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Electronique - Tout Le Cours en Fiches - IUT - Licence - Ecoles D'ingenieurs (BIBLIO-SCIENCES - Org)
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e(f)=£,,V2eosut Figure 14.1 La source de tension continue qui délivrerait la méme puissance moyenne aurait pour E i : en valeur ea On décide d’appeler valeur efficace d'une tension sinusoidale, et on note E, E : et = S la valeur de la tension continue correspondant a la méme puissance moyenne délivrée. Tl en est de méme pour un courant sinusoidal. Ainsi, on peut écrire 0) i(0) = Ip cosloot + 9) = Ig V2 cost + 9). 9 COSOt = Exe V2 cost 2. La puissance consommeée par un dipdéle Pour un dipdle électrique récepteur fonctionnant en régime sinusoidal, présentant A ses bornes une tension e(t)=E,j;V2coset et parcouru par un courant i(1) = Iy¥2(coser +g), la puissance instantanée consommée par le dipéle a pour expression : p(t) = Explese 0089 + Ez ly COS20t + 9). 2a r 1 ‘Sur une période T = =“, la puissance moyenne est : (P) = ne J Plt) dt = Expl gp C089. 5La quantité Ey;/aq Sappelle la puissance apparente consommée par le dipdle. Lexpression cos s‘appelle le faeteur de puissance. Comme le déphasage entre le courant et la tension, dépend a la fois de la pulsation « et du dip6le, on remarquera que la valeur de la puissance moyenne consommée peut étre fortement influeneée par le type de dipdle alimenté, ainsi que par le choix de la pulsation d'alimentation.. S..... On se souviendra que ce déphasage @p n'est rien d'autre que 'opposé de l'argument de Vimpédance complexe du dipéle. Si a a Ainsi, pour une résistance R : g = 0. On aalors : (P) = Eygleyy = RIRy-P x Pour une inductance pure ou pour un condensateur, on a 9 Dood: (P) = 0. 3. La puissance complexe Afin de disposer d'un modéle de puissance en relation avec les modéles complexes des circuits, on définit une notion de puissance complexe : , avec : E= Ey tT’ = Tye !?,conjugué deT = Iye!?. ‘On montre facilement que : P = Bagh ge? = Batley 6089 jBagleg sing = P, = iP it P,, dite puissance active, correspond a la puissance moyenne consommée dans le dipdle : P, = (P} et od P,, dite puissance réactive, correspond a la nce échangée entre la source et les éléments non résistifs du dipOle, sans qu'il y ait, en moyenne, de consommation de puissance. Résultat fondamental Lorsqu’un circuit composé d’éléments résistifs, capacitifs et inductifs, est alimenté par une source de tension sinuscidale, la puissance active fournie par le générateur (ou consommée par ensemble du circuit) correspond a la somme des puissances dissipées par les éléments résistifs du circuit. a On ne peut toutefois pas considérer que le dimensionnement d’un générateur sinu- @ soidal puisse étre calculé en se basant uniquement sur la puissance consommée par les = dipéles résistifs. En effet, méme si l’énergie captée par les condensateurs et les bobines = finit toujours par étre restituée, le générateur doit fournir, méme temporairement, cette 3 énergie. (© Danod. Tous reproduction non autos est un30 La modélisation des quadripGles 1 Bon nombre de systtmes électroniques sont chargés de transformer des signaux. Autrement dit, ils pcuvent étre considérés comme des systémes possédant une entrée (le signal original) et une sortie (le signal transformé), La modélisation des systémes sous forme de quadripdles est alors essentielle pour disposer d'outils adaptés A cette représentation. Elle est associée & un certain nombre de méthodes que nous allons étudier dans les fiches 15 & 17. 1. Definition Un quadripéle est un circuit électrique possédant quatre bornes dont deux seront définies comme bornes d’entrée, les deux autres étant les bornes de sortie (figure 15.1). bones bomes y, de sortie dentrée Figure 15.1 Quatre grandeurs sont définies : tension d'entrée v,, courant d’entrée i,, tension de sortie v, et courant de sortie i,. v, et v, sont mesurées par rapport a des bornes de réfé- rence : une a entrée et une la sortie. Souvent, ces deux bornes n’en forment qu'une seule et constituent la masse du circuit (potentiel 0 V). orientation des courants découle du choix de la convention récepteur pour Ventrée du quadripdle et de ta convention générateur pour la sortie. Ce choix est pertinent car les quadripdles inter- viennent dans des circuits comme celui de ta figure 15.2, entrée du quadripole éant alimentée par un circuit amont, tandis que sa sortie alimente un circuit de charge. Ce circuit de charge est parfois une simple résistance. II peut s‘agir également d’un deuxigme quadripéle. Remarque importante (On ne peut parler de quadripdle qu’a la condition expresse que le port d’entrée dune part et le port de sortie d'autre part, puissent étre considérés comme des dipdles. Autrement dit, le courant sortant de la borne inférieure gauche doit étre égal i, et le courant entrant par la borne inférieure droite doit étre égal i, (figure 15.2).Copyright © 2015 Dunod. (© Danod. Tous reproduction non ate et un of t alimentation circuit du quadripéle de charge Figure 15.2 2. Les modéles de fonctionnement en régime sinusoidal Nous nous limiterons a l'étude des quadripéles en régime sinusoidal, composés unique- ‘ment d’éléments passifs linéaires (résistances, condensateurs et auto-inductances). D'une maniére générale, on supposera que les quadripdles étudiés sont alimentés, & leur entrée, par une source de tension sinusoidale ; par exemple :v,(1) = V, o¢-V2cosaar. Ai comme cela est la régle en régime sinusoidal, tous les courants et tensions dans le circuit, en particulier les courants i, et i,, ainsi que la tension v,, seront sinusoidaux, de méme Ia pulsation et le modéle complexe, par conséquent, s'impose : les grandeurs Ver Verde €t i, Seront associées & leur forme complexe (figure 15.3). Les problémes ligs aux quadripéles nécessitant la connaissance de relations entre V,.T,.V, et. nous devrons, en général, & partir de deux de ces grandeurs, déterminer les deux autres. {r i, i. Figure 15.3 3. La matrice de transfert On peut ainsi chercher & exprimer les deux grandeurs de sortie en fonction des deux grandeurs d’entrée. Si le circuit est linéaire, cette linéarité se retrouve dans les équations qui expriment V, et 7, en fonetion de V, et J, Ces deux équations peuvent aussi s’écrire sous forme matricielle et on définit ainsi la matrice de transfert (7) du quadripéle : ()-(2 8 D-@) Les coefficients 7;, sont évidemment complexes, dans le cas le plus général, Par ailleurs, ils ne correspondent pas tous a Ja méme grandeur. Ainsi, 7), est sans dimension, puisque reliant Va V,, tandis que 7,2 est homogene & une impédance complexe. Qcm Exercices 3132 Fiche 15 La modélisation des quadripdles 2 Au-dela de la matrice de transfert introduite dans la fiche précédente, il est possible de caractériser le fonctionnement d’un quadripéle en régime sinusoidal de multiples maniéres. Plusieurs autres matrices caractéristiques peuvent étre définies : matrice impé- dance, matrice admittance et les deux matrices hybrides. D’autres nous limiterons ici uniquement & ces quatre modéles. Par ailleurs, 8 c6té de ces matrices qui traduisent les équations de fonctionnement du quadripOle, deux grandeurs absolument fondamentales seront définies i entrée et son impédance de sortie qui sont d'un intérét capital pour placer le quadripole dans son environnement externe. 1. La matrice impédance En exprimant les tensions V, et V, en fonction des courants 7, et 7,, on obtient les rela- tions suivantes dans lesquelles les Z,; sont homogenes & des impédances = Remarque Le signe moins devant 7, est introduit de manigre a pouvoir rendre compte d'une éven- tuelle symétrie dans le quadripdle, Ce signe négatif permettra alors de retrouver cette symeétrie dans la matrice. 2, La matrice admittance La matrice admittance est définie comme la matrice inverse de la matrice impédance : Fle + Have (ft Ss a eg Ve + YaaCopyright © 2015 Dunod. (© Danod. Tous reproduction non ate et un 3. Les mati ‘es hybrides Les matrices hybrides (G) et (#7) sont définies par + road aeeln)-( 2 ot a) °G) Ay Hy 4. Limpédance d’entrée Depuis sa porte d'entrée, le quadripdle apparait toujours comme une impédance équiva- lente au circuit composé du quadrip6le lui-méme et de la charge Z, qu'il alimente. Cette impédance équivalente Z, est appelée impédance entrée. i, Onaévidemment: (H) =(G)' in ' i T- Figure 16.1 Cette définition implique évidemment la relation : ‘Attention Contrairement a une idée recue, impédance drentrée n'est pas une caractéristique Intrinséque du quadripéle : elle dépend toujours de 'impédance de la charge connectée ala sortie du quadripéle. En revanche, les matrices caractéristiques définies plus haut ne dépendent que du quadripéle et non de la charge qui lui est connectée. 5. Limpédance de sortie Si un quadrip@le est alimenté a son entrée, Fensemble du circuit, au niveau de la porte de sortie, peut étre modélisé par un générateur de Thévenin (figure 16.2). oo Figure 16.2 Ce générateur est constitué d’un générateur de tension parfait Vig placé en série avec une impédance Z,. Vig est appelée tension de sortie & vide du quadripdle puisqu’on a V, = Vo lorsque 7, = 0 (figure 6.7). Z, est appelée impédance de sortie du quadripdle. Qcm Exercices 33STAY Les schémas équivalents 7} des quadripéles Les différents modéles du quadripdle (matrices impédance, admittance, etc., impédances entrée et de sortie) permettent de construire plusieurs types de schémas équivalents. Nous nous limiterons ici a deux schémas équivalents possibles : celui obtenu & part de la matrice impédance et celui obtenu en considérant les deux paramétres que sont les impédances dentrée et de sortie. Il s'agit, pour chaque schéma équivalent, de reproduire les équations de fonctionnement déterminées par le type de modele utilisé. En bref, il Sagit de « dessiner » les Equations. La deuxiéme partie de cette fiche sera consacrée & l'association de plusieurs quadri- péles selon les modes série, paralléle et cascade. Les différents mod@les du quadripdle (matrices impédance, admittance, etc., impé- dances d’entrée et de sortie) permettent de construire plusieurs schémas équivalents. BD. ccanena Un schéma équivalent ne représente pas la réalité du circuit. Il correspond a un schema, théorique simple qui posséde les mémes équations de fonctionnement. 1. Le schéma équivalent a partir de la matrice impédance ule ~ Zak, Te Les équations : . se traduisent par le schéma de la figure 17.1. 21 Figure 17.1 2. Le schéma équivalent a partir des impédances que les impédances d'entrée et de sortie dépendent de la charge connectée a la sortie et du générateur connecté & Fentrée, il est possible de proposer un schéma équi faisant intervenir ces deux parametres (figure 17.2). Figure 17.2 34Copyright © 2015 Dunod. (© Danod. Tous reproduction non ate et un 3. Lassociation de quadripdles Lassociation en paralléle consiste 4 relier les bornes des deux quadrip6les deux & deux, afin de constituer un nouveau quadrip6le (figure 17.3). Dans ces conditions, les matrices admittances s'ajoutent et le nouveau quadripéle est tel que (Y) = (Y") +(¥"). Figure 17.3 Dans l'association série (figure 17.4), les matrices impédances s’ajoutent : (Z) = (Z') + (2"). Figure 17.4 Lorsque deux quadripdles sont associés en cascade (figure 17.5), la matrice de transfert équivalente (T) est égale au produit de la matrice de transfert du second, soit (7"), par celle du premier, soit (T’) : (T) = (T")-(T'). Figure 17.5 B vvocvan La mutt n matricielle n’est pas commutative et le quadripéle résultant de la mise en cascade de deux quadripéles dépend de 'ordre dans lequel ils sont places. Par ailleurs, les régles d’association ne sont valables que si le systéme résultant reste modélisable en tant que quadripdle. Qcm Exercices Fiche 15 352015 Dunod Copyright € 2 Chapitre 3 36 Non, iIne s‘ait pas de parler ici du groupe de rock mondialement conn mais de courant alternatif(AC: Alternating Current) et de courant continu (DC : Direct Current). Laplupart des systemes électroniques fonctionnent en étant alimentés pardes tensions continues mais la production d’électricité, son transport et sa distribution jusqu‘aux prises de courant se fait majo- ritairement sous forme sinusoidale. Les centrales convertissent une énergie thermique, mécanique, hydraulique, ete. en énergie électrique en agissant sur des machines tournantes appelées alternateurs. Larotation de ces machines, quisonten quelque sorte des moteurs électriques fonctionnant al'envers, fabrique naturellement, par effet électromagnétique, des signaux cycliques, autrement dit alternatifs. Les premiers réseaux électriques qui sont apparus en France et aux Etats-Unis dans la seconde moitié du XIX? siécle acherinaient des tensions continues produites par des dynamos, machines & courant continu créées en 1869 par Zenobe Gramme, inventeur belge, Tovtefois, utilisation de|'électricitén‘est possible que dans un rayon de quelques kilometres autour du dispositif de production et les puissances délivrées ne permettent pas un usage industriel Lorsque Nikola Tesla, quitravaillait pour Georges Westinghouse, invente|'alternateur triphasé en 1892, il donne le coup de grace aux défenseurs du courant continu, parmi lesquels igure Thomas Edison. La ville de Buffalo choisit en 2836 la solution proposée par Tesla et Westinghouse pour alimenter 'indus- trie locale & partir d'une centrale hydraulique installée surles chutes du Niagara. Le courant alternatif stimpose alors durablement comme le meilleur moyen de produire et transporter 'électricité sur de longues distances. Aujourd'hui, les réseaux de distribution d'électricité qui acheminent énergie depuis les centrales de production jusque dans chaque foyer ov chaque usine sont des systemes extrémement complexes au sein desquels s‘interconnectent des éléments tels que lignes haute tension, transformateurs, réseaux secondaires, etc. Ladaptation en temps réel de la capacité de production & la consommation de I’en- semble des usagers est en soi un veritable défi technologique permanent. Certains appareils domestiques fonctionnent directement & partir de la tension alternative déliveée par les prises de courant en 230 V, comme par exemple ceux qui sont équipés de moteurs ou de résis- tances chauffantes, En revanche, un grand nombre de dispositifs nécessitent une tension continue: ordinateur, amplificateurs audio, chargeurs de téléphone, téléviseurs, etc. Il est alors nécessaire de convertir la tension sinusoidale délivrée par le secteur en une tension constante de valeur appropriée. Crest leréle des alimentations intégrées & ces appareils qui, d'une maniére générale, sont composées d'un transformateur (pour obtenir une tension sinusoidale d'amplitude moins élevée que celle fournie parle réseau), d'un redresseur (pour convertirle signal variable en un signal possédant une composante continvel, d'un filtre (pour isoler cette composante continue) etd’un régulateur de tension (pourassurer Une totale stabilité & la tension continue ainsi produite).Copyright © 2015 Dunod. (© Danod. Tous reproduction non autorise est un Ml 1.2 13 14 15 1.6 7 18 (OL our chaque question, cocher la ou es réponse) exact(s (es réponses sont au verso). Dans un circuit électrique simple alimenté par un générateur de tension continue parfait: 1 av les électrons circulent toujours vers la borne positive du générateur 1 bile courant électrique circule vers la borne négative du générateur 1 c.le courant est imposé au circuit par le générateur Lorsque deux résistances sont placées en parallele = 1 a. leurs résistances s'ajoutent 1 b. leurs conductances s'ajoutent 1 c.leurs résistances se multiplient LLunité d'inductance propre d'une bobine est : 1 ale farad 1 ble siemens 0 cle henry Le théoréme de Millman est une conséquence directe 1 a.de la loi des mailles 1 bide la lol des neuds 1c. du théoréme de Thévenin Limpédance d'une bobine : 11 acest proportionnelle a son inductance propre 1b. dépend de la pulsation du signal qui la traverse Cc. dépend de amplitude du courant qui la traverse Laquelle ou lesquelles de ces trois équations est (sont) par nature fausse(s) : Dad = Uyer RCO BREo + DG Uyge? = Ugy costut + 9) O baie) Un dipéle est alimenté par une source de tension sinusoidale. La puissance active : 11 acest celle qui est dissipée dans les éléments résistifs du dipdle 1 b.est la puissance moyenne consommée par le dipdle 1 est la puissance moyenne fournie par le générateur Lorsque deux quadripdles sont associés en cascade : 1 a. leurs matrices impédance s'ajoutent 11 bi leurs matrices de transfert se multiplient 1 c.leurs matrices admittances se multiplient 3738 Réponses 1.2 13 14 15. 1.6 17 1.8 ‘a.et b. Le courant est imposé a la fois par le générateur mais aussi et surtout par le circuit qui lui est connecté. b. La réponse a concere l'association en série de deux résistances. Rappelons que la conductance est égale a Vinverse de la résistance et dans le cas d'une association en paral- lle, ce sont bien les inverses des résistances qui s'additionnent. . Le farad est lunité de capacité. Le siemens est lunité de conductance. b. Voir fiche 6. ‘a. et b. Lexpression Z = Lo montre effectivement que ce sont les deux premiéres proposi- tions qui sont correctes. b. et c. Ne pas mélanger modéles complexes et représentations temporelles. Les deux sont associés mais il ne peut y avoir égalité entre eux. La seule écriture correcte est celle qui correspond a la proposition a dans laquelle la forme complexe d'une tension est bien égale lun nombre complexe. a., b. et c Les trois propositions sont exactes. Voir fiche 14. a. Voir fiche 17.Copyright © 2015 Dunod. EXERCICES Les corrigés sont regroupés en fin d’ouvrage (p. 344). 1.1 Le schema de la figure ci-dessous représente une association de quatre résistances, Déterminer Ja résistance équivalente du dipdle AB ainsi formé par cette association, R=100 —-R=600 1.2 Sur le schéma de la figure ci-dessous, déterminer la tension U inconnue. E5V 120,34 A-82 A B u=? 1.3 Sur le schéma de Ta figure ci-dessous, déterminer la tension U inconnue. E-15V 1=0,14 R=3900 a 8 u=? 1.4 On considére le montage représenté sur la figure ci-dessous. On cherche & déterminer la condition sur les quatre résistances Rj, Ry, Rs, Ry, de maniére a ce que le courant J dans R; soit nul. En considérant que J est nul, déterminer expression de V. Puis déterminer expression de Vg. En déduire la condition recherchée, (© Danod, Tous reproduction non antorie et un40 1.5 Déterminer le générateur équi la figure ci-dessous. lent de Thévenin (Ey et R.,) du dipole AB représenté sur 1.6 Calculer rimpédance complexe puis réelle du dipdle de la figure ci-dessous, supposé alimenté par une source de tension sinusoidale de pulsation égale & « = 500 rad «5 1.7 Da 3s le circuit de la figure ci-dessous, déterminer Fexpression de u(t). On donne : e() = E,g V2 cose. “O, 1.8 Déterminer expression du courant i(¢) circulant dans la résistance R dans le circuit repré= senté sur la figure ci-dessous. On utilisera le théoréme de Millman afin de déterminer, dans un premier temps, la diffrence de potentiels aux bornes de cette résistance. On donne : e(1) = E,y V2 cose. att)Copyright © 2015 Dunod. (© Danod, Tous reproduction non antorie et un 1.9 La figure ci-dessous représente un montage de Boucherot possédant, lorsqu’il est alimenté par une source de pulsation appropriée, une propriété tres intéressante, Calculer la pulsation de résonance « pour laquelle la valeur efficace du courant dans la résistance Rest maximale. Calculer Pexpresson du rapport Q = -PL pour cette pulsation F, ot Calculer la valeur efficace du courant circulant dans la résistance R pour cette méme pulsation. On donne : Egy = 10V, C= 8,2 uF, L = 7mH, R = 15009. 1.10 Le montage de la figure ci-dessous représente un générateur réel de tension continue (force électromotrice EF et résistance interne r) qui alimente une résistance variable R. Calculer la puis- sance P dissipée dans la résistance R. Pour quelle valeur de R cette puissance estelle maximale ? 1.11 Dans le schéma de la figure ci-dessous, un dipdle AB est alimenté par un générateur parfait de tension sinusoidal. Calculer Ia puissance active et la puissance réactive consommées dans le dipéle, Dans un second temps, on place un condensateur en paralléle avec le dipdle AB. Calculer a valeur de C qui permet d’annuler la puissance réactive consommée par ce nouveau dipdle AB. 41 $ ry EA a3 Cor 42 1.12 Dans te schéma de la figure ci-dessous, déterminer la puissance moyenne < P > dissipée dans la résistance R. Calculer la puissance complexe et montrer que la puissance active dissipée dans le dipole AB correspond bien a la puissance moyenne < P >. A t}-& V2eost 1.13 Un quadripéle quelconque possédant une impédance de sortie purement résistive Z, = R, est alimenté par une source de tension sinusoidal. On effectue une mesure de la valeur efficace de la tension de sortie a vide : soit Vi, . On relie ensuite les bones de sortie de ce quadripéle & tune résistance de charge R, variable, On ajuste R, de maniére & mesurer une valeur efficace de Yi 4 0, Montrer que cette valeur de R, est égale & Pimpédance de sortie O_| [olf Te la tension de sortie ¢ R, du quadrip6le.right © 201! c Chapitre 2 Signaux et systemes Objectifs Les systémes électroniques ont la plupart du temps vocation a traiter des signaux, autrement dit a capter, transformer, transmettre des informations qui se présentent comme des fonctions du temps, en général des tensions ou des courants. Le traitement des signaux fait appel bien souvent a des méthodes de modélisation particuligres. Ainsi l'approche fréquentielle de la description des signaux revét un aspect fondamental. Il en est de méme pour des modales de type transformée de Laplace qui séduira sans aucun doute le lecteur quant & sa facilité de mise en ceuvre. Sans rentrer dans de longs développements théoriques, ce chapitre présente les outils de modélisation les plus couramment utilisés pour aborder le fonctionne- ment de la plupart des systémes électroniques.La notion de spectre Bon nombre de systémes électroniques ont pour vocation de traiter des signaux qui sont porteurs d’informations. La représentation temporelle de ces signaux n’est pas, pour ce faire, la caractérisation optimale et on lui préfére en général une représentation fréquen- tielle grace & laquelle on décrit ces signaux selon leur spectre 1. La représentation fréquentielle d’une sinusoide On peut décrire naturellement un signal sinusoidal, notamment une tension, par son équation temporelle, par exemple e(1) = Asinot. On peut tout aussi bien évoquer les mémes informations en disant simplement qu'il s‘agit d’une sinusoide d’amplitude A et de fréquence @ / 2. Dans ces conditions, on peut, au lieu de représenter Pévolu- tion temporelle du signal, représenter un unique point de coordonnées [Ae / 27]. La figure 18.1 représente, & gauche, le graphe tempore! du signal et & droite, son graphe fréquentiel qui se résume en un unique point. En fait, on trace une raie pour mieux matérialiser Vinformation amplitude Figure 18.1 2. La représentation fréquentielle d’un signal composé Le signal s(t) = A\sinayt + A, sine, composé de la somme de deux sinusoides peut étre représenté en portant uniquement, dans le graphe amplitude - fréquence, les deux points (ou plutat les deux raies) de chacune des deux sinusoides (figure 18.2). 2015 Remarque "Nous perdons information de deéphasage a Vorigine entre les deux sinusoides. Toutefois, les applications pour lesquelles nous avons besoin d'introduire cette représentation fréquenticlle ne nécessiteront pas obligatoirement cette information. Par conséquent, sa perte ne doit pas susciter d’inquitude. yright © 445 Dunod. right © 201! Cor (© Danod. Tous reproduction non autos est un @ Be a Figure 18.2 3. Le spectre d’un signal quelconque Par analogie avec les spectres lumineux composés de raies de lumidre, la représentation fréquentielle est appelée spectre du signal. Le spectre d'un signal est la description de Ja maniére dont il se décompose en signaux élémentaires (ci-dessus des sinusoiides). En régle générale, on utilise plutdt une décomposition du signal selon une base de fonctions élémentaires e/* = ef?*F Ainsi, le spectre dun signal sinusoidal s(t) = Acoso correspond au graphe de la elt 4 ese figure 18.3, puisque s(¢) = Avosea = AS amplitude Figure 18.3 Remarque Pourquoi avoir choisi une telle base de décomposition ? Pour une raison tres simple : le ‘mathématicien frangais Joseph Fourier a démontré que presque tous les signaux pouvaient se décomposer en une somme de signaux de ce type. A partir de maintenant, nous n’envi- sagerons plus aucun spectre sans qu'il ne correspond une décomposition selon une base de fonctions élémentaires e/ = @!?*!, La notion de spectre d'un signal est indissociablement lige au fait que l'on décrit souvent le fonctionnement des systémes électroniques selon leur comportement fréquentiel. Pour bien comprendre F'intérét d'une telle représentation, imaginons simplement un syst¢me capable de filtrer les signaux qu’on Ini injecte & son entrée en laissant par exemple passer les signaux de basse fréquence tandis qu'il élimine les signaux de haute fréquence. La connaissance combinge du spectre du signal d'entrée et du comportement fréquentiel du systéme permet de déterminer immeédiatement ce qu‘il restera de ses composantes fréquenticlles une fois traité par le filtre. QCM Exerci 45