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Length:
64 minutes
Released:
Apr 21, 2022
Format:
Podcast episode
Description
Les leçons du débat
LES INVITÉ.ES :
- Dominique REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, fondation pour l’innovation politique
- Neila LATROUS - Journaliste politique – « France Info »
- Sophie FAY - Journaliste au service Economie – « L’Obs »
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Ont-ils convaincu ? Jusque tard dans la nuit Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont étalé leurs divergences lors d’un débat d’entre-deux-tours de 2h50 suivi par près de 15.6 millions de téléspectateurs. Economie, chômage, prix de l’énergie, Europe, santé, école… A grand renfort de chiffres – sur lesquels ils se sont systématiquement opposés – et de nombreuses piques verbales, les deux candidats à la présidentielle ont confronté leurs projets, très différents, sur de multiples sujets. A commencer par le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français et sujet d’ouverture de l’émission décidé par tirage au sort.
Se présentant comme « la présidente du quotidien, de la valeur travail et du pouvoir d’achat », la candidate d’extrême droite a affirmé vouloir « baisser les dépenses contraintes », grâce à une baisse de la TVA sur l’ensemble de l’énergie, passant de 20 à 5,5 %, que ce soit pour « le carburant, le gaz, l’électricité, le fioul ». Et pour répondre tout de suite à l’inflation, elle a assuré vouloir une TVA à 0 % sur 100 produits de première nécessité. De son côté, Emmanuel Macron a défendu le bouclier mis en place par son gouvernement pour « bloquer les prix sur l’électricité et le gaz » qui a permis une inflation inférieure à celle connue par nos voisins européens et a assuré qu’il serait maintenu « aussi longtemps que la crise est là ». Une mesure « deux fois plus efficace que la baisse de la TVA » qui « va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs » et qui « est injuste car elle n'est pas ciblée et touchera nous quatre qui n'en avons pas besoin » au lieu des ménages qui sont « à l'euro près » pour lesquels « le chèque est le plus adaptés » a affirmé Emmanuel Macron. Il a ajouté vouloir, « une fois la crise passée, aider les Français à rénover leur logement pour réduire leur consommation d’énergie », et ainsi conduire à une baisse de leurs factures.
Les deux finalistes se sont ensuite accrochés sur leurs propositions respectives d’incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l’autre de faire croire que les hausses seront « automatiques ». « Vous n’allez pas faire les salaires, Mme Le Pen ». « Tout comme vous n’allez pas faire les primes, M. Macron », se sont répondu les deux candidats.
Le débat s'est poursuivi sur les sujets internationaux, le président-candidat reprochant à la cheffe du Rassemblement national de « dépendre du pouvoir russe » et « de monsieur Poutine » pour avoir « contracté en 2015 un prêt auprès d’une banque russe proche du pouvoir » quelques mois « après avoir été l’une des premières dirigeantes européennes à reconnaître dès 2014 le résultat de l’annexion de la Crimée ». « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c’est ça le problème madame Le Pen », a insisté Emmanuel Macron. Réplique de l’intéressée : « c’est faux et c’est assez malhonnête (...) Je suis une femme parfaitement libre ». « Si j’ai été obligée d’aller faire un prêt à l’étranger, c’est parce qu’aucune banque française n’a accepté de m’accorder de prêt », a indiqué l’ancienne présidente du Rassemblement national, régulièrement accusée de complaisance à l’égard du Kremlin.
La question de l’Europe a également été un sujet électrique. Emmanuel Macron accusant Marine Le Pen de vouloir quitter l’Union européenne sans le dire. « Vous mentez sur la marchandise. L’Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade », a-t-il affirmé. Marine Le Pen venait de dire qu’elle souhaitait « rester dans l’Union européenne », mais « profondément la modifier pour faire émerger une alliance européenne des nations ».
Puis en fin d’émission les
LES INVITÉ.ES :
- Dominique REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, fondation pour l’innovation politique
- Neila LATROUS - Journaliste politique – « France Info »
- Sophie FAY - Journaliste au service Economie – « L’Obs »
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Ont-ils convaincu ? Jusque tard dans la nuit Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont étalé leurs divergences lors d’un débat d’entre-deux-tours de 2h50 suivi par près de 15.6 millions de téléspectateurs. Economie, chômage, prix de l’énergie, Europe, santé, école… A grand renfort de chiffres – sur lesquels ils se sont systématiquement opposés – et de nombreuses piques verbales, les deux candidats à la présidentielle ont confronté leurs projets, très différents, sur de multiples sujets. A commencer par le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français et sujet d’ouverture de l’émission décidé par tirage au sort.
Se présentant comme « la présidente du quotidien, de la valeur travail et du pouvoir d’achat », la candidate d’extrême droite a affirmé vouloir « baisser les dépenses contraintes », grâce à une baisse de la TVA sur l’ensemble de l’énergie, passant de 20 à 5,5 %, que ce soit pour « le carburant, le gaz, l’électricité, le fioul ». Et pour répondre tout de suite à l’inflation, elle a assuré vouloir une TVA à 0 % sur 100 produits de première nécessité. De son côté, Emmanuel Macron a défendu le bouclier mis en place par son gouvernement pour « bloquer les prix sur l’électricité et le gaz » qui a permis une inflation inférieure à celle connue par nos voisins européens et a assuré qu’il serait maintenu « aussi longtemps que la crise est là ». Une mesure « deux fois plus efficace que la baisse de la TVA » qui « va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs » et qui « est injuste car elle n'est pas ciblée et touchera nous quatre qui n'en avons pas besoin » au lieu des ménages qui sont « à l'euro près » pour lesquels « le chèque est le plus adaptés » a affirmé Emmanuel Macron. Il a ajouté vouloir, « une fois la crise passée, aider les Français à rénover leur logement pour réduire leur consommation d’énergie », et ainsi conduire à une baisse de leurs factures.
Les deux finalistes se sont ensuite accrochés sur leurs propositions respectives d’incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l’autre de faire croire que les hausses seront « automatiques ». « Vous n’allez pas faire les salaires, Mme Le Pen ». « Tout comme vous n’allez pas faire les primes, M. Macron », se sont répondu les deux candidats.
Le débat s'est poursuivi sur les sujets internationaux, le président-candidat reprochant à la cheffe du Rassemblement national de « dépendre du pouvoir russe » et « de monsieur Poutine » pour avoir « contracté en 2015 un prêt auprès d’une banque russe proche du pouvoir » quelques mois « après avoir été l’une des premières dirigeantes européennes à reconnaître dès 2014 le résultat de l’annexion de la Crimée ». « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c’est ça le problème madame Le Pen », a insisté Emmanuel Macron. Réplique de l’intéressée : « c’est faux et c’est assez malhonnête (...) Je suis une femme parfaitement libre ». « Si j’ai été obligée d’aller faire un prêt à l’étranger, c’est parce qu’aucune banque française n’a accepté de m’accorder de prêt », a indiqué l’ancienne présidente du Rassemblement national, régulièrement accusée de complaisance à l’égard du Kremlin.
La question de l’Europe a également été un sujet électrique. Emmanuel Macron accusant Marine Le Pen de vouloir quitter l’Union européenne sans le dire. « Vous mentez sur la marchandise. L’Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade », a-t-il affirmé. Marine Le Pen venait de dire qu’elle souhaitait « rester dans l’Union européenne », mais « profondément la modifier pour faire émerger une alliance européenne des nations ».
Puis en fin d’émission les
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Apr 21, 2022
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CDLA L'INVITÉE - LINDA LAINÉ - 01/09/23: C dans l'air, l'invitée du 1er septembre - Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique. Alors que le contexte économique n’a pas épargné les Français, le ministère du Tourisme a annoncé des chiffres record cette année. «&nb... by C dans l'air