1 Matériel de Chantier Rendement Def

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La gestion des chantiers de construction
Le Matériel de chantier
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I. Les différents types d’engins de chantier
II. Dimensionnement du matériel de chantier
 A – Généralités
 B – Principes Généraux
 1 - Rendement moyen
 2 - L'horaire du chantier
2.1. Jours ouvrables

2.2. Postes par jour
2.3. Heures ouvrable
Matériel de chantier JEDCE
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TABLE DES MATIERES
 3 - Coefficient de disponibilité
 4 - Coefficient d'efficacité global
4.1. Généralités
4.2. Utilisation du tableau des facteurs d'efficacité
 5 - Commentaires sur les postes d'analyse du coefficient d'efficacité global
 Conditions économiques
 Social
 Environnement technique
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TABLE DES MATIERES

 5 - Commentaires sur les postes d'analyse du coefficient d'efficacité global
 Conditions économiques
 Social
 Environnement technique
 6 - Remarques importantes
 7 - Rendement instantané
 8 - L'investissement en matériel
 9 - Le prix de revient a l'unité produite
 Chapitre C - Caractéristiques du Matériel

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I. Les différents types d’engins de chantier
A. Les engins de transports:
1. Les Camions :
 Le problème essentiel qui se pose pour les camions est celui de la circulation dans le chantier;
 Les problèmes de la charge;
 Il faut éviter que les camions trop chargés circulent sur des sols pâteux,
 il faut, aussi que les voies de circulation dans le chantier soient compatibles avec les dimensions
des camions.
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2. Les camions
 Photo n° 2
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3. Les Dumpers :
 Les transports de terres ou de béton sur chantier

s’effectuent très souvent par dumpers,
 sortes de brouettes de grandes capacités (1 à 5m 3). Cet

engin, monté sur pneumatiques est conduit par un seul
homme.
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3. Les Dumpers
 Photo n° 3
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3. Les Dumpers
 Photo n° 3
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4. Les tombereaux
 Les tombereaux (appelés souvent camions par les médias) sont utilisés pour
assurer les mouvements de terre sur grandes distances;
 Ils se divisent en deux familles :
 les tombereaux articulés

(rotule entre le poste de conduite
et le chargement);
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 4. Les tombereaux
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4. Les tombereaux
 Les tombereaux
à châssis rigide
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4. Les tombereaux
 La principale caractéristique des tombereaux est leurs

très bonnes aptitudes en tout terrain.
 Leurs charges utiles peuvent aller jusqu'à 50 tonnes mais

la catégorie la plus répandue est celle des 18/20 t.
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4. Les tombereaux
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4. Les tombereaux
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B. Les engins de terrassement :
 Les noms qu'on accorde à ces engins sont, pour la plus part, liés à:
 l'une de leurs fonctions (exemple : chargeuse)
 ou à l'une de leurs caractéristiques mécaniques (exemple :

pneumatique).
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5. Les chargeuses
 Ces engins ont pour fonction de charger les terres ou débris sur les
camions et tombereaux.
On peut distinguer:
 les chargeuses sur chenilles;
 et les chargeuses sur pneumatique

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 les chargeuses sur chenilles

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 les chargeuses sur chenilles

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 les chargeuses
sur pneumatique
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 Les puissances disponibles sont très variables de quelques dizaines de CV à
plusieurs centaines .
 La capacité des godets ou le poids de la charge utile levée est fonction de la
puissance développée.
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 La capacité du godet peut atteindre 10 m3

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 les charges levées peuvent atteindre 40 tonnes.
 La hauteur de largage
peut aller jusqu'à 5,70m.
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5. Les chargeuses
 photos 5
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6. Les pelles :
 Les pelles sont

les engins
de terrassement
les plus employés
pour les chantiers .
On distingue deux familles de pelles :

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 les pelles hydrauliques
Les organes de travail

sont commandés par
des vérins hydrauliques.
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 les pelles mécaniques
Commandés
par un système
de câbles mécaniques
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6. Les pelles :
 Les deux types

peuvent être
montés sur
chenilles ou sur
pneumatiques.
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6. Les pelles :
 pelle monté sur pneus.

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6. Les pelles :
 Travaux de
Terrassement
et de chargement
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6. Les pelles :
Travaux de chargement
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6. Les pelles :
Travaux de pose
de canalisation
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6. Les pelles :
Travaux sur terrain dur
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6. Les pelles :
Pelles avec
Un outil de
brise roche
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6. Les pelles :
Travaux
d’excavation
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6. Les pelles
 Les pelles peuvent être
également équipées
en sonnette
pour le battage
des pieux .
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6. Les pelles :
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7. Chargeuses - pelleteuses (TRACTOPELLE):
 C'est un engin qui fait, en gros, le travail d'une

chargeuse et le travail d'une pelle (d'où le nom),
 il possède un équipement chargeur à l'avant et une

pelle rétro à l'arrière (voir chargeuses et pelles).
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7. Tractopelle:
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7. Tractopelle:
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8. Tracteurs – bouteurs
 Les tracteurs sont des

engins de
terrassement par excellence
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 Les bouteurs sont le plus souvent montés sur chenilles

mais il existe également des modèles sur pneumatiques.
 Ils comportent un châssis, rédige pour les engins sur

chenilles, éventuellement articulé pour ceux sur
pneumatiques;
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 Tracteurs à chenilles
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 Tracteurs sur pneus

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 Selon les travaux exécutés les bouteurs sont équipés de pelles plus ou moins
différentes .
 On distingue plusieurs types de pelles : bulldozer, angledozer, etc.

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 photos 10
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 photos 10
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C. Les engins de levage :
 Les principaux engins de levage sont les derricks et les grues à tour.
9. Les derricks
 Les Derricks permettent de lever de petites charges en des points fixes du

chantier,
 montés sur bâtis fixés ou sur bâtis avec pneumatiques, ils permettent de
lever des charges de l'ordre de 250 à 500 kg avec des portées de 3m.
 Leur rotation partielle de 270° permet une certaine souplesse d'utilisation.

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9. Les derricks
 photos 11
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10. Grues à tour :
 Ces appareils ont pour mission

de prendre les matériaux en un
point quelconque d'une aire
desservie par le bras de force
et de le monter à toute hauteur
du bâtiment
(y compris terrasse ou couverture).
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10. Grues à tour :
 Les grues à tour peuvent être à

contrepoids haut ou à contrepoids
placé en bas de la tour, dans ce cas, on a
le plus souvent à faire à des grues
Repliables et transportables.
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10. Grues à tour :
 Pour les grues à contrepoids

placé en bas de la tour, on a
le plus souvent à faire à des grues
Repliables et transportables.
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10. Grues à tour :
 Pour chaque grue la force portante

dépend de la position de la charge
sur le flèche, tant que la charge
s'éloigne de la tour la force portante
diminue.
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10. Grues à tour :
 photos 12
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D. Engins de bétonnage :
Selon l'importance des chantiers on dispose soit de

bétonnières, soit de stations fixes de bétonnage dites
"Centrales à béton".
13. Bétonnières :
Les bétonnières sont de deux types :

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D. Engins de bétonnage :
1. Bétonnières à tambour basculant :
 Engins constitués par un tambour

tournant autour de son axe pendant
le malaxage et autour d'un axe
de pivotement transversal.
 Elles comportent le plus

souvent une trémie chargeuse.
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2. Bétonnières à tambour fixe :
Le tambour ne comporte plus qu'un seul axe

de rotation horizontal ou vertical.
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 Pour celle à axe horizontal:
les composants sont introduits par l'arrière de la cuve à l'aide d'une trémie
chargeuse basculante ou d'un tapis élévateur. Le déchargement s'effectue par
l'avant en inversant le sens de rotation du tambour.
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 Pour celle à axe vertical ou malaxeur:
les composants sont introduits par le haut et sont récupérés après malaxage par le
bas.
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13. Bétonnières
 Le chargement des composants se fait en introduisant

successivement les éléments de plus en plus fins : gravier, gravillon,
sable et finalement le ciment.
 L'eau doit être introduite avant les agrégats de façon à ce qu'elle

facilite la rotation.
 Les débits de production varient entre 1,5 et 12 m3/h.
 Les puissances entre 1 et 6 CV.

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12. Centrales à béton :
 Une centrale à béton est essentiellement constituée

par une cuve à tambour fixe de grande capacité , avec
chargement et dosage automatiques.
 Une centrale à béton n'est utilisée que pour les

grands chantiers
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12. Centrales à béton
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13. Les Malaxeurs:
 Le camion malaxeur est utilisé lorsque les lieux de production du béton

ne peuvent pas être installés à proximité du chantier.
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14. Les appareils de transport pneumatique :

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 E. Engins divers :
15. Les niveleuses :
 Les niveleuses sont employées sur les chantiers de

terrassement:
 soit pour répandre les matériaux avant compactage,
 soit pour niveler un sol pour décaper (débarrasser la

surface de débris ou autres).
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 L'élément opérateur de la machine est la lame, sa largeur varie de
2,20 m à 5 m. Pour la plupart des engins elles sont de 3 m.
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16. Les rouleaux compresseurs :
 Les rouleaux compresseurs sont utilisés pour les travaux de compactage. Ces
appareils à jantes lisses peuvent se classer en deux groupes :
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- Les tandems: avec deux roues

de même diamètre et de largeurs égales
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- Les tricycles : avec trois

roues, une à l'avant et deux à
l'arrière. (Le poids des
compresseurs varie
entre 10 et 20 t).
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- Les tricycles : avec trois

roues, une à l'avant et deux à
l'arrière. (Le poids des
compresseurs varie
entre 10 et 20 t).
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17. Les rouleaux vibrants :
 L’effet de compactage est assuré par le poids et les

vibrations. Ces vibrations ont pour rôle de diminuer
les frottements entre les particules ce qui permet des
compactages en profondeur.
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16. Les rouleaux compresseurs
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17. Les Scrapers
 La décapeuse appelée aussi scraper ou motor-scraper , est
généralement utilisée pour l'arasement des sols.
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17. Les Scrapers
 Cet engin possède une

benne avec tiroir éjecteur
pouvant se surbaisser
et qui, par l'effet du
déplacement de
la machine,
permet d'extraire
les matériaux.
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17. Les Scrapers
 Ces matériaux seront

ensuite transportés sur
le lieu de déchargement
pour finalement y être
répandus en couches.
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17. Les Scrapers
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II. Dimensionnement du matériel de chantier
 Chapitre A - Généralités
 Chapitre B - Principes Généraux
 Chapitre C - Caractéristiques du Matériel
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Dimensionnement du matériel de chantier
I - Généralités
Le matériel de travaux peut être scinde en deux

grandes classes :
 1.le matériel de production.

 2.le matériel de servitude.
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Le Dimensionnement du matériel de chantier
1. Le matériel de production
Il est affecte de façon spécifique à une tache fixe :
 Bulldozer en refoulement de terre

 Scraper à un travail d'excavation et remblai
 Marteau batteur a un battage de pieux.
Tache caractérisée par :
 des quantités de travaux à exécuter;

 dans un certain délai.
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II. Les caractéristiques du matériel de chantier
2. Le matériel de servitude
 Le matériel de servitude est un matériel destine à assurer des fonctions variées.
Citons par exemple :
 Niveleuse de service d'entretien des pistes;
 Camion de transport pour le service magasin;
 Grue sur pneus pour manutentions diverses.

88
II - PRINCIPES GENERAUX
 Apres avoir analyse le DCE d’une opération , l'avoir scinde en taches

élémentaires :
 terrassements : en souterrain, en terrain meuble, en rocher, en

tranchées, etc...
 béton: en fondation, en grandes masses béton arme de poteaux, de

plancher, etc...
l'Ingénieur doit porter son choix sur un matériel ou un

ensemble de matériels.
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Bordereau des prix
N° Désignation U Q PU Total
prix
1 Installation de chantier F F 5 000 000
2 Décapage de la terre M2 4000 15 60 000

végétale
3 Terrassement en masse M3 200 000 120 24 000 000
4 Remblais d’apport en M3 5000 150 750 000

terre sélectionnée
5 Remblais d'apport en M3 12 000 90 1 080 000
tout-venant
6 Gros béton M3 3000 800 2 400 000
7 Béton de propreté M3 2000 850 1 700 000
8 Béton armé en M3 3000 1200 3 600 000

infrastructure
91
PRINCIPES GENERAUX
 Pour ce choix, on a besoin de connaitre :
 les méthodes de calcul de rendement instantané du

matériels de production;
 les conditions d'utilisation de chaque type de matériel;
 les éléments chiffrés que l'Ingénieur doit au préalable réunir

avant de procéder aux calculs qui vont déterminer son choix.
92
PRINCIPES GENERAUX
1 - Le rendement moyen
Une tache élémentaire d'un chantier a été définie dans

l‘étude d‘exécution par :
 la quantité de travaux à exécuter;

 le délai d'exécution;
 les conditions d'exécution.
93
PRINCIPES GENERAUX
Le rendement moyen
Exemple
Tache Terrassement en terrain meuble pour fouilles au-

dessus de la nappe
quantité Q = 255 000 m3

délai D = 3 mois et 20 jours calendaires
conditions 10 jours de développement des fronts d'attaque avant
d'atteindre la cadence et 8 jours de finitions.
94
PRINCIPES GENERAUX
Le rendement moyen
En fonction de ces trois critères:
 quantité
 délai
 conditions d'exécution
on définira le rendement moyen à respecter par unité de

temps calendaire ,d'habitude c'est le mois.
Matériel de chantier
95
PRINCIPES GENERAUX - Le rendement moyen -
 Exemple (suite ):
soit R le rendement moyen mensuel
1. pendant le développement des fronts d'attaque (durée 10 jours):
 le rendement moyen mensuel sera de l'ordre de 50 % du rendement en cadence.
 Production des 10 premiers jours : (30 jours par mois)
Sachant que P1= d1. R1 ,On a donc
P1=10/30x1 /2 x R= R/6
96
PRINCIPES GENERAUX -Le rendement moyen-
 Exemple ( suite) :
2. le travail en cadence va durer :

 d2 = (3 x 30 + 20) - 10 - 8 = 92 jours
 (délai global) - (développement) - (finition) = (cadence)
 Production en cadence de croisière
P2= 92/30 x R
P2= d2.R, donc
97
PRINCIPES GENERAUX
Le rendement moyen
 Exemple (suite) :
3. Pendant la finition :
 le rendement moyen est quasi nul, admettons 10 % de R :
 La Production pendant la finition: P3= d3.R3
P3 = 8/ 30 x 1/10 x R=8/300 x R
98
PRINCIPES GENERAUX
Le rendement moyen
 Exemple (suite) :
 Total produit : Q = P1 + P2 +P3

Q = R/6 + 92/30 x R + 8/300 x R= 3,26 R
Q=3,26x R soit R=Q/3,26
Rendement moyen à respecter
R= 255 000 /3,26= 78 221 m3/mois

99
PRINCIPES GENERAUX
Conditions spécifiques
C'est à ce stade du calcul qu'il faudra tenir compte également des conditions
spéciales de l'environnement :
 Périodes de congés : Aout , Ramadan, Aïds ,
 période de chaleur ou de pluies intenses, etc. ...
 pendant ces périodes le rendement moyen baisse,

100
PRINCIPES GENERAUX
2 - L'horaire du chantier
 Dans l'unité de temps calendaire choisie ( qui est le mois), il

faut déterminer ensuite le nombre d'heures d'ouverture du
chantier pour l'activité étudiée;
Ce stade est très important car l'Ingénieur va devoir prendre

plusieurs décisions qui ont une influence majeure sur les
caractéristiques du matériel.
101
a. Nombre de jours ouvrables dans le mois
Si l'unité de temps calendaire est le mois, il faut définir le nombre de jours ouvrables par
mois.
 En France : sur 365 jours, il faut retrancher :
 Dimanche 52 14 Juillet 1
 ler Janvier 1 25 Décembre 1
 Lundi de Pâques 1 25 Décembre 1
 Ascension 1 ler Novembre 1
 Lundi de Pentecôte 1 15 Aout 1 Total 62
soit 303 jours ou 25,25 jours par mois . On prend d'habitude 25 jours.
 Se renseigner en détail à cet égard dans les pays étrangers si le chantier n'est pas
implanté dans la pays origine de l ’entreprise.
102
a. Nombre de jours ouvrables dans le mois
Il faut définir le nombre de jours ouvrables par mois.
En France : sur 365 jours, il faut retrancher :
 Dimanche 52 14 Juillet 1
 ler Janvier 1 25 Décembre 1
 Lundi de Pâques 1 25 Décembre 1
 Ascension 1 ler Novembre 1
 Lundi de Pentecôte 1 15 Aout 1 Total 62
Soit 303 jours ou 25,25 jours par mois .
 On prend d'habitude 25 jours.

103
PRINCIPES GENERAUX
b. Postes de travail dans une journée ouvrable
 Définir le nombre de postes de travail par jour ouvrable :
Un poste représente la durée de présence continue sur le chantier d'une

équipe de travail.
 Exemple :, un poste de 10 h, de 8 h, de 12 h.
104
PRINCIPES GENERAUX
Postes de travail dans une journée ouvrable
A cet égard, quelques réflexions utiles à l‘égard du matériel :
1. pour une tache donnée qui exige un rendement moyen mensuel R.
 Si on travaille a un poste par jour ouvrable, le rendement par poste sera :

R/25
 Si on travaille a deux postes par jour ouvrable, le rendement par poste sera :
R/50
105
PRINCIPES GENERAUX
2. On constate donc que, sous réserve que le rendement soit le même à

chaque poste :
 le matériel sera moitié moins puissant à deux postes qu'a un poste;
 il faudra donc pour accomplir l'ensemble de la tache deux fois plus d'heures à deux
postes qu'a un poste.
 A deux postes, l'investissement en matériel est près de deux fois plus faible qu'a un
seul poste (pour une même tache );
 et de plus, il s'amortit mieux car il travaille plus longtemps.
 Par contre : Il faudra deux fois plus d'heures de conducteur que d'habitude .
106
PRINCIPES GENERAUX
Habituellement:
 les travaux souterrains se font à 3 postes de 8 h;
 les grands travaux de barrage se font à deux postes de 9 ou 10 h;
 les travaux courants se font à un poste;
 les travaux portuaires à un ou deux postes selon le cas;
 les travaux de dragage à deux postes de 10 h.

107
c. Heures ouvrables par poste
C'est le nombre d'heures d'ouverture du chantier pour un poste, par jour;
 Soit par exemple la tache citée plus haut que nous exécuterons a deux
postes de 9 h:
 ler poste : 5 h - 10 h puis casse-croute 1 h, 11 h - 15 h fin du poste;
 2eme poste : 15 h - 20 h puis casse-croute 1 h, 21 h - 1 h fin de poste.
 Le matériel pourra effectivement travailler 9 h par poste soit 2 x

9 = 18 h par jour et 18 x 25 = 450 h par mois.
108
3 - Coefficient de disponibilité des engins ou de fiabilité
 Il n'existe pas de matériel fiable à 100 %,
 La plupart du matériel de production est conçu pour assurer un service dur

au regard du prix d'achat.
 C'est donc un matériel qui va tomber d'autant plus souvent en panne qu’il
prend de l' âge (mesure en nombre d'heures de service effectif).
 Toutefois, certains matériels spécialement

Téléphérique
conçus pour assurer un service très sur,
qui peuvent atteindre des fiabilités de l'ordre de 95 %
(blondins, gros remorqueurs, etc...)
109
Coefficient de disponibilité des engins ou de fiabilité
 Des coefficients de disponibilité des engins sont donnes pour chaque

type de matériel;
 Ces coefficients donnent l'ordre de grandeur du nombre d'heures de

disponibilité de l'engin pour une heure
d'ouverture de chantier.
110

Age ( heures) Coefficient de fiabilité Coefficient moyen de fiabilité
0- 2000 0,97 0,97

2 000-4000 0,89 0,93
4 000 -6000 0,80 0,89
6 000 -8000 0,75 0,85
 Le tableau ci-dessus donne:

 1ère colonne : tranches de vie de l'engin (âge) en heures
 2ème colonne : coefficient de disponibilité pour chaque âge
 3ème colonne : coefficient de disponibilité moyen depuis la date de mise en service .
111
Exemple
4 000 -6000 0,80 0,89
 Le chiffre 0,80 de la 2eme colonne signifie que:
 entre 4 000 et 6 000 h de fonctionnement, le coefficient de disponibilité est de

0,8;
 si cet engin démarre sur une tache alors que son compteur d'heures indique
4450 h,
 Et si le nombre d'heures d'ouverture de chantier pendant lesquelles il va

travailler est de 2 800 h,
112

Exemple
 il va travailler au coefficient 0,8 entre 4 450 h et 6 000 h de vie soit :
1 550 h de travail effectif pour :
1 550 /0.8= 1938 h d'ouverture de chantier.
 Il lui restera alors :
2 800 h - 1 938 h = 862 h d'ouverture de chantier.
 Mais son âge se situera entre 6 000 et 8 000 h de travail effectives.
 Donc, son coefficient de disponibilité ne sera plus que de 0,75 et ses heures d'activité
réelles en dehors des pannes seront :
862 x 0,75 =647 h

113

Au Total :
Age Travail Pannes Heures de

effectif présence
4450 - 6000 1550 388 1938

6000 - 6647 647 215 862
Total 2197 603 2800
 Le coefficient moyen de disponibilité

sera donc de :
2 197 /2800= 0,78
114

0- 2000 0,97 0,97

2 000-4000 0,89 0,93
4 000 -6000 0,80 0,89
6 000 -8000 0,75 0,85
 pour simplifier, on dira que:
 si un engin arrive dans une tranche d' âge donnée et repart avec un âge entrant dans
une autre tranche, on prendra pour coefficient moyen de disponibilité la moyenne des
coefficients indiques en face de la tranche d' âge d'arrivée jusqu'a la tranche d' âge de
départ.
115
4 - Coefficient d'efficacité global

- Environnement de travail-
4.1. Généralités
 Au cours de son travail, pendant ces heures de fonctionnement,

en dehors des difficultés liées à la tache affectée à l'engin,
d'autres pertes de temps vont venir influencer son
rendement final.
116
Coefficient d'efficacité global
 Nous pouvons en effet considérer l'engin placé dans des conditions

identiques de travail sur deux chantiers différents:
Exemple :
 une pelle de 1,5 m3 de godet ;

 attaquant dans les deux cas le même terrain;
 chargeant des camions de même type;
 conduite par le même operateur;
 placée sous des climats identiques;
 et travaillant pendant les mêmes horaires.
Mais !
117

Sur le chantier no 1:
o l'encadrement est mal organise et il s'ensuit un mauvais esprit de collaboration;

o les approvisionnements en pièces de rechange sont faciles;
o le personnel des catégories inferieures est mal paye et plutôt passif.
Sur le chantier n° 2 :
o l'organisation est excellente et l'esprit d‘équipe parfait

o les approvisionnements en pièces de rechange sont longs
o le personnel de catégories inferieures est convenablement paye et travaille
efficacement
donc ce même engin sera place dans des contextes différents sur les deux chantiers
et, selon que l'organisation générale du chantier aura ou non une influence sur son
activité propre, son rendement baissera ou au contraire restera insensible au facteur
"organisation de chantier".
118
4.2. Utilisation du tableau des facteurs influençant l'efficacité
1. Facteur d’efficacité générale du chantier: fG
 On remplira d'abord le tableau figurant en annexe II en évaluant chacun

des postes en fonction de l'impact qu'il peut avoir sur le fonctionnement du
chantier ;
 Le facteur qu'on obtiendra dit facteur d'efficacité générale du chantier sera

calculé une fois pour toute;
 Il traduit l'influence de l'environnement général sur les taches élémentaires

qui concourent à l'avancement des travaux.
119
120
 Facteur d’efficacité Générale: (fG) = B

100 A
 Facteur d'efficacité Spécifique : (fs) = B

100 A
 Facteur d'efficacité globale: f g = (fg) + (fs)
2
121
122
 Facteur d’efficacite Générale: (fG) = B =0,6617

100 A
 Facteur d'efficacite Spécifique : (fs) = B

100 A
 Facteur d'efficacite globale: f g = (fg) + (fs)
2
123
2.Facteur d'efficacité spécifique d'une tache: fs
 On remplira ensuite le même tableau en évaluant chacun des postes

en fonction de l'impact qu'il peut avoir sur la tache élémentaire
étudiée (voir exemple annexe 11.2).
3.Facteur d'efficacité global : fg (voir calcul fin annexe 11,2)
 C'est la moyenne des deux précédents qu'on retiendra finalement

pour l'appliquer aux heures théoriques de disponibilité de l'engin
pour en déduire les heures de travail réelles.
124
125
 Facteur d’efficacité Générale: (fG) = B =0,6617

100 A
 Facteur d'efficacité Spécifique : (fs) = B =0,6025

100 A
 Facteur d'efficacité globale: f g = (fg) + (fs) = 0,6321
2
126
4.Soulignons d'abord les points importants suivants:
Chacun des postes qui figurent dans le tableau est affecté de deux
coefficients :
1. le premier intitule "Indice de qualité"
 Il porte un jugement qualitatif sur le poste considéré qu'on

traduira par une note de 25 à 100 selon qu'on estime le poste
comme étant dans une situation :
127
Situation Coefficients
très défavorable 25-30-35
mauvaise 40-45-50
médiocre 55-60-65
moyenne 70-75-80
favorable 85-90-95
Extrêmement favorable 100

128
2. le second intitule "Indice Pondéral"
 Il évaluera l'importance qu‘on accorde au poste dans l'impact qu'il peut

avoir :
 sur l'ensemble du chantier (lors de l‘établissement du facteur d'efficacité

générale du chantier),
 ou sur la tache étudiée (lors de l‘établissement du facteur d'efficacité spécifique

d'une tache).
Ce second indice sera note de 0 à 10.
129
7 - RENDENENT INSTANTANE
 Finalement, le rendement instantané horaire devient :
Qi= Qm
ou : J.p.h. Cf. Eg
 Qi = quantité horaire d'unités produites

 Qm = rendement moyen mensuel
 J = nombre de jours ouvrables dans le mois
 p = nombre de postes par jour
 H = heures d'ouvertures journalières du chantier
 Cf = coefficient de fiabilité
 Eg = coefficient d'efficacité global
130
RENDENENT INSTANTANE
Dans l'exemple cite plus haut :
 Qm = 78 221 m3/mois
 J = 25 jours/mois
 p = 2 postes/jour
 h = 9 heures/poste
 Cf = 0,78
 Eg = 0,6321
Qi= 352,6 m3/h
131
8 - L'INVESTISSEMENT DE MATERIEL
On constate donc, que:
 pour être certain d'obtenir un rendement mensuel moyen Qm ?
il faut être certain d'avoir des engins capables d'assurer le rendement

Qi instantané horaire;
 Si donc qi est le rendement instantané horaire d'un engin, il faudra disposer de :
Qi/qi engins= N (nombre entier immédiatement supérieur au rapport )
Conclusion:
 C'est donc ce nombre N d'engins qu'on devra mettre à disposition du chantier.

132
L'INVESTISSEMENT DE MATERIEL
On observera deux choses essentielles :
1. Trésorerie
 Si on dispose déjà de n engins de ce type (n < N), on

n'aura plus qu'a en acheter (N - n neufs) ;
 c'est une dépense d'investissement qui représentera une

sortie d'argent frais alors que les n engins disponibles ne
nécessiteront pas de dépense nouvelle.
133
2. Concernant le coefficient de disponibilité
 On observera également que sur les N engins et, compte tenu de la

durée réelle de fonctionnement de tous les engins, nous aurons, en
appelant:
o Cf1 le coefficient de disponibilité des engins usagés;
o et Cf2 le coefficient de disponibilité des engins neufs
n x Cf1 + (N - n) Cf2 engins disponibles en moyenne donc au travail.

134 DE MATERIEL
L'INVESTISSEMENT
Reprenons l'exemple cite en début :
Rendement moyen mensuel 78 221 m3 pendant
d= (10/2 + 92 +8/10 )= 97,8 jours calendaires.
Nous déduisons de l'analyse des conditions que:
 avec un coefficient de fiabilite pour les engins neufs de 0,97 pour 2 000 h
 et avec un coefficient d'efficacité global de 0,63
 en travaillant a deux postes de 10 h pendant 25 jours par mois,
il me faut atteindre un rendement instantané de :
Qi = Qm = 256 m3/h.
J x p x h x Cf x Eg
135
1. J'ai une chargeuse qui a les caractéristiques suivantes:
 Elle a déjà 4 000 heures et peut charger en instantané :
qi = 120 m3/h ;
 son coefficient de disponibilité étant plus faible (de 4 000 a 6 000 h : 0,80),
Donc, elle ne débitera par mois en moyenne que :
 Qm= qi (JxpxhxCfxEg)
= 120 (25 x 2 x 10 x 0,8 x 0,63) = 30 240 m3

136
2. Reste à faire 47 981 m3 avec un ou plusieurs engins neufs qui doivent

être capables de :
Qi = 47 981 = 157 m3/h.
25 x 2 x 10 x 0,97 x 0,63
 Je trouve un type de chargeuse un peu plus faible que celle dont je dispose qui
peut assurer un rendement instantané de 90 m3/h.
 Il me faudrait donc :
157/90 = 1,74 soit deux engins.

137
9 - PRIX DE REVIENT A L'UNITE PRODUITE
On distinguera trois aspects essentiels de prix de revient si on ne veut

pas faire de grosses erreurs d‘évaluation :
 1) Le cout du personnel;
 2) Le cout de l'amortissement;
 3) Le cout de fonctionnement;
On observera que l'horaire du chantier reste la base de règlement

du personnel, donc :
138
9.1. Cout du personnel
 Un conducteur d'engin sera embauché pour chaque engin au travail
 souvent on en aura un en réserve (pour les cas d'absence et maladies ou accident)

pour 8 à 10 au travail.
 Ce personnel est payé que l'engin produise ou non (coefficient d'efficacité).
Dans le cas évoqué ci-dessus:
 nous devrons avoir au moins 6 conducteurs.
 Ils seront payes 3 mois et 20 jours calendaires , soit :
3,666x 25 j x 10 h = 917 h chacun à un poste

139
Cout du personnel
 alors que les chargeuses neuves travailleront effectivement :
97,8 jours calendaires soit : 97,8/30x 25 = 81,5 jours d'ouverture de chantier
Donc, en heures de travail effectif pour un poste (un conducteur) à plein rendement :
81,5 x 10 x 0,97 x 0,63 = 498 h
on voit donc que nous devrons prévoir :
 917 = 1 h 84 de conducteur pour une heure de travail à plein rendement.

498
140
Cout du personnel
 Et pour la chargeuse usagée qui ne fera que :
81,5 x 10 x 0,8 x 0,63 = 411 heures de travail a plein rendement
 917 =2,23 h de conducteur par heure de travail a plein rendement

411
141
Cout du personnel
Ceci explique la tendance sur les grands chantiers à

n'utiliser que du matériel neuf au départ car la
chargeuse usagée va couter en conduite :
 2,23 = 1,23 fois plus cher que les chargeuses neuves.

1,82
142
Cout du personnel
9.2. Cout de l'amortissement
 Rappelons que l'amortissement technique d'un investissement

s‘évalue en fonction de la vie présumée d'un matériel;
 Par vie, nous entendons le nombre d'heures de fonctionnement de

l'engin avant sa mise au rebut:
 coefficient de disponibilité trop faible;

 et cout de réparation prohibitif.
143
Cout de l'amortissement
 Dire qu'un bulldozer a 10 000 heures de vie signifie que son moteur (neuf
ou après réparation ou remplacement) aura tourne un nombre de tours
égal à :
10 000 h x Nombre de tours à l'heure à 80 % du régime normal

d'utilisation.
Exemple :
 Un moteur de bulldozer à 300 CV de puissance maximum tournera à 2 200

t/mn à plein régime ; son compteur indiquera une heure tous les :
2 200 x 0,8 x 60 = 105 600 tours.

144
Cout de l'amortissement
 On admet que l'amortissement se fait au nombre d'heures de

fonctionnement de l'engin, c'est à dire pendant le temps ou il
n'est pas en panne.
 L'amortissement ramené à l'heure de rendement maximum

est donc égal à : A/Eg
A = amortissement horaire = Prix d'achat.

Vie en heures
145
9.3. Cout de fonctionnement à l'heure
C'est le cout hors conducteur et hors amortissement des autres postes

de dépenses :
 Pièces de rechange;
 Entretien par l'atelier mécanique;
 Consommations de : carburant, lubrifiants, pièces d'usure, pneus,

filtres……….
Pour l’évaluation de ces postes,

voir la comptabilité industrielle
146
Le Carburant
 N'est consommé, évidemment, que lorsque l'engin est en marche ;
 or, il faut bien se rendre compte que lorsqu'on calcule le rendement

instantané horaire, on fait l'hypothèse que l'engin travaille a plein
rendement pendant Eg heure pour une heure de fonctionnement
(Eg coefficient d'efficacité globale).
 En fait, l'engin travaille avec des coefficients de rendement variables

dans l'heure qui aboutissent a une équivalence de rendement a 100
% pendant le temps Eg.
147
Le Carburant
Par exemple :
 Sur une journée de travail sans panne = 10 h de poste on a constaté :
Rendement Durée Rendement maxi

équivalent
100 2h 2 h
75 4h 3 h
50 2h 1 h
25 1h 0,25 h
0 1h 0 h
6,25 h
 Coefficient Eg = 0,625.
148
Le Carburant
 Or, le moteur, même au rendement de 100 %, donne rarement sa pleine

puissance, on peut dire qu'il travaille a 85 % de cette puissance sauf cas
exceptionnels (groupes électrogènes, pompes, etc...).
Donc, la puissance appelée réelle sera :
 85 % pendant 2 h
 63,75 % pendant 4 h
 42,50 % pendant 2 h
 21,25 % pendant 1 h
 3 % pendant 1 h (moteur au ralenti).
149
Le Carburant
 Les consommations correspondantes par CV seront de(en litres)
(Voir chapitre 5 Moteurs § 5 Consommations)
- 0,85x0,265 x2 =0,451
- 0,6375x0,30x4 =0,765
- 0,425x0,33x2 =0,281
- 0,2125x0,5x1 =0,106
- 0,03x3,1x1 =0,093
1,696
 ramené a l'heure théorique de rendement maximum, nous obtenons :

1,696 =0,271 1 par CV et par heure efficace a 100 % ;
6,25
 c'est ce qu'on retiendra pour le cout du carburant a l'unité produite.
150
Le Carburant
Par exemple :
 Pour un rendement instantané de 90 m3/h, une chargeuse de 120

CV donnerait une consommation dans les conditions ci-dessus de :
120 x 0,271 = 0,361 1 par m3.

90
 Les lubrifiants s‘évaluent en % du cout de la consommation de
carburant ; on prend généralement environ 15 à 20 %.
 Pièces d'usure, pneus et filtres s‘évaluent spécifiquement en

fonction des conditions de travail.

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JEDCE

La gestion des chantiers de construction

I. Les différents types d’engins de chantier

II. Dimensionnement du matériel de chantier

2.1. Jours ouvrables

TABLE DES MATIERES

 4 - Coefficient d'efficacité global

 5 - Commentaires sur les postes d'analyse du coefficient d'efficacité global

TABLE DES MATIERES

 Chapitre C - Caractéristiques du Matériel

I. Les différents types d’engins de chantier

A. Les engins de transports:

 Les problèmes de la charge;

 Les transports de terres ou de béton sur chantier

 sortes de brouettes de grandes capacités (1 à 5m 3). Cet

 Ils se divisent en deux familles :

 les tombereaux articulés

 La principale caractéristique des tombereaux est leurs

 Leurs charges utiles peuvent aller jusqu'à 50 tonnes mais

B. Les engins de terrassement :

 l'une de leurs fonctions (exemple : chargeuse)

 ou à l'une de leurs caractéristiques mécaniques (exemple :

 les chargeuses sur chenilles;

 et les chargeuses sur pneumatique

 les chargeuses sur chenilles

 les chargeuses sur chenilles

 La capacité du godet peut atteindre 10 m3

 les charges levées peuvent atteindre 40 tonnes.

 Les pelles sont

On distingue deux familles de pelles :

Les organes de travail

 Les deux types

 pelle monté sur pneus.

7. Chargeuses - pelleteuses (TRACTOPELLE):

 C'est un engin qui fait, en gros, le travail d'une

 il possède un équipement chargeur à l'avant et une

 Les tracteurs sont des

 Les bouteurs sont le plus souvent montés sur chenilles

 Ils comportent un châssis, rédige pour les engins sur

 Tracteurs sur pneus

 On distingue plusieurs types de pelles : bulldozer, angledozer, etc.

C. Les engins de levage :

 Les Derricks permettent de lever de petites charges en des points fixes du

 Leur rotation partielle de 270° permet une certaine souplesse d'utilisation.

 Ces appareils ont pour mission

10. Grues à tour :

 Les grues à tour peuvent être à

10. Grues à tour :

 Pour les grues à contrepoids

 Pour chaque grue la force portante

Selon l'importance des chantiers on dispose soit de

Les bétonnières sont de deux types :

1. Bétonnières à tambour basculant :

 Engins constitués par un tambour

 Elles comportent le plus

2. Bétonnières à tambour fixe :

Le tambour ne comporte plus qu'un seul axe

 Pour celle à axe vertical ou malaxeur:

 Le chargement des composants se fait en introduisant

 L'eau doit être introduite avant les agrégats de façon à ce qu'elle

 Les débits de production varient entre 1,5 et 12 m3/h.