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Épisode #48 - Avec Monique Frydman, peintre, pionnière de l'abstraction et militante féministe
Épisode #48 - Avec Monique Frydman, peintre, pionnière de l'abstraction et militante féministe
évaluations:
Longueur:
39 minutes
Sortie:
21 oct. 2021
Format:
Épisode de podcast
Description
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Pour commander votre exemplaire, rendez-vous sur le lien ci-dessous :
livre.fnac.com/a16129961/Marie-S…Origin=Awin936387
Cet épisode a été enregistré en direct et en public à la galerie Dutko, dans le cadre du Club Femmes d’art.
Cette semaine, je reçois l’une des figures de l’abstraction, la peintre Monique Frydman.
Née en 1953, elle a étudié aux Beaux-arts de Toulouse avant de s’installer à Paris en 1964.
Mais Monique Frydman est aussi une militante féministe, puisqu’elle s’est longuement engagée au sein du Mouvement de libération des femmes dans les années 1960, et dans de nombreux autres collectifs, notamment d’artistes femmes.
À cette période, elle s’arrête même de peindre pour se consacrer entièrement à son militantisme.
Elle ne revient à l’atelier qu’en 1975, avec une série de 200 dessins, très éloignés du travail pour lequel on la connaît aujourd’hui, à savoir un travail très coloré et abstrait. Ces dessins, qui sont restés jusque là dans l’intimité de son atelier, Monique Frydman en présente une sélection en ce moment même et jusqu’au 30 octobre à la galerie Dutko. L’exposition s’appelle “My Perfect Body”, c’est un titre très ironique et voici pourquoi :
Ces dessins de corps n’ont en effet rien de parfait, bien au contraire. Ils représentent des corps de femmes qui ne correspondent en rien aux codes de l’époque et à la représentation faite des corps de femmes par les hommes. Dans cette série, Monique Frydman montre, à travers son regard à elle, une image violente du corps féminin, on y voit des corps sans tête, parfois démembrés. La couleur est déjà là, mais, aussi joyeuse puisse-t-elle être, c’est une image violente qu’elle donne à voir.
On peut être surpris, on peut être subjugués, on peut ne pas aimer, en tout cas, on ne peut pas rester insensibles à cette série de dessins.
Dans cet épisode, nous évoquons le parcours de Monique Frydman, nous parlons de ce que cela signifie, qu’être une femme artiste, dans les années d’effervecence et de libération de la France des années 60-70. On parle bien sûr de féminisme, de l’importance des collectifs d’artistes femmes et de biais inconscients, entre autres choses.
Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode.
Bonne écoute !
•
Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie Servos
Musique libre de droits
www.femmes-dart.com
www.instagram.com/femmesdart_
Contact : femmesdart@gmail.com
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Cet épisode a été enregistré en direct et en public à la galerie Dutko, dans le cadre du Club Femmes d’art.
Cette semaine, je reçois l’une des figures de l’abstraction, la peintre Monique Frydman.
Née en 1953, elle a étudié aux Beaux-arts de Toulouse avant de s’installer à Paris en 1964.
Mais Monique Frydman est aussi une militante féministe, puisqu’elle s’est longuement engagée au sein du Mouvement de libération des femmes dans les années 1960, et dans de nombreux autres collectifs, notamment d’artistes femmes.
À cette période, elle s’arrête même de peindre pour se consacrer entièrement à son militantisme.
Elle ne revient à l’atelier qu’en 1975, avec une série de 200 dessins, très éloignés du travail pour lequel on la connaît aujourd’hui, à savoir un travail très coloré et abstrait. Ces dessins, qui sont restés jusque là dans l’intimité de son atelier, Monique Frydman en présente une sélection en ce moment même et jusqu’au 30 octobre à la galerie Dutko. L’exposition s’appelle “My Perfect Body”, c’est un titre très ironique et voici pourquoi :
Ces dessins de corps n’ont en effet rien de parfait, bien au contraire. Ils représentent des corps de femmes qui ne correspondent en rien aux codes de l’époque et à la représentation faite des corps de femmes par les hommes. Dans cette série, Monique Frydman montre, à travers son regard à elle, une image violente du corps féminin, on y voit des corps sans tête, parfois démembrés. La couleur est déjà là, mais, aussi joyeuse puisse-t-elle être, c’est une image violente qu’elle donne à voir.
On peut être surpris, on peut être subjugués, on peut ne pas aimer, en tout cas, on ne peut pas rester insensibles à cette série de dessins.
Dans cet épisode, nous évoquons le parcours de Monique Frydman, nous parlons de ce que cela signifie, qu’être une femme artiste, dans les années d’effervecence et de libération de la France des années 60-70. On parle bien sûr de féminisme, de l’importance des collectifs d’artistes femmes et de biais inconscients, entre autres choses.
Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode.
Bonne écoute !
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Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie Servos
Musique libre de droits
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Contact : femmesdart@gmail.com
Sortie:
21 oct. 2021
Format:
Épisode de podcast
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