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Bonjour à tous
Aujourd’hui je reçois Margaux Schaeffer, naturopathe qui ne va pas nous parler de son métier mais plutôt témoigner de son épisode d’anorexie qui a démarré si je puis dire assez tard, à 26 ans, quand elle était au Brésil.
Elle nous raconte comment s’est arrivé, parce que ce n’était pas du jour au lendemain, mais ça s’est fait petit à petit, on ne s’en rend pas vraiment compte au début, on se fait des petits challenges qui deviennent de très grands sacrifices au fur et à mesure… elle nous raconte comment elle le vivait au quotidien, quel comportement elle avait par rapport à la nourriture, à ses mouvements et à son état d’esprit, comment elle faisait pour perdre des calories car on a toutes différentes tactiques, les symptômes qu’elle avait, comment elle cachait sa maladie, les réactions de son entourage, qui sont parfois très lourdes et difficiles, son hospitalisation qui vous le verrez ne l’a pas aidé à aller mieux, et enfin la prise de conscience ainsi que les différentes thérapies qui l’ont aidées à aller mieux. Je ne dis pas guérir, car on garde souvent une sensibilité à vie, vous le verrez, je parle également beaucoup de mes épisodes d’anorexie mentale à moi, je pense que c’est important d’en parler pour rendre les gens plus conscients de cette maladie qui est une réelle souffrance et qui arrive souvent parce qu’on est déjà pas bien, voire très mal, mais également pour peut être ouvrir les yeux de certaines personnes qui ont sans le savoir un trouble du comportement alimentaire. On n’a pas besoin de perdre 20 kilos pour en souffrir.
Quoi qu’on en dise, et même si comme je vous ai dis on garde très souvent une sorte de sensibilité à vie, on peut aller mieux, on peut réussir à retrouver le sourire et à aimer son corps, et on peut profiter d’une bonne bouffe sans culpabilité.
Me concernant, ça a mis du temps, mais le fait de me découvrir en profondeur et de travailler sur moi profondément, sur mes émotions, sur la vision déformée que j’avais de mon corps, sur le discours négatif que j’envoyais à mon corps constamment, sur ma culpabilité et aussi en rééduquant mon cerveau à ne plus avoir mauvaise conscience dès que j’avalais quelque chose, cela m’a vraiment aidé à aller mieux et maintenant je profite tellement plus de la vie en me sentant nettement plus alignée tout en aimant de plus en plus mon corps qui est juste le meilleur vaisseau terrien que je puisse souhaiter et qui fait un travail magistral.  
Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la reconnexion avec son corps, j’ai fais la paix avec lui, et j’arrive maintenant à me manger un gâteau au chocolat et boire quelques coupettes de champagne sans mauvaise conscience car je lui fais enfin confiance, je sais que c’est toujours une question d’équilibre, je ne mange pas comme ça à chaque repas, et je sais également que si je n’apporte pas ces émotion de culpabilité ou de jugements très difficiles et lourdes pour le corps, il digérera mieux et je n’aurais pas mal au ventre, ce qui avant avait l’habitude de me créér des pensées négatives et des envies très fortes de purges et de compensation.
Cet épisode est divisé en deux, la suite la semaine prochaine
La suite la semaine prochaine :)