Règles d’Exécutions des Travaux de Construction

d’Ouvrages en Béton Armé 2010

Document technique réglementaire

DTR BE 2.1
 LE DTR BE 2.1 définit les règles d’exécution
des ouvrages en béton armé de granulats courants,
relevant des règles de conception et de calcul

 Il fixe les vérifications minimales relatives à

l’exécution des ouvrages.
Les constructions courantes:
Où les charges d’exploitations sont modérées
Q = 2xG ou Q <= 5 kN/m²

Les Constructions industrielles:

Où les charges d’exploitation sont élevées
Q = 2xG ou Q > 5 kN/m²

 Les constructions spéciales:

Le DTR se limite aux parties des constructions qui sont
assimilables aux constructions courantes et industrielles.
Les coffrages et les étaiements doivent satisfaire les
conditions suivantes:

 Résister aux actions rencontrées lors de la réalisation.

 Avoir une rigidité suffisante pour résister aux
déformations nuisibles.
 La pose et la dépose des coffrages ne doit pas mettre en
péril la durabilité des ouvrages.
 Les rubans adhésifs sont employés pour l’obturation
des joints de coffrage.
 Ils doivent présenter une bonne adhérence pour
éviter tout décollage.
 Sur demande du maitre d’œuvre, une note de
méthode établie par l’entrepreneur doit décrire la
procédure de montage et de démontage des
ouvrages provisoires.

 La note doit spécifier les exigences pour la

manutention, le réglage, la contre flèche, les
charges , le décoffrage et le démontage des
étaiements.
 Avant bétonnage , les coffrages doivent être nettoyés,
débarrassés de toute poussière ou débit ( nettoyage à l’air
comprimé).

 Avant bétonnage , il faut bien humidifier les coffrages

susceptibles d’absorber une quantité importante d’eau
(coffrage en bois).

 L’eau en excès doit être évacuer à l’air comprimé.

 Avant bétonnage , une huile de démoulage doit être

imprégnée sur les coffrages (métallique) pour faciliter le
décoffrage.
 Les inserts temporaires sont destinés à
maintenir les coffrages en place lors du
bétonnage, tels que : boulons d’ancrage,
plaques d’ancrage, goujons, écarteurs.
 L’acier pour armature de béton armé doit être
conforme aux prescriptions techniques et les
règles en vigueur .

 L’armature doit être exempte de rouille.

 L’utilisation d’armature galvanisée, n’est

tolérée qu’avec l’emploi d’un ciment
dépourvu d’effets nocifs sur l’adhérence acier-
béton.
 L’acier pour armature de béton armé doit être
conforme aux prescriptions techniques et les
règles en vigueur .

 L’armature doit être exempte de rouille.

 L’utilisation d’armature galvanisée, n’est

tolérée qu’avec l’emploi d’un ciment
dépourvu d’effets nocifs sur l’adhérence acier-
béton.
  L’armature galvanisée:
L'acier d'armature peut être galvanisé pour retarder la corrosion, offrant barrière
et protection sacrificielle, la fissuration, délaminage, et l'effritement du cycle est
considérablement réduite lors de l'utilisation des barres d'armature galvanisé.
Les résultats des tests sur le terrain confirment que les structures en béton
armé exposés à des environnements agressifs ont une durée de vie sensiblement
plus longue lorsque les barres d'armature galvanisé est utilisé par opposition à
barres d'armature en acier nu.
 Réaction de zinc dans le béton :
Pendant le durcissement, la surface galvanisée d'armature d'acier réagit avec
le ciment alcalin pâte pour former stables, des sels de zinc insolubles
accompagnés d'un dégagement d'hydrogène. Cette situation a soulevé
l'inquiétude quant à la possibilité de fragilisation par l'acier due à l'absorption
d'hydrogène. Des études en laboratoire montrent la réaction cesse dès que le
béton ne durcisse.
 Les armatures doivent être livrées en barres
droites.

 Le chauffage des armatures afin de faciliter le

cintrage est interdit, sauf conditions spéciales.

 Lorsque la température est inferieure à 0°c, le

façonnage des armatures est interdit, sauf pour
les aciers doux.
 Tout dépliage systématique doit être interdit.

 Le redressage des armatures n’est autorisé sauf si

les aciers sont aptes au redressage après pliage et
cette opération peut être effectuée une seule fois.
 Les armatures doivent être mise en place conformément
au plans d’exécution.

 Les armatures doivent être arrimées entre elles et calées

sur le coffrage.

 La nature des cales ne doit pas altérer le bon

comportement ultérieur de l’ouvrage (les cales en
matières plastique sont vivement recommandées).
 Dans le cas ou le soudage est autorisé, il doit être exécuté
conformément aux fiches d’homologation des aciers.
 Les soudures autorisées sont:
- soudure en bout par étincelage
- soudure en bout à l’arc électrique avec chanfreins
- recouvrement soudé à l’arc électrique avec cordons
longitudinaux

 Le soudage au chalumeau est interdit

 La prévention des blessures que peuvent
causer les armatures en attente au personnel
doit être assurée, aux différents stades de:
l’étude , de la conception et de l’exécution.
 Les ciments courants conformes sont divisés en cinq
types principaux:
DESIGNATION NOTATION
CIMENT PORTLAND CPA-CEMI
CIEMNT PORTLAND COMPOSE CPJ-CEMII/A
CPJ-CEMII/B
CIMENT DE HAUT FOURNEAU CHF-CEMIII/A
CHF-CEMIII/B
CHF-CEMIII/C
CIMENT POUZZOLANIQUE CPZ-CEMIV/A
CPZ-CEMIV/B
CIMENT AU LETIER ET AUX CENDRES CLC-CEMV/A
CLC-CEMV/B
 Les ciments sont caractérisés par leur résistance nominale
à 28 jours et la résistance au jeune âge ( 02js & 07 js).
CLASSE RESISTANCE RESISTANCE RESISTACNE RESISTANCE
A 2 JS A 7JS A 28 JS Li A 28 JS Ls
MPA MPA MPA MPA

32.5 - >=16 >=32.5 <=52.5

32.5 R >= 10 - >=32.5 <=52.5
42.5 >= 10 - >=42.5 <=52.5
42.5R >= 10 - >=42.5 <=52.5
52.5 >= 10 - >=52.5 -
52.5R >= 10 - >=52.5 -
 Le ciment peut être stocké, soit en sacs soit en
barils.

 Le stockage doit assurer la protection du ciment

contre les intempéries et contre l’humidité.

 L’emmagasinage doit être organisé de manière à

surveiller la consommation et éviter le vieillissement
exagéré du ciment.
DESIGNATION CLASSE D grande dimension mm d petite
GRANULAIRE dimension mm

Fine 0/D < 0.063 0

Filler 0/D < 2 et 70% des grains 0

passant au tamis 0.063

Sable 0/D 1< D<=4 0

Gravillon d/D 4<=D<=63 > =2

 La dimension des granulats doit être compatible
avec celle de l'ouvrage à réaliser et aux espacements
entre les armatures prévues dans cet ouvrage.

 La dimension maximale des granulats (dm) doit

rester inferieure d’une part à l’espace libre
horizontal entre deux armatures ou entre l’armature
et le coffrage et d’autre part au quart (25% ) de
l’épaisseur de la pièce.
 Les granulats employés doivent être propres et
exempts de toute matière étrangère.

 Comme granulats, on doit utiliser soit des sables,

graviers et cailloux naturels, soit les produits de
concassage issus de roches appropriées.

 Il faut éviter l’emploi des graviers de forme :plat ou

d’aiguille.
 L’eau de gâchage doit être propre et ne contenir
plus de 5% de matières étrangères, ni plus de 35 %
de sels solubles non agressifs.

 l’eau de mer n’est pas autorisée, sauf justifications

par le maitre de l’œuvre.

 Les eaux pures ne sont pas autorisées(eau distillée,

eau de pluie).

 Toute eau de qualité douteuse doit être analysée.

 L’utilisation des adjuvants doit faire l’objet d’une
justification spéciale, ainsi que d’un accord du maitre de
l’œuvre.

 Le mode d’emploi et le dosage doit être approuvé par le

maitre de l’œuvre.

 L’utilisation du chlorure de calcium est interdite pour la

confection des bétons armés et bétons précontraints.

 L’utilisation d’adjuvants contenants des chlorures de

calcium n’est autorisée que dans des limites précises et
des conditions dument justifiées.
 Type d’adjuvants
Propriété du Plastifiant Entraineur Retardateur Accélérat Super- Hydrofug
béton d’air de prise eur de plastifiants e
prise
Réduction >5 % -- --- > 12% ---
d’eau
Teneur en air < 2% 2.5% < 2% < 2% < 2% <2%
du béton frai total =
4à6%
Augmentation - --- > 120mm part --
de la rapport aux
consistance , (30+10) mm
E/C constant initiaux
Temps de - --- à 20°c: à 20°c: -- --
début de prise > 90min > 30min
Fin de prise < à 5°c <
360min 60%

Resistance à la à 7 et 28 js > à 28 js à 07 js > 80% à 28js A consistance égal à 28js

compression 110% > 75% à 28js > 90% >80% à 1 js > 140 % et > 85%
à 90js à 28 js > 115 %
> 100% à E/C égal :
à 28 js > 90%
Absorption --- --- Essais sur 7
capillaire js, apres 7
Dosage en ciment:

 Sauf justifications spéciales, le dosage en ciment

doit être compris entre 280 Kg/m3 & 450kg/m3
 pour les ouvrages courants, le dosage est
généralement de 350 Kg/m3

 Pour les ouvrages particuliers et les ouvrages en

béton précontraint le dosage est d’au moins
400kg/m3
 Dosage en ciment kg/m3
Environnement dm diamètre max. des granulats E/C
(passoires)

12.5 20 25
Ouvrage non exposé 330 300 280 0.55

Ouvrage explosé mais sans 380 350 330 0.50

agressivité particulière

Ouvrage exposé à des 400 380 370 0.45

conditions agressives
sévères
Dosage des granulats :

 Le dosage des granulats est défini en proportion en

volume ou de préférence en poids des différents
granulats entrant dans la composition d’un mètre cube
de béton mis en œuvre.

 Le choix et le dosage des granulats doivent être définis

par une étude au laboratoire, tenant compte de la
nature de l’ouvrage, de ses caractères structurels, des
résistances exigées, de la granularité des granulats
disponibles.
Dosage en eau :

Le dosage en eau est fixé pour les granulats secs et

pour un mètre cube de béton mise en œuvre.

Le dosage en eau, ne doit et ne peut être défini, qu’en

fonction de la plasticité désirée, il n’existe pas de
théorie qui définit à priori un dosage théorique de
l’eau.
Affaissement du tolérances Catégorie de
cone d’abrahms consistance

<=40 mm +- 10 Béton ferme

50 à 90 mm +- 20 Béton plastique

> = 100 mm +- 30 Béton mou

 Catégorie A:

- Chantier de très petite importance en

RDC ou RDC+1 ou RDC +1+SS.

- Construction ne comportant que des éléments

courants de portée limitée, sans porte- à –
faux important ni poteau élancé.
 Catégorie B:
Chantiers de petite importance, respectant les conditions suivantes:
- Catégorie A en nombre répété,
- Construction comportant au plus un RDC+3,
- Construction ne comportant que des éléments courants de
portée limitée, sans porte- à – faux important ni poteau élancé.
- Construction de faible volume, recevant du publics ( salle de
soins-école)
- La quantité de béton mis en œuvre ne dépasse pas 1000m3
 Catégorie C:

- Chantier de moyenne importance, ne comportant que

des éléments de dimensions courantes et normalement
sollicités.

- Par exemple les bâtiments d’habitation d’au plus :

10 niveaux.

- Les bâtiments recevant du public situés en zone

sismique et appartenant au groupe d’usage 2 du RPA.
 Catégorie D:

- Chantiers de grande importance ne comportant que

des éléments de dimensions courantes et
normalement sollicités.

- Par exemple les immeubles de grandes hauteur IGH,

les entrepôts industriels, les complexe sportifs.

- Les ouvrages situés en zone sismique et appartenant

au groupe d’usage 1 du RPA.
 Catégorie E:

Chantiers comportant des éléments particuliers:

- Chantier de très petite, moyenne ou grande

importance, respectant les catégories A, B,C ou D
sauf pour certains éléments particuliers tels que
porte-à- faux important, poteau très élancé, plancher
de grande portée, technique d’application délicate,
résistance du béton au moins égale à 30 MPA
 L’entrepreneur doit pouvoir fournir, au début
du chantier un dossier d’études des bétons
qu’il compte utiliser.
Caractéristiques Chantier clas. Chantier clas. Chantier clas. Chantier clas.
du beton A B C D

Provenance des x x x x
granulats

Courbe granulo. x x x
des granulats

Equivalent de x x x
sable

Nature, classe et x x x x
provenance du
ciment

Analyse de l’eau x x x x

Dosage des x x x x
constituants
Caracteristiqu A B C D
e du beton
Provenance, x x x x
dosage en
adjuvants
Affaissement x x x x
au cone
Essai x x x
d’ecrasement
à28 js
Description des x x x x
moyens de
confection des
bétons
Description du x x x x
mode de mise
en place du
béton
Resistance x x x
caractéristique
du béton
 Contrôle avant bétonnage:

Il faut s’assurer que :

- les coffrages sont convenablement humidifiés.

- Les armatures sont convenablement mises en

place conformément au plan de ferraillage
 Le transport du béton doit se faire de
manière étudiée pour éviter les ségrégations
ou les débuts de prise avant mise en œuvre.

 L’ajout d’eau est interdit après transport ou

avant mise en œuvre.
 Sauf indications spéciales, tous les bétons doivent être
mis en œuvre avec vibration .

 Un programme de bétonnage doit être établi

préalablement au début du chantier.

 Le béton doit être mis en place avant commencement

de la prise.

 Avant bétonnage, le chef chantier doit vérifier le

coffrage et la disposition du ferraillage
Vibration superficielle:
 L’épaisseur des couches serrées par vibration superficielle à l’aide
de règle ou de taloches vibrantes doit être limitée à 20 cm.
Vibration interne: (pervibration)
 Les pervibrateurs doivent pénétrer dans toutes les parties des
moules.
 La vibration doit se poursuivre jusqu’à cessation d’apparition de
bulles d’air
 Il est recommander d’éviter tout contact prolongé du vibreur avec
les armatures.
 En dehors des cas courants, les reprises de
bétonnage doivent être précisées sur plans
d’exécution, soit soumises à l’avis de l’ingénieur
d’études.
 La surface de reprise doit être propre, rugueuse
et convenablement humidifiée.
 Les interruptions de bétonnage d’un élément
structurel doivent être évitées autant que
possible.
 Lorsque il est nécessaire d’accélérer la prise et le
durcissement du béton, on peut procéder à son
étuvage.
 La température maximale de chauffage est de
80°c.
 La vitesse de chauffage ne doit pas dépasser
20°c/Heure.
 Prévoir des précautions pour éviter toute
dessiccation du béton.
 La cure doit maintenir le béton dans un état
d’humidification nécessaire à un durcissement
satisfaisant .

 La cure est indispensable par temps chaux et sec.

 La cure commence dés le début de prise du béton, elle

est poursuivie pendant une semaine dans les cas
normaux .

 La cure est prolongée jusqu’à 10 jours dans le cas de

temps très sec.
 Dans le cas courant, où un ciment portland
est utilisé sans adjuvants, lorsque l’ambiance
est < 5 °c, on doit tenir compte de certaines
précautions:

- Utiliser un ciment prise rapide (R)

- E/C < = 0.50 (faible)
- Utiliser un adjuvant…ect
 L’élévation de la température du béton ajoutée à la chaleur d’hydratation
du ciment peut conduire à une dessiccation importante et provoquer des
fissures.
 Il est nécessaire de respecter certaines conditions dans une ambiance ou
la température est supérieure à 30°c et l’humidité d’air est inferieur à
55%
- Protéger le ciment, les agrégats et l’eau, les coffrage et la bétonnière
contre le rayonnement solaire.
- Le transport du béton doit durer un temps minimal
- Bétonner en fin d’après midi et en fin de journée
On peut utiliser la formule suivants pour vérifier la température du béton frai

T = (0.1) Tciment + (0.6)Tgranulats + (0.3)Teau

 Le contrôleur technique de la construction peut
effectuer par sondage ou à l’improviste des
vérifications de conformité des caractéristiques des
bétons par rapport aux exigences normatives et
contractuelles
 Dans ce cas l'entreprise est tenue de lui porter
assistance.
 Le contrôleur est tenu de transcrire sur le cahier du
chantier l’ensemble des information relatives aux
essais de consistance et aux prélèvements effectués
sur béton frais et durci .
 Inspection /essai Objectif Frequence
Réception des Examen du bon de S’assurer que la A chaque livraison
aciers soit à livraison ; livraison est
façonner ou déjà Examen visuel de la conforme à la
façonnés livraison commande

Acier mis en place Général : Conformité au A chaque coulage

avant fermeture du Inspection visuelle plan:
coffrage ou avant -cas particuliers Bon arrimage et
bétonnage Inspection visuelle tolérance
confirmée par
quelques mesures
de contrôle
 Les résultats d’analyse ou d’essais peuvent être demandés au
fournisseur,
 Il peut être utile d’effectuer périodiquement des prélèvements
conservatoires pour examen éventuel,
 Il peut être demandé au fournisseur de ciment toute information
technique utile sur les caractéristiques des ciments utilisés,
 Il peut être demandé au fournisseur d’adjuvants toute information
technique sur les caractéristiques du produit utilisé,
Voir le tableau ci-après :
 Materiau Inspection /essai Objectifs Frequence

1 Ciment Examen du bon livraison S’assurer que la livraison est A chaque livraison (a) (b)
conforme à la commande

2 Examen du bon de livraison S’assurer que la livraison est A chaque livraison

conforme à la commande

3 Inspection visuelle des Comparer avec l’aspect A chaque livraison

matériaux normal, du point de vue de la
granulométrie , de la forme et
Granulats
de la teneur en impuretés
4 Analyse granulométrique par Juger de la conformité avec la À la 1re livraison d’une première
tamisage granulométrie escomptée provenance pour les cat. B, C et D
En de doute à la suite de l’inspection
visuelle
5 Propreté des granulats Evaluer la présence et la À la 1re livraison d’une première
équivalent de sable quantité d’impurtés provenance pour les cat. B, C et D
En de doute à la suite de l’inspection
Essai d’absorption d’eau Evaluer la teneur en eau du visuelle
6 béton Périodiquement cat.C
Tous les 300 m3 de béton, Cat. D tous
les 150m3
7 Examen du bon de livraison et S’assurer que la livraison est À chaque livraison
Adjuvant de l’ étiquette de l’emballage conforme à la commande
8 Inspection visuelle de Comparer avec l’aspect À chaque livraison
l’adjuvants habituel Pendant l’usage
9 Eau Analyse chimique S’assurer que la livraison est Au début du chantier si l’eau ne
conforme à la commande provient pas d’un réseau public ou
n’est pas potable
 BETON FRAI CONFECTIONNE SUR CHANTIER
1 Inspection visuelle Comparer avec A chaque chargement
l’aspect normal
- Au moment d’un
prélèvement pour essai sur
Evaluer la béton durci
Ouvrabilité Mesures d’ouvrabilité conformité avec - En cas de doute
2 pour les catégories l’ouvrabilité - Périodiquement:
B-C -D requise Cat C : tous les 300m3
Cat D: tous les 150m3
La vérification est faite
dans le cas d’utilisation
Vérifier que la d’un entraineur d’air ; la
3 Teneur en air Essai normalisé teneur en air fréquence est la même
entrainé est que celle donnée en 2 ci-
correcte dessus
 BETON FRAI PRÊT A L’EMPLOI
1 Examen du bon de S’assurer que d’aprés le A chaque livraison
Livraison livraison bon de livraison celle-ci
est conforme à la
commande
- A chaque livraison

Comparer avec l’aspect

Inspection visuelle normal
2
A chaque livraison

Evaluer la conformité
3 Teneur en air Mesure d’ouvrabilité avec l’ouvrabilité requise
 BETON FRAI PRÊT A L’EMPLOI
1 Examen du bon de S’assurer que d’aprés le A chaque livraison
Livraison livraison bon de livraison celle-ci
est conforme à la
commande
2 Inspection visuelle Comparer avec l’aspect - A chaque livraison
normal
3 Ouvrabilité Mesure d’ouvrabilité Evaluer la conformité A chaque livraison
avec l’ouvrabilité requise

 Le fournisseur doit fournir toute information utile sur les caractéristiques du béton .
 BETON DURCI CONFECTIONNE SUR CHANTIER
Fréquence minimales d’echantillonage et critère
de conformité des résultats d’essais de résistance à la compression à 28jours
A -------- Des essais d’information à
Pas d’essais de résistance l’aide de scléromètre ou
d’ultra son peuvent être
réalisés à titre indicatifs
B 03 échantillon sur les Resistance moyenne de Un résultats d’essai est issu
C premiers 50m3 de la 03 résultats : de la moyenne d’au moins 03
D production Fcm>= fck +4 MPA éprouvettes par échantillon
E et lorsque l’étendue des
Au delà de 50m3 : Resistance individuelle résultats est supérieure à
01 échantillon tous les Fci >=fck -4 MPA 15 % de la valeur moyenne
150m3 par jour de production les résultats seront écartés
sauf justification acceptable
VERIFICATIONS EFFECTUEE PAR L’ENTREPRISE DE REALISATION :

Au début des travaux de bétonnage, l’entreprise de réalisation doit informer le maitre de

l’ouvrage ou le bureau d’études chargé du suivi, de la provenance du béton en précisant,
soit la fabrication sur chantier, soit le béton prêt à l’emploi fabriqué en centrale.

L’entreprise doit s’assurer des exigences relatives à la qualité des bétons mis en œuvre si
elles sont respectées.

L’entreprise doit confier l’ensemble des opérations de contrôle des bétons frais et durcis
à un laboratoire agrée.

Quelque soit le lieu de fabrication du béton, des prélèvements sont obligatoires au

niveau du chantier.
VERIFICATIONS EFFECTUEES PAR LE CHARGE DU SUIVI :

 Le chargé du suivi travaillant pour le compte du maitre de l’ouvrage, se réserve le doit de

procéder ou faire procéder par un autre laboratoire agrée à toutes vérifications
complémentaires ou contre essai. Dans ce cas l’entreprise de réalisation doit apporter
l’assistance nécessaire.

VERIFICATIONS EFFECTUEES PAR LE CONTROLEUR TECHNIQUE:

 Le contrôleur technique de la construction peut effectuer par sondage ou à l’improviste

des vérifications de conformité des caractéristiques des bétons par rapport aux exigences
normatives et contractuelles.

 Dans ce cas l'entreprise est tenue de lui porter assistance.

 Le contrôleur est tenu de transcrire sur le cahier du chantier l’ensemble des information
relatives aux essais de consistance et aux prélèvements effectués sur béton frais et durci .