Épisode 327 : Si le son est très important sur les réseaux sociaux, dans vos vidéos ou même vos podcasts, son utilisation n'en reste pas moins très encadrée. On revient avec vous sur les différentes limites et règlementations autour de l'audio et sur cette toute dernière annonce de la SACEM qui intègre désormais  une grille tarifaire pour les podcasteurs.Sujet complexe ! Le Super Daily a son propre jingle… C’est notre création ou plutôt celle d’Adjan Chelil et à ce titre elle est protégée par des droits. Le fameux droits d’auteur. Vous ne pouvez pas l’utiliser sans notre accord préalable.C’est d’ailleurs pour les mêmes rasions que jusqu’à présent vous ne trouviez que très peu de podcasts contenant des extraits de musique ou de chanson. On vous cache pas que ça nous plairait de temps à autre d’illustrer un sujet avec une petite bande son issue du dernier album de VALd ou même de Patrick Sebastien mais jusqu’à présent ce n’était pas possible !Jusqu’à présent mais voilà que la règle du jeu à changée.La sacem propose désormais une offre pour les éditeurs de podcastsIl faut déjà rappeler un truc, toute musique diffusée publiquement en France est soumise à rétribution auprès de la Sacem. La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) est une société dont la mission est de percevoir de l’argent pour le compte de ses membres, lorsque leurs œuvres sont diffusées au public.C’est le cas chez votre coiffeur, à la radio, au camping…et maintenant dans vos podcast préférés.——L’importance du son et de la musique dans un contenu vidéoIl n’y a pas ou presque de bonne vidéo sans un travail sur le son. Pourquoi ?Impact émotionnelMémorisation accruePorter le story tellingDans un sens plus général, la musique peut également renforcer la tonalité d'une marque, et aider à cibler un type spécifique d'audience démographique.Oui sauf que l’on ne peut pas utiliser n’importe quelle musique.Vous pensiez utiliser un extrait de PNL dans votre vidéo pour renforcer votre lien avec une audience de millenials urbains. Nope, ça ne passera pas !Les limites du droit d’auteur sur Les réseaux sociaux :Vous pouvez enfreindre les droits d’auteur d’un tiers lorsque vous publiez son contenu sur Facebook, même si vous :avez acheté ou téléchargé le contenu (par exemple, une chanson sur iTunes) ;avez enregistré le contenu avec votre propre appareil d’enregistrement (par exemple, une chanson en arrière-plan pendant une fête, un concert, une rencontre sportive, un mariage, etc.) ;attribuez le mérite au titulaire des droits d’auteur ;ajoutez une décharge indiquant que vous n’avez aucune intention d’enfreindre les droits d’auteur du contenu publié ;n’aviez aucune intention d’utiliser le contenu à des fins lucratives ;avez modifié l’œuvre ou que vous y avez ajouté une touche personnelle ;avez trouvé le contenu sur Internet ;avez vu d’autres personnes publier le même contenu ;indiquez qu’il s’agit d’un usage équitable.Pour vous assurer que le contenu que vous publiez sur les réseaux sociaux n’enfreint pas la législation relative aux droits d’auteur, le meilleur moyen consiste à publier uniquement le contenu dont vous êtes vous-même l’auteur.De nouvelles règlementations SACEM pour les podcasteursElle compte aujourd’hui plus de 169 400 sociétaires et gère un catalogue de 140 millions d’œuvres.C’est vrai pour la radio ou la télévision, mais aussi pour des titres de musique passés dans des kermesses, des salons de coiffure, des parkings, dans des cars ou bien des salles d’attenteLes podcasts connaissent désormais les tarifs que la Sacem entend appliquer en cas d'utilisation de musique sous droit d'auteur. Les réactions envers ce premier barème, qui vise à clarifier et simplifier le cadre légal, sont néanmoins contrastéesEssentiellement, il s’agit de donner un cadre clair aux podcasteurs et aux podcasteuses et une visibilité financière,Il y a quelques années des web radios ne pouvaient pas se permettre de se payer les droits sacem et étaient donc limitées.aujourd’