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Articulateurs20et20arcsfaciaux31 111027041109 Phpapp01
Articulateurs20et20arcsfaciaux31 111027041109 Phpapp01
UNIVERSITE D’ANNABA
Faculté de médecine .
Département de chirurgie dentaire .
module de prothèse.
préparé par :
DR HAMLAOUI MALIKA.
m.hamlaoui@facmed-annaba.com
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Introduction :
L’évolution dans la conception des articulateurs va suivre celle concernant les différentes
théories de l’occlusion et de l’équilibration prothétique.
Initialement on a recherché l’équilibre de l’occlusion statique, à cette conception correspond
les occluseurs.
Secondairement, on s’est orienté vers l’équilibre des forces des mouvements de latéralité et
de protrusion, et à cette période vont naitre les articulateurs qui ont pour but de reproduire
avec précision :
· les mouvements d’ouverture.
· les mouvements de propulsion.
· les mouvements de latéralité.
1. définition :
Un articulateur est un instrument de diagnostic et de traitement, destiné à transférer et à
analyser au laboratoire les relations statiques et dynamiques entre la mandibule et le
maxillaire.
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4. classification :
-les occluseurs
Non adaptables
-les articulateurs géométriques anti-arcons
semi-adaptables
arcons
-les articulateurs anatomiques
Entièrement adaptables
4.1. Les occluseurs ou C1 selon LEJOYEUX:
Ce sont des appareils qui ne possèdent que de simples mouvements d’ouverture et de
fermeture comme une simple charnière.
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Exemple le gysi ou le new simplex de gysi qui sont géométriques et non adaptables.
- définition de l’angle de Bennett : c’est l’angle formé par le déplacement du condyle non
travaillant par rapport au plan sagittal médian.
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Schématiquement, le trajet du condyle non travaillant peut être séparé en deux parties ; une
partie initiale qui correspond au déplacement latéral immédiat ou immediat side shift, et une
autre partie correspondant au déplacement latéral progressif, l’ensemble forme l’angle de
Bennett moyen. L’enregistrement précis du déplacement en avant, en bas et en dedans du
CNT se fait avec un pantographe (appareil qui enregistre la RC et les mouvements
mandibulaires), mais pas avec les cires de morsures qui ne donnent qu’une valeur moyenne.
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4.4. Les articulateurs semi-adaptables : C3 LEJOYEUX :
En plus des mouvements verticaux et horizontaux, ils permettent la reproduction moyenne
des trajectoires condyliennes et l’orientation correcte des modèles par rapport à l’axe
charnière grâce aux arcs faciaux. Exemple le hanau et le dentatus.
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6. transfert des modèles sur le dentatus et sa programmation :
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6.1. La mise en articulateur des modèles nécessite :
6.1.1-la préparation du modèle >
en double base engrenée ou split cast
obtenue soit avec le moule de stephanis,
soit manuellement.
-manuellement :
-Rendre la base horizontale du modèle
bien lisse au taille plâtre et papier de
verre fin.
-tailler 6 encoches en V dans la base
du modèle :
2 dans la région canine
2 dans la région postérieure
Les encoches en V dont chaque bras est à 45°, s’étendent vers le centre du modèle de
2,5cm, sur une profondeur de 6 à 8 mm.
-enduire la base de super sep ou de verni.
-entourer la base de 3 tours de scotch d’électricien. Éviter de dépasser la base de plus
de 5mm
-coulée de la base secondaire
-tailler nettement le bord externe du split, et séparer en le plongeant dans l’eau
bouillante.
-fermer le split avec du scotch.il ne doit plus être ouvert jusqu’à sa manipulation sur
l’articulateur.
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6.1.3-le transfert du modèle
> : se fait en plusieurs étapes
- localisation arbitraire de l’axe charnière et marquage de cet axe
et du point sous orbitaire, au crayon d’aniline sur la peau du patient.
- préparation de la fourchette de l’arc facial en mettant de la cire
moyco (hard) de part et d’autre.
-chauffer la cire à 52° et porter la fourchette en bouche
-demander au patient de serrer pour imprimer les encoches de la maquette > sur la cire de
la fourchette.
-vérifier la stabilité de la maquette > sur la fourchette.
-la tige de la fourchette doit se trouver du coté droit du patient et perpendiculaire à l’arc.
-régler les embouts condyliens, par rapport aux 2 points de l’axe charnière marqués.
-Mettre la pointe de l’index orbitaire en contact du point sous orbitaire marqué.
-serrer les vis de blocage de l’arc facial. -écarter les embouts des points d’axe charnière
marqués. -demander au patient d’ouvrir, et retirer l’arc.
-régler l’articulateur à sa position de base : 40° pour la pente condylienne, et 20° pour
l’angle de Bennett. La tige incisive bloquée en dessous de 0.
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-reporter l’arc sur l’articulateur : les embouts en regard de l’axe charnière ; l’index orbitaire
affleure le plan de Francfort de l’articulateur ; la tige incisive en dessous de 0 articulateur
fermé.
-articulateur ouvert, ôter le plan de Francfort, poser sur la fourchette la maquette
d’occlusion et le modèle > après avoir soutenue la fourchette. Fixer les galettes de montage.
-préparer un plâtre à prise rapide et à une consistance fluide, le poser sur la base du modèle et
fermer l’articulateur ; tige incisive au contact du plan incisif.
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6.2. Enregistrement et transfert des trajectoires condyliennes:
6.2.1. Enregistrement et transfert de la propulsion :
Se fait en 3 étapes :
-Préparation des cires de morsures ou check bites sur l’articulateur.
-L’articulateur est réglé avec une pente condylienne de 44°droite et gauche
Angle de Bennett à 0 droite et gauche
-L’articulateur simule une propulsion de 6mm :
tourner la petite vis 14a dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre jusqu’à la graduation 6mm
après avoir débloquées les vis de l’axe charnière(13).
-Marquer sur les bourrelets d’occlusion > et < la
ligne du milieu et celle des canines.
-Fermer l’articulateur, une béance au niveau
postérieure apparait. Elle sera comblée par de la cire dite de
morsure qui sera modelée en fonction de la pente condylienne donnée à l’articulateur (44°).
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-enregistrement de la pente condylienne du patient :
Les maquettes d’occlusion sont insérées en bouche, les cires de morsures sont placées entre
les maquettes, le patient, avec un miroir dans la main est prié de s’entrainer et d’exécuter
plusieurs fois le mouvement de propulsion pure en essayant de faire coïncider les lignes des
milieux et des canines.
Lorsqu’il est apte à reproduire le mouvement, les cires seront réchauffées et replacées sur le
bourrelet <, le patient est invité à retrouver sa position de propulsion apprise précédemment.
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7. les articulateurs semi_adaptables de 2°génération :
Ils permettent une approche simplifiée mais satisfaisante des mouvements mandibulaires.
Exemple le quick master qui est un articulateur anatomique semi-adaptable type arcon .on a
deux modèles :
un modèle avec des boitiers condyliens réglables : avec programmation de la propulsion
et de l’angle de Bennett .
Un modèle avec des boitiers condyliens fixes
Le quick lab 25M pente condylienne fixée à 25°conseillé pour la prothèse fixée.
Le quick lab 40M pente condylienne fixée à 40° conseillé pour la prothèse totale.
Conclusion :
Les articulateurs sont indispensables pour les cas spéciaux mais moins adaptés pour un
travail courant à cause des risques d’erreurs.
. Les articulateurs semi-adaptables de 2° génération permettent une manipulation plus aisée
avec une précision satisfaisante.
L’enregistrement par les cires de morsures des trajectoires condyliennes est relativement
imprécis. L’axiographie, technique précieuse d’aide au diagnostic des pathologies
articulaires, assure une programmation plus proche de la réalité anatomophysiologique.
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