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Rant Ab tall Lat jal La geal REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIOUE ET POPULAIRE, ithe Lal aN5y MINISTERE DE, L'EDUCATION NATIONALE, ECOLE NATIONALE POLYTECHNIQUE fas naaeoa | DEPARTEMENT niioTHEQue — io) cate HatinalePolteenngas} . PROJET DE FIN D’ETUDES SUJET ‘Proposé par : Etudié par : \Dirigé par “UMMAH A KAMLOUCHE Ali Sofiane MEN. KECHOUD (SNT| 7 ‘iil 7 ENP, 10, Avenue Hacen Badi El-Harrach - ALGER Sele ELE nt REPUBLIQUE ALI lt Lt galt Lay spall EMOCRATIQUE ET POPULAIRE ay MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ECOLE NATIONALE POLYTECHNIQUE, DEPARTEMENT pe HE Vwasorweaue — isn Ecale Hationate Polytechuique PROJET DE FIN D/ETUDES ——————— suet ——____—, ne Cele Sete Hee | © Proposé par : Etudié par : call UMMAH . Sace KAULOULHE Mi Soficne WE KEL AOL (SNTF) = PROMOTION Suite 193 E.N.P. 10, Avenue Hacen Badi El-Marrach - ALGER, Ge warp oa eBLCTHEQUE — tne] Ecole Rationaie Polytechnique | REMERCIEMENTS Te Je ne saureis presenter cette @tude sans exprimer mas Femercrewents a tous ceux gua, dé loin eu de pres, ont cantribua a Ja realisation de ce travail. Je voudreis, en premier lieu, remercier ma Promotrice, Mme N. KECHOUD, pour Le suiva continu et attentionné dont i’étais l'objet ve se pert, pendant toute la période du projet. Je Femercae en particulier, Mr N.MESRATI, président, ainsi que fous Les membres du jury qui ont bien voulu juger mon travail. ve ne s, Wraas oublier'de remercier les travailleurs des unites PMA, C.P.6, et UWE.M.WALH, dem avoir assisté durant Métaboration de mon PFE. Eorin, Je tens & remercier Me SALHI, ainsi que tous Protesseurs du département de Métallurgie de 1‘E.N.P. UN fae Rabgh Kyu BIALIOTHEQUE — Ze!) Ecalo Nationale Polytechnique DEDICACE A MES TRES CHERS PARENTS. A MES FRERES ET SOEURS A HK. EN SOUVENIR DE MON ENF ANCE. A TOUS MES amis. A TOUS CEUX QUI MONT AIDE ET SOUTENU. A TOUS MES PROFESSEURS. JE DEDIE CE MODESTE TRAVAIL. KAS. INTRODUCTION. _ CHAPITRE 1 CHAPITRE IT: PROCEDE INDUSTRIEL DE PHOSPHATATION. CHAPITRE IV: RESULTATS DE LA PHOSPHATATION... Leah irucd tb roo SOMMAIRE wypuigTHEQue — izes! Ecole Mationale Polytechnique’ ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE....... I-1) NOTION SUR LES TRAITEMENTS DE SURFACE. 1-2) DEFINITION DE LA PHOSPHATATION. 1-3) BREF HISTORIQUE..........0. 1-4) TYPES DE REVETEMENTS. .. 1-5) APPROCHE THEORIQUE. . 1-6) ACCELERATEURS. I-7) ACIDITE LIBRE (AcL) ~ ACIDITE TOTALE (AcT).. 1-8) PRODUITS DE LA PHOSPHATATION... 1-9) JUSTIFICATION DE L“EMPLOT DU PHOSPHATE DE Mn.....17- 1-40) TABLEAUX RECAPITULATIFS « ~ + ABS CARACTERISATION DES PISTONS DE M.D.E... 11-1) ROLE DU PISTON... _ 11-2) COMPOSITION DU PISTON TI-3) INFLUENCE DES ELEMENTS D’ALLIAGE SUR LES PRO- PRIETES DE LA MATRICE.. eae TI-4) INFLUENCE DES TRAITEMENTS THERMIQUES... 11-5) INFLUENCE DES ELEMENTS D’ ADDITION SUR LA PHOSPHATATION. . - Y1-6) ETUDE MICROSCOPIQUE. - I1I-1) DESCRIPTION DE L‘ INSTALLATION. ... I1I-2) AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CHAQUE PROCE! I1I-3) NATURE DES CUVES.... JII-4) PROCEDE DE PHOSPHATATION. 43. 1V-1) RESULTATS DES TRAITEMENTS DE FHOSPHATATION......43. IV-2) COMMENTAIRES......... - 43. CLD feud Lakh Lud MIBLIOTHEQUE — Zeus) Ecole Nationals Pelytechsique Pace CHAPITRE V:MORPHOLOGIE DE LA COUCHE FORMEE. +48. V-1) INTRODUCTION. ......--2.4- 146. V-2) ETUDE COMPARATIVE... . see MBL V-3) OBSERVATION DU PHENOMENE DE CRISTALLISATION.....52. CHAPITRE VI: ETUDE TRIBOLOGIQUE.... Plate eee Bbe VI-1) MECANISME DE LA CORROSION PAR FRICTION.........56. VI-2) DESCRIPTION DE L‘ INSTALLATION, : eens 7. VI-3) RESULTATS DE L’ETUDE etal Se VI-4) CORRESPONDANCE Mt ~ COEFFICIENT DE FROTTEMENT..59. VI-5) INTERPRETATION DES COURBES.. ween bo. CONCLUSION: REFERENCES BIBL [OGRAPHIGUES im) INTRODUCTION Notre travail a pour but d’étudier 1a phosphatation des pistons de moteur DIESEL ELECTRIQUE (M.D.E.) ‘en vue d’en comparer les propriétés avec le piston phosphaté d‘origine & 1a GENERAL MOTORS CORPORATION (G.M.C). Pour ce faire, nous avons procédé & 1a phosphatetion , de quelques échantillons de pistons rebutés de locomotives D.M.,et cb & J’unité PRODUCTION du MATERIEL AGRICOLE (P.M.A ) de Constantine, du fait que l’on a déja phosphaté dans cette entreprise un piston Qui est monté sur locomotive (phosphatation au Mn ) Nous avons, en outre, phosphaté des échantillons A ‘unite COMPLEXE PELLES et GRUES ( C.P.G.) de Ain- Smara A Constantine, et ce pour les mémes raisons, bien que ce genre traitement soit plutst anti-corrosif (Phosphatation au Zn ). Nous aurons donc, & effectuer une comparaison entre les pistons d’origine et ceux phosphatés localement. notre étude sera divisée en 3 parties principale: ~ La premi@re consistera en l‘étude théorique du precedé de phosphatation, et ce du point de vue attaque du métal, morphologic des couches, processus d’accrochage, etc ~ La deuxieme concernera la caractérisation des pistons de M.D.E, et l'étude des diverses influences de la nuance d’élaboration sur la phosphatatian. - La troisieme sera basé¢e sur l’étude des proprictés des échantillons phosphatés lecalement du point de vue morphologique tribologique, dureté ,et épaisseurs de couches , ainsi que ‘influence des différents paramétres de traitement sur 1a couche ebtenue. Nous procéderons & la fin, & une Comparaison entre ces echantillons traités localement et ceux d’origine. Nous essaierons, le cas échéant de proposer certaines alternatives & meme d’ au liorer la qualité du revétement effectué localement, en nous basant sur les résultats experimentaux. dans des conditions appropriées de température, de composition du bain, ainsi que des catalyseurs, neutralise ses hydrogénes jusqu’a se convertir en phosphate neutre insoluble dans l'eau, de structure poreuse absorbante, et fortement ancrée, avec de hautes propriétes de corrosion et de frottement (3). Les composants du bain utilisé sont: — (POe2In, (POs)2Mn, (POs)aFe + selon le but poursuivi. - Nitrates, nitrites, chlorates, ou produits organiques (catalyseurs). ~ Sels de Ni, Cu, Cr, Ti, ou Co » (affineurs de couche) [2]. - De l’acide phosphorique (HaPO« > [4)- Il s‘agit donc, d’un procédé de conversion qui transforme la surface en une couche chimiquement stable et équilibrée. Euivant le type de bain utilisé, on aura, soit une couche d’adsorption (phosphatation cristalline), soit une couche de substution (phosphatation amorphe). En raison de son origine, chaque couche ses propriétés specifiques [2]. 1-3) BREF HISTORIQUE La phosphatation en phase acqueuse des métaux par le phosphate de Fe date de 1906, avec le brevet anglais de Thomas Coslett, dépose en France en 1907. Dés 1910, Costett“iitilisa des solutions a base de d’acide phosphorique et de phosphates de Zn. 11 existe 3 procédés de phospnatation: ~ Parkérisation: Phosphatation au Mn (dite profonde), de durée de 1h30°, en vue de 1’anticorrosion, apparut en 1926 aux U.S.A. - Bondérisation: Phosphatation légére au Zn d’une durée de 10m, apparut en 1929. - Parcolubrite Phosphatation au Mn, apparut en France en 1943, et appliquée au frottement (9), Les progrés les plus marquants apparurent en 1945; notamment avec l‘utilisation d’accélérateurs plus efficaces tels NO3/NO2, CLOS/NOS, etc... ce qui réduisit le temps de traitement [5]. 1-4) TYPES DE REVETEMENTS 124-1) PHOSPHATATION AMORPHE Elle s‘abtient avec des phosphates biacides, généralewent de Na, la couche phosphatique est trés lisse, de coloration irisee bleu-violet, et avec un poids de couche de 0,1-+ 1 g/m. La couche formée est constituée basiquement de VIVIANITE: Fea(PO.)2-8H20. En réalité, la couche est plus complexe et a pour formule: Fes0s,Fea(PO«)2.8H20,FeHPO«-H20. Son domaine d‘application est celui du traitement préalable a la peinture, pour conférer & celle-ci une grande adhérence et une plus grande résistance a la corrosion. ) PHOSFHATATION CRISTALLINE Elle s‘obtient avec des phosphates biacides de Zn, lin, ou de Feet tire son nom de la structure cristalline de la couche phosphatique formée. Avec cette phosphatation, on peut obtenir divers types de couches aux caractéristiques spécifiques but recherche. selon le En variant la nature des accélé¢rateurs,des catalyseurs et les conditions de travail,on peut aveir des couches de phosphates d’une @paisseur de:1,5-Sop,aux structures et proprietes distin coloration est gris-clair A gris-foncé,presque noir phosphatation au Mn (21. I-4-3) TYPES DE REVETEMENTS PHOSPHATES 11 en existe 3 types [63 - Revétement aux phosphates de Zn: Ils incluent ure -gamme importante de poids de couche allant de 1a couche uttrafine a monocristaux, A des films lourds de cristaux gres et bruts. Leur couleur varie du gris-clair au gris-foncé en fonction de le teneur en Carbone du métal de base, de 1’ augmentation des ions métalliques lourds présents dans la solution,et de l’attaque avant phosphatation du métal traite. Le mécanisme de ce procédé est celui de J’adsorption. Les composants de la couche sont: L‘Hopé.te et Phosphophylite (cf tableau G). la - Revetement aux phosphates de Mn: I1 est appliqué pour les piéces en matériaux ferreux (pignons, parties internes du moteur a combustion, et ce pour prévenir l’abrasion par axenple). Le mécanisme de ce procédé est analogue au précédant. -Revetement au phosphates de Fi Jl fut le premier a etre commercialisé. La solution de phosphatation contenait du phosphate ferreux et de l’acide phosphorique, utilises a une température Proche de l’ébullition. On obtenait une couche amorphe par mécanisme de substitution, au cours de laquelle il y a formation d’une couche transitoire d’oxyde de Fe, cette couche est ensuite transformée en phosphate selon la réaction: 2HePO«” + SFeO = Fea(PO«)2 + 207+ He0 1 HePOs provint de la dissociation de HaPOs selon la réaction HaPO« = HaPos + HT sy ~ On notera, par ailleurs, qu‘un quatrieme type de Phosphatation est apparu récemment, et il consiste phosphatation au Pb eftectuée A température ambiante [6]. en une REMARGUE: Nous nous intéresserons, dans natre étude A’ la phosphatation cristalline, et plus précisément & celle au itn, toot en Etudiank aussi cette au En, bien sor, et ced bul comparati?.. 1-5) APPROCHE THEORTQUE ~_I-5-1) BAIN DE PHOSPATATION Grest une solution acqueuse trés dilude, dont 1a concentration en @léments constituants évolue dans les limite de quelques dizaines de g/l, cette solution facilite 1’ionisation des constituants. 'Un bain n’ayant pas encore fonctionné a la Classique mentionnée dans le paragraphe (3-2). composition Le bain posséde un pH assez stable, variant entre 1,3 -3,2, et dune moyenne de 2,5. Pour les valeurs 1,8 -2,5 elles se rencontrent dans le procedé de phosphatation par immersion, les valeurs 2,5 — 3,2 sont applicables dans le procédé par jet. Dans notre étude le procédé appliqué est celui due ‘immersion. En portant le bain & la température de travail (80° 95°), on fait subir au métal immergé une attaque par les constituants acides ‘du bain, et surtout les acides libres phosphoriques, une assez faible quantité de metal passe en solution alors qu’apparait. apres une durée suffisante de contact, une couche de phosphates. La durée de contact est d’autant plus courte que le bain est mieux acceleré. 1-5-2) MECANISMES DE _LA PHOSFHATATION ATER ED _RECANTSMES DE LA PHOSPHATATION La surface du métal n’est jamais homagéne du point de vue composition, 41 y existe des milliers de micro-piles inactives, qui, dés qu’elles sont en contact dans un milieu éléctrochimique rendant effectives les differences de potentiel existants enure elles, deviennet actives. Les zones anodiques, constitu¢es généralement par le mem: aétal, eccupent la majeure partie de la surface d’od il resulte densite trés taible de courant car 3 = 1/A Avec A: surface de 1’ anode I: intensité du courant Les zones cathodiques, quant a elles, sont constiiuées d'impuretés et d’ inclusions de métaux autres que ceux constituant Vanode, leurs surface étant tres réduite, il en -résulte une trés Qrande densité de courant, ce qui provoque la décharge d’ions H? (2) Dans la phosphatation, l’acidité provenant de HaPCe l’attaque du métal et sa dissolution ainsi produit que, simultanément, la decharge d’ions H"A la cathode [8]. Cette décharge produit une polarisation des aires cathodiques et une passivation des zones anodiques. A ce stade, on parle de phosphatation amorphe, car la réaction chimique s‘arrete. Pour poursuivre la réaction, on ajoute des produits oxydants qui dépolarisent la cathode, et ce en limitant la décharge des ions Hy et a anode en oxydant les ions ferreux provenant de la dissociation du métal de base selon la réaction +2 Fe Fe +e Les ions Fe"} en formant des phosphates Fe2(P0s)3,précipitersous forme de boues au fond du bac. insolubles / Sur la cathode, l‘action dépolarisante des oxydants, jointe s L’apport des ions métalliques Mn, Zn etc.., produisent une hausse du PH jusqu’A atteindre la solubilité du phosphate métallique précipitant sous la forme cristalline 1a of s‘est faite la décharge d‘ions H”. On peut illustrer, de maniére simple, le schéma de formation de la couche comme suit: Métal + Solution phosphatante sels de phosphates solubles(hausse du pH) i sels de phosphates insolubles (formation de couche) [2] Pour étayer ce schéma, Bauvais et Barry [3] ont décrit ie processus de la fagon suivante: L'acide phosphorique étant, en fait, un -triacide, posséde % acidités, la premiere est celle d’un acide fort, la deuxieme est celle d'un acide faible, 1a derniére est celle d’un acide trés faible. Ceci est confirmé par les constantes ‘ionisation respectives: Pour la réaction : HaPO. = HPO. + H! Ki = 11.107 Pour la réaction 2 HePOs = HPOs* + H* Ke = 107 Pour 1a réaction : HPOa* = PO. 2+ HY Ka = 4.107? @ux 3 acides, correspondent 3 types de sels: Sels primairess M(HePOs)z soluble = Avec M = (Zn, Mn, --2) Sels secondaires: M2(HPO4)2 peu solubles Sels tertiaires: Ma(POs)2 insolubles Les compositions phosphatantes comportent esentiellement les acides phosphoriques libres, des phosphates primaires des métaux bivalents, et des additions, ces compositions constituent un milieu ou, tend a s’établir un equilibre évident, et ce sous 1’ influence des températures et des concentrations. Des réactions réversibles ont lieu [3]: 2M(HzPOe)2 = Mz(HPOs)2 + 2HaPO. = (4) SM(H2POs}2 = Ma(POs)2 + 4HaPOs «ay BMz(HPOs)2 = 2Ma(POs)2 + 2HaPOs es) Done, il y a production finale de Ma(POs)2 insoluble et de HaPO.. Or, en plongeant une piéce en alliage ferreux dans un bain de phosphatation, le fer est attaqué selon la réaction: Fe + 2HsP0« = Fe(H2PO4)2 + H2——+szproduction de phosphate de Fe La consommation de HsPO« tend, selon la loi de Lechatelier, a déplacer équilibre des réactions (1), (2), (3), dans le sens de la production de HsPO., ce qui conduira 4 la formation de phosphates secondaires, et surtout tertiaires insolubles qui se déposeront A la surface du metal. Remarquons, toutefois, que les sels primaires peuvent réagir directement avec le métal selon la réaction: 2Fe + 2M(H2POs)2 = 2FeM(HaPOs)2 + 2H2 Ou, en ce qui concerne Mn: Stn™*+ SFe7+ HePOs + 4H2 = (Mn, Fe)s.He(PO4). 1 HUREAULITE Comme conséquence, le bain s’appauvrit en phosphates ceux de Fe -4H20 + 4H” eutres que 11 faut donc régénérer le bain par un contréle suivi du rapport Act/Act (cf. 1-6). [-5-3) SCHEMATISATION DES PHENOMENES A) Attaque du métal Selon Akimov[81, l’attaque du métal peut gtre schématisée de le fagon suivante (figure 1): Fig Ai AtLaque du métat £5]. PHOSPHATA YL LM sk. I+ Zoe onique I WY Ss ! Ws Y, GLA EE Oi . ecotigas YL snprce Enron WSs | g ay t L'ionisation des atomes métalliques libére les ¢lectrans, ce qui confére 4 1’anode une polarité négative. Mais la réactio M+ 2H" mt? He conduit au fait qu’on aura apparition de polarite positive équivalente due a la perte d’électrons au contact de H’a la cathode. Localement, a la surface du métal attaqué, le dégagement de Hz va @tre stoppé par la réaction des accélérateurs, qui sont des consommateurs d’e et de H": (accelerateur) XO + 2H"+ 2e°= HeO + PRODUIT DE REDUCTION de xO Done, il y a juxtaposition de deux cycles: - Attaque du métal. - Accélération d’oxydo-reduction. La schématisation de la zone cathodique, en tant que négative, est faite pour représenter un flux d’e fortement orienté vers cette zone [7]. Les facteurs d’attaque du métal sont: ao e7 83 62 at onmrmnononm mae TP TS) ee = 2S - La nature du métal. : - La nature du milieu agresseur. . ; ~ ba caractérisation physique de 1a surface: geometric, écrouissagey auto-passivation (presence de Cr), ete... B) Regénération de -HaPOs er st |HsPOs (libre) | ———_-___, . Phosphates: ‘Solubles loxydoreduction ou hydrolyse METAL 7 : HePO« (regénéré) += Phosphates insolubles Boues Figure 2: Regénération de HaPO. C7) 1-6) ACCELERATEURS I-6-1) NATURE ET ROLE : : Les accélérateurs peuvent varier dans une large gamme incluant les oxydants faibles comme ‘les nitrates, ainsi que les oxydants forts telé que les nitrites,” péroxydes,- et .acides sulfuriques. Lremploi de ces \accélerateurs est’ justifié, comme . demontre Précédamment, par la volonté’ d‘accélérer le mécanisme de Phosphatation, et ce par 1’oxydation des ions ferreux qui ont! ‘un effet inhibiteur sur la réaction de phosphatation. Ceci est expliqué par la capacite des oxydants & oxyder H”au contact de 1a surface & phosphater, de ce fait, 1a solution phosphatante peut etre continueltement en contact avec le métal & phosphater, et le risque 40 : 41) ACIDITE TOTALE Correspond & la sommes (H2POs)aM + HoFOs, et inclut donc acide libre et combine. ) ACIDITE LIBRE Correspond & la quantite de HsPO4 libre présente dans la solution phosphatante. I=7-3) RAPPORT D’ACIDITES (r = AcT/AC1) 1 est essentiel de connaitre a fond ces notions, vu leur influence prépondérante sur le bain de phosphatation. En effet, toujours selon G. Lorin,, 1’influence de ces concepts est illustrée de facgon évidente durant le fonctionnement du bain de phosphatation. Prenons l’exemple dun bain de phosphatation au Mn, er 6-1)_ INTRODUCTION 11 serait bon de faire un rappel sur les diverses formes que peut prendre le graphite lamellaire dans une fonte. Selon warralis (91, les formes du graphite sont classes dans 5 groupes piincipaux. TYPE A: graphite en lamelles réparties uniformément Distibution normale dans les fontes eutectiques, ou iégerement hypoeutectiques. TYPE B: graphite en rosettes Dislbution normale pour les fontes riches en Si, et en, Cy refroidies rapidement. TYPE C: graphite en lamelles grossiéres et en amas Distribution caracteristique des fontes hypereutectaques. TYPE graphite interdendritique Distribution rencontrée pour des refroidissements trés rapides (au contact des parois des moules métalliques importante produit des lamelles trés minces (<25 ). La surfusion Bb) docalisées ehtre les dendrites. Cette forme est considérée comme détavorable- TYPE E: graphite interdendritique orienté Distribution normale des fontes nettement hypoeutectiques, et pour de faibles viteses de refroidissement. Pour les dimensions, un indice numérique permet de dimensionner les 1amelies(cf. Tab. 8). variant dela 3 INDICE Dimension max ( ma) <1 0,5 - 0,25 0,12 0,06 0,03 0,02 <0, 041 Ovo usune 1 3 Tableau: Correspondance Endice_Gnqueorde lamelle. (Pour plus de détails, cf. annexe) 28 la fonte peu sensibles aux concentrations de contraintes. L’action lubrifiante du graphite accroit la résistance a bropriétes anti-friction de la fonte. Vusure, et lee Dvapres toutes ces données, l’utilisation d'une fonte GL pour fon est justifiee du fait que re dernier nest peu sollicité en traction et en @laborer un pis que flexion, il l’est surtout en compression suite 4 l’explesion des gaz, les roprietés anti-frottement sont aussi trés sollicitées. qIL )_APRES ATTAQUE Nous avons sélectionné, dans le tableau 9 y 7 @chantillons Prevenant de diverses parties du piston, on a obtenu apres au Nital 3%, les résultats suivants. Tab 9 attaque, Composition du piston (Type degeaphile, phases présenles. Forks Giger. Ms eres eles — $b oh - hb Pact fae — Sb 30 11 s‘agit, donc, d'une fonte perlitique, avec presence c’envioron 5% deutectique phosphoreux, comme on peut le voir sur la figure 10 Cc ci-dessous: r Fig 10 :Echantilion 1 attaque au Nital 3% r r c r r r r : ‘ r . On remarque, en outre, que pour les échantilions 2 et 6 r provenant respectivement du haut et du bas du piston, il y~ a une quantité assez importante de ferrite, qui pourrait étre le produit r d'un traitement thermique adéquat, étant donné que la ferrite facilite le dep&St de revétement sur la piéce » alors que la perlite r pourrait provoquer un grossissement du cristal élémentaire du phosphate (7). r D'aprés les figures11, a-bjla présence de ferrite sur ie bord pourrait avoir ppuc but essentiel de favoriser le depst de t phosphates , pour compenser, en quelque sorte l’effet assez défavorisant de la perlite au coeur, néanmoins indispensable por r amélirer les propriétées d’usure, étant donné que la ferrite diminue ja résistance a l‘usure de la fonte [18]. 3 CHAPITRE III | PROCEDE G INDUSTRIE L DE PHOSPHAATATION CHAPITRE Ill PROCEDE INDUSTI L11-1) DRSCRIPTION DE L° INSTALLATION L’installation de phosphatation (cf.figure ), comprend des cuves dont les dimensions assurent des possibilités suffisantes Pour un grand atelier.Ces cuves sont chauffées soit par des serpentins @ vapeur, soit par des électrodes. Nous parlerons, ulterieurement des avantages et inconvénientsde chacun des deux procédés. Des vannes de vidange doivent étre installées en bas de chaque cuve, sauf pour les cuves 1 et 5. La vanne de la cuve 1 doit étre doublée de plomb, celle de la cuve 5 doit étre en acier inoxydable, pour éviter l’obstruction par les dépdte de phosphate. Les cuves 1 4, et 5 doivent @tre munies (dans le cas du chauffage & la vapeur) de vannes d’admiasion de vapeur a régulation de température, ainsi que thérmomtres précis pour controler la température de travail [13]. On doit noter que, dans certaines entreprises, la cuve 7 est remplacée par une mécanisme d“aspersion avec un vaporigateur de Molikotte (graphite colloidal), ce qui diminue évidemzent la fiabilité de la lubrification. Z11-2) AVANTAGKS KY INCONVENIENTS DE CHAQUE PROCEDE U11-2-1) PROCKDE A_SERPENTINS A)AVANTAGES : -Kconomie d’ énergie. 33 Fig. 12. Disposition du matériel pour Je traitement des pistons au phosphate (Aly) - SLT TN -Chauffage homogéne de la solution, @ cause de leur longueur. B)INCONVENIENTS -Depdt de phosphate sur les serpentine de chauffage ¢2 aqui diminue le transfert de chaleur, et empache le bain d’atteindre la température idéale de travail, rendant obligatoire leur changement. -Lenteur du processus de chauffage. “Obstruction des vannes de vidange par les dépéts de phosphates. -Risque de panne. IJ1-2-2) PROCKDE DES ELECTRODES A) AVANTAGES -Rapidité du chauffage- -Meilleur rendement. -I1 n'est pas nécessaire de changer souvent les électrodes. -Risque moindre d‘arrét. B)_INCONVENIENTS -Une trop grande consommation d’ énergie. -Risque d“hydrolyse de la solution. LL1-3) NATURE DES CUVES On doit €laborer les cuves avec des matériaux différents compte tenu de leur usage [14]. En effet, les cuves de capacité de 620 litres, doivent étre en: -Acier au carbone: Pour les cuves de dégraissage ‘et de rincage. -Acier inoxydable possédant une haute résistance a 1”attaque acide: Pour les cuves 1 et 5. On peut employer entre autres: -Des aciers au Cr-Ni 18/9. -Des aciers au Cr-Ni-Mo 18/10/2. ~Des aciers au Cr 17. 35 On choieit ces nuances pour que les cuves résistent a l’attaque acide, et aussi pour empécher un trop grand dépst de phosphate sur les parois, étant donné que le Cr, élément passivant, freine beaucoup la phosphatation. qui est un 111-4) PROCEDE DE PHOSPHATATION Le procédé se compose de 3 étapes: [14] - prétraitement, ~ traitement de phosphatation, ~ post-traitement. I11-4-1) PRSTRATTEMENT Pour le traitement de phosphatation, les surfaces A traiter doivent étre propresde toutes huiles, graisses et autres, on doit en outrg @liminer lea déchets solides qui peuvent éventus]iement étrefcomme le sable, la poussiére et les produits de corrosion de tous genres. a cet effet, un prétraitement par nettoyaye et rincage est appliqué. A) DEGRAISSAGK (Cuve 1) Pour le dégraissage, on emploie des solvants organiques comme ie tri- ou per-chloroéthyléne, ainsi, que des agents prétraitanta a base de KOH et NAOH. La solution employée a cet usage Bondérol. est le B) RINCAGE (Cuve 2) Se fait avec de l’eau froide ordinaire. La cuve doit déborder légérement pour éviter le dépét d’impuretés. C) DECAPAGK (Cuve 3) u cuve contient une solution d’acide sulfurique constituée de 64 litre de H2S0« a 50% de concentration, ainsi que de 2,4 litres d"hinibiteur rodine pour 379 litres de solution au niveau de travail. La température de la solution doit étre maintenue aux environs de 60°-66°. 36 D). RINCAGE- PRECHAUFFAGE (Cuve 4) la cuve doit €tre remplie d‘eau ordinaire l'ebullition et doit déborder légérement. Maintenue aA 7 Le préchauffage, dans cette étape, est trés important car i} permet A la piéce traitée d’atteindre rapidement la température de travail, une fois plongée dans le bain. de phosphatation, donne un meilleur revétement. £7] ce qua On constate que les entreprises ont interverti l’ord-e des Cuves 1 et 5, celle du dégraissage prenant la place de celle du décapage et vice-versa. Cette interversion a donné expérimentalement de meilleurs résultats, d’autent plus qu’elde améliore le decapage acide qui est beaucoup moins efficace en présence de graizses et a’ huiles. Dailleurs, G. Lorin [71 a propose cette interversion en recommandant, en outre, un prétraitement dans un bain de sels de Ti. €) TRALTEMENT DE FHOSPHATATION (Cuve 5) On emploie le GLEITBONDER 98, le BONDER.R.LOSUNG BONDER.R-SALZ 225. " a é et le -/Période d‘immersion: 5 -20 mn. ~ Température du bain: 80° — 95° “Concentration de la solution: 48-52 points pour 1 acidite totale. 5 - 8 points pour 1’acidité libre. Pour obtenir un rev&tement uniforme constitué de cristaux fins, on doit maintenirla teneur de Fe dans les limites de 3,5 - 3,5 points maximum ce qui correspond a 2 ~ 3 g/1 max. Le nombre de points correspond a la quantité detitrant ajoutée 4 Ja solution de travail, et doné pour obtenir le virage. Ai al de titrant ajouté correspond 1 point. E-1) PREPARATION DU BAIN DE PHOSPHATATION Pour 100 1 de solution, on aura besoin de 14 Kg de GLELTEONDER 98 (11k). 37 On remplit les 2° tiers deia cuve avec de l’eau, on ajoute la Quantié nécesaire de GLETTBONDER 98, puis on remplit le bac avec de Veau jusqu’a son niveau de travail (B20 1). Enfin, on fait vieillir Je bain, et on démarre 1‘ operation. En effet, le revétement obtenu dans le cas d‘un bain fraichement préparé nest pas aussi bon que celui traité dans un bain “vieilli". C'est pourquoi, on doit faire “vieillir” le bain en ¥ aoutant environ 120g de laine d’acier dans 3791 de solution. La laine sera suspendue dans la solution ge phosphatation froide a raige a’ panier métallique, car elle s‘y dissocie plus rapidement, le phosphate chaud faisant un revetement sur la waine et Vempéchant de se dissoudre. Le panier doit @tre remué de tenps a autre, pour assurer une bonne teneur en Fe, puis sera retire quand lepération sera terminée. La durée de 1’opération est de ih environ cz. E+2) CONTROLE bU BAIN On doit réguliérement contrdler le bain pour #tre sr de la sa concentration, qui peut @tre altérée au cours du fonct:mement poussé. La teneur en fe est aussi tres importante car on sait, qu’il produit des phosphates capables d’arreter la réaction en pascivant le métal. ' 4) Determination de act Og determine AcT par titrage avec de la soude 0,1N et de la phénolphtaléine comme indicateur. A cet effet, on prend un @chantillon du bain avec un bécher, et apres refroidissement a4 1a température ambiante, on en prend 10m1 avec une pipette, et on les met dans un autre bécher, on dilue avec 25m] d'eau distillée, et bn ajoute 5 gouttes de phénolphtaléine pour déterminer le virage, puis on titre avec la soude jusqu’a obtention de la couleur rouge-violet. En comptant le nombre de ml de soude ajoutés, on détermine le nombre de points. Nous _trouvons : AcT = 48 pts 38 **) Détvermination de AcL On prend avec une pipette 10 ml ue 1°échantillon qu’on met dans un bécher, on dolue avec 25 ml d’eau distillée et on ajoute 5 douttea de diméthyl oranue-xyléne comme indicateur, on titre avec de la soude 0,1N, et ce Jusqu’a apparition d’une couleur jaune, au lieu de la couleur rouge initiale, puis on note le nombre de points. Nous trouvone AcT = 6,3 pts Ce qui donne: r = AcT/AcL = 7,6 Théoriquement, le rapport AcT/AcL devrait étre compris entre 5,5 et 6 [13], donc celui que lon a obtenu est assez élevé, ce qui indiqueune diminution de la teneur en IPQ de la solution. Cette diminution entrainera, selon le pBincipe de Lechételier, le déplacement de 1”équilibre des réactiona vers la production d‘une trop grande quantité de phopaphates tertiaires (insolubles) et . de HPO, cela aura des répercussions sur 1’épaisseur des couches obtenues aprés traitement.[3] On doit, donc, s’attendre A ce que lee valeura dea épaiueurs de couche sotent, quelque peu impertantes, Za cause est que le bain sert beaucoup plus longtemps qu‘il ne devrait le faire, et son enrichissement nest jamais ef‘fectué. x**)Détermination de la teneur en Fe On prend 10 ml de la solution qu’on met dans un bécher, on refroidit A la température ambiante, et on ajoute 50 ml d7eau divtillée et 20 gouttea environ de HeSO+ a 50%, puis on titre avec du KMnO« 0.1N, jusqu’a obkention de la couleur rouge. Nous trouvons: xFe = 3,5 pts | (satisfaisant) 11 2) KNRICHISSEMENT DU BAIN La production du revétement phosphaté congomme la solution qui est enrichie ou regénérée de la facon suivante [14]: 39 A) SOLUTION DK PHOSPHATATION A) SOLUTION Dé _PHOSPHATATION | Tab 10:re. nération de Act Pour 100 1 de golution: Points consounés Quantité de BONDER 98 G ajoutée Citresy (Ka) 1 0,22 0,28 2 0,44 0,56 3 0,66 0,84, 4 0,88 1,12 5 1,10 1,40 B) ACIDITE LIBRE Tab 11: regéngration le AcL oe Pour 1001 de solution: Points d’AcL Volume de BONDER.R.SALZ (Litres) 9 0,16 10 0,22 1 0,28 12 0,34 C) TENKUR EN Fe Pour 100 1 de solution: Tab 12: feqenérakvon da 7% ; - xKe points Quantité ajoutée ee BONDER.R-IOSUNG | “BONDERTR™ | (a) (s) 3,36 6.0 114 140 3364 6.5 138 140 3,92 7,0 161 198 4320 1s 185 226 4348 830 208 255, 4,76 8,5 232 284 5,04 9,0 256 323 5,32 9:5 280 342 5,60 10,0 303 370 11-4-3) POST-TRALTRMENT A) RINCAGE (cuve 6) Subséquemment au traitement de phosphatation, on plonge les pices pendant 1 ou 2 minutes dans un bac d“eau froide, puis dans un autre deau chaude a 80° pendant la méme période. 4a B) SECHAGE ooo Ee les piécea doivent 6tre séchées pour éviter une éventuelle oxydation. : C) HUILAGR-LUBRIFICATION (cuve 7) : Aprés séchage, on plonge lés piéces dans la cuve contenant du graphite colloidal, On peut aussi, comme c’est fait dans certaines entreprises, asperger la pice avec du ‘graphite. a” l’aide. d-tne bombe. III-4-4) PROCKDE OPRRATOIRE KFFECTUE AU C.P.G BY PLM. EEE GBT PANE devrait porter que sur la Phosphatation au Mn, ‘mais auite a la‘phosphatation au 2n dun Piston qui est monté aur locomotive, nous avons jugé interessant @’établir une parentheses pour confirmer la théorie en ce - qui concerne les mauvaises propriétés de ce genre de’ revétemeat pour V’application’au frottement. Seulement, 1°échantillon pas subi de variations de paramétres opératoires. Normalement, notre étude n& au Zn n‘a Nous avons pour but d“étudier les épaisseurs, les duretés, et la morphologie des couches relatives a des revétements effectués sous ‘différentes conditions de températures et de prétraitement sur des échantillons provenant du flanc du. piston + en cé ‘qui concerne le Mn, 1’échantillon au Zn étant phosphaté dans conditions normales( 85°avcc dcoyaresage - décopage) Malheurevdement, 11 @ 6t6 impossible -d’effectuer Je traitement plus haute température (T>80), cela est dit,’ en premier lieu, les @ la défaillance du systeme de chauffage a la vapeur, et aussi au dépot de phosphates sur les serpentins, génant de ce fait le transfert de chaleur: vapeur — solution. Cependant., leo normes industrielles @ la P.M.A. sont -de 78° -*.80", eb lee techniciens ont 6té affirmatifa sur la qualité du revétemicnt 4 80". Selon la G-M.C. (91; une températu re trés inférieure a ‘88° donnerait un mauvaie revétement. * 44 t | CHAPITRE IV RESULT ATS LA DE PHOSPHAT ATION piéce @ traiter, résultat du déplacement d’équilibre des réuctiona de phosphatation vera le sens de la production de HsPO« (71,03). L’étude tribolowique permettra de définir 1-influence des épalsseurs cur le comportement en frottement du métal phosphaté. Pour la piéce d'origine, on a une épaisseur de 7 um pour la couche 4 sec, la couche de graphite étant de lym. Cette épaissour disparait par cimple essuyage. Done, le graphite contenu dans lea Pores est le seul A jouer un réle lors du fonctionnemunt en frottement de la piéce. D’ailleurs, d“aprés Bary [3], la conche de Phosphate est essentiellement un reservoir de lubrifiant. ; Autre chose remarquable, la diminution du temps d’achévement (temps que met l’opération pour prendre fin),avec 1“augmentation de la température. La décroissance de la durée de phosphatation avec i’augmentation de la température est conforme A la théorie, car la température de la solution augmente la réactivité du mécal et accélére le dépét de phosphate. Pour 1’échantillon 8, 1’épaisseur de couche ne pourral: étre édifiante car’ les yraiases qui résistent au décapage durant l’opération forment un matelas compressible sous la couche, et faussent de ce fait la valeur de la dureté. Le temps que met l’opération pour sachever est aussi conforme A la théorie, car jes graisses inhibent la réaction, en isolant la surface de la solution. Pour 1’échantillon sans décapage , on remarqu: que J’opération de phosphatation ne pourrait s‘effectuer sane dicupage préalable, et ce en raison de la présence d’oxydes, et d’autres impuretés qui forment un isolant entre le métal et la solution de phosphatation. Pour 1’échantillon au Zn, 1’épaisseur est conforme & la norme théorique, car la solution de phosphatation du C.P.G. est asse+ récente selon les dires des techniciens ( <3 mois), de plus elle nest pas trés utilisée. D’autre part, le bain est chauffé par @léctrodes, ce qui a permis d’obtenir la température adéquate de travail (85°). Pour ce qui est de la dureté, on remarque une augmentavion de celle-cl avec l°augmentation de la température de travail. On 44 ao =) : 2 i E 8 f & : i 8 5 i s z 5 E F : F s g i 5 3 i i 2 : H i g Aent les tive. On notera qu’a partir de la dureté superficielle de 1a couche fornée I la température de 7°, de la matrice. est superieure a celle En conclusion, on dira ‘qu’une ti dureté de la couche, réaction. empérature élevée augmente la et diminue le temps d’achévement de la Lépaisseur de la couche concentration de la solution, die totale ce i) dépend,' elle, de ia H done de Daéidile-Cbre ok ele 0 f sotution cle pRos photatien. act. =) —_) mm) a) —_) a! <—_ a" i —“y How 45 = On remarque que pour la vhosphatation au Mn, les arétes vives sont apparentes pour le grossissement ( X 1000 ) alors qu’elles le sont beaucoup moins pour le méme grossissement dans le cas de 1, a Phosphatation au Zn hopéite et la phosphophyllite. ru. 8 Figure Al: couche de phosphates de Za (4000) et (x200) + Kesctement au phosphite se i enna ashe Mou actaedrigue du type [MeO (HO) 47 Drailleurs les photos cbtenug;par microscope (MEB) effectusés sur des couches de piuephatation au Mn (phosphataion de General moters co, (Cf.fig15 Jet au Zn effectueé au C.P.G pour le groseissement X 1250 (Cf£.fiu16), montrent que pour le premier type on peut remarquer des monticules bien distincts avec des pores bien apparentes , alore que pour le deuxiéme il sagit plutét d“un réseau fibreux et assez uniforme oi les monticules que sont les grains ,ne sont pas mis en évidence. V-2) EQUDE COMPARATIVE Pour confirmer ce que nous venons de dire, on a procédé a une compraison entre la couche phowphateé d’origine (4 la G.M.C., Cf.fia17) et celle au Zn ( du C.P.G , Cf£.fia]9),d°un cété, et entre la couche d°origine et celle au Mn ( effectuée a la P.B.A, C£.£18 18) et ce pour un grossissement de 640. Les résultats qu’on @ obtenu sont trés édifiants, et démontrent la différence dune maniére évidente. V-2-1) PHOSPHATATION _G.M.C (Mn)-~ PHOSPHATATON P.M_A (Mn) On remarque que, “aspect: général de la couche est le méme, et que sur les deux photos , on note l’existance de grains (monticules ) bien detachés, lun par rapport a l’autre . Méne si Ja couche GMC est plus uniforme et moins disparate car il sagit 1a d’une phosphatation effectuée sous des conditions optimales de concentration du bain et de pré et Ppost-traitemnet, conditions donnant au revétemnt les meilleures Propriétes d“homogéréite, alors que pour la phosphatation effectueé a la PMA les grains sont assez clairsemés, ce qui dénote d‘une Phosphatation effectuée dans dassez mauvaises conditions et donnant lieu a un revétement. pour le moins non-uniforme, et cela a cause de la présence de sites privilégiés of l’attaque s’est bien developpée suite a un bon traitement en cet endroit. Néanmoins, l’aspect général ce la couche est conservé, & savoir que les grains sont apparents, et se regroupent sous forme de monticules .On note, au passage, l’existence d’anfractuosités a la surface du métal de base , en observant que le monticules se développent assez bien en ces endroits précis, ce qui confirme l‘hypothése des sites privilégiés 48 Figuce 15: Couche cle phosphate de Ha (dorigene) (MEB KIg50) ee Figure 16: Couche cle phosphate cle Zn (nes X1250) Fiquee \4: Couche cle phosphate cle Ma (dorigine) . (Mew %640) Fiquee 48: Couche de phosphate defn (local) (HEB X640) 50 EEE Eee eee 3 = Le grain de forme pseudo-parallélipipédique est logé dans une anfractuositéde la couche phosphatée of le métal de base est nu. Le arossissement X850 nous permet de visualiser cristalliaation. mis & le site de Un aggrandiveement plus important (Cf.fig 22 nous permet dvavoir un gros plen du gruin ( X 1250 ), et on peut observer la maniére dont il est fixé @ 1“intérieur de 1’anfratuosité .Ce yrain croitra et finira par attirer d’autres grains, ce qui aura conséquence de former un amas de grains qui produira, l’opération menée a terme, la couche phosphatée obtenir. pour une fois qu’on voudrait Fig 22: méme cristal avec grossissement (X 1250) (au centre) 71 nous a 6t6 malheureusement impossible de visualiser i"épaiaseur de le couche , aussi ‘bien par microscopie optique qu’électronique compte tenu de la friabilité de la couche phoephateé, aul se rompt pendant l’opération de polissage, néne si 54 CHAPITRE VI ETFTUDBE TRIBOLOGIQUE CHAPITRE VI aE NE ETUDE TRIBOLOGIQUE GUE Vi-1) MECANISME DE LA CORROSION PAR FRICTION p VISA) MECANISME DE LA CORROSION PAR FRICTION La corrosion par friction est celle qui se produit aux surfaces de contact de 2 .métaux soumis A une charge et sujets a ges vibrations et 4 des glissements effectifs en ces endroits; on parle de “friction sous charge “ Le produit de ce genre de corrosion sont des oxydes (oxydes ferriques généralement); souvent, le taux d’attaque est rapide, on peut done parler d°oxydation par frottement. Cependart le mécanisme n'est pas clairement détini. Une théorie pretend que des particules sont arracheés c’un ou des deux parties frottantes, et ces particules sont oxydées. Une autre théorie stipule que les particules sont d’abord oxydées puis elles sont arracheés, cependant leur état final est le méme C151. Lvhumidite reduit la corrosion par friction car elle agit comme lubrifiant, d’autre part 1‘oxyde humide est moins sbrasif que Voxyde sec. L’absence 4’, , naturellement, réduit 1attaque, Vhuile fait de mgme tandis que la charge ou la contrainte T’augmentent . . Les conditions d’apparition de la corrosion par fricticnsont: ~ Les surfaces de contact sous charge. ~ Les vibrations existant a 1 interface. ~ Un faible degre de glissement. Les résultats sont: ~ Pisparition du métal de la surface et production d° cuydes. ~ Rayures, grippage, rupture. - Perte de tolérance. ~ Destruction des surfaces boulonnées ou vissées[I5). 57 VI-2) DESCRIPTION DE L’ INSTALLATION EEE eee te Lvinstument utilisé pour notre étude tribologique, est le tribometre Le tribometre est un appareil fonctionnant a une pression P Supérieure A 3 bars; il est constitue d’un axe tournant, sur tequel est monté la piste de frottement; au-dessus de la piste, al y @ une sorte de bras pivotant, avec un procédé permettant la fixation de 1’échantillon & étudier, il est pourvu d/une tige pour fixer la charge. Pendant le fonctionnement de 1‘appareil, le bras permet de mettre l’échantillon en contact avec la piste de frottement, tout en conservant I’équilibre avec un poids de compensation. te tribométre est relié A un compteur électrique permettant ge fixer, grace a un cadran, la vitesse et le sens de la rotation ae 1a piste, ainsi que le couple de frottement ou le couple résistant total m. Le compteur est lui-m@me relié a une table tracante, sour enregister 1a courbe de variation du coefficient de frottement, et aussi pour vérifier la lecture faite sur le compteur. Lvaxe de rotation de la piste est suspendu sur un coussinet dair, dad l’obligation de travailler avec une supérieure 4 3 bars. pression FP vt ) RESULTATS DI TUDE La piste est un cylindre d’acier xC48 trempé et revenu, sa dureté superficielle en HRISN est de 95,5, et ses dimensions sont de 40 mm de diamétre, et de 15 mm d‘épaisseur. L@tude de la variation du coefficient de frottement en fonction du temps, sous charge constante est tres importante, et ce 4 plus d'un titre, car en premier lieu le piston travaille sous charge constante, et en second lieu, notre étude comparative que quantitative. est plus Nous avons utilisé une charge constitude de 2 cylindres de 260 9, correspondant ag2,6 Kgf environ, la charge totale denviron 952 Kgt. sera Le temps que prend chaque expérience est de 20 mm- Nous avons pris soin d’utiliser, pour chaque. expérience, 2 58 échantillons pour @tre sGrsde la reproductivité du phénomene. La gamme d’essais est la suivante: Tab 15 = Gamme d’essai Echantillon Gamme d’essai ( lubrifiant) Original Graphite Original Graphite + Huile P.M. A (cw fn) A Sec PLMA( ny ) Au graphite ‘ PMA C.) Graphite + Huile Au Zn A Sec Au Zn Huile VI-4) CORRESFONDANCE M- COEFFICENT DE FROTTEMENT + oer Le couple de frottement initial est m= 0,18 P§gge, nous gevons le soustraire de chaque valeur de Mm, ce dernier ¢tant donné part th = ee tw avecimt = Moment de frot. Mais: m= fe Neer f cost. de frot. Net réaction= 5,2 Adewton rt rayon de la piste=0,o2n Done: f= (mh 0,18)/(No ¥ or) Ces résultats, sont représentés sous formes de courbes (cf. graphes), la vitesse choisie est de 3000trs/mn,celle-ci n’a pas de grande influence sur le ceofficient de‘ frottement [16]. Qn aura done: = 9,62 § Mm - 1,73 de ce fait, on pourra déduire les valeurs de f d'aprés celles 59 Figure 23: Frotlement a sec de la couche cle phosphate de Zn (Re ge ABR). 60 Figure 26: Frotlement avec graphite cle - de Mn (d orvgtne). lacouche cle phoaphate qure 26: Frotlement gyre areehs ite de la couche cle phosphate de Ma (lscal) 61 meee fe tau Che 288) Giessen Echants Mon C264 fuite ae a5 ee Cy et a8) fe Rantitlon Gc graghiite a Rourke. one ara Figure 28 .frotbement avechucle et graphite de (a couche ow Mnf tigen VI-S) INTERPRETATION DES COURBES EE EETATION DES COURBE Liéchantillon au Zz —Sehantillon au Zn: On remarque que les essais sans lubrification (Cf.tig23), les résultats sont conformes a la theorie. En effett, f augmente continuellement au cours de Nessai, ce qui denote une usure croissante du revétement de phosphate. L’essai avec lubrifiant (Ct.fig28) donne de meillaurs résultats, mais f est encore trop grand, bien que constant. cele Prowe que le revétement ne peut étre appliqué au trottement. : Echantillon au Mn (Local) Eshantillon au Mn (Local): bes performances triboicgiques Sont deja plus satisfaisantes que celix de Zn. L’ augmentation de 1s courbe est moins accélerée, pour ‘essai & sec (Cf.4ig24 ). Pour je fottement avec graphite (Cf.fig 26), 11 résulte un f constant. Pour l’essai avec graphite et huile (Cf.fig2B), ¢ est constant, avec une valeur inférieure 4 celle du zn. Echantillon au tin (original): Pour le frottement avec Graphite (Cf.tig 25), on enregistre une courte constante pendant une premiére phase , puis elle s’accroit, cela peurrait Svexpliquer par l’eftritement progressif de 1a couche qui. eet d'une épaisseur de 8. Dans le cas de essai avec graphite ot hulle (Cf.Fi9 29), on optient un cootticient inférieur a celui des deux premiers échantitios, cola s‘explique aisément par 1a bonne absorption de I‘huile par la couche de phosphates. On peut se demander, A priori, comment a-t’on pu obtenir de meilleurs résultats dans le cas du frottement avec lubritication SM graphite, pour 1’échantillen au Mn phosphaté localement, par rapport 4 celui d'origine? Cela peut s‘explique par la differance Ges @paisseurs de couches. En effet, selon Kozlowski 171, ¢ Giminue avec 1’ augmentation de l'épaisseur et avec celle de. la chage appliquée. Cette assertion est confirmes par 1’ experience. Cependant, ‘augmentation de 1-épaisseur se fait aux dépens de 1a perosité, et donc, dans les conditions réelles de travail, lubrification & 1 huile et au graphite, les performances du piston Gorigine sont nettement meilleures, car I‘huile: n'a pu atre absorbée convenablement par 1a couche phosphates localement par mangye de porosile suftisante , 63 En conclusion, nous pourrens dire que la phosphatation locale au Mo est assez satisfaisante pour peu que les conditions adequates soient réunies, alors que la phospahatation déconseillée. au Zn est tortement 64 CONCLUSION L'étude de la phosphatation locale des pistons de M.D.E,° du point de vue propriété des couches formées, de leur morpholagie, et de leur performances triobologiques, ainsi que leur comparaison avec les echantillens du piston phosphaté d’orig ine, nous a permis de tirer les conclusions suivantes: ~ ta phosphatation du piston au Zn, bien qu’ayant été appliquée au frottement et installée sur locolmotive, est fortement déconseillée, car donnant de trés mauvais résultats, tant du cote morphologique et de celui des propriétés mécaniques, que de celui des performances tribologiques; elle’. presente,.en effet, un trop grand coefficient de trottement, et donc une durée moindre de vie de la piéce phosphates. ~ La phosphatation locale des pistons au Mn, donne des résultats assez satistaisants du point de vue dureté et mo-phalogie des couches formées, et présente beaucoup de similarités avec les couches phosphatees d’origine. Leurs performances triboloyiques, bien que moindres, ne sont pas trés mauvaises, les couches frottantes présentant un coefficient de frottement assez prache de celui de la G.M.C.,effectué lui sous des conditions optimal serait, de ce faik intéressant de comparer les durees de respectives des deux couches au Mn. _n vie ~ Un meilleur contréle de la solution de phosphatation pourriat permettre de produire de meilleurs revétement, surtout du point de vue morphologique, car ce coté influe considérablemanc labsorption des lubrifiants sur » et donc sur les propriatés tribologiques des revétements effectues localement. ~ Enfin, yme modification de 1’installation de phosphatation existant & la P.M.A ( remplacement par un systéme & électrodes, par exemple ), permettrait d’élever la température de traitenent,, et done d'obtenir de meilleurs revétements. 65

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