L’agriculture urbaine a le vent en poupe. On lui prête de nombreuses vertus. Elle permettrait tout d’abord de végétaliser les villes et ainsi de former des puits de carbone. Cette végétalisation urbaine assurerait aussi une réduction des températures en évitant les ilots de chaleurs urbains. Enfin elle ramènerait de la biodiversité en ville, zone qui sont souvent moins exposées aux pesticides. Ainsi, oiseaux, abeilles mais aussi biodiversité végétale pourraient trouver un accueil au sein de nos villes.
Un autre avantage de l’agriculture urbaine est, comme son nom l’indique, l’existence d’une agriculture ultra locale pour les urbains. De plus en plus de personnes vivent en ville et ces villes, particulièrement françaises, sont très peu autonomes d’un point de vue alimentaire. C’est le cas particulièrement de Paris, qui, selon une étude serait autosuffisant à hauteur seulement de 1,27%. Et de fait on voit fleurir ces dernières années des champignons, des petites pousses, des épices, des ruches sur les toits, dans les espaces verts, dans les parkings de nos villes.
L’agriculture urbaine peut-elle alors permettre de nourrir les citadins ? 
Pour parler de cette question, nous sommes avec Swen Deral, il est le cofondateur de La Sauge. Sauge qui signifie Société d’agriculture urbaine généreuse et engagée. 
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