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Chapitre 2: Couche Circuit de données - Plan

physique
1. Support de transmission 1. Support de transmission
2. Codage du signal  notion de bande passante
3. Circuit de données  les différents types de support

4. Numérisation 2. Codage du signal


5. Quelques relations utiles 3. Circuit de données
4. Numérisation
5. Quelques relations utiles

-1- -2-

Problématique Un support de transmission

?
ETTD support
support ETTD

ETTD ETTD  Les différents types  Les critères de comparaison


 les supports électriques  bande passante
 les supports optiques  atténuation
ETTD : Equipement Terminal de Traitement de Données  les supports aériens  sensibilités diverses
 coût
 encombrement
 poids, etc.

-3- -4-
Modélisation du support Modélisation du support
x(t)
support de transmission
y(t) distorsion de phase
signal émis signal reçu  les fréquences contenues dans le signal ne voyagent pas à la
 cas idéal : x(t) = y(t) même vitesse
bruits
 mais :  lors de sa propagation sur une ligne, le signal est perturbé par
 atténuation du signal des signaux parasites ; il s’agit d’énergie non voulue en
 perte d’énergie que subit le signal lorsqu’il se propage ; provenance de sources autres que l'émetteur
l'amplitude de y(t) est inférieure à celle de x(t) – bruit blanc : bruit d'agitation thermique permanent dont
 le signal décroît de façon logarithmique lorsque la distance la puissance est uniformément répartie dans la bande de
augmente  l'atténuation est mesurée en dB/km fréquences utilisée
toutes les fréquences contenues dans le signal ne sont pas – bruit impulsif : bruit se présentant sous forme de
atténuées de la même façon
tensions perturbatrices de valeur élevée mais de durée
généralement connue pour un support donné  utilisation brève
d'amplificateurs
le support agit comme un filtre : il ne laisse pas passer toutes  mesurés par un rapport signal/bruit
les fréquences ! le support génère des erreurs de transmission !

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Modélisation du support Notion de bande passante


Bande passante = f / G( f )  0
x(t) y(t) 2
filtrage linéaire +
b(t)
1 si - f 1 f   f |G(f)|
2

pour F tel que G( f )   1

 Caractérisation temporelle du filtre linéaire F


1
 0 sinon
x(t)   y(t), x(t) réelle ou complexe
F
la BP est - f , f
11
 -f1 0 +f1 f
bande passante

2 )   a y (t
F
a x1(t )b x (t 1 )by (t 2)
PE
x ( t   ) F  y ( t   ),     Bande passante à n dB : f, 1f 2telque 10log n
10
PS
 Caractérisation fréquentielle du filtre linéaire F PS
BP à 3 dB : la puissance du signal en sortie
impulsion de Dirac  (t )   réponse impulsionnelle R(t )
F
est au pire égale à la moitié de la puissance
PE

R(t)   G( f ) gain du filtre F


TF
du signal en entrée 1/2 PE

amplification si G(f)  1
2

atténuation si G (f)  1
2 BP à 3 dB

BP

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Le spectre électromagnétique et son utilisation Les paires torsadées
f (Hz) 100 102 104 106 108 1010 1012 1014 1016 1018 1020 1022 1024
 qu'est-ce c'est ?
micro infra rayons X rayons
 deux brins de cuivre, de diamètre inférieur au millimètre, isolés et
radio UV
ondes rouges gamma agencés en spirale
lumière
 une paire = un lien de communication
visible  2, 4 ou 8 paires dans une même gaine = un câble
 analogique (téléphone) ou numérique (LAN)
f (Hz) 104 105 106 107 108 109 1010 1011 1012 1013 1014 1015
 point-à-point ou multipoint
paires satellite fibre
 bande passante de qq 100 kHz
ondes
coaxial  30 kb/s en analogique (5-6 km)
terrestres
radio radio
 100 Mb/s en numérique (100 m)
maritime AM FM  paires non blindées / blindées
TV

bande LF MF HF VHF UHF SHF EHF THF

-9- -10-

Les paires torsadées Les paires torsadées


classification EIA/TIA-568  à quoi ça ressemble ?
 minimums requis pour chaque catégorie de câble
– bande passante garantie
– affaiblissement maximum
 UTP 1 : câble téléphonique traditionnel (transfert de voix mais pas de
données)
 UTP 2 : transmission des données à 4Mbit/s maximum (RNIS). Il est
composé de 4 paires torsadées
 UTP 3 (voice grade)
– 10 Mbit/s maximum
– souvent groupées par 4 dans une gaine plastifiée

 UTP 4 catégorie fréquence (M Hz) affaiblissement (dB/km)


– 16 Mbit/s maximum 100ohms 120ohms 150ohms
– 4 paires UTP 3 16 131 68 45

 UTP 5 (data grade).


UTP 4 20 102 73 50,5
UTP 5 100 220 180 125
– 100 Mbit/s maximum
– enroulement plus serré et du Teflon pour l’isolation  moins de
diaphonie, une meilleure qualité de signal sur de longues distances

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Les paires torsadées Les paires torsadées
 la connectique : la prise RJ45  avantages et inconvénients
 similaire à la prise RJ11 du téléphone, en plus grande et avec 8
broches (au lieu de 4)
simple
1 23 4 5 6 7 8
économique
 r é uti l is ati on de l'existant

1 blanc/orange
2 orange/blanc paire 1 : sortie des données
 s e n s i b i l i t é aux perturbations élec
tro
ma
gn
é
tiqu
e
s
3 blanc/vert
4
5
bleu/blanc
blanc/bleu
paire 2 paire 3 : entrée des données  a t t é n u a t i o n très importante du signal
6 vert/blanc
7 blanc/marron
paire 4 : réservé au tél.
8 marron/blanc

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Le câble coaxial Le câble coaxial


qu'est-ce c'est ?
 deux conducteurs cylindriques de même axe  à quoi ça ressemble ?
 séparés par un isolant diélectrique, le tout étant protégé par une gaine plastique
 rapport des diamètres = 3,6  câbles 2,6/9,5 ou 1,2/4,4 mm
 2 types de câble en fonction de l'impédance
 le câble 75 , dit "large bande" (broadband)
– transmission analogique : c'est le câble de télévision !
 le câble 50 , dit "bande de base" (baseband)
– généralement utilisé pour transmettre des signaux numériques
– largement utilisé par le passé pour le système téléphonique, mais
progressivement remplacé par de la fibre ; encore utilisé par quelques LAN
– point-à-point ou multipoint
– BP de qq centaines de MHz  débits élevés
» des centaines de Mbit/s, voire 1 à 2 Gbit/s sur 1 km en point-à- point
» 10 Mbit/s en multipoint
– 2 diamètres
» "thick" (2,6/9,5) : le connecteur est la prise vampire
» "thin" (1,2/4,4) : le connecteur est la prise en T

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Le câble coaxial Le câble coaxial
 la connectique
 “thick” (diamètres de 2,6/9,5) :
– connecteur le plus répandu : la prise vampire (le câble
est percé avec le connecteur de manière à réaliser
directement la connexion physique et électrique)
 “thin” (diamètres de 1,2/4,4) :
– connecteur : la prise en T (appelée ainsi car elle
ressemble à la lettre “T”) (l'une des branches
permettant de relier la station, les deux autres étant
connectées au deux segments de câble) ;

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Le câble coaxial Le câble coaxial


 avantages et inconvénients

meilleure qualité de transmission


débits plus importants
facilité de manipulation (poids, flexibilité)

coût plus élevé

a été longtemps un câblage de prédilection, de plus en


plus souvent remplacé par de la fibre

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La fibre optique La fibre optique
 qu'est-ce que c'est ? une connexion nécessite
 le support de l'avenir !  un émetteur optique : diode électroluminescente ou LED, diode
laser ou laser modulé
 cylindre de verre ou de plastique, extrêmement fin (diamètre ~
µm), recouvert d'un isolant  un récepteur optique : photodiode qui convertit la lumière en
courant électrique
 un câble = plusieurs fibres réunies au sein d'une même gaine
protectrice pour former un câble émetteur récepteur
 conduit un rayon optique modulé : joue le rôle d'un guide d'ondes
lumineuses signal
codeur décodeur
signal
électrique électrique
 pour des longueurs d’ondes 850 nm, 1300 nm, 1500 nm signaux lumineux
 dans la gamme des infrarouges : 1014 à 1015 Hz
 transmission analogique seulement  les différents types
 en pt-à-pt seulement  fibre multimode à saut d'indices (50-125 m) : 40 MHz/km
 BP de qq 10 MHz à 100 GHz  fibre multimode à gradient d'indices (50-125 m) : 500
 600 Mbit/s, MHz/km
 2 Gbit/s ou 10, 50 Gbit/s  fibre monomode (2-8 m) : 100 GHz/km

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La fibre optique La fibre optique


 à quoi ça ressemble ?  avantages et inconvénients

 bande passante immense  débits très im


p
o
rta
n
s
 atténuation plus faible
 insensibilité aux interférences é
le
c
tro
mg
a
n
é
tiq
u
e
s
 insensibilité aux corrosions chimiques de l'air
 faible poids, faible encombrement

 fragilité
 transmission point-à-point
 transmission unidirectionnelle
 câblage délicat
 coût élevé des interfaces

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Le spectre électromagnétique et son utilisation Attribution des bandes
f (Hz) 100 102 104 106 108 1010 1012 1014 1016 1018 1020 1022 1024
 à un usage
radio
micro infra
UV
rayons X rayons  plus le spectre est large, plus le débit est élevé…
ondes rouges gamma
 au niveau national
lumière – le gouvernement attribue les bandes : radio AM et FM, TV,
visible téléphones cellulaires, police, militaires, navigation, …
 au niveau international
f (Hz) 104 105 106 107 108 109 1010 1011 1012 1013 1014 1015
– l'ITU émet des Recommandations, qui ne sont que des
paires satellite fibre recommandations…

coaxial
ondes
terrestres
 à des opérateurs
radio radio  algorithmes
maritime AM FM
 sélection sur dossiers
TV  enchères
 loterie
bande LF MF HF VHF UHF SHF EHF THF  la bande ISM

Kim Thai -25- -26-

La bande ISM La transmission par ondes radio


 Industrial, Scientific, Medical  largement utilisées : indoor et outdoor
 fours micro-ondes, systèmes d'ouverture des portes de  faciles à générer
garages, souris d'ordinateurs, téléphones cordless, jouets  omnidirectionnelles
télécommandés, …  utilisation réglementée
 principe  sujettes aux interférences avec les équipements électriques
 n'importe qui peut émettre à volonté, mais la puissance  les propriétés dépendent des fréquences
d'émission est limitée  bandes VLF, LF, MF
 la position des bandes varie d'un pays à l'autre  les ondes suivent la courbure de la Terre
 ex : US, puissance limitée à 1 Watt  les ondes traversent correctement les obstacles
 la puissance est inversement proportionnelle à la distance
26 83,5 125
BP MHz MHz MHz  faible BP
 utilisées pour la radio AM
 bandes HF et VHF
f 902 928 2,4 2,4835 5,735 5,860  les ondes voyagent en ligne droite
MhZ MHz GHz GHz GHz GHz
 les ondes ont tendance à rebondir sur les obstacles (et sur l'ionosphère)
 ex : en France, l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) publie  les ondes sont absorbées par la pluie
le TNRBF (Tableau National de Répartition des Bandes de  utilisées par les radio-amateurs et les militaires
Fréquences)

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La transmission par micro-ondes La transmission par infrarouges
 ont été largement utilisées pour la téléphonie longue utilisées pour les communications à faible
distance portée
 on peut les faire converger et obtenir un bon S/B
 alignement nécessaire des antennes d'émission et de réception  télécommandes (TV, magnétoscopes, Hifi, …)
 utilisation de répéteurs sur de longues distances  connexions PC/imprimantes
 les moins les moins
 mauvaise pénétration des bâtiments
 problème de multipath fading ne traversent pas les objets solides
 absorption par la pluie les plus
 spectre saturé
ne traversent pas les objets solides
 les plus (vs fibre)
 pas de droit de passage plus difficiles à pirater que les ondes radio
 installation plus rapide ne nécessitent pas de licence gouvernementale
 installation moins onéreuse

Kim Thai -29- -30-

La transmission optique Satellites


technique ancestrale ! un peu d'histoire…  Loi de Kepler
 les signaux de fumée, Paul Revere en avril 1775, le sémaphore  XVIIe siècle : Newton et  la vitesse orbitale varie
optique de l'abbé Chappe en août 1794 Kepler avec le rayon de l'orbite
 le laser aujourd'hui  1945 : Arthur C. Clarke
 altitude de 275 km
 relier 2 LAN sur 2 bâtiments en vue directe avec des lasers sur les  1957 : Spoutnik 1
 période de 1h30
toits  1962 : Telstar
 vitesse de 27 860 km/h
les plus Ceintures de Van Allen  altitude de 35 840 km
 très grande BP
 période de 23h 56 mn 4s
 peu onéreux
 vitesse de 11 050 km/h
 facile à installer
 utilisation non soumise à autorisation  altitude de 384 000 km
 période de 1 mois
les moins
 nécessite des moyens spécifiques d'alignement
 sensibilité à la pluie, à la neige et au brouillard
 sensibilité aux courants de convection après échauffement

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Satellites Satellites GEO
 les applications  Geostationary Earth Orbit
 broadcasting  35 797 km d'altitude, latence de ~270 ms
 ex : TV
 jusqu'à 4 tonnes
 télécommunications
 ex : extension du réseau public, télécommunications  jusqu'à 40 transpondeurs (BP de 80 MHz)
domestiques  évolution
 communications mobiles et personnelles
 ex : GPS, communications maritimes les premiers les derniers
 services de déploiement rapide simples relais capacité de traitement
 ex : services d'urgence (catastrophes naturelles),
FDM TDM
substitution au câble transocéanique
 observation et exploration un seul faisceau plusieurs spots
 ex : météo, géodésie
 militaires

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Satellites GEO Les bandes satellites et hertziennes


 l'UIT bande bande (GHz) # fréq. utilisations problèmes
 réglemente L 1–2 MSS, TV UHF, téléphonie mobile
 position orbitale des satellites
2–4
 bandes de fréquences utilisables : L, S, C, X, Ku, K, Ka S recherche spatiale, futurs MSS, tél.

 en fonction C 4–8 4/6 appli. commerciales, FSS saturé

 de types de services de communication X 8 – 12 météo, FSS militaires


– SFS : Service Fixe par Satellite
Ku 12 – 18 11 / 14 FSS, appli. interactives voix/données pluie
– SMS : Service Mobile par Satellite
– SRS : Service de Radiodiffusion par Satellite K 18 – 26,5 haut débit, multimédia pluie

 des régions géographiques Ka 26,5 - 40 20/30 haut débit, multimédia pluie, coût
– région 1 (Europe, Afrique, Moyen-Orient et ex-URSS)
– région 2 (Asie et Océanie) MSS : Mobile Satellite Services
– région 3 (Amérique) FSS : Fixed Satellite Services

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Satellites GEO Satellites GEO
 les VSAT (Very Small Aperture Terminal)
 apparus dans les années 1980
 vs liaisons terrestres
 systèmes basés sur des satellites GEO  délai de propagation : ~270 ms
 micro-terminaux terrestres
– petite antenne parabolique (~1m vs ~10m)  3 s/km pour les micro-ondes
– faible puissance (~1 Watt vs des centaines de Watts)  5 s/km pour la fibre
 hub terrestre
 capacité de diffusion inhérente
1
23
 coût de transmission indépendant de la distance
4
 bon taux d'erreurs
VSAT hub VSAT  rapidité de déploiement
 débits : 19,2 kbit/s (uplink), 512 kbit/s-10 Mbit/s (downlink)  problèmes de confidentialité et sécurité
 les plus
 coût relativement faible, indépendant de la distance
 rapidité de déploiement
 le moins : le délai de propagation (~540 ms)

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Satellites MEO Satellites LEO


 Medium-Earth Orbit  Low-Earth Orbit
 satellites défilants
 satellites défilants  altitude plus faible que les MEO
 altitude plus faible que les GEO  constellation plus importante
– empreinte plus petite que les GEO  Iridium
– besoin de moins de puissance d'émission  service de télécommunications à l'échelle mondiale (Motorola)
 66 satellites à 750 km d'altitude
 pas utilisés actuellement pour les communications  commutation dans l'espace
 ex : GPS (Global Positioning System)  GlobalStar
 24 satellites à 18 000 km d'altitude  service de télécommunications à l'échelle mondiale (Alcatel, FT, …)
 48 satellites à 1 414 km d'altitude
 commutation au sol
 Teledesic
 Internet haut débit (Microsoft, …)
 30 satellites à 1350 km d'altitude
 commutation de paquets dans l'espace

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Circuit de données - Plan Adaptation du signal au support

1. Support de transmission
2. Codage du signal 00101001
10101010
00101001
10101010
11001100 11001100
 le besoin
 les différentes techniques
1. sérialisation du flux de données
3. Circuit de données
2. transformation du flux binaire en un signal
4. Numérisation
"transmissible"
5. Quelques relations utiles
3. transmission
4. désérialisation du signal de données

-41- -42-

Adaptation du signal Caractérisation du signal de données


Le spectre de puissance d’un signal
le support est caractérisé (fréquentiellement)
définit la répartition de la puissance du signal en fonction
par sa BP
de la fréquence
quid du signal ? est déterminé par décomposition en
 x(t) : caractérisation temporelle  une paire de transformées de Fourier pour un signal non périodique
 et en fonction des fréquences ???  une série de Fourier pour un signal périodique
1 T
Transformées et Séries de Fourier
2if t

T 0
k  coefficient de FourierC k  x(t)e k dt
• x(t)   C .k e 2if kt

k 
k k  0 f 0fréquence fondamentale
fk 
T  k  0 f kfréquence harmonique
• La puissance P de x(t) est répartie sur l'axe des fréquences aux points f k
k 
:P C
2 2
suivant les valeurs de C k k
k 
2
|C 0|
• Le spectre de puissance de x(t) est donné |C-1| 2 |C 1| 2
|C-2| 2 |C 2| 2
2
par l'ensemble des C k
-2 -1 0 1 2 f
-43- T T T T -44-
Caractérisation du signal de données Techniques de codage
 la largeur de bande du signal est la plage des ^ 2 problème : les signaux de suites de symboles
fréquences qu’il utilise x( f )
binaires sont impropres à la transmission
 notion de largeur de bande à n dB
Max

 le spectre est illimité et concentré autour de f=0


 idem bande passante
Max/2

Fc
 la valeur moyenne est de ½
adéquation du signal au support ?
0
LB à 3 dB
f
 la restitution du signal d'horloge est difficile

x(t ) ? y(t)
 but du codage  2 familles de codage
Largeur Transformation de Bande  en bande de base
k  k 
x(t)   C k. e 2if kt
y(t)   C k.G( f ).k e 2if kt  par modulation d’une onde
k  k  porteuse
C k
2
G( f ) .C 
k
2
k
2
f

le plus souvent, la LB du signal n'est pas comprise


Bande Passante

dans la BP du support !!!


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Codage en bande de base Codage en bande de base


Principe Les codages existants utilisent
 Le codage BdB transforme une suite binaire {dk} en une suite de
symboles {aj}  2 niveaux (-X,+X)
 3 niveaux (-X, 0, +X)
Suite de bits Suite de symboles Chacun d'entre eux présente des qualités :
{d k} Codeur {a i }  d'adaptation à un support
 LB résultante plus ou moins large

 les symboles aj appartiennent à un alphabet fini de q  valeur moyenne du signal


éléments {1, 2, ..., q}  de résistance aux bruits
 les symboles aj ont tous la même durée , égale à ou  le nombre de niveaux
multiple de T (durée d'un bit)
 les i sont les niveaux du signal
 de facilité de récupération du signal d'horloge
 q est la valence du signal (nombre de niveaux du signal)  possibilité ou non pour le signal de rester à un niveau
constant

-47- -48-
Codage NRZ Codage NRZI
 No Return to Zero Principe
 Principe  dk = 1  le signal change d'état
 dk = 0  le signal vaut -X après le top de l'horloge
 dk = 1  le signal vaut +X  dk = 0  le signal ne subit aucun
 Avantages et inconvénients changement d'état
 la détection de la présence ou non du Avantages et inconvénients
signal  la détection de la présence ou non du
 q = 2 : bonne résistance aux bruits signal
 spectre de puissance concentré autour  la présence d'un courant continu lors
de la fréquence nulle, coupée par de d'une suite de 0, gênant la
nombreux supports synchronisation entre émetteur et
 la présence d'un courant continu lors récepteur
d'une suite de 0 ou de 1, gênant la
synchronisation entre émetteur et
récepteur

-49- -50-

Codage de Manchester Codage de Manchester différentiel


Principe Principe
 dk = 0  front montant  dk = dk-1  le signal est un front montant
 dk = 1  front descendant  dk  dk-1  le signal est un front descendant
 Convention : bit d0 d’initialisation nécessaire, par ex. d0 = 1
Avantages et inconvénients
 spectre ne contenant pas la fréquence Avantages et inconvénients
nulle  idem Manchester
 le non passage par zéro, rendant possible
par le récepteur la détection d'un signal
 au moins une transition par intervalle
 un spectre occupant une large bande

-51- -52-
Codage de Miller Codage bipolaire simple
 Principe Principe
 dk = 1 le signal est un front montant ou  proche Manchester
descendant  dk = 1  le signal est à +X et –X
 dk = 0  si suivi de 1, pas de transition, sinon alternativement
transition à la fin de l’intervalle  dk = 0  le signal est à 0
 Convention : initialisation de la première  Convention : initialisation du premier bit
transition, par ex. par un front montant à 1, par ex. une amplitude +X
 Avantages et inconvénients Avantages et inconvénients
 spectre de puissance réduit  spectre limité
 spectre ne comportant pas la fréquence nulle  plus sensible au bruit que lescodages à 2
 génère moins de transitions que le codage niveaux
deManchester  problèmes d'horloge avec lessuites de 0

-53- -54-

Codage par modulation Codage par modulation d’amplitude


Principe La modulation d’amplitude associe à chaque symbole (ou
 La transmission est faite par modulation d'une onde élément de signal) à coder une amplitude différente
porteuse caractérisée par : ex : A = A0 pour 0, et A = 2 A0 pour 1
A sin (2  f t + )
 Ses paramètres varient en fonction du signal de
données (le signal modulant) :
 en modulation d'amplitude : A varie
 en modulation de fréquence : f varie
 en modulation de phase :  varie
 Ces différents types de modulation sont combinables
0110 01 1 0 1

-55- -56-
Codage par modulation de fréquence Codage par modulation de phase
 La modulation de fréquence associe à chaque symbole à La modulation de phase associe à chaque symbole à
coder une fréquence différente coder une phase différente
 ex : f = f0 pour 0, et f = 2 f0 pour 1 ex :  = 0 pour 0, et  =  pour 1

01 10011 01
01 10011 0 1

-57- -58-

Circuit de données - Plan Définitions

1. Support de transmission
2. Codage du signal
support
ETTD ETCD ETCD ETTD

3. Circuit de données
 ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données)
 définitions  effectue les traitements sur les données (ainsi que la supervision de la
transmission de données)
 interfaces ETTD/ETCD  il s'agit d'une station (console, télétype, serveur, poste de travail, etc.)
 modems  ETCD (Equipement de Terminaison du Circuit de Données)
 adapte le signal numérique délivré par l'ETTD aux caractéristiques du
4. Numérisation support.
 L'adaptation de l'information consiste en :
5. Quelques relations utiles – un codage / décodage bande de base (codec)
– une modulation / démodulation (modem)

-59- -60-
Définitions Rôle de l’interface ETTD/ETCD
 La normalisation s’impose !
 pouvoir raccorder un ETTD (PC) à des ETCD (modems) différents…
 La jonction spécifie les caractéristiques de la connexion physique
support
selon 4 aspects
ETTD ETCD ETCD ETTD  Mécanique
 concernent les spécificités du connecteur (nombre de broches,
affectation des circuits, agencement du verrouillage du connecteur, des
circuit de données montages, etc.)
jonction jonction  ex : IS 2110 pour un connecteur à 25 broches pour des interfaces de
ETTD/ETCD ETTD/ETCD réseaux publics de données
 Electrique
 impédances, résistances, tensions, etc.
ex : V.28 pour des circuits de liaison à débits inférieurs à 19,2 kbit/s
 Le circuit de données est composé par l'ensemble des 
 Fonctionnel
moyens (physiques) permettant le transport d'un signal  classification des circuits : circuits de données, de contrôle, de base de
de données temps (horloge), terres
 ex : V.24 pour l’accès à un réseau analogique, X.24 pour l'accès à un
 La jonction ETTD/ETCD spécifie les caractéristiques réseau numérique
 Procédural
de la connexion (interface) physique entre l'ETTD et  concernent l’ensemble des procédures d’utilisation des circuits
l'ETCD  ex : V.24 pour l’accès à un réseau analogique, X.21 pour l'accès à un réseau
numérique
-61- -62-

Caractéristiques du circuit de données Caractéristiques du circuit de données


 Sens des échanges Mode de transmission
 concerne le nombre de bits pouvant être simultanément
transmis par le canal de communication
circuit simplex circuit half-duplex circuit full-duplex
transmission parallèle transmission série

-63- -64-
Caractéristiques du circuit de données Caractéristiques du circuit de données
sens de transmission  Synchronisation entre l'émetteur et le récepteur sur une liaison série
 La liaison asynchrone
 transformation parallèle-série  dans laquelle chaque caractère est émis de façon irrégulière dans le temps (par
exemple un utilisateur envoyant en temps réel des caractères saisis au clavier). Ainsi,
imaginons qu'un seul bit soit transmis pendant une longue période de silence... le
 Dans la machine, les informations sont transmises en //, mots récepteur ne pourrait savoir s'il s'agit de 00010000, ou 10000000 ou encore
par mots, synchronisés sur l’horloge 00000100...
 Afin de remédier à ce problème, chaque caractère est précédé d'une information
 Dans les réseaux, les informations sont transmises en série, bit indiquant le début de la transmission du caractère (l'information de début d'émission
est appelée bit START) et terminé par l'envoi d'une information de fin de
par bit, synchronisés sur l’horloge d ’émission (qui est rarement transmission (appelée bit STOP, il peut éventuellement y avoir plusieurs bits STOP).
transmise)  Le principal inconvénient de la transmission asynchrone est la reconnaissance des
informations au niveau du récepteur, car il peut exister des différences entre les
horloges de l'émetteur et du récepteur. C'est pourquoi chaque envoi de données doit
Bus parallèle se faire sur une période assez longue pour que le récepteur la distingue. Ainsi, la
 vitesse de transmission ne peut pas être très élevée dans une liaison asynchrone.
 La liaison synchrone
 dans laquelle émetteur et récepteur sont cadencés à la même horloge. Le récepteur
01101001010101 0 reçoit de façon continue (même lorsqu'aucun bit n'est transmis) les informations au

rythme ou l'émetteur les envoie. C'est pourquoi il est nécessaire qu'émetteur et
Transmission série récepteur soient cadencés à la même vitesse. De plus, des informations
01101001010101 0 supplémentaires sont insérées afin de garantir l'absence d'erreurs lors de la
transmission
01101001010101 0

Horloge
d‘ émission
-65- -66-

Modems Modems
acronyme de modulateur-démodulateur fonctions supplémentaires
fonctions de base  choix entre plusieurs débits d'émission, utilisation
 la fonction modulateur transforme des signaux binaires appliqués de codes correcteurs d'erreurs, etc.
en entrée en signaux à fréquence vocale que l'on peut envoyer sur
une ligne téléphonique  autres services avancés
 la fonction démodulateur restitue les signaux binaires à partir des
signaux sonores reçus
pour que 2 correspondants puissent échanger des données via RTC, chacun
doit placer un modem entre son ordinateur et sa ligne téléphonique

-67- -68-
Modems Modems
 3 familles de modems normalisation UIT
 modems internes  V.90
 cartes d'extension qui s'installent sur les ports PCI et ISA de la
carte mère  vitesse de transmission théorique de 56 kbit/s dans les 2 sens
 assurent les communications Internet, Minitel et fax  en pratique : 34,4 en émission et entre 42 et 52 en réception
 ne peuvent assurer aucune fonction lorsque l'ordinateur est hors  pour des débits plus importants, voir les modems RNIS et ADSL
tension
 modems externes connexion ordinateur-modem externe/autonome
 coffrets séparés ayant leur propre alimentation électrique, munis  via un câble reliant le modem au port série du PC
de diodes indiquant leur état de fonctionnement
 via une connexion à un port USB du PC
 offrent les mêmes fonctions que les précédents
 modems autonomes  sans fil : le modem est scindé en 2 parties
 peuvent assurer des services alors que l'ordinateur est hors  l'une est reliée à la prise téléphonique
tension  l'autre est reliée au PC via le port série ou le port USB
 capacité mémoire : stockage possible de messages électroniques et le PC et le modem peut être éloigné du modem d'une distance allant jusqu'à 50 m
de fax
 répondeur enregistreur, téléphone mains libres
 certains peuvent être programmés pour envoyer des fax et des
mails à des heures prédéterminées

-69- -70-

Circuit de données - Plan Données analogiques vs. numériques


 données = entités qui transportent une signification
1. Support de transmission  données analogiques
 espace de temps continu, espace de valeurs continu
2. Codage du signal  ex : voix, vidéo, données collectées par des capteurs
3. Circuit de données x(t)

4. Numérisation t

 analogique vs. numérique


 données numériques
 les étapes de la numérisation  espace de temps discret, espace de valeurs discret
5. Quelques relations utiles  ex : texte, entiers
x(t)
1 0 1 1 0 1
1

0
T T t

-71- -72-
Signal analogique vs. numérique Transmission analogique vs. numérique
 Les signaux résultent du codage d’un flux de  La transmission est l’opération qui consiste à
transporter le signal d’une machine vers une autre, sur
données sous forme d’une onde électrique ou un support donné
électromagnétique  transmission analogique
 transport d’un signal analogique sans se préoccuper de son
 signal analogique : onde électrique ou contenu (le signal pouvant représenter des données numériques
électromagnétique variant de façon continue ou analogiques)
 sur un ensemble varié de supports (ex : supports métalliques,
dans le temps fibres optiques, supports non guidés)
 signal numérique : onde électrique "carrée"  nécessite, sur de longues distances, des amplificateurs
 transmission numérique
variant de façon discontinue dans le temps  transport d’un signal numérique (ou analogique, mais codant des
données numériques)
sur un support métallique
ne peut être mise en œuvre que sur de courtes distances et
nécessite sinon des répéteurs

-73- -74-

Signaux et transmissions Données et signaux

transmission analogique transmission numérique signal analogique signal numérique

s'applique sur des données s'applique sur des données ex : téléphone sur la boucle locale ex : téléphone à l'intérieur du RTC
analogiques ou numériques numériques
analogique

analogiques
techniques simples et peu coûteuses utilisation d'équipements modernes
signal

données
le signal est propagé via des le signal est propagé via des la modulation permet de déplacer la de transmission et de commutation
amplificateurs répéteurs qui le regénèrent LB d'un signal vers une portion de la
BP du signal : multiplexage en
non utilisée s'applique sur des données fréquence possible
numérqiue

analogiques ou numériques
signal

ex : modem ex : codeur BdB


le signal est propagé via des numérqiues
données

répéteurs qui le regénèrent certains supports (fibre, non guidés) équipements d'encodage moins
ne véhiculent que des signaux complexes et moins chers que les
analogiques équipements de modulation

-75- -76-
La numérisation L'étape d'échantillonnage
 Avantages du numérique sur l'analogique consiste à prélever périodiquement la valeur du signal
 facilités de stockage, de traitement et de restitution analogique
 intégration (multimédia)  transformation d'un signal continu en un signal discret
 faible taux d'erreurs des liaisons numériques par rapport aux  Théorème de Shannon
liaisons analogiques (répéteurs vs. amplificateurs) La numérisation d'un signal analogique de fréquence maximum fmax est
 coût des composants (équipements) numériques inférieur à celui des sans perte si la fréquence d'échantillonnage est :
composants analogiques. fe ≥ 2.fmax
la tendance : traiter des données numériques et les véhiculer L'échantillonnage produit une représentation discrète du
par un signal numérique : le tout numérique. signal : on a une suite {ai} de réels quelconques
 La numérisation est une technique qui vise a numériser des
données qui sont de nature analogique afin de permettre
leur traitement par des équipements numériques
Amplitude

 processus en 3 étapes Pas


d’échantillonnage

temps

-77- -78-

L'étape de quantification L'étape de codage


consiste à représenter un échantillon par une valeur consiste à remplacer la suite {ai'} d'échantillons par
numérique appartenant à une échelle de quantification une suite binaire
 introduit une erreur de quantification (d'autant plus importante que  s'il y a q = 2n niveaux de quantification, il faut n bits pour
le niveau de quantification est faible et que le pas de quantification coder toutes les valeurs possibles d'échantillons quantifiés
est grand)
utilisation d'échelles logarithmiques.
La quantification donne une suite {ai'} de valeurs Transmission

appartenant à un ensemble de cardinal fini


binaire

01 11 01 11 00
temps

11 Pas de
10 quantification

01
00

temps

-79- -80-
Exemple Circuit de données - Plan
 codage MIC (Modulation par Impulsion et
Codage) à 28 niveaux (256 niveaux) 1. Support de transmission
 application à la voix téléphonique 2. Codage du signal
 LB de la voix téléphonique analogique est de [300,
3400 Hz]
3. Circuit de données
 échantillonnage correct (sans perte de qualité) au 4. Numérisation
moins à 6800 Hz, valeur "arrondie" par la 5. Quelques relations utiles
normalisation à 8000 Hz, soit un échantillon prélevé
toutes les 125 s
 échantillon codé sur 8 bits  il faut un débit de 64
kbit/s pour transférer de la voix numérique

-81- -82-

Quelques relations utiles Quelques relations utiles


 débit binaire (D) : nombre  soit r le nombre de bits codés par symbole i et
maximum d'éléments binaires q la valence
T
1

transmis par seconde 0


 on a : r = log q ou q =2 2r
 T étant la durée d'un élément
binaire, on a
3 relation liant D et R
 D = R . r = R . log2q
q=4
D = 1/T bit/s 1
² r=2

 rapidité de modulation (R): 0


formule de Shannon
vitesse (maximum) à laquelle les Dmax = W . log 2(1 + P S /PB )
-1

changements de niveaux du -3  Dmax est la capacité maximum théorique du support
signal s'effectuent.
 W est la largeur de la bande passante (en Hz)
  étant l'intervalle significatif (i.e.
la durée d'un niveau du signal  PS/PB est le rapport des puissances signal à bruit
(symbole i), on a (sans unité)
R = 1/  bauds  S/B = 10 . log10 (PS/PB)
 S/B en dB
-83- -84-
Etat de notre architecture

transport de
bits
circuit de
données
transport d’un
signal
support
physique

-85-

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