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Le thème : ici
Max Weber
(1864 – 1920)
Économiste et sociologue (un des fondateurs de la
sociologie moderne), universitaire, homme politique
DURKHEIMIENS WEBERIENS
- Trouver la cause et la fonction - Rechercher le sens de l'action (sens
Objectifs d'un fait social visé) : "Il n'est pas besoin d'être
méthologiques - Trouver des lois de portée César pour comprendre César"
générale et globale - Trouver des régularités dans la vie
- Expliquer de l'extérieur sociale
- Comprendre les acteurs
Les sciences expérimentales Les sciences de l'homme et
Modèle (physique, sciences naturelles, ...) l'approche de l'anthropologie
scientifique (ou Modèle déterministe culturelle
épistémologique) (monocausal) Modèle actionaliste
DURKHEIMIENS WEBERIENS
La subjectivité des acteurs est prise
en compte. Si le sociologue ne
Psychologie N'a rien à voir avec la sociologie.
pratique pas l'introspection, il doit
Refus de la subjectivité.
retrouver le sens caché et
l'intention des acteurs (rationalité
subjective).
Source : www.bourges.univ-orleans.fr/iut/.../Pouvoir%20et%20Leadership.ppt
Rappel de première :
Pouvoir et domination
La domination est une relation de pouvoir qui suppose
que les dirigeants se sont organisés pour obtenir
l’obéissance des subordonnés.
Source : www.bourges.univ-orleans.fr/iut/.../Pouvoir%20et%20Leadership.ppt
Le pouvoir suppose de
l’autorité
L’autorité, c'est
le pouvoir d’obtenir sans recours à la contrainte un
certain comportement de la part des salariés.
la capacité d'un individu à se faire respecter, en
obtenant des autres des actions conformes à sa volonté.
Source : www.bourges.univ-orleans.fr/iut/.../Pouvoir%20et%20Leadership.ppt
Le pouvoir repose donc
fondamentalement sur la légitimité
La légitimité,
légitimité c'est à dire la capacité
de faire accepter ses décisions comme
bien fondées.
Est légitime tout comportement qui est jugé
acceptable par une grande partie de la
population.
La légitimité crée une discipline
volontaire et librement consentie.
consentie
Source : www.bourges.univ-orleans.fr/iut/.../Pouvoir%20et%20Leadership.ppt 15
Document 5 : 2 p 414 du manuel
formes d’action
.
Les 4 raisons qui peuvent nous pousser à agir
« l’ orientation de l’action sociale »
Action Action
rationnelle en rationnelle en
Action Action affective valeur finalité
traditionnelle Par sentiment, par Par conviction Par confrontation
Par habitude, par des moyens et des
émotion buts
coutume
Max Weber
(1864 – 1920) Système féodale
Justice
Seigneurs et vassaux
Président de la République
Type de communauté
Fondements de la légitimité
Type de dominés
II – La rationalisation moteur
de l’occidentalisation
L’ ambition de Weber est de comprendre:
comment les hommes ont pu vivre dans des sociétés aussi diverses, en
fonction de croyances différentes.
Comment, selon les siècles, ils se sont consacrés à une activité ou à une
autre, mettant leurs espoirs tantôt dans l’Autre Monde, tantôt dans le notre,
obsédés soit par leur salut, soit par la croissance économique.
Mais, au travers des vastes études comparatives qu’il mène sur l’histoire
des religions, le droit, l’organisation économique, ou les formes de
pouvoir,Weber poursuit une interrogation centrale puisqu’il cherche à
comprendre la nature du monde moderne. C’est un ordre social nouveau en
rupture avec toutes les sociétés traditionnelles qu’il cherche ainsi à interpréter
le projet wébérien est d’autant plus original si l’on note qu’au moment où il écrit,
l’ensemble des débats (surtout en Allemagne) relatifs à l’évolution des sociétés ne
se concentre sur l’alternative entre capitalisme et socialisme. Pour Weber, cette
opposition n’est pas pertinente et en menant un travail comparatif sur les formes
d’organisations sociales des grandes civilisations, il cherche à mettre en avant un
trait spécifique et commun au monde occidental moderne (socialiste ou
capitaliste) : sa rationalisation croissante.
La montée de la rationalisation
économique
Weber accorde une grande importance au processus de rationalisation du monde:
Selon lui, les principales civilisations du monde ont connu un processus de rationalisation, par
lequel les actions et les représentations des hommes sont devenues plus systématiques et méthodiques:
c’est donc un mouvement général
Toutefois, il lui semble que ce processus a atteint un stade plus avancé en occident et, surtout, que
la rationalisation y a connu une direction spécifique. Pour Weber, le monde occidental se caractérise,
en effet, par une rationalisation orientée vers l'action pratique dans le monde, c'est-à-dire par une volonté
de contrôle et de domination systématique de la nature et des hommes.
Shintoïsme Tradition (ancêtres), Harmonie, Animisme Standardisation des pratiques, évitement des
conflits, alliances, solidarité interne, multiples normes
sociales informelles
Bouddhisme L'existence de l'humain est souffrance et la Évitement des conflits, recherche de l’équilibre et du
cause est le désir qu’il faut combattre compromis, fatalisme, communication non-verbale
Détachement, Réincarnation
Hindouisme Rituel, Ordre universel, Système des castes Autoritarisme, fatalisme et flexibilité temporelle,
(Hiérarchie sociale), Réincarnation résistance au changement, décisions non-
économiques
Islam Soumission à Dieu (et à ses représentants) Paternalisme, contrôle, fatalisme, intégration du
…mais pas d'Église social et de l’économique, exacerbation des
Communauté, Ordre moral, juridique et passions
politique
Catholicisme Césaro-papisme, obéissance, vertu Paternalisme, résistance au changement
Protestantisme Contestation de l'autorité Individualisme
Vertus du travail et de l’autonomie "Le protestantisme et l'esprit du capitalisme" (Max
intellectuelle Weber)
Section II – Les conséquences de la
rationalisation des activités sociales
I – La bureaucratie
instrument de la
rationalité
A – La supériorité de
l’organisation bureaucratique
Les raisons qui justifient la supériorité de l’administration
bureaucratique sont :
L’étendue de la qualification des fonctionnaires ou
employés qui la composent. Une qualification toujours
plus poussée
La supériorité de l’organisation réside dans un
contrôle plus grand, une prévisibilité et une
dépersonnalisation plus fortes.
les objectifs de productivité et d’efficacité peuvent se
réaliser en poussant les hommes à agir logiquement.
Source : http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/cours%20capes/cours%20citoyennetelaicite.htm#3)
Le moment Weber
Conclusion : La cage d’acier :
document 14 p 414
Selon Weber, l’esprit de l’ascétisme religieux a disparu mais le capitalisme se maintient
reposant sur une base mécanique. Le système économique est solidement établi et les
individus sont forcés de s’y intégrer bon gré, mal gré.
Chacun trouve aujourd'hui en naissant l'économie capitaliste établie comme un immense
cosmos, un habitacle dans lequel il doit vivre et auquel il ne peut rien changer - du moins en
tant qu'individu. Dans la mesure où l'individu est impliqué dans les rapports de l'économie de
marché, il est contraint à se conformer aux règles d'action capitalistes. Le fabricant qui agirait
continuellement à l'encontre de ces règles serait éliminé de la scène économique tout aussi
infailliblement que serait jeté à la rue l'ouvrier qui ne pourrait, ou ne voudrait, s'y adapter.
Mais privé des motivations initiales (l’édification de la gloire de Dieu et la recherche des
signes de l’élection divine), l’individu contemporain convoite la richesse pour lui-même et il
n’est pas capable de s’émanciper des biens matériels qu’il acquiert. Selon Weber ces biens
forment comme une cage d’acier autour de chacun.
« Selon les vues de Baxter, le souci des biens extérieurs ne devait peser sur les épaules de
ses saints qu'à la façon d' " un léger manteau qu'à chaque instant l'on peut rejeter " . Mais la
fatalité a transformé ce manteau en une cage d'acier. »in Max Weber L’éthique protestante et
l’esprit du capitalisme
Source : http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/sujets/cours/weber.htm
Partie II – Actualité de
l’analyse de Weber
Section I – Les limites de la
rationalité
I – La critique du modèle de l’homo
oeconomicus : un idiot rationnel
La thèse de l’homo
oeconomicus
Les analyses traditionnelles sur la prise de décision postulaient une
rationalité absolue d'un homme, l'homo economicus, motivé uniquement par
des considérations économiques.
Source : samwash007.free.fr/.../module9%20revu%20la%20rationalite%20limitee%20Simon.ppt
La rationalité limitée (1947)
Herbert Simon tente de comprendre les comportements des individus comme
une adaptation active et raisonnée à un ensemble de contraintes et
d'opportunités perçues par les individus dans leur situation.
Il faut se mettre à l'écoute des individus pour comprendre comment ils
choisissent, agissent et se conduisent.
A la limite, les comportements irrationnels n'existent pas: seuls existents des
comportements dont Nous ne comprenons pas la rationalité.
Pour comprendre la rationalité propre et relative, nous devons rechercher les
'bonnes raisons' des individus, les 'critères de satisfaction minimale' utilisés qui
peuvent rendre intelligibles ces comportements.
Ces critères de satisfaction ou de rationalité sont le résultat de processus
d'apprentissage liés au passé et au présent des individus:
➔
Au passé, à l'histoire des individus: ensemble des normes, des valeurs, des
cultures, des routines et habitudes qui conditionnent leurs capacités
cognitives et relationnelles.
➔
Au présent, à l'ensemble des opportunités et des contraintes perçues par les
individus.
Ces critères sur lesquels sont basés les décisions futures reposent à la fois à la
personnalité de l'individu et au contexte.
Source : samwash007.free.fr/.../module9%20revu%20la%20rationalite%20limitee%20Simon.ppt
Section II – Actualité et limites de
l’analyse du désanchantement
Vers une sécularisation des
sociétés
La sociologie des religions est effectivement née au cœur de l’interrogation
sociologique sur la modernité et tous les grands fondateurs de la discipline
(Durkheim et Weber en tout premier lieu) ont proposé une analyse sociologique
des phénomènes religieux. Au centre de leur investigation : la société moderne et
les changements profonds qu’elle impliquait pour la religion. Ainsi, pour Émile
Durkheim, la crise de la société moderne apparaissait-elle liée au non-
remplacement des morales traditionnelles fondées sur les religions. Dans son
optique, la sociologie devait servir à reconstituer une morale répondant aux
exigences de l’esprit scientifique. De là son attention à la morale laïque et son
engagement dans l’œuvre éducative de la République.
L’interprétation identifiant modernité et sortie de la religion – comme si, dans un
jeu à somme nulle, plus de modernité signifiait obligatoirement moins de religion
–, a pu d’autant plus prévaloir que, dans les sociétés européennes en tout cas,
l’observation empirique de l’évolution des appartenances et des pratiques
religieuses chrétiennes venait confirmer cette thèse
Source : La sécularisation : une exception européenne ?
Evolution de la pratique religieuse en
France
Alors que les deux tiers des Français se disent catholiques, ce « noyau dur » des catholiques représente 4,5 % de la
population. Un chiffre en nette érosion, surtout depuis le milieu des années 1970. Au point que les sociologues ont renoncé
à le prendre en compte et considèrent comme « pratiquants » les catholiques déclarant aller au moins une fois par mois à
la messe . 25 % seulement des catholiques seraient ainsi pratiquants, tandis que 7 % iraient régulièrement à la messe. «
Dans la bouche même des catholiques, on peut donc se dire pratiquant sans aller à la messe tous les dimanches », relève
Jérôme Fourquet, directeur adjoint de l’opinion publique à l’Ifop, qui a supervisé cette enquête.
L’écart entre appartenance et pratique s’est nettement accentué dans les années 1970 : quelques années seulement
après l’encyclique Humanae vitae (1968) de Paul VI, la distorsion entre la morale de l’Église et le discours dominant sur la
sexualité s’est donc traduite aussi par une prise de distance des catholiques par rapport à l’Église.
La diminution du nombre de catholiques déclarés profite principalement aux «sans religion» : en vingt ans, ceux-ci sont
passés de 21 % à 27 % de la population française. Pourtant, les autres confessions semblent également en croissance.
C’est sans doute en termes d’âge que les catholiques pratiquants se démarquent le plus du reste de la population
française. En effet, si le profil sociologique de ceux qui se déclarent catholiques ne diffère pas sensiblement de celui du
reste des Français, 43 % des pratiquants ont plus de 65 ans, alors que cette classe d’âge ne représente que 21 % de la
population
Source : http://www.observatoiredesreligions.fr/spip.php?article333#nb2
Désanchantement et sécularisation dans
l’analyse wébérienne
Source: amwash007.free.fr/.../module%206%20les%20effets%20pervers%20de%20la%20bureaucratie.pp..
Quatres types d'effets pervers
Source: amwash007.free.fr/.../module%206%20les%20effets%20pervers%20de%20la%20bureaucratie.pp..
Approfondissement sur les effets
pervers de la bureaucratie
FONCTIONS MANIFESTES :
Intentions : Si voulu initialement et
Motifs, buts participe au bon
fonctionnement du système
social considéré
FONCTIONS LATENTES :
Conséquences observées
Action Conséquences observables sont inattendues qui
participent au bon
fonctionnement du système
social considéré
Merton montre que la bureaucratie engendre des
dysfonctionnements internes Pour Merton, on agit DYSFONCTIONS :
selon des objectifs. Cette action a toujours des Conséquences observées
sont inattendues qui
conséquences observables. Ici, Merton nous donne participent au mauvais
3 types de conséquences observables : fonctionnement du système
social considéré
Source: www.etnoka.fr/redirect/2582/qualified/attachment/.../PARTIE1psychorh.doc
I- L’Analyse de Merton
Merton constate tout d’abord que la bureaucratie oblige le bureaucrate à être méthodique, prudent et
discipliné. Pourquoi ? Tout est formalisé et donc le bureaucrate doit respecter les règles à tout prix.
Or les règles sont importantes dans ce système ce qui fait apparaître un fort conformisme et les
comportements sont très réguliers c’est à dire qu’il y a des habitudes qui se créent. Au bout du compte, il y
a une très forte prévisibilité ou prédictivité des comportements du bureaucrate.
De plus, l’adhésion aux règles, aux lois devient pour le bureaucrate une fin en soi et non plus un moyen. Il
ne se pose plus de questions, il applique la règle à la lettre et non plus dans l’esprit. Les procédures
deviennent en fait pour le bureaucrate une impossibilité du cas particulier(..)
Cette personnalité donne un travail qui n’est pas performant et qui est source d’inefficacité à long terme.
Elle est renforcée parfois par certaines procédures par exemple les procédures d’avancement. :
l ’avancement dans la carrière est très codifié, il n’y a pas d’esprit de compétition et ont les même intérêts à
défendre. Cet état d’esprit corporatiste due aux procédures d’avancement en oublie de rendre service aux
usagers.
En conclusion de l’analyse de Merton: la bureaucratie qui est au départ basée sur une recherche de
l’efficacité engendre un certain type de personnalité. Ces dysfonctions, source d’inefficacité, sont générés
par des caractéristiques internes. De plus, un type d’organisation peut avoir une influence très forte sur les
salariés et plus particulièrement sur leurs comportements externes. Une organisation peut conditionner et a
une responsabilité.
Source: www.etnoka.fr/redirect/2582/qualified/attachment/.../PARTIE1psychorh.doc
II – L’analyse de Crozier
Michel Crozier: dans le phénomène bureaucratique analyse le cercle
vicieux de l'impersonnalité et des 'pouvoirs parallèles': la prolifération
des règles impersonnelles, qui devrait éliminer les incertitudes et
rendre le fonctionnement plus fluide et plus prévisible, accroit au
contraire le pouvoir de ceux dont l'organisation a besoin pour
maitriser les quelques zones à problèmes qui subsistent. Les
privilèges qui se créent autour de la maitrise de ces zones à
problèmes justifient à tout moment la peur de rapports de
dépendances ce qui accentue la pression pour la centralisation et
l'impersonnalité.
Pour Crozier la prolifération des règles écrites est un moyen
d'échapper aux relations de face à face et à l'arbitraire des relations
de pouvoir et de dépendance directe. La fonction latente des règles
est d'apprivoiser les rapports de pouvoir sans lequels il ne peut y
avoir d'action collective et d'organisation.
Le guichet