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Contrôle de Gestion
Stratégique

Cas GOANA

Intervenant :Pr. WADE

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THE VISIONARIES
 DIABATE Karim : Coordonnateur
 KIEMA W. Ines Amandine : Documentaliste
adjoint
 NAGO Dorine : Documentaliste
 TCHIBOZO Marylin : Présentateur
 KOUAO Anicet-Gildas: Coordonnateur adjoint

« Tomorow belongs to US »

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Schéma d’Analyse d’un cas
d’Organisation

 Identification de l’Entreprise : GOANA


 Taille : Petite et Moyenne Entreprise
 Secteur : Agricole
 Activité : Fabrication de matériel de
transport tracté
 Produits: deux types  remorque PF et
benne BB.
 Objectifs : Analyse de l’exploitation, Etude
de l’activité optimale et contrôle Budgétaire
des deux produits.

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thèmes (1ère partie)

 LA METHODE DU COUT COMPLET


La méthode des coûts complets consiste à intégrer
l’ensemble des charges déclarées incorporables dans des
coûts calculés en fonction de l’organisation interne de
l’entreprise, selon un schéma technique spécifique.
Un coût complet intègre des charges directes et des charges
indirectes.
 Charges Directes
Elles constituent les charges que l’on peut directement
affecter à un coût.
 Charges Indirectes
Ce sont des charges qui ne peuvent pas être directement
affectées à un coût précis. Elles subissent des traitements à
l’aide de clé de répartition.
La hiérarchisation des couts permet de les classifier en coût
d’achat, coût de production et en coût de revient.

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thèmes (1ère partie)

Pour ce qui est du cout de production, il s’agit du


coût résultant des opérations de fabrication ou de
transformation. IL est obtenu par le calcul suivant:
 Coût de Production des Produits Fabriqués:
C’est égal au coût d’achat des matières
consommées + frais de production ou fabrication
(directes & indirectes)
 Le cout de revient
Il est obtenu en ajoutant au cout de production des
produits vendus, les couts de distribution.
 La détermination des résultats
Deux types de résultats peuvent être déterminés :
le résultat analytique d’exploitation et le résultat net
de la comptabilité générale.

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thèmes (1ère partie)

 résultat analytique d’exploitation


RAE: Chiffre d’Affaire – Coût de Revient de chaque
produit
 résultat net de la comptabilité générale
Le résultat analytique doit connaître des retraitements
comptables afin de corriger les écarts entre comptabilité
analytique et comptabilité générale.
Les différences de traitement comptable rencontrées sont
de 3 ordres :
-Les différences d’incorporation constatées sur les
charges non incorporables, les charges supplétives et les
produits non incorporables
-les différences d’inventaire constatées sur les stocks,
-les différences d’imputation de charges : arrondi, frais
résiduels, malis ou bonis
En comptabilité générale, les charges et les produits sont
indiqués par nature pour être classé dans un compte de
résultat d’exploitation.
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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (2eme partie)

 IMPUTATION RATIONNELLE
La méthode de l’imputation rationnelle revient à
isoler er évaluer les effets des variations d’activités
sur les charges fixes. Elle consiste à variabiliser les
charges fixes incorporées aux coûts en fonction du
niveau d’activité.
Sa mise en pratique passe par plusieurs étapes :
isoler les charges fixes dans l’ensemble des
charges ;
déterminer le coefficient d’imputation rationnelle (K )

K = Activité réelle / Activité normale


Soit K = n / N

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (2eme partie)

Calculer les charges fixes incorporables aux coûts ( CF1)


en multipliant les charges fixes réelles ( CFr) par le
coefficient d’imputation rationnelle :
 CF1 = CFr * K

Calculer la différence entre les charges fixes réelles et


les charges fixes incorporées
(CF1- CFr)

 Cette différence représente :


Soit un boni de suractivité, si l’activité réelle est
supérieure à l’activité normale
Soit un mali de sous- activité également appelé coût de
chômage, si l’activité normale est supérieure à l’activité
réelle.
 Marges sur cout variable
MCV = Chiffre d’affaires – coût variable

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (3eme partie)

 CONTROLE BUDGETAIRE
L’objectif du contrôle budgétaire est d’analyser et
d’expliquer la différence entre le résultat réel et le résultat
budgété de façon à mieux gérer les activités de
l’entreprise.
Les tableaux de bord et les rapports de contrôle sont les
principaux supports du contrôle de budgétaire.
Le tableau de bord doit comprendre les informations
comptables et budgétaires permettant de suivre les couts
et les performances des centres de responsabilités par
rapport aux prévisions.
Les rapports de contrôle sont des comptes rendus
d’activité qui sont transmis aux supérieurs hiérarchiques
leurs permettant de suivre les analyses des écarts
effectués et les mesures prises et appliquées pour
réorienter la trajectoire des objectifs

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (3eme partie)

 Analyse des écarts


L’analyse des écarts doit permettre de déterminer et
d’évaluer les différents facteurs qui font dévier le cout réel
du cout préétabli. Le suivi des écarts permet de mettre en
œuvre des actions correctives.
 L’écart sur charges indirectes
Les écarts sur charges indirectes de distribution dans le
cas de notre étude peuvent être décomposé en plusieurs
sous écarts.
L’écart total sur les charges indirectes de distribution est
obtenu en faisant :
E/T = frais réel de distribution – frais budgété de
distribution
Les frais réels de distribution constituent le produit du
cout de distribution unitaire des charges indirectes par le
nombre d’unité d’œuvre de la production réelle.

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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (3eme partie)

 Les frais budgétés sont obtenus en


faisant le produit du cout de l’unité d’œuvre
préétabli par le nombre d’unité d’œuvre la
production réel.
L’ECART TOTAL SUR CHARGES
INDIRECTES est décomposé en trois (03)
sous écarts correspondant à des critères
de rendement ou productivité, d’activité et
de budget:
L’écart sur volume d’activité  est obtenu en
faisant :
E/VA= (Volume d’activité réel – Volume
d’activité prévu) Coût de l’unité d’œuvre
préétabli
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I-ASPECTS THEORIQUES DU CAS
Thème (3eme partie)

 L’écart sur budget se calcule ainsi :


E/B = frais réel – budget standard flexible(BSF)
BSF = frais variables préétabli x (activités réelle – activité
normale) + frais fixes prévisionnels

 L’écart sur rendement


Les écarts significatifs constatés doivent être
systématiquement analysés quelque soient leurs signes.
L’écart est qualifié de significatif s’il dépasse un seuil
préalablement fixé par le responsable
Dans le cas GOANA, on retiendra une convention de
signe telle qu’un écart positif corresponde à un écart
défavorable et un écart négatif à un écart favorable
L’analyse des écarts permet au contrôleur de gestion
d’expliquer l’origine de ces écarts et de prendre des
mesures correctives consistant à réorganiser les
procédures de production ou tout simplement revoir la
détermination même des standards.

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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

 Question 1
Le coût de la sous activité au niveau de la
production (CSAP) pour la période N
CSAP = charges fixes indirectes [(An – Ar) / An]

Calculons l’activité réelle (Ar)


Ar = (200*100) + (250*200)
Ar= 70.000
CSAP = 420.000 [(70.000 – 70.000) / 70.000]
CSAP= 0
Commentaires :
 Nous avons un coût de la sous activité de
production nul, car l’activité réelle est égale à
l’activité normale. Il n’y a donc pas de sous
activité.

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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

Question 2
Voir Fichier Word
(Page 7)

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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

 Question 3
Cout de la sous activité au niveau de la distribution
(CSAD)
Dans la fonction commerciale : AN = 300
Remorques
Unité d’œuvre (UO) = nombre de remorque compte
tenu du temps disponible
Charges fixes indirectes de distribution sont
imputées au cout de revient des produits vendus,
proportionnellement au nombre de remorque
vendus
Activité réelle =90 + 190 = 280 Remorques
CSAD =720 000 x (300-280) / 300 = 48 000
TEEMEERS
 Nous pouvons donc dire que le coût de la sous
activité est de 48 000 TEEMEERS.
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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

Question 4
Voir Fichier Word
(Page 8)

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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

 Question 5
Calcul du résultat annuel (R) à
partir de la comptabilité
analytique par produit vendu
R = ∑ Résultat analytique -
∑cout des sous activités
R = (58 500 + 76 000) – (0 +
48 000)
 R = 86 500
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PREMIERE PARTIE :
ANALYSE DE L’EXPLOITATION DE L’ANNEE N

 Question 6
Résultat de la comptabilité générale = Produits – Charges
Produits = ∑ (ventes + Production immobilisée)
Ventes = 1 350 000 + 3 610 000 = 4 960 000
 Production immobilisée = (100 – 90) x 11 200 + (200 –
190) x 15 250 = 264 500
 Charges de personnel = charges indirectes de personnel
de production + charges directes de personnel de
production + charges indirectes de distribution +
commissions
 Charges de personnel = 220 000 + 1 050 000 +340 000
+248 000 =1 858 000
 Achat des matières premières = 700 000 + 2 000 000 =
2 700 000
 Autres charges = (420 000 – 220 000) + (720 000 –
340 000) = 580 000

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

Définissons les fonctions exprimant les


droites représentant les quatre contraintes
auxquelles la société est confrontée. Soit p
les quantités de PF et, b les quantités de
BB.
Nous avons quatre contraintes, à savoir : la
contrainte de production, la contrainte de
distribution et les contraintes de marché.
 Contrainte de production
200p + 200b ≤ 70.000
D’où 250b ≤ 70.000 – 200p
 b ≤ - 0,8 p + 280 (1)
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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Contrainte de distribution
b + p ≤ 300
b ≤ - p + 300 (2)
 Contrainte de marché de PF
p ≤ 200 (3)
 Contrainte de marché de BB
b ≤ 260 (4)

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

Graphique

Voir Fichier Word


(Page 11)

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

Question 8 :
 Marges sur coûts variables
unitaires mp et mb
(Page 12 Document Word)

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Question 9
Calcul de l’optimum de plein emploi (E)
Pour un optimum de plein emploi, il faudrait que la
capacité de production soit égale à la capacité de
distribution.
 D1 = D2 -0, 8 p + 280 = - p + 300
-0, 8 p + p = 300 – 280
0, 2 p = 20

p = 100
 b = - 0,8 p + 280 b = - 0,8 x 100 + 200
b = 200
 Pour un optimum de plein emploi, il faut produire et
vendre 100 modèles de PF et 200 modèles de BB.

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Question 10
MG (0) = mp.p (o) + mb.b(o)
Exprimons en fonction de p(0) et b(0)
 MG(0) = MSCV unitaire PF x p (0) +
MSCV unitaire BB x b (0)
= 4250 x p(0) + 4300 x b(0)
 MG(0) = 4250 p(0) + 4300 b(0)

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Exprimons b(0) en fonction de p(0) et MG(0)

 4300 b (0) = MG (0) - 4250 p (0)


= MG(O) - 4.250 p (0)
4.300 4.300

 b (0) = MG(0) - 0,988 p(0)


4.300

 Cette expression nous permet de voir pour un


niveau de marge MG(0) donné, l’ensemble des
programmes permettant d’atteindre cette marge
globale.

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 L’expression permet de déterminer


l’optimum économique en fonction
du rapport des marges, et compte
tenu des informations fournies par la
comptabilité analytique, de trouver
un programme d’activité permettant
d’atteindre cet optimum.
L’optimum dépend du coefficient
directeur qui est de – 0,988.

27
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Question 11
Le programme de production retenu (100, 200)
correspond à l’optimum de plein emploi et à
l’optimum économique permettant de maximiser le
résultat.
-0,8p + 280 = -p + 300
Les deux coefficients directeurs des deux
contraintes sont (-1) pour la distribution et (-0,8)
pour la production.
On a (- mp / mb) = - 0,988

-1 < - (mp/mb) < -0, 8

GOANA est donc bien assure d’agir rationnellement.

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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 Question 12
1)-
Si la société fabrique 260 BB
-0,8 p + 280 = 260
-0,8p = -20
 PF = 25
Au mieux, la marge sera
MG = (25 × 4250) + (260×4300)
MG= 106.250 + 1.118.000
MG= 1.224.250
On à l’optimum, nous avons :
MG(0) = (100× 4250) + (200×4300)
MG(0) = 1.285.000

MG est supérieur à MG(o)


 Cette nouvelle politique ne serait pas rationnelle, même si 4300>
4250. Tout dépend de la valeur du rapport des marges.

29
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE L’ACTIVITE OPTIMALE

 2)-

Pour que cette politique soit rationnelle, il faudrait


que le rapport des marges qui était de (- mp/mb) ≤ -
0, 8 soit de (- mp/mb)> - 0, 8.
Il faudrait que (- mp/ 4300)> - 0, 8

→ mp/ 4300 < 0,8

→mp < 0,8 × 4300


→mp < 3440

 La rationalité ne pourra pas être atteinte puisque


pour ce faite mp doit être inférieur à 3440
TEEMEER.

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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

 Question 13
Dans le cas de GOANA, au
niveau des charges indirectes
de distribution la production sera
définie par le nombre de
remorques vendues (90+ 150=
240) et l’activité par le temps
consacré à la prospection sur le
marché.
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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

 Question 14
Calcul de l’imputation des charges indirectes de
distribution E/T
E/T = frais réels – budget
E/T= 750.000 – 720.000
E/T = + 30.000 (défavorable)
Analysons l’E/T afin de mieux le commenter
a)- Ecart sur le volume d’activité E/VA
E/VA= (Volume réel – Volume prévu) Coût prévu
E/VA = [(240- 300) 720.000/300]
E/VA = - 144.000 (favorable)
 Commentaire
En réalité, cet écart n’est ni favorable ni défavorable,
puisqu’il ne fait que refléter l’impact de la baisse au
niveau de la distribution par rapport aux prévisions.
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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

b)- Ecart sur budget E/B


E/B = Frais réel – budget flexible
Calculons le budget flexible (BF)
BF = Charges variables préétablies × nombre d’unités
d’œuvres + charges fixes prévues
BF= 750.000 – [(0 × 270) + 720.000] avec nombre UO =
300× 0,90
E/B = + 30.000 (défavorable)

c)- Ecart sur imputation du coût fixe E/CF


E/CF = Charges fixes indirectes total × taux de sous activité
E/CF = 720.000 × (10/100)
E/CF = + 72.000 (défavorable)

Commentaire
L’écart défavorable peut être justifié par la sous activité lié à
l’arrêt maladie d’un des représentants.
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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

 d)- Ecart sur rendement


Nous avons connu une sous – activité de 10%.
La prévision de vente était de 300 remorques, mais la
sous activité nous a crée un déficit de vente de 300
(10/100) = 30.
La vente devrait être (300-30)= 270 remorques
Or nous constatons une vente réelle de 240remorques
E/R= (270 – 240) × (720.000/300)
 E/R= + 72.000 (défavorable) car baisse du
rendement
 Vérification
E/T = E/VA + E/B + E/CF +E/R
E/T = 144.000 + 30.000 + 72.000 + 72.000
E/T = + 30.000 défavorable

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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

 Question 15
PTx pour l’activité normale (300) qui est égale à 100%
PTy pour l’activité normale de 90%
PTz pour la production réelle à rendement constant

300 → 100
240→ Z

d’ où Z = (240 × 100)/ 300

 Z = 80%

Pour 90% donc pour 270 remorques, on impute


720.000× 0,9 = 648.000
Pour 80% donc pour 240 remorques, on impute
720.000 ×0,8 = 576.000

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TROISIEME PARTIE : CONTROLE BUDGETAIRE

Graphique: Page 16
(Voir document Word)

36
Merci pour votre
compréhension

« Ceux qui se sont sagement limités à


ce qui leur paraissait possible n'ont
jamais avancé d'un seul pas.»

[ Mikhaïl Bakounine ]
Fédéralisme, socialisme et antithéologisme 

Conception: L’ingénieur

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