Std Le conseiller général du canton dénonce le trop-s
yécuritaire
Les “points noirs” de F. Pelletant
La Sécurité routiére concer tout le
monde. Ses dysfonctionnements
également. Francols Pelletant, maire et
conseiller général du canton de Mont!-
‘héry afait de cewx-c, son cheval de
Datalle. Depuis plasieurs mois, if solli-
cite Le Conseil Général sur sic sectours
Jugés “dangereux”: Sans étre entendu
pour le moment...
force de trop vouloir bien fare, on sex-
pose a des erreurs. Cest un peu ce qui
résume les demigres interventions de lo Die
tion departementale de I'equipement (DDE)
sur la voie publique du canton de Montihéry.
En tout cas, cest le constat que dresse Frar-
‘ois Pelletent, maire de Linas ct conseiller
‘général du canton ce Monthy, él a recensé
«une demi-dauzaine de points critiques sure
canton» eta deja tenté de le faire savoir au
président du Conseil Général, Premier pro-
blame recensé par él lervet central installé
surf rue des Termpliers. Une modification qui
2 eu le mérte d'iriter certains habitants du
centre-bourg de Longpont-sur-Orge. Ceux-cl
sont trés peu pourvus en commerces et la
plupart d’entre-eux se rend réquliérement 2
Montlnéry pour y faire leurs amplettes. « Ce
sterre-plein empéche les vortures de traverser
ke CD, clest peut-étre préférable pour éviter les:
accidents. En revanche personne n’o pensé
aménager un passoge d'un métre pour les
piétors, le rivet atteint une hauteur de plu-
sicurs dizaines de centimetres et il est trés
difficile’ enjamber.» observe Josette Desfeux,
habitante de Longpont. « Ete ne vous parle
as des méres de familequiserendent Mont
‘ery avec Feur poussette...» enchérit Patiick
Gamache,riverain, Autre sulet d'inquiétude,
la sortie cu parking du college des Accactas
de Marcoussis, qui coineé= entre deux feux
Les “sietimes” de la modification des infrastructures routiores
dattendent que certains ajustements soient apportes..
distants d'une cinquantaine de metres, ne
semble pas offir toutes les garanties de sécu-
rite. « Cet artére voir passer plus de & 200
véhicules por jour...Ilest évident qu'il faut
‘emer cette sortie» observe Patrick Reinbold,
habitant de Marcoussis. A ces mécontents,
Aitficile de re pas ajouter le cas de Jean-Pierre
Robert. A'été dernier, son wéhicule a fait une
embardée sur le muret central fratchement
installé par la DDE. « Le muret était installé
depuis une semaine et n'étaitabsolument pas
srmoncé. Un incident qui e été suivi de quelques
autres, deT'aveeuméme d'un agent dele CDE
Leconseil généraladileurs ait installer une
seche de signalisation pour annoncer V'obs-
tacle, Et ee, la semaine dernitre...» II west
Jamnais top tard pour bien fare. Des points qui
ne semblent pas tous pertinents mals qui
constituent une veaie préoccupation des rive
rains. « Toute que fe constate, cest le nombre
important de personnes que jeregoisdans mon
bureau. Et fe plus regrettable, c'est que Mion-
sieur Berson ne seuhaite pas entendre ces
analyses. En cas d‘aceident, i oubliequ'l sera
lepremier responsable...» poursuit Frengois
Pelletant: Miche! Berson, président du Conseil
Général, tient & rappeler que « les projets
saménagements routiersreiévent dela cam-
pétence des communes concernées » Des
municipalités qui se sont fait jusquici tres
discrétes. Et le Président du conseil général
ajouter : « Lemaire de Lines semble davan-
tage quidé parle désirctexister que parlesouci
de débatire des réelsenjeux» DB.BE Ze site deviendra bient6t un site de traitement de matériaux pollués
La phase de concertation a débuté
Leenquéte publique du site de la
Plaine du déluge a débuté jendi
dernier. Depuis cette dat, les
habitants des communes situées
dans un rayon de 3 km ont la
ossibittéd’exprimer leur opinion
sur Te fuiur site de stockage et de bio-
traitement de matérianx poll
Fick quelques mois les habitants de Mar-
coussis et des communes veisines
sauront sie site de la care cu Deluge acjoin-
dra a son activité celle de traitement de terres
pollutes. Une idée pastes éouissante pour,
tains d€fenseurs de environnement qui n'y
\oient qu'un terme bureaucratique pour définir
‘ce qui deviendra peut te la "poubelle géante
du département’ «Je do’savouer quejene suis
‘pas vs bien renseigné surlo futureactivieé du
site. Ce que je souhoite savoir, c'est si cette
exploitation est défnitive ou non...» observe
Frangois Geton, habitant de Marcoussis. Pour
‘de nombreux autres, existence de la caritre
rest méme pas connue. Atel pcint que a pre
imiere permanence assurée par le commissaire
‘enquéteur ra pas ét@ un grand succés, «Je
1'airecu personne lors de ma permanence de
a semaine demiéve. Mais ii semblerait que la
consultation tarde toujours 6 se mettre en
route... Mon réle est de permettre aux gens de
se forger une opinion. Etde leur éparane a
Tecture des 1000 pages du dossier de 'enguéte
cisponible dons lesmairiess tempére Yves Egal
commissaire enquéteur. Les habitants de Mar-
coussis et des alentours (voir encadré) sont
‘en effet ivités 8 se pronorcer depuls le 19 mal
His ont rendez-vous en mairie de Marcoussis
Jusqu’au 20 Juin. Date de fin de l'enquete
publique. « Essoyer de décrédibilser la Future
‘activité du site serait une erreur. Linstallation
SMS
CARRIERE "LE DELUGE”
orcnanats | 4
i
Ta carriére “le déluge”esttitulaire @une autorisation d explotter jusque 2020...
estdores et d6{ cotaloguée Instalaton classée
pour la protection de environnement (ICPE}.
(Coa signifi ben que le traitement de matéraux
ppollués est non seulement dutilté publique
‘mois cussi environnementale » précise Laie
Guyomard, directeur du service Urbanisme-
Environnement 8 la mairie de Marcoussis. La
carrie du Déluge exploite depuis le début des
‘ennées 60 et peut poursuiwe son activité jusque
2020. Sie projet est anprouvé, celle-cirecevra
Jusqu’a 35.000 tonnes de “matériaux inertes"
(terre, sable.) par an. Le principe du traite-
ment pat bio-tertres est trés simple sil consiste
2 éradiquer [es microbes que contiennent les
matériaux regus sur site en incorporant. des
bactéries dopées.« Iis'agit de rembloyera cor-
riére avec des matériou sains. Ce quin'est pos
fait dans beouccup de coritres. Ce procédéest
‘és récent mais ded fotses preuves notam-
‘ment au Canade » fit savoir a société exploi-
tante, la SMS (société des matériaux de fa
Seine) Au terme de la phase de concertaton,
Je commissaite enqueteur recra un avs fav
rable cu non La Préfectue trancheraen demier
chet Le verdict tombera au mos de septembre.
David Berthelem
* Les prochaines permanences du commis
saire enquéteur auront licu en mairie ée
Marcoussis le 31 mai, de 9h 8 12h. Le 10 juin,
de 14h 3 17 h et le 20 juin de 14h30 8
17h30. Le dossier de Fenquéte publique est
également consultable dans les mairies des
communes distantes de moins de 2km cu
site, Les mairies concernées sont: Bruyéres-
le-Chitel, Limours-en-Hurepoix, Janvry,
Brils-sous-Forges, Gometz-le-Chatel, Les
Ulis,Nozay, Fontenay-le-Brlis, Saint-Jean
e-Beauregard, Oliainville, ileus.Yr Nazcusmeon | >
+ Du berger j la bergtre., Le semeine demnire
dans nes colonnes, le conseller général du
‘canton de Montlhéry, Franco's Pelletant (Divers
droite) invitait le président du Conseil général
Miche! Berson (Ps) a se rendre dans son canton
pour qui se rende compte lui-méme de la
nature « dangereuse s, pour certains, de
travaux effectués « en dépit du bon sens
« Des propos lresponsables, recuse ce dernier.
«Les projets d'aménagement de sécurité des
abords des groupes scolaires relévent de fa
compétence des communes concernées,rap-
pelte le patron du Departement. Conclusion =
‘Lemaire de Linas semble davantaye guidé
por edsirde tenterd'exister que par.) les
‘és enjeux qui intéressentles communes du
canton.»
+ Prise e'entenne. Francois Pelletant peut
toujours se consoler du lapin que lui a posé
Michel Berson (lire ci-dessus) : vols que RMC
Infos lui a découvert des talents de chroni-
queur ! Le maire de Linas a fait plusieurs
interventions au micro de |a radio spéciali-
sée “info-talk-sport’, dans I'émission Les
Grande: Gueules, « Je suis allé chez eux une
premiere fos pour presenter mon livre sures
lus locaux. lls n'ont demands de revenir »,
cexplique simplement linteressé, qu se livre
exercice de commentsired'actualité. Aquand
un giect depuis le Conseil général 2