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016-Le ciel - Podcast du blog de Buddha
DeBuddha-Blog - Le bouddhisme au quotidien - Le podcast bouddhiste - des bouddhistes Chan (Zen)
016-Le ciel - Podcast du blog de Buddha
DeBuddha-Blog - Le bouddhisme au quotidien - Le podcast bouddhiste - des bouddhistes Chan (Zen)
évaluations:
Longueur:
7 minutes
Sortie:
6 mai 2022
Format:
Épisode de podcast
Description
016-Le ciel
Le ciel est le même pour tous les hommes, qu'ils soient jeunes, vieux, malades ou en bonne santé, tout le monde voit le même ciel. C'est ainsi que "l'on" devrait penser !
Ce qui est en tout cas différent pour chaque observateur du ciel, ce sont les émotions et les sentiments qui surgissent à la vue du ciel.
Une personne se réjouit du spectacle de la nature, une autre râle à cause des nuages, une autre encore ne ressent rien, toute l'affaire passe sans laisser de traces.
Cet exemple montre à quel point les êtres humains sont construits de manière simpliste, qu'il n'y a pas, et qu'il ne peut pas y avoir, de règles universellement valables. Tout est une question de perspective personnelle, de filtres choisis, d'influence, de culture, d'éducation, d'expériences vécues. Ce qu'un observateur trouve beau dérange incroyablement la personne qui se trouve juste à côté.
Selon la philosophie bouddhiste, nous ne devons pas porter de jugement de valeur, mais nous pouvons très bien ressentir les choses, mais nous ne devons pas les classer en "bon" ou "mauvais".
Chaque ciel est particulier, chaque vue est unique, chaque morceau de ciel est différent. Mais ce qui reste identique pour chaque observateur, c'est que l'attitude à son égard vient de lui/d'elle, ce n'est pas le ciel nuageux qui nous rend malheureux, non, c'est notre humeur, toutes les émotions sont choisies par nous-mêmes, c'est nous qui décidons si nous adaptons notre point de vue ou non.
J'ai vu une fois un film sur une jeune fille handicapée mentale qui regardait le ciel jour et nuit, à chaque minute possible. Elle était fascinée par la vue, lorsqu'elle ne pouvait pas regarder "en haut", elle était totalement malheureuse. J'ai été très impressionnée par cette fermeté, cette dévotion, ce feu qui rayonnait de ses yeux. Celui qui peut ressentir un tel enthousiasme pour le ciel est peut-être déjà "illuminé".
La prochaine fois que vous regarderez le ciel, essayez d'être un observateur neutre, de prendre note de la beauté, de vous réjouir, mais de ne rien souhaiter.
Le ciel est différent à chaque instant, chaque jour, il dépend d'innombrables facteurs, mais en tant que bouddhistes, nous (essayons) d'entreprendre la contemplation avec une sérénité stoïque, en appréciant la beauté de l'instant, en nous reposant avec satisfaction dans l'ici et maintenant.
La vie peut changer rapidement, tout comme le ciel, et nous ne devons jamais l'oublier. Le ciel et nous, reliés dans l'univers, liés par une condition silencieuse. Il fut un temps où l'univers se contractait, maintenant il s'étend. Chaque instant est infiniment précieux.
Car le chemin est le but !
Le méchant qui outrage le vertueux ressemble à l'homme qui, levant les yeux, crache sur le ciel ; sa salive ne souille pas le ciel, mais retombe et le souille lui-même.
- Bouddha - nom d'honneur du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro
Copyright : https://buddha-blog-le-bouddhisme.onpodium.com
(Veuillez également télécharger mon application „Shaolin-Rainer" depuis les magasins Apple et Android)
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Send in a voice message: https://anchor.fm/buddha-blog-francais/message
Le ciel est le même pour tous les hommes, qu'ils soient jeunes, vieux, malades ou en bonne santé, tout le monde voit le même ciel. C'est ainsi que "l'on" devrait penser !
Ce qui est en tout cas différent pour chaque observateur du ciel, ce sont les émotions et les sentiments qui surgissent à la vue du ciel.
Une personne se réjouit du spectacle de la nature, une autre râle à cause des nuages, une autre encore ne ressent rien, toute l'affaire passe sans laisser de traces.
Cet exemple montre à quel point les êtres humains sont construits de manière simpliste, qu'il n'y a pas, et qu'il ne peut pas y avoir, de règles universellement valables. Tout est une question de perspective personnelle, de filtres choisis, d'influence, de culture, d'éducation, d'expériences vécues. Ce qu'un observateur trouve beau dérange incroyablement la personne qui se trouve juste à côté.
Selon la philosophie bouddhiste, nous ne devons pas porter de jugement de valeur, mais nous pouvons très bien ressentir les choses, mais nous ne devons pas les classer en "bon" ou "mauvais".
Chaque ciel est particulier, chaque vue est unique, chaque morceau de ciel est différent. Mais ce qui reste identique pour chaque observateur, c'est que l'attitude à son égard vient de lui/d'elle, ce n'est pas le ciel nuageux qui nous rend malheureux, non, c'est notre humeur, toutes les émotions sont choisies par nous-mêmes, c'est nous qui décidons si nous adaptons notre point de vue ou non.
J'ai vu une fois un film sur une jeune fille handicapée mentale qui regardait le ciel jour et nuit, à chaque minute possible. Elle était fascinée par la vue, lorsqu'elle ne pouvait pas regarder "en haut", elle était totalement malheureuse. J'ai été très impressionnée par cette fermeté, cette dévotion, ce feu qui rayonnait de ses yeux. Celui qui peut ressentir un tel enthousiasme pour le ciel est peut-être déjà "illuminé".
La prochaine fois que vous regarderez le ciel, essayez d'être un observateur neutre, de prendre note de la beauté, de vous réjouir, mais de ne rien souhaiter.
Le ciel est différent à chaque instant, chaque jour, il dépend d'innombrables facteurs, mais en tant que bouddhistes, nous (essayons) d'entreprendre la contemplation avec une sérénité stoïque, en appréciant la beauté de l'instant, en nous reposant avec satisfaction dans l'ici et maintenant.
La vie peut changer rapidement, tout comme le ciel, et nous ne devons jamais l'oublier. Le ciel et nous, reliés dans l'univers, liés par une condition silencieuse. Il fut un temps où l'univers se contractait, maintenant il s'étend. Chaque instant est infiniment précieux.
Car le chemin est le but !
Le méchant qui outrage le vertueux ressemble à l'homme qui, levant les yeux, crache sur le ciel ; sa salive ne souille pas le ciel, mais retombe et le souille lui-même.
- Bouddha - nom d'honneur du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro
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6 mai 2022
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Épisode de podcast
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