Plan
Phase de la Phase du
Phase de la
construction renforcement
conception
Introduction
a) La torsion d'ensemble :
Quand le centre de rigidité d'une construction n'est pas confondu avec son centre de
gravité. Elle a donc lieu quand les éléments de contreventement sont décentrés ou lorsque
la configuration de l'ouvrage est à l'origine d'un excentrement de ses parties latéralement
rigides.
b)Les concentrations de contraintes:
se produisent dans les angles rentrants formés par des saillies (avances qu’ont les éléments
au-delà des nus), retraits ( nu de mur en arrière du nu principal du corps principal) ou
intersections des ailes d'un bâtiment. Ces dernières peuvent être exposées à des sollicitations
sévères étant donné que les ailes n'oscillent pas en phase. Lors des mouvements sismiques,
elles ont tendance à se séparer.
Bâtiments avec des ailes mécaniques solidaires:
les saillies éventuelles ne doivent pas
dépasser au total le quart du côté du
bâtiment concerné
B- Solutions permettant de corriger les
conséquences de l'asymétrie de la forme
des bâtiments
a) Joints parasismiques
Largeur minimale des joints
Ils doivent :
parasismiques:
-avoir un tracé rectiligne sans baïonnettes
(Extrémité supérieure, avec une section plus faible
que celle du fût)
-être vides de tout matériau
-éviter de couper les fondations lorsque des
tassements différentiels ne sont pas à
craindre
L'exécution des joints vides n'est pas sans difficultés. On peut utiliser des coffrages extractibles
en carton ou des prévoiles préfabriqués.
Ils doivent être protégés contre les corps étrangers par des couvre-joints, de préférence
souples (tôles pliées, soufflets, etc. )
C’est un surcoût non négligeable qui ne doit pas être recherché a priori. Les joints prévus
pour d'autres raisons (dilatation thermique, tassement différentiel) doivent être traités comme
des joints parasismiques.
b) Compensation d'une " mauvaise " distribution de la rigidité
Pour faire coïncider ou rapprocher le centre de gravité d'un niveau avec son centre de rigidité
(qui est le barycentre des rigidités):
-ajouter des palées de stabilité (murs de contreventement, palées triangulées, noyaux
fermés,…) dans les zones flexibles, de manière à minimiser les déformations différentielles
Des noyaux en
voiles de béton
armé ont été
ajoutés aux
extrémités des
ailes.
c) Variation progressive de la rigidité:
Cette démarche consiste à adoucir les angles rentrants par une forme plus fluide du
bâtiment.
C’est une correction partielle mais efficace, souvent employée.
d) Renforcement des angles rentrants
A- Inconvénients:
Concentrations de contraintes : La présence de porte-à-faux (balcons, auvents,
corniches, surplombs,…) engendre des angles rentrants dans lesquels, sous l'effet
d'oscillations verticales des concentrations de contraintes apparaissent.
-Si la portée est importante ou si un élément lourd (jardinière, garde-corps en
béton,…) est placé à leur extrémité, les éléments peuvent se rompre et s'effondrer
au pied du bâtiment.
B- Solutions
En zone sismique, il est préférable d'éviter les porte-à-faux ou limiter leur portée à 2
m environ.
Configurations
de type
« pendule inversé »
A- Inconvénients:
Concentration de la masse des bâtiments dans leurs niveaux supérieurs
=> sollicitations d'origine sismique élevées
Charges sismiques proportionnelles aux masses
=> le bras de levier du moment de renversement augmente avec
l'élévation du centre de gravité
Or, les sollicitations axiales dans les éléments porteurs verticaux croissent
avec le moment de renversement.
Efforts de traction dans les poteaux
=> leur résistance au cisaillement : réduite
B- Solutions
Il est souhaitable d'éviter les formes de bâtiment en pendule inversé ou en
pyramide inversée.
Niveaux
« souples »
A- Inconvénients:
-la rigidité horizontale de l’étage souple est inférieure à celle des autres étages (c’est le cas des " pilotis ",
de même que de ceux qui présentent de grandes portes, vitrines ou fenêtres concentrées sur certains niveaux )
-La hauteur de ces niveaux est souvent nettement plus grande que celle des autres niveaux.
-l'élancement des éléments porteurs verticaux est plus important.
-Lors de séismes destructeurs, ces niveaux sont fréquemment écrasés suite à la rupture de poteaux à
leurs extrémités.(L'oscillation des étages supérieurs entraîne une déformation, à laquelle, habituellement, les
poteaux ne résistent pas)
-D'une manière générale, les dommages sismiques se produisent de préférence au droit d'un
changement de rigidité, à la jonction d'un élément " souple " et d'un élément rigide. (jonctions des
planchers supérieur et inférieur, car le rayon de courbure y est petit et le besoin de ductilité ou
plasticité est très important, dépassant la capacité de déformation des poteaux usuels)
B- Solutions permettant d'éviter l'effet de niveau souple
• Contreventement par voiles ou par triangulation:
Il s'agit de placer en façade ou en retrait des façades, dans les deux directions principales,
des travées rigides (palées de stabilité ou murs de contreventement) assurant la résistance aux
charges horizontales à la place des poteaux = > poteaux sont très peu sollicités.
Il est important de répartir les voiles ou travées triangulées symétriquement par rapport au
centre de gravité du niveau afin de ne pas soumettre, en cas de séisme, la construction à une
torsion d'axe vertical.
Le contreventement placé en façade est plus efficace qu'en retrait, car le bras de levier du
moment résistant à la torsion est, dans ce cas, maximal.
• Variation progressive de la rigidité horizontale
-évite un changement brutal de rigidité entre le niveau " ouvert " et les étages
-l'effet de niveau souple est notablement réduit
-de même que dans la solution précédente, il est important de respecter la
symétrie des éléments rigides
• Généralisation de la souplesse
-La rigidité des différents niveaux peut être uniformisée en optant pour une structure " flexible
" à tous les niveaux, ce qui implique également de recourir à des éléments non structuraux
non rigides (cloisons, façades,…).
-Tous les niveaux ayant une rigidité comparable, les déformations imposées par les séismes
ne sont pas concentrées sur un niveau plus souple que les autres.
2. Hauteur et élancement des bâtiments
Il y’a des méthodes parasismiques qu’on peut appliquer aux différentes parties de
bâtiments comme :
Escaliers
Angles de bâtiment
Murs porteurs en façade
Ossatures en poteaux et poutres avec panneaux de remplissage en maçonnerie
(Panneaux de hauteur d'étage, Panneaux formant allèges ..)
Soubassements
Ouvrages sur toit
Mezzanines et galeries
Forme et proportions des éléments structuraux (Variation des sections, Variation de la
hauteur, Configuration des nœuds structuraux, Proportions relatives des poteaux et des
poutres ..)
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Méthodes antisismiques
Des tissus composites 37
1. Méthode de la dilatance
Dès les années 1960, des scientifiques soviétiques ont remarqué que la
vitesse des ondes P diminuait de 10% environs avant un séisme alors que
celle des ondes S était constante. Ils remarquèrent ensuite que la vitesse des
ondes P redevenait « normale » juste avant le séisme.
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2. Méthode VAN
Ces amortisseurs reposent sur le même principe que les appuis (isolateurs) à
base de glissement.
A la différence qu’ils sont disposés à divers endroits stratégiques de la
superstructure et dissipent l'énergie par un frottement sec.
Lors d'un tremblement de terre, ils permettent la déformation du bâtiment tout
en la maîtrisant : son système mécanique coulissant fait qu'il reste toujours
porteur. Ces amortisseurs se révèlent être les plus efficaces et les plus durables,
puisqu'ils reprennent leur position initiale sans dommages.
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Renforcement parasismique
Renforcement parasismique
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contreventement
Longrine / Chaînage
Plus précisément :
- une longrine est une poutre en béton armé
disposée horizontalement le long de massifs de
fondation et servant à mieux répartir les charges
des éléments supportés (murs, poteaux, dalles)
ou à les reporter vers des appuis ponctuels
(micropieux,…)
Renforcement parasismique
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Chemisage en acier