Vous êtes sur la page 1sur 33

RAPPORT DE STAGE AU CHU HOPITALE

MERE ENFANT AMBOHIMIANDRA


STAGE DU AU MAI 2018

RANDRIANARISON ZAKATIANA DANIAH


REMERCIMENTS

La reconnaissance est l’une des grandes valeurs qu’il faut apprendre et sauvegarder dans la
vie.

Tout d’abord je tiens à rendre grâce à l’être suprême qui m’a donné force et courage pendant
ces quatre semaines de stage dans le service de laboratoire de l’hôpital Anbohimiandra

Mes vifs remerciements s’adressent d’une manière particulière au chef de service Dr


RAVAOARISAINA Zakasoa M ,à son Médecin assistante Dr RASOAVIMALALA
Edouardine, ainsi au deux technicienne Mme RATSARAMANDRANTO Nrina et Mme
HARIMANANA Malalanirina et a tout le personnelle de ce service pour leur accueil
chaleureux et leur encadrement durant mon stage.

Mes sincères gratitudes à toute l’équipe pédagogique de la filière technicien de laboratoire de


l’IFIRP (Institut de Formation Inter Régional des Paramédicaux) Analamanga ,Mme le
conseiller pédagogique RAFALIMANANA Nicole ainsi que les autres moniteurs pour les
leçons théoriques et les travaux pratiques.
SOMMAIRE

Introduction…………………………………………………………………………..

Objectifs de stage……………………………………………………………………

Généralité sur le service LABORATOIRE D’AMBOHIMIANDRA

Organigramme du service………………………………………………………

Conclusion………………………………………………………………………………………
INTRODUCTION

A part les leçons théoriques, les travaux pratiques, le stage fait aussi partie du cursus de formation au
sein d’IFIRP (Institut de Formation Inter régional des Paramédicaux)

Mon stage fut au centre hospitalier universitaire mère et enfant Anbohimiandra qui a reçu le
certificat d’excellence de la meilleure performance 2017 en 5S parmi les CHU à Antananarivo

C’est avec joie et enthousiasme que j’ai effectué mon stage dans le service laboratoire de l’hôpital
CHU D’ANBOHIMIANDRA

Tout d’abord le service laboratoire d’Anbohimiandra et polyvalent

Ce rapport de stage se divise en deux grandes parties bien distinctes :

 Je m’emploierai dans la première partie à parler des généralités concernant le


service laboratoire d’Anbohimandra
 Dans la deuxième partie je présenterai les examens biologiques effectué au sein du
service
OBJECTIF DE STAGE

 Maitrise les différentes techniques d’examen biologique en respectant le protocole du GBEA


 Accueil
 Prélèvement
 Pré analytique
 Analytique
 Post analytique

 Maitriser la lecture d’un échantillon biologique (lame de frottis, bactériologique, biochimie,


immunologique)

 Identifier, prépare et utiliser les réactif et les matériels nécessaire au analyses

 Mettre au point un microscope selon le type d’examen : à l’Etat frais et après coloration

 Manipuler et entretenir un microscope et tous les matériels

 Rédiger les modes opératoires de toutes les techniques effectuées

 Rédiger le protocole opératoire de toutes les techniques effectuées selon les


recommandations du GBEA

 Participer à la gestion des ressources du laboratoire et remplir les documents nécessaires


correspondants

 Détruire les matériels de prélèvement, nettoyer le paillasse, utiliser les matériels en


respectant les règles d’hygiène selon le GBEA

 Proposer à la gestion des ressources du laboratoire et remplir les documents nécessaires


correspondants

 Proposer ou se procure des documents nécessaire pour l’amélioration des prestations du


laboratoire

 Maitriser tous les analyses biologiques, comprendre et expliquer leur principe (Bactériologie,
Immunologie, hématologie)

 Proposer des modifications des objectifs de stage


I. GENERALITER SUR LE SERVICE DU LABORATOIRE D’AMBOHIMIANDRA
 SITUATION GEOGRAPHIQUE de l’HÔPITAL CHU D’ANBOHIMIANDRA

 PRESENTATION DU SERVICE LABORATOIRE

Le laboratoire est muni de septe salle

 Salle de réception
 Salle de prélèvement
 Une salle pour l’analyse bactériologique
 Une salle pour l’analyse immunologique, hématologique et biologique
 Une salle qui sert de bureau pour le chef de service

ORGANIGRAMME DU SERVICE

ORGANIGRAMME DU SERVICE

Chef de service
Dr RAVAOARISAINA Zakasoa M

Médecin
Dr RASOAVIMALALA Edouardine

Mme HARIMANANA Malalanirina Mme RATSARAMANJATO Nirina


Technicienne de laboratoire Technicienne de laboratoire

Mme RAHARIMIHAJA Lalao z Mme RANDRIAMANATENA Francia


Secrétaire de laboratoire Secrétaire de laboratoire

Mme RAHOELIANTA Sendrahasina R


Agent d’appui
ACTIVITES DU SERVICE

 Activité de soins analyse


MATERIELS UTILISES PAR LE SERVICE

 Appareils électriques

Deux Frigidaire : 1 pour la bactériologie et l’autre pour la conservation de réactif (immunologie,


biochimie …..)

Une centrifugeuse

Un spectromètre (semi-automatique)
HYGIENE ET SECURITE DANS LE SERVICE

Les règles à suivre pour les étudiants

1. Chaque étudiant doit apporter grand un sachet noir


2. Chacun doit avoir une serviette
3. Tenu suivant les normes et port de badge
4. Apporter un gang et un masque
5. Respecter l’heur d’entrer
6. Si absence prévenir avant
7. Objet précieux interdit
8. Bien respecter les matériels
9. Interdiction de charger son appareil téléphonique au labo
10. Si vous chercher quelque chose demandée au personnel

Le non-respect des règles et discipline entraine la non validation du stage

 Elimination des déchets


Des procédures simples sur l’hygiène et sécurité sont recommandés à être affichés au
laboratoire.
INFORMATION CONCERNANT LE SERVICE LABORATOIRE D’AMBOHIMIANDRA

1. Heure d’ouverture du laboratoire : 8h - 6h


2. Réception des analyses et prélèvement
Analyse en dehors de l’hôpital
Analyse urgent : (NFS, Glycémie, Créatinine, CRP, TDR palu, Bilirubinémie) :8H-4H
Analyse de routine : 8H-10H
Analyse hospitalisé
8H-5H
3. Pour ce qui font l’échographie tous les mois
L’analyse d’urine doit être apporté un jour avant l’échographie.
On peut avoir le flacon avant l’analyse
Prix de l’analyse 2000 ariary
4. Pour les analyses ECBU-FCV
Jour :Lundi-Mardie-Mercredie

Resultat :2 jour après l’analyse

5. Prix du ASP 500ar tous les patients hospitaliser ou externe doivent payer l’ASP
6. Prix du prélèvent 2000ar sang, FCV, ECBU
7. Résultat d’analyse
Heurs :2H - 3H 30

Jour :lundi – vendredi


II. LES EXAMENS BIOLOGIQUES EFFECTUÉS AU SEIN DU SERVICE
1. EXAMEN BACTERIOLOGIQUE

 FCV (Frottis Cervicaux Vaginale)


PRELEVEMENTS GENITAUX

GENERALITES

 Prendre en compte:
 Flore commensale / Flore à pouvoir pathogène
 Équilibre / déséquilibre
 Prélèvement au laboratoire +++

Chez la femme

Conditions de prélèvement

 Pas de toilette intime le jour du prélèvement


 Pas de rapport sexuel 48h avant le prélèvement
 A distance des règles, pas AB 3j avant prlvt

Matériels

 Spéculum
 Ecouvillons (sec, avec milieu de transport)

Prélèvement cervico vaginal

 Poser le spéculum (sans lubrifiant), visualiser le col


 Prélever cul de sac vaginal et exocol avec les 2 écouvillons (sec pour frottis)
 Enlever le spéculum

Chez la fillette ou la jeune fille vierge

 Ecarter lèvres vulvaires délicatement


 Ecouvillonner entrée du vagin sans traumatisme, avec les 2 écouvillons
 Ne pas utiliser de spéculum

Chez la femme âgée et/ou grabataire

 Nettoyage soigneux du périnée


 Ecouvillonnage vaginal avec les 2 écouvillons

Conservation et transport : température ambiante, ≤3 heures

Aspect des muqueuse et du col


Col : normale ou enflammé

Aspect des secrétions :

Abondance : peut abondant, abondant, très abondant

Consistance : liquide, semi-liquide, épaisse ,muqueuse ,crémeuse ,glaireuse ,caillebottée , spumeuse

Couleur : verdâtre, jaunâtre, grisâtre, brunâtre, rosée

MANIPULATIONS

Examen microscopique

Etat frais

leucocytes, bactéries mobiles, Trichomonas vaginalis

Coloration

 Gram
 Cytologie (GB, GR, ȼ épithéliales), T.vaginalis
 Gram: bacilles de Doderlein (lactobacilles), DC(-)
 Évocateurs de N. gonorrhoeae, clue cells, levures et filaments…

Culture

 GS, 37°C ana


 GC polyvitex, 48 h 37 °C sous CO2
 Gélose Sabouraud, 3 jours 30° C

INTERPRETATION
 ECBU (examen cytobactériologique des urines )
GENERALITES

 But: diagnostic infection urinaire + choix AB


 Urine normale = liquide stérile
 Risque de contamination +++ prélèvement rigoureusement aseptique

PRELEVEMENT

Conditions de prélèvement et matériels

 Désinfection +++ (antiseptique, eau savonneuse)


 Matériels stériles (flacons, sondes, poches)

Patient maîtrisant la miction

 Continence d'au moins 4h


 Lavage des mains (eau + savon)
 Désinfection organes génitaux externes
 Elimination premier jet d'urine (~20 ml) dans les toilettes
 Recueil milieu du jet directement dans flacon

Nourrisson

 Matériel: collecteur adhésif (type Urinocol


 Désinfection pubis, organes génitaux externes, périnée
 Application du collecteur, < 30min
 Possibilité: recueil à la volée / flacon

Patients sondés à demeure

 Clamper la sonde en aval


 Prélever 20 ml d’urine, à la seringue, par ponction de la sonde, après désinfection du site de
ponction
 Jamais urines contenues dans poche collectrice

Conservation et Transport :

• t° ambiante, < 2h

• 4°C, < 24heures

Examen direct microscopique: qualitatif et quantitatif

Lecture sur cellule de malassez


Culture

ensemencement/isolement et quantitative

Identification

TECHNIQUE

Macroscopie Examen direct microscopique: qualitatif et quantitatif

 limpide, trouble, hématique, sanglant…


 Urine non centrifugée, bien homogénéisée

Lecture sur cellule de malassez

• Compter GB et GR (/ml), noter si altérés

• Noter présence autres éléments (cf.culot)

• Etat frais + Gram

• Eventuellement MGG, Ziehl Neelsen, bleu de méthylène

• Noter présence éléments: cellules rénales et vésicales, bactéries, levures, parasites,

TECHNIQUE DE CULTURE

Pétri ronde

 Ensemencement avec œse calibrée de 10µL


 Lecturepar comparaison échelle

LECTURE et INTERPRETATION

Vérifier si culture mono ou polymicrobienne

Interprétation:

 leucocyturie significative ≥ 104leucocytes / ml


 bactériurie significative: ≥ 103UFC / ml
 Pour E.coli, S.saprophyticus, Salmonella, mycobactéries (quel que soit âge et
sexe)
 Chez ♂ pour autres entérobactéries, entérocoque, C.urealyticum,
P.aeruginosa, S.aureus
4
 ≥ 10 UFC / ml
 Secteur pédiatrique: bactéries autres que E.coli, S.saprophyticus, Salmonella,
mycobactéries
 Chez ♀ pour autres entérobactéries, entérocoque, C.urealyticum, P.aeruginosa,
S.aureus
5
 ≥ 10 UFC / ml
 Secteur adultes: autres bactéries

Infection urinaire typique: leucocyturie significative + bactériurie significative + un seul

type de colonies

Examen à refaire ou à contrôler en cas de: Leucocyturie et bactériurie significatives avec

colonies ≥2 types

Infection urinaire probable : Leucocyturie significative sans bactériurie

Infection urinaire possible :Bactériurie significative avec un seul type, sans leucocyturie

L C R(LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN)
 GENERALITES

LCR normal = liquide stérile

Dc MENINGITE URGENCE ++++

Age du patient +++

 2 types de méningites:

– purulentes

– à liquide clair

 PRELEVEMENT

Types: LCR (liquide céphalo-rachidien), LCS

(liquide cérébro-spinal)

Prélèvement:

– Ponction lombaire, avec asepsie +++ (acte médical)

– Sur dérivation externe

Conservation et Transport : <30min, 37°C


 Bactéries courantes à rechercher
 Nouveau-né (bébé ≤ 30 jours)

– Streptococcus agalactiae (strepto B) C+ en chaînette

– Escherichia coli B- mobile

– Listeria monocytogenes B+ petit mobile à 22°C

 Jeunes enfants et adultes

– Neisseria meningitidis (méningocoque) DC-– Streptococcus pneumoniae


(pneumocoque)DC+

– Haemophilus influenzae B- immobile

Agés (≥ 60 ans)

– Neisseria meningitidis (méningocoque) DC-– Haemophilus influenzae B-


immobile

– Listeria monocytogenes B+ mobile à 22°C

TECHNIQUE(1)

 Macroscopie

– liquide limpide ou « eau de roche » = normal

– liquide hématique, hémorragique

– liquide de couleur jaune (xanthochromique)

– liquide trouble ou « eau de riz »

– liquide coagulé

 Numération des leucocytes (ou éléments) :

– Compter les éléments sur LCR homogénéisé et pur nombre GB / mm

normal < 5/ mm3

[diluer si trop nombreux et tenir compte de la dilution] [diluer si trop nombreux et tenir compte de la
dilution]

– Noter la présence d’éléments altérés

– Si nb GR trop élevé (numération GB rendue difficile): lyser les GR


Formule et coloration

– Réaliser des frottispar cytocentrifugation ou sur culot ou directement àpartir du LCR entier
homogénéisé

séchage à l’air libre

– Formule

Après coloration MGG

Si très peu d’éléments (difficiles à compter) « majorité de………… »

Si éléments anormaux voir Hématologie / Cytologie

– Coloration de Gram

bien observer ++++

CULTURE

Bien homogénéiser le LCR

Ensemencer systématiquement (le plus vite possible)

Si Quantité suffisante de LCR:

– 1GS

– 1GC polyvitex

Si Quantité insuffisante de LCR:

– Réduire l’ensemencement à 2 milieux :

1 GC polyvitex sous co2 37°C 48h

RENDU RESULTATS

RENDRE IMMEDIATEMENT les résultats:

– de l’examen direct (aspect macroscopique,

éléments, bactériologie sans donner un nom

d’espèce)
2. EXAMEN BIOCHIMIE

 Phase pré analytique :


o Réception
Fait par les deux secrétaires
o Le prélèvement
1. Le prélèvement doit être adapté : quantité suffisante dans un tube avec anticoagulant.
2. Eviter le pose de garrot plus d’une minute
3. Eviter tout effort venant du patient
4. Le tube doit être étiqueté : nom du patient ; date et heure du prélèvement
5. Les conditions de conservation doivent être respectées
6. L’échantillon doit être acheminé au laboratoire le plus vite possible (pas plus de 2 heures
après le prélèvement)
 Centrifugation de l’échantillon

 Phase analytique :
1. Analyse des échantillons soit par les automates, ou par méthode semi manuelle en
respectant les protocoles et les fiches techniques.
2. Enregistrement des résultats dans le cahier de paillasse
 Phase post analytique :
1. Validation des résultats par le biologiste
2. Transcription du résultat par le secrétaire.
SPECTROPHOTOMETRIE

I. Méthode en point final :

Cette méthode consiste à mesurer la quantité de chromogène formée au temps t au terme des
réactions.

 GLYCEMIE
1. Méthode :

Le glucose est déterminé après l’oxydation enzymatique en présence de glucose oxydase. Par
catalytique de phénol et de peroxydase, l’indicateur quinonéimine se développe de peroxyde
d’hydrogène et de 4_aminophenazone.

2. Principe :

Glucose + O2 +H2O2 acide gluconique + H2O2

2H2O +4 aminophénazone + phénol quinonémine + 4 H2O2

3. Préparation des réactifs :

Solution de travail : mélange de réactif enzymatique et de solution de déprotéinisation.

4. Stabilité des réactifs :

Conservés à 2….8 °c les réactifs sont stables jusqu’ à la date de péremption


indiquée. Même après ouverture conservé à 15…..25°c et à l’abri de la lumière le
réactif de travail, est stable pendant 2 semaines.

5. Méthode manuelle :

Pipeter dans des Blanc réactif étalon échantillon


tubes
Réactif de 1000µl/l 1000µl/l 1000µl/l
travail
Etalon ………. 10µl/l ……..
échantillon ……. ……. 10µl/l

Mélanger et incuber pendant 20 minutes à température ambiante. Ou au bain marie pendant


10 minutes.

6. Valeurs usuelles :
Sang à jeun : 3,9 à 5,6 mmol/l

Sérum à jeun : 4,2 à 6,4 mmol/l

Le test est linéaire jusqu’ à une concentration de glucose de 38,85 mmol/pour une
concentration qui dépasse cette limite on la dilue au 1 /5 ème.

 CALCIUM :
1. Méthode :

Dans un milieu alcalin, les ions de calcium réagissent avec l’orthocrésolphtaléine


complexone et forment un complexe de couleur pourpre. L’absorbance de ce complexe est
proportionnelle à la concentration de calcium dans l’échantillon.

2.Préparation des réactifs :

Ajouter du réactif de coloration à la même quantité que la solution tampon selon le besoin,
mélanger et laisser reposer 30 minutes à la température ambiante avant l’ usage.

3. Stabilité des réactifs :

Conserver 2à25°c, les réactifs sont stables même après ouverture jusqu’ à la date de
péremption. Eviter la contamination.

4. Méthode manuelle :

Pipeter dans des Blanc réactif étalon échantillon


tubes
Réactif de 1000µl 1000µl 1000µl
travail
Etalon …….. 20µl ……..
échantillon ……. …….. 20µl

Mélanger et attendre une minute avant de lire l’absorbance du blanc réactif de l’étalon ainsi
et des échantillons.

5. Performance du test :

Le test est linéaire jusqu’à une concentration en calcium de 3,75 mmol/l.Les échantillons avec
des concentrations supérieures doivent être diluées 1+4.

6. Valeurs usuelles :

2,02 à 2 ,60 mmol/l.


 MAGNESIUM :
1. Méthode :

Dans un milieu alcalin, les ions de magnésium réagissent avec le bleu de xylidyle en formant
complexe coloré dont l’absorbance est proportionnelle à la concentration de magnésium dans
l’échantillon. Du GEDTA (glycoletherdiamine_N ,N,N’,N’_tétra acide acétique)est utilisé
comme agent masquant le calcium.

2. Préparations des réactifs :

Les réactifs pour le dosage de calcium sont des réactifs prêts à l’emploi.

3. Stabilité des réactifs :

Conservés à 2…25°c jusqu’à la date de péremption indiquée même après l’ouverture.

Eviter la contamination des réactifs.


4. Méthode manuelle :

Pipeter dans des Blanc réactif étalon échantillon


tubes
Réactif de 1000µl/l 1000µl/l 1000µl/l
travail
Etalon primaire ………. 10µl/l ……..
échantillon ……. ……. 10µl/l

Mélanger et incuber pendant 10 minutes .Lire les absorbances du blanc réactif, de l’étalon
ainsi que les concentrations des échantillons

5. Performance du test :

Le test est linéaire jusqu’ à une concentration de magnésium de 2,05 mmol/l.Les


échantillons dont les concentrations dépassent ce limite doivent être dilués 1+4.

6. Valeurs de référence :

0,8 à 1,0 mmol/l


 ACIDE URIQUE :
1. Méthode :

L’acide urique est déterminé par une réaction avec l’ uricase.En présence de
peroxydase ,l’indicateur violet rouge quinonéimine se développe de l’H2O2 formé, de l’acide
3,5 dichloro _2_hydroxybenzene sulfonique (DCHBS) et de 4 aminophénazone (PAP).

2. Principe :

Acide urique +o2 +H2O uricase allantoïne +CO2 +H2O

2H2O+DCHBS + PAP quinonéimine HCl + 4H2O

3. Préparation des réactifs :

Ce sont des solutions déjà prêtes à l’usage.

4. Stabilité des réactifs :

Conservés à 2….8 °c les réactifs sont stables jusqu’ à la date de péremption indiquée. Même
après ouverture conservé à 15…..25°c et à l’abri de la lumière le réactif de travail, est stable
pendant 2 semaines.

5. Méthode manuelle :

Pipeter dans des Blanc réactif Etalon Echantillon


tubes
Réactif de 1000µl 1000 µl 1000µl
travail
échantillon …………… …………….. 20 µl

Mélanger et incuber 10 minutes à 20..25 °c ou 5 minutes à 37 °c.

6. Valeurs usuelles :

homme 200 à 420 µmol/l


femme 140 à 340 µmol/l
urine 1,5 à 4,5 mmol/l

7. Performance du test :

Le test est linéaire jusqu’ ‘ à une concentration en acide urique de 1190 mmol /les
échantillons dont les concentrations dépassent ce limite doivent être dilués 1+4.
II. Méthode cinétique :

Mesure de la vitesse de formation du chromophore

 CREATININE :

1. Méthode : En milieu alcalin, la créatinine forme avec l’acide picrique un complexe


coloré rouge_ orange. L’absorbance de ce complexe est proportionnelle à la
concentration de créatinine dans l’échantillon.
2. Principe :
Créatinine + Acide picrique complexe créatinine picrate
3. Préparation des réactifs :
Pour avoir un réactif de travail, mélanger de l’hydroxyde de sodium de concentration
160 mmol/l et de l’acide picrique de concentration 13,09 mmol/l dan les proportions
4+1
4. Stabilité de réactifs :

Conservés à 15…25°c, les réactifs sont stables ; même après ouverture jusqu’à la date
de péremption indiquée. Eviter la contamination.

Le réactif de travail est stable 4 semaines à 15…25°c ; à l’ abri de la lumière.


5. Echantillon :

Sérum, plasma hépariné ou urine. Eviter l’hémolyse.

6. Méthode manuelle :

Introduire dans Blanc réactif Etalon Echantillon


des tubes
Réactif de 1000 µl 1000µl 1000µl
travail
etalon …………………. 100µl …………………..
Echantillon …………………… ……………………… 100µl

Mélanger ; puis lire directement : l’absorbance pour le blanc réactif et l’étalon ;lire la
concentration pour l’ échantillon.

7. Performance du test :

Le test est linéaire jusqu’à une concentration en créatinine de 15 mg/dl ou 1326 µmol/l dans
le sérum et 44200 µmol/l dans les urines.

8. Valeurs de référence :

Dans le sérum : 44 à 115 µmol/l Dans les urines : 1000 à 1500 mg/24 h
 UREE
1. Principe :

L’urée est hydrolysée par l’uréase en produisant de l’ammoniaque et du dioxyde de


carbone .En présence de glutamate déshydrogénase et de 2_oxoglutarate, l’ammoniaque
produit au cours de la première phase de la réaction est transformée en glutamate en
oxydant NADH en NAD+.Le test a été optimisé de manière que la réaction GLDH détermine
la vitesse. La différence de l’absorbance dans les intervalles déterminés est directement
proportionnelle à la concentration de l’urée. Grâce à la haute vitesse de la cinétique le
domaine d’application préféré de ce test est l’utilisation aux analyseurs automatiques.

2. Principe :

Urée +2H2O uréase 2NH4++ CO32-

2 oxoglutarate+NH4+ L glutamate + H2O+NAD+

3. Preparation des réactifs:

Le réactif de travail est préparé en mélangeant 4 parties de l’ enzyme et1 part de substrat.

4. Stabilité des réactifs :

Les réactifs sont stables jusqu’ à la date de péremption, si stockés à 2….8°c.Il faut éviter la
contamination.

5. Echantillon :

Sérum, plasma ou urine. Ne pas utiliser de l’héparinate d’ammonium. Diluer l’urine 1+100
avec de l’eau distillée.

6. Méthode manuelle :

Pipeter dans des Blanc réactif Etalon Echantillon


tubes
Réactif de 1000µl 1000µl 1000µl
travail
Etalon ………… 10µL ………..
Echantillon ……… ………. 10µL
Mélanger ; puis lire directement : l’absorbance pour le blanc réactif et l’étalon ;lire la
concentration pour l’ échantillon..

7. Performance du test :

Le test est linéaire jusqu’à 50 mmol/l .Les échantillons dont les concentrations
dépassent ce limite doivent être dilués 1+4 avec de l’eau distillée.

8. Valeurs de référence :
Sérum : 1,7 à 8,3 mmol/l Urine : 333 à 583 mmol/24 h

EXAMEN DE L’URINE A LA BANDELETTE


L’échantillon peut être de l’urine de 24 heures ou urine de bon matin.
On a utilisé la bandelette urinaire à 10 paramètres de marque Accu Tell.
Les dix paramètres existants sur la bandelette sont : leucocyte, nitrite, urobilinogène,
protéine, PH , sang, densité urinaire, acétone, bilirubine, glucose.
Mode d’emploi :
 Tremper pendant une seconde la bandelette dans l’urine
 Poser la bandelette sur une surface plane
 Après 30 secondes commencer à lire la variation des couleurs
 Seul le leucocyte est lu après 60 secondes
 Comparer les couleurs avec les couleurs de référence qui sont sur la boîte
 Transcrire les résultats dans le cahier de paillasse.

Interprétation

 Quand la densité urinaire augmente l’urine est plus concentre donc le PH diminue
 Quand le nitrite vire au rose c’est le signe d’une infection urinaire par les
Entérobactéries
 Chez les femmes enceinte il y a toujours un leucocyte +

INTERPRETATION DES RESULTATS


 Glycémie :
 Variations physiologiques :
Le taux de glycémie peut augmenter par l’alimentation et les sentiments
Il peut aussi diminuer lorsqu’ on fait des efforts, il diminue également pour
les mères qui allaitent.
 Pathologie :
Augmentation : en cas de diabète, asphyxie, affection nerveuse, affection
endocrinienne, obésité, insuffisance hépatique, arthritisme.
Diminution : jeun prolongé, insuffisance surrénale hypophysaire,
traitement trop intensive par l’insuline, tumeur du pancréas.
 Acide urique :
Augmentation : goutte, maladie de Brigth, lithiase rénale, leucémie myéloîdes ,
diabète gras, traitement par diurétique benzothiazinique, rhumatisme articulaire
aigue.
 Créatinine :

Augmentation lors de la rétention de l’urine, obstacle et néphrite aigue.


Diminution de la clearance lors d’une glomérulonéphrite aigue ou chronique
 Calcium
Augmentation lors d’une tumeur parathyroïdienne, et des calculs rénaux.
Diminution : en cas de tétanie, déficience en parathormone, en cas de
pancréatite aigüe, insuffisance rénale, perfusion veineuse exagérée.
 Bandelette urinaire :
La présence de glucose, de protéine, du sang dans l’urine sont souvent
dues à une infection rénale.
3 .EXAMEN IMMUNOLOGIQUE

TECHNIQUE D’AGGLUTINATION
I. Agglutination passive :
 Principe générale :
L’antigène est artificiellement fixé à des particules qui peuvent être du charbon, du latex, de la
gélatine, des globules rouges d’animaux, on les appelle particules sensibilisées. C’est une
technique pour la détection des anticorps solubles.
 Exemples :
 RPR : Rapide Plasma Reagin test
a. Principe :

Le test RPR (Rapid Plasma Reagin test) consiste en un antigène VDRL


(VeneralDiseaseResearchLaboratory) modifié, contenant des microparticules de charbon, qui
s’agglutine en présence d’un anticorps dans le sérum ou le plasma, indiquant un résultat
positif. L’agglutination peut être lue macroscopiquement. Les échantillons non-réactifs
apparaissent typiquement comme un bouton au centre de la cellule-test.

Ce test mesure les anticorps (IgG et IgM) produits en réponses aux matériaux lipidiques émis
par les cellules hôtes endommagées aussi bien que les lipoprotéines comme matériaux émis
par les spirochètes. Ces anticorps tendent à disparaître après un bon traitement de l’infection
b. Résultats :

Positif : une réaction fortement positive apparaît comme une large agglutination au centre de
la cellule. Une réaction faiblement positive apparaît comme des petites agglutinations autour
du bord de la cellule.

Négatif : un résultat négatif ne montre aucune agglutination. Il se forme soit une suspension
lisse, soit un bouton distinct.

 ASLO : Anti Streptolysine O :


a. Principe :
Les particules polystyrène-latex, couvertes par le Streptolysine-O stabilisé comme antigène,
réagissent immunologiquement avec des anticorps de l'anti-streptolysine-O correspondants
dans l'échantillon du patient ou dans le sérum de contrôle.
b. Résultats :
Positif : présence d’agglutinations distinctes
Négatif : absence d’agglutinations
c. Résultat après titrage :
Lire le titre dans la dernière plage de dilution avec une agglutination visible. Le résultat est
obtenu en multipliant le titre par le facteur de conversion 200
Titre : Concentration d’anti-streptolysine-O :

1/2 400 UI/ml


1/4 800 UI/ml
1/8 1600 UI/ml
1/16 3200 UI/ml
1/32 6400 UI/ml
1/64 12800 UI/ml

II. Hemagglutination :
 Principe générale :
L’inhibition de l’hemagglutination permet soit de titrer un anticorps en présence d’un
antigène connu hemagglutinant comme le cas de la rubéole, soit de titrer un antigène en
présence d’anticorps capable d’agglutiner des globules rouges sensibilisés avec l’antigène en
question.
 Exemples :
 TreponemapallidiumHemagglutination : TPHA
a. Principe :
Le TPHA est un test spécifique d’hémagglutination pour la détection qualitative et semi-
quantitative des anticorps anti-Treponema pallidums dans le sérum humain. Les érythrocytes
stabilisés de poulet sensibilisés avec une solution antigénique de Treponema pallidum
agglutinent en présence des anticorps de Treponema pallidum pour donner un modèle
caractéristique.
b. Résultats :
Positif : présence d’un tapis lisse de cellules couvrant le fond entier du puits.
Négatif : présence de bouton compact défini des cellules, parfois avec un trou très petit au
centre.
c. Remarque :
Des résultats faux positifs peuvent se présenter pour les patients présentant la mononucléose,
la lèpre, la borréliose, les maladies auto immunes et aussi les penchants à la drogue.
Des résultats faux négatifs peuvent résulter du diagnostic précoce de la syphilis active ou
tardif de la syphilis latente. Il est recommandé pour accomplir le profil des résultats de
réaliser le test aux cardiolipidesdans le cas de la syphilis active.
Le test de TPHA n’est pas utile pour déterminer l’efficacité de la thérapie, puis les anticorps
restent longtemps après que la maladie ait été médicalement traitée et le test demeure positif.
IMMUNO ENZYMATIQUE

Enzyme linkedImmunoSorbentAssay: ELISA

II. Principe générale :

Les méthodes ELISA appartiennent au groupe des méthodes immunochimique où un


marqueur est fixé sur un antigène ou un anticorps. Et où la mesure de l’un des éléments du
complexe antigène _anticorps revient à la mesure de ce marqueur fixé.

Les méthodes ELISA font appel à la fixation d’une enzyme dont l’activité peut être dosée de
manière simple en spectrophotométrie grâce à un substrat chromogène.

A. TOXOPLASMOSE/ IgM ELISA


1. Principe :
La surface de la microplaque est sensibilisée avec de l’antigène purifié de
toxoplasmagondii.Du sérum dilué du sujet est ajouté dans les micro puits, et si ce sérum
contient des anticorps spécifiques IgM anti_tosoplasma gondii, ceux-ci se fixent à l’antigène.
Toute matière non fixée est éliminée par lavage. Lorsque le conjugué enzymatique est ajouté,
il va se fixer au complexe antigène_anticorps.L’exédant de conjugué enzymatique est éliminé
par lavage, puis un substrat et une solution TMB sont ajoutés .La réaction catalytique du
conjugué enzymatique est stoppée à un moment très spécifique. L’intensité de la coloration
qui se développe est proportionnelle à la quantité d’anticorps spécifiques IgM dans
l’échantillon. Les résultats sont lus par un lecteur de microplaques, et parallèlement comparés
avec un étalon et des contrôles.
2. Résultats :
Négatif : un taux de toxoIgM inférieur ou égal à 0,90 indique un résultat négatif pour
l’anticorps IgM de T.gondii.
Equivoque : un taux de toxoIgM situé entre 0.91 et 0.99 est équivoque.Retester l’échantillon.
Positif :un taux de toxoIgM supérieur ou égal à1.00 indique un résultat positif pour l’anticorps
IgM de T.gondii ; ainsi qu’une probable toxoplasmose récente ou en cours.

IMMUNOCHROMATOGRAPHIE

Ce sont généralement des tests sous forme de bandelette, ces tests sont faits avec des
particules d’or colloïdal ou le latex avec des anticorps ou des antigènes. Ces particules sont
naturellement colorées, donc il ne s’agit pas d’une méthode immuno enzymatique.

Exemples :

Tests rapide HIV détection d’anticorps anti VIH dans le sérum, plasma ou sang total.

Tests rapide pour recherche de l’antigène Hbs pour la détection de l’hépatite B.

Le test n’est pas valide si la barre de contrôle n’apparaisse pas.


3. EXAMEN HÉMATOLOGIQUE

HEMOGRAMME

Conditions de prélèvement :

 Prélèvement de sang veineux (en général au pli du coude). Le tube de sang


contient un anticoagulant.
 Il n'est pas nécessaire d'être à jeun. Il n'y a pas de précaution particulière à
observer.

L’hémogramme et fait par un automate de marque _______________

IDENTIFICATION ET DENOMBREMENT DES CELLULES ANORMALES DU


SANG

 Anomalie de forme des hématies :

L’identification des anomalies de formes des globules rouges se fait sur un frottis mince
coloré au May Grunwald Giemsa.

Il existe plusieurs anomalies de forme d’hématies :

 Poîkilocytose : les hématies ont des différentes formes


 Ovalocyte / elliptocyte : les hématies sont en forme d’ellipse
 Microsphérocyte : les hématies sont petites et forme de sphère
 Dacryocyte : les hématies sont en forme de larme ou poire
 Acanthocyte : les hématies ont la forme d’un oursin
 Schizocyte : les hématies sont cassées en deux
 Drépanocyte : les hématies sont en forme de croissant de lune
 Anulocyte : les hématies sont en forme d’anneau
 Présence d’inclusion intra cytoplasmique : corps de Jolly, anneaux de Cabot, parasites,
surcharge en plomb…..

 Anomalie de couleur des hématies :


Lors d’une anémie la couleur des hématies peut changer, elle devient beaucoup
plus claire que la couleur normale qui est rouge, elle tend à être de couleur
orange.

 Anomalie de forme des plaquettes :


 Amas plaquettaire
 Taille élevée ou inférieure à la taille normale d’une plaquette

Immuno-hémato : Groupage sanguin : Beth Vincent seulement par de Simonin


VSH (vitesse de sédimentation des hématies )

Vitesse spontanée de sédimentation des hématies sous l’influence de la gravite

3 temps :

 formation de rouleaux et agrégats globulaire


 Sédimentation a vitesse constante
 Tassement au font du tube

Intérêt : orientation diagnostic

Phénomène spécifique liée :

Concentration de protéine (protéine, inflammatoire)

Autre anomalie : forme des globules rouges, viscosités plasmatique


CONCLUSION

Pour bien gérer le laboratoire, il faut tout d’abord être bien organisé dans ce que l’on
fait.
Les tâches de tout le personnel doit être bien réparties
Tout personnel travaillant aux seins du service doit respecter les règlements
intérieurs existant au sein du service, dans le cas contraire des sanctions seront
imposées.
Toutes les analyses effectuées doivent être enregistrées dans des cahiers
d’enregistrements.
Tous les résultats doivent être enregistrés dans les cahiers de paillasse.
Les qualités des activités doivent être contrôlées fréquemment.
Les argents sortant ou entrant dans la caisse du service doivent être enregistrés, et si
possible, des reçus sont exigés pour les dépenses.
Chercher du sponsor pour le service.

POINTS FORTS ET POINTS A AMELIORER DU SERVICE

 Points forts :
Les tâches sont bien réparties
L’hygiène est respectée
Les résultats sorts à temps
Le personnel est ponctuel
La qualité des résultats est contrôlée
 Points à améliorer :
Manque de réactifs
Trop d’automates en panne
Les gants sont seulement réservés pour le personnel les stagiaires n’y ont pas droit.
 Suggestion :
Engager des spécialistes pour entretenir les automates en panne

Distribuer des gants pour toute personne qui effectue du travail au sein du service

Vous aimerez peut-être aussi