LEGYPTIEN ET LA MORT
RITES ET CROYANCES FUNERAIRES
DANS LEGYPTE PHARAONIQUE
DIMITRI LABOURY
I sexe pat rare de lite ou dentende que les
anciens Egyptiens étaient vértablement obsédés
parla mort ec la préparation de leur survie dans
TAudeli, Cee opinion remonte a moins jus-
aw ls fin de Pépoque pharsonigue elle-méme,
paingue Uauteur grec Hécatce d Abdére éerivait
du environs de 300 avant notre &re
Cont que les gens du pay. es Exyptins)
tienen pour tut fai ngligenble fe temps
pad wre cgi fot le pga eas die
tempe gui. par a vert, resent dans la mé-
‘moire pris ta mort ils nomen es habit
tons des vents des ubergs, pga naus wy
Iabitns rien bef moment, et donnen nom
Eabizations ernells aus tombe, pique
Tes mots nen on Hades se existence il
‘mide al sousienvils mains de Faména-
_gement des maize ne manguentils pas de
"vai pour les tombes(Diod. 51,2)
Lésude archéologique de lEgypre ancienne
permet aujourd hui de nuancer aspect quelque
pew caricatual de ce commentaire qui émane cet-
tes dun écranger mais en est pas moins fonda
rmentalement exact. En eff, lEgyptien ancien
pour notre plus grand émerveillemene, dépensé
lune énergie tout fait extraordinaire pour appre
ter au mieux 51 "demeured'&ernite I serait ce
pendant ertoné dy econnaitelespréoceupations
‘Tun ere morbide, hntéparlespecte dea Mort,
Les rites et les eroyancesfunéraees nous le eéxt=
lent tis clairement + ce que fEgyptien ancque
secherchai ravers ses monumental eéslistions
fanénires, étaie avant cou la posible de pour
sue les dices de lave ic-bas, C'est done plus
Tfamour de la Vie que obsession de la Mort qui
a moti dans cette frénétique quéte deni
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A inverse du voyageur de afin du IV siéle
avart]-C. que fur Hécatée d Abdére, nous avons
cde mos jours une vision des préoccupations funé=
raites des anciens Egyptiens qui escaltéée par les
conditions de conservation des vestiges de la ivi
Tisaton phartonique. [Egypte antiqueest unani-
mement seconniue comme la tere des temples et
destombes parexcellence alors que patiquement
routce qui relive de la vie quotdienne dans cete
civisation ne peut re appréhendé qau moyen