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Phenoménes Spatiaux GROUPEMENT D’ETUDE DE PHENOMENES AERIENS Cliché Cowles Education Corporation, New York SERAIT-CE L'ENGIN AEROSPATIAL DE L’AVENIR ? (voir page 2 Varticle « L’observation du 16 janvier 1958 4 Trindade ») PUBLICATION PERIODIQUE TRIMESTRIELLE REDACTION - ADMINISTRATION Gc. cE. P. A. 69, rue de la Tombe-Issoire, 75014 PARIS 36 2° Trimestre 1973 - JUIN 1973 - 7,50 F LES TRACES AU SECOURS DES TEMOIGNAGES Comme on I’a justement dit, la recherche qui est ndtre n'est pas, @ premiere vue. une recherche scientifique, au sens strict, car elle n= porte ni sur des objets que nous pourrions saisir, analyser au laboratoire, ni sur des phénoménes naturellement repro- ductibles ou qui pourraient I’étre a notre gré. Elle n’a, semble-t-il, qu’un caractére historiqus : elle parait uniquement porter sur des témoignages humains dont on peut penser qu’ils sont toujours sujets a caution. Méme sincére, le témoin a pu se tromper sur la nature de ce qu'il a observé, et par- fois mal observé. Mais rien ne nous assure apparemment qu'il n’ait pas fabulé si méme il n’a pas menti, Le témoiqnage appelle d’cutant plus de réserves que, dans beaucoup de cas, et non des moindres, nous avons affaire a4 un témoin unique. Dans certains cas néanmoins, et méme s’ils ne sont ranportés que par un seul té- moin, cette situation, décourageante pour les chercheurs d2 robustes certitudes, veut se trouver heureusement modifiée par la mrésence de ce que notre ami Jean-Michel Dutuit (« Phénoménes Spatiaux » No 29, p. 8) appelle des «témoins matériels », c’est-a- dire des traces significatives relevées' au so! ou ailleurs aorés le stationnement ow Vatterrissage d’un OVNI. Certes, selon sa iuste remarque, c’est encore grace a l’obser- vateur humain que nous sommes amenés 6 rattacher le «témoin matériel», la troce insolite, @ la manifestation de l’OVNI. Mais la structvre _méme du témoin ' matériel, Vinvraisemblance de sa production par la nature ou l'industrie humaine. veuvent frav- per des esprits qui, tout en restant Iégitimement critiques, ne s‘interdisent pas de parti pris Phonnéte examen des faits. Que Ion prenne. par exemnle, Vaffaire survenue Ie 19.8.1952 & West Palm Beach en Floride et dans laquelle. 4 l’endroit prétenddment survolé par un OVNI. on a dé. couvert, sous la surface INTACTE d'une clairiére presque inaccessible, oue tes racines de I’herbe qui voussait Ia avaient été carhonisées. sans que, dans limmédiat, les feuilles nourries par ces racines fussent atteintes! Méme si, dans ce cas, on a nu loaiquement souvconner le témoin d’avoir inventé le survol pour en tirer profit, le fait. qui était ianoré de ce témoin Iui-méme, n’en restait pas moins étonnant et sans explication naturelle ou humaine plausible. Dans Ie célébre cas de Lakenheath (nuit du 13 au 148.1956), l'enreaistrement radar, coiffant les observations visuelles simultanées et nalliant leur imprécision, témoiane de vitesses dénassamt * faible altitud> 6490 km/h, et les spécialistes mémes de la Commission Condon n’osent pas nier au'il puisse’s'agir d'un authentique UFO («ge- nutine UFO >). MI faudrait aussi parler des surfaces d2 terrain devenues. 4 Troncos comme Valen- sole, incomnréhensiblement stériles pour les cnltnres dont elles étaient avparavant cou- vertes. 1] faudrait méme mentionner — en dévit du caractdre éminemment « mall. ble». si justement souligné par Jean-Michel Dutuit, de cos Ancuments — quelques tr’s rareé photoaraphies. comme celles de Paul Trent,» MeMinvitle dans V'Orénr. sur Tes- auelles Jes critinues les nlus qualitiés de la Commission Condon se sont. si Von peut dire. cassé les dents, de leur propre aveu ; comme celle, aussi, aue nous revroduisons en couverture. Invest done nas vrai au’a vues humaines on en soit réduit, pour les observations de soucounes volantes. aux seuls témoins d= chair et d’os. Et. comme nous avons pu nous en rendre compte avec Te public du Salon dit Bouraet, devant leqvel nous avons foit usage de cet araument, Vimnact du «témoin matériel »' sur Vauditeur initialement se*ptique, mais attentif et sans préiugé, est considérable. Donc. 4 notre sens, Tes témoins motériels. lec traces — v comoris celles. nhvsiolo- aiaues, qui s’inscrivent dans Ta choir ou lesprit di témoin. et dont nous n’avons nas parlé — penvent jouer un réle trés imnortant. nresaus décisif. s’aaiscant d'accréditer prés du public en aénéral et des scientifiques en particulier la thése de ta réalité objective du phénoméne soucoupe volante. Mais. précisément parce que les témoins matériels sont d'une telle imnortonce, Mune telle efficacité nour Ia reconnaissance publique et scientifiave de la valeur de Ia recherche aui est nAtre, nous devons en faire un msage trés prudent et nous assurer au'ils témoianent 2ffectivement dime action insolite. au'ils se sitnent sans conteste hors dit cadre des phénoménes naturels et des faits imputables a linitiative des par ticuliers ow & Vindustrie hnmaine. C'est ourauoi. alors aue notre nrécédent bulletin éait composé en maicure partie de comptes rendus d’observations, nous n'avons vas hésité dans celui-ci (1), en vue @éviter toute confusion de nature 4 comnromettrs Ta force des témoins matériels. revenir sur Te phénoméne de Montaurony(voir «Phénoménes Spatiowx » No 34) et a Foire trés lonanement état de V’étnde si docnmentée aie notre ami Ruhens Junqueira Villela nous a adressée et qu’il a écrite avec toute Ia compétence qui s'attache 4 sa aes haute qualification et au fait qu'il a mené Iui-méme une enquéte sur un Montauroux brésilien dont la cause était indiscutablement météorologique. René FOUERE () Rappetons dailleurs (voir V'éditorial de «Phénoménes Spatiaux » Ne 28) qu'il n'est pas dans les intentions ‘de nos collaborateurs scientifiques et de nousmeme de reduire cette revue A un simple réper- toire d'observations présuimées insolites. Nous entendons, en outre, si modestement que ce soit, partic Der & nos risques et pérlls «aux discussions gui sepoursuivent, & léchelle internationale, sur’Ie plan méthodologique et sur d’autres plans, au sujet du probleme des’ soucoupes volantes ». L’OBSERVATION DU 16 JANVIER 1958 A TRINDADE Le cliché représenté en page de couver- ture, et qui illustrait le prospectus que nous avons distribué au Salon du Bourget, est Vun des six clichés pris le 16 janvier 1958 au large de I'ile de Trindade par le photo- graphe Almiro Barauna qui se trouvait a Farriére de l'aviso «Almirante Saldanha » de Ia Division Hydrographique et de Naviga- tion de la Marine brésilienne. Affecté & des recherches faites dans le cadre de |'Année Géophysique Internationale (1957-1958), cet aviso avait été transformé en une sorte de laboratoire scientifique flottant. Chargé d’ob- server et de suivre les ballons-sondes lan- oés de Ile, il portait a son bord une cen- taine de spécialistes civils et militaires Sur les six clichés pris, quatre seulement furent utilisables, le photographe ayant été bousculé au cours de l'excitation aénérale lorsqu'll prit les quatriéme et cinquiéme cli- chés. Almiro Barauna, qui avait été appelé par M. Amilar Vieira et le capitaine Viegas, re- péra Vobjet par la lumiére scintillante ‘qu'il émettait. Survolant la mer. Il se diriqeait vers le point nommé « Gréte Galo». Sa vi- tesse était alors relativement modérée. Il décrivit une boucle derriére le pic Desejado par lequel il fut, momentanément masqué. Puis sa vitesse s'éleva pendant au'll repar- tait vers lest, ce qui contribua 4 l'échec des quatriéme et cinquiéme clichés. II s'arrdta Presque ensuite, ce qui donna a Barauna Voccasion de prendre le sixiéme cliché Uobjet, qui avait la forme d'une planate Saturne ‘aplatie. était d'une couleur aris sombre et paraissait, entouré. orincipalement a sa partie avant, d'une esvace de conden- sation d'une vapeur verdatre et phosph cente. Il avait _nettement l'apparence d'un objet solide. Son diamdtre fut évalué a 120 pieds (36 métres) et sa hauteur a 24 pleds (un peu plus de 7 metres), En se ba- sant sur les cartes de Ile, on estima ave vitesse du méme ordre que celle qu’attel gnaient sur de grandes distances les avions de I’époque). I volait avec un mouvement ondulant qui évoquait le vol d'une chauve- souris. Les photographies furent prises a Iaido d'un Rolleiflex type E, d'ouverture £/28. Vobturateur était réglé_‘au 1/125" de secon. de et le diaphraame fermé a f/8. Le clel était couvert et brillant. A la demande du Gat Bacellar et de plusieurs officiers. le film fut développé sur place. sous la supervision du commandant et d'officiers. Ne disposant pas & bord de papier photographique, on ne put faire aucun tirage dans l'immédiat. Les négatifs furent vus et examinés par I'en- semble de l’équipage. Au retour, & Varrivée & Rio de Janeiro, des tirages ‘furent faits et Barauna, q interrogé par des officiers d’étatmajor de haut grade du Ministdre de la Marine, appor- ta les négatifs, lesquels furent envoyés au Service Aérophotogrammétrique de Cruzeiro do Sul. Aprés_analyse, ils furent reconnus authentiques. Toute possibilité de tricherie ou de falsification fut catégoriquement ex- clue. ‘On notera qu'avant qu’Almiro Baraur ett pris ses clichés, sept observations. in- solites avaient été faites a Trindade. L’ob- jet vu au cours de la septiéme observation, et qui avait été photographié par un sergent téléaraphiste, avait le méme aspect que ce- de notre photographie de couverture. On notera encore que, d'aprés le témoin, 'an- neau de cet objet apercu avant T'arrivée de Barauna paraissait tourner & grande vitesse. En conclusion de l'enquéte auprés des té- moins et de l'étude des négatifs, le prési- dent du Brésil, qui était & I'époque Juscelino Kubitschek, donna [ordre de communiquer les photos’ a la presse. Lile brésilienne de Trindade est située en plein Atlantique, par 20° 30’ S et a environ 1200 km & l'ouest des cétes du Brésil, au niveau du port de Vitoria, Tous les renseignements donnés ici résu- ment la belle enquéte présentée dans te chapitre II « Incidents at Trindade » de l'ou- vrage «The Great Flying Saucer Hoax» de Coral Lorenzen et font également état de précisions données aux pages 14 et 15 du numéro spécial de « Look» intitulé « Flying Saucers » paru en 1967. ILE TRIRDADE

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