villes
Au total, on évalue la pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres
d'eau à :
- 70 à 90 g de matières en suspension,
- 60 à 70 g de matières organiques,
- 15 à 17 g de matières azotées,
- 4 g de phosphore,
- plusieurs milliards de germes pour 100 ml.
A cela il faut ajouter les eaux usées rejetées (effluents) par les installations collectives, telles que
les hôpitaux, les écoles, les commerces, les hôtels et restaurants, etc.
Chapitre 3 : pollution des eaux de surface
VI. Calcul de la charge polluante
VI.1 Dose Unitaire
Une définition plus précise de la dose unitaire, consiste à retenir un échantillon représentatif
des diverses catégories d’occupation de sol, à mesurer in situ le volume d’eau rejeté et à
déterminer en un temps la quantité d’eau de pollution.
V = Ʃ Qi(t) × t
Les rejets d’eau usée varient dans la journée en fonction des activités du ménage. De ce fait
on peut distinguer un débit maximum (Qmax), un débit minimum (Qmin), et un débit moyen
(Qmoy).
On définit alors le coefficient de point Ch = Qmax/Qmoy
Plusieurs centaines de km
‚ ƒ
„ …
Infiltration
Fleuve ou lac
Sol sec
Infiltration
nappe phréatique
nappe hydrogéologique
Sol gorgé d'eau
Sol sec
Couche imperméable
Chapitre 4: pollution des eaux souterraines
II) Caractéristiques de la nappe aquifère
II.1.1. Colonne de sol
Chapitre 4: pollution des eaux souterraines
III) . Processus influant sur le comportement des polluants
Chapitre 4: pollution des eaux souterraines
IV) Paramètres de qualité des eaux souterraines
Les paramètres investigués dans le cadre de la pollution des eaux
souterraines sont sensiblement égaux à ceux annoncés dans le chapitre sur la
pollution des eaux de surface. il s’agit de :
La recherche sur l’un ou plusieurs de ces paramètres suppose que des indices
de susceptibilité de présence sont établis.
Chapitre 4: pollution des eaux souterraines
V) Principaux facteurs influençant le comportement les polluants
Chapitre 4: pollution des eaux souterraines
VII) Origine des polluants des eaux souterraines
Les sources de pollution des eaux souterraines sont :
les rejets urbains (effluents de fosses septiques, eaux usées domestiques
DRASTIC
DISCO
PaPRIKa ou PaPRI
SINTACS
SI
RISK