Vous êtes sur la page 1sur 40

LE MARCHE DES CEREALES

GRAINS EN ROUMANIE
Considérations générales concernant le marché des céréales cultivées
pour ses grains en Roumanie
D’un point de vue économique, les céréales grains occupent la première
place dans la structure de l’agriculture mondiale, avec plus de 50 % de la
surface arable du globe cultivée pour les grains.
• D’un point de vue social, la culture des grains offre des places de
travail, sécurité alimentaire et stabilité sociale pour un pourcentage de 50 -
60 % de la force de travail active qui travaille dans l’agriculture sur le plan
mondial et le pain représente l’aliment de base pour plus d’un tiers de la
population du globe.
• Grace au contenu élevé en hydrates de carbone, les grains ont la
contribution énergétique la plus élevée des tous les aliments végétaux,
assurant environ 65 % de besoins quotidiens en calories et 45 % en
protéines.
• Dans la seconde moitié du XIX siècle jusqu’à la Deuxième Guerre
Mondiale, la Roumanie fournissait les céréales en grains à l’Europe de
l’ouest, Égypte, Syrie et aux autres pays de la zone Méditerranée orientale.
• En 2011, dans la structure des grains, le blé et le mais détenaient
87 % de la surface cultivée pour les grains et 90 % de la production totale
réalisée.
Après l’adhésion de la Roumanie à l’Union Européenne, on peut surligner la croissance de
la production totale des grains, qui a été 32 % plus grande dans la période 2006-2011, tandis que
la surface a augmenté seulement de 2 %.
Dans le processus de la vente, le marché des grains a une série de circuits spécifiques, tel
que :
• le circuit typique, qui s’utilise dans le cas de la distribution des produits agricoles
par l’intermédiaire du marché de gros ou de l’industrie alimentaire, ainsi que du
marché en détail ;
• la vente directe au consommateur, du produit alimentaire traité et
l’approvisionnement typique ;
• la vente directe au consommateur, du produit alimentaire non transformé, par
l’intermédiaire des marchés ;
• la vente directe au consommateur du produit agricole ou alimentaire.
Les marchés qui participent au transfert des produits agricoles du stade de production au stade
de consommation, peuvent être groupés selon les quatre catégories :
• les marchés des produits agricoles de base au niveau de l’agriculture ;
• les marchés des produits agroalimentaires au niveau de l’industrie
alimentaire ;
• les marchés de consommation au niveau des ménages ;
• les marchés internationaux, pour les flux import-export au niveau mondial.
• Le marché libre (concurrentiel) suppose l’obligation des
concurrents, qui peuvent se différencier en plusieurs catégories :

– les concurrents directs, représentés par les entreprises qui


offrent le même type de produits ou services pour satisfaire le
même besoin de consommation ;

– les concurrents indirects, représentés par les entreprises qui


offrent un produit similaire aux consommateurs, mais avec des
caractéristiques différentes, qui satisfait des autres besoins ou
préférences ;

– les remplaçants ou les concurrents, qui offrent des produits


très différents comme forme et contenu, mais qui satisfassent la
même besoin de consommation ;

– les nouveaux arrivés, des représentants des entreprises qui


vendent déjà les produits à un certain groupe de
consommateurs et qui sont déterminés d’élargir la gamme de
produits offerts ou les entreprises productrices qui achètent et le
réseau de distribution.
• Selon les données publiées sur le recensement
général agricole en Roumanie, en 2007, il y avait
2,7 mil. d’exploitations qui cultivaient des grains
sur une surface totale de 5,2 mil. Ha, dont 99,6 %
étaient des exploitations individuelles, qui
détenaient 70,9 % de la surface cultivée.

• En 2007, la plupart des exploitations qui


cultivaient des grains étaient de petites
dimensions (fig.1).
– 13,9 % moins de 0,5 ha ; 73,3 % entre 0,5 – 5
ha ; 9,7 % entre 5 – 10 ha ;
– 2,8 % entre 10 – 100 ha ; 0,3 % plus de 100 ha.
Exploitations Surface agricole
agricoles utilisée

Source : INS, 2012


Fig.1 – La structure des exploitations agricoles qui cultivaient des
grains et la surface arable utilisée en 2011
En 2007, dans la structure des céréales grains, les plus grandes
surfaces étaient occupées par le blé (2,04 mil. ha) et mais (2,4 mil. ha).

Les grains représentent le groupe le plus important des cultures dans la


structure du terrain arable, avec 65 % de la surface arable du pays. Les
principaux grains cultivés sont le blé et le mais. Ces cultures sont
concentrées au niveau de 2,7 mil. exploitations, la plupart de
dimensions réduites (de moins de 5 ha). En 2011 la production a été de
21 mil. tonnes, tandis que les exports ont dépassé 5 mil. tonnes. Après
l’adhésion de la Roumanie dans l’Union Européenne le 1er janvier 2007,
la situation en 2011 se présentait comme suit : la surface cultivée pour
les grains a été de 8,1 mil. ha, décroissante avec 11,1 % par rapport à
l’année 2002 et représentant un pourcentage de 62,4 % de la surface
totale cultivée (en 2003) et 73,5 % en 2004 (fig. 2).
Pourcentage des grains par rapport à la surface
Grains
totale cultivée

Source: INS, 2012.

Fig. 2 – Evolution de la surface cultivée en grains et son rapport dans la


surface totale cultivée pendant la période 2002-2011
Dans les conditions d’une diminution insignifiante de la surface
cultivée en grains, la variabilité élevée de la production totale a été la
conséquence directe de l’évolution de la production moyenne à
l’hectare, qui s’inscrivait entre 1520 kg/ha dans l’année sèche 2007
et 3990 kg/ha en 2011 (fig. 3):

Le marché des
grains représente
la base pour la
production
d’origine animale
(viande, lait, œufs
etc.) et dans le
même temps
constitue la
matière première
pour l’industrie
La production moyenne – tonnes/ha
La production - mil. tonnes alimentaire.
Source: INS, 2012

Fig. 3 – Evolution de la production totale et de la production moyenne à l’hectare de grains


pendant la période 2002-2011
L’OFFRE
Caractéristiques et facteurs d’influence
• l’offre totale de grains réalisée par la production autochtone en Roumanie est dispersée
territorial et inégale ;
• par rapport structurel, en moyenne, l’offre des grains est constituée par le mais- 58 %, le
blé et seigle – 33 %, l’orge et orge à deux rangs – 7 % et des autres grains – 2 % ;
• à présent, la Roumanie exporte 1,8 – 2 mil. tonnes par an ;
• l’importance économique et sociale pour l’alimentation humaine: l’offre des grains
assure 65 % du besoin quotidien en calories et 45 % du besoin en protéines ;
• l’offre des grains a un caractère saisonnier ; elle est influencée par plusieurs facteurs :
– la technologie pratiquée (l’équipement technique) ;
– le système de hydro améliorations ;
– la variabilité des conditions climatiques ;
– la capacité de production (les variétés, les hybrides) ;
– le type de sol et son qualité (le contenu en humus, le PH, l’approvisionnement en azote,
phosphore et potassium) ;
– la force de travail et le niveau de qualification ;
– les premiers 10 pays grands producteurs de grains sont la Chine, les Etats Unis, la
Russie, l’Inde, la France, le Canada, l’Indonésie, le Brésil, la Turquie, l’Allemande.
L’offre des grains au niveau mondial est obtenue par les plus grandes
surfaces. Ainsi, selon les données de FAO, la surface mondiale cultivée
avec les grains représentait 52 %, en moyenne, de la surface arable du
monde, dans la dernière moitié du siècle passé. L’augmentation des
surfaces cultivées avec les principales espèces des grains était plus
grande dans la dernière moitié du siècle passé par rapport au début de
l’année 1950 : plus de 60 % - le mais ; 46 % le riz, presque 32 % le blé
et environ 25 % l’orge.
L’offre totale des grains réalisée de la production de la Roumanie est
dispersée territorial et inégale.
Après l’année 1989, l’évolution de l’offre totale de grains en Roumanie a
eu une tendance oscillante (tableau 1).
Le phénomène est visible surtout après l’année 1990, quand les
productions moyennes à l’hectare pour les espèces de base se sont
réduites et des changements sont survenus dans la structure des
surfaces cultivées avec des grains.
Les plus grandes réductions sont visibles dans le cas de l’orge et l’orge à
deux rangs et du blé et du seigle. La diminution de 10,6 % a été plus
petite dans le cas du mais. A présent, la Roumanie occupe la première
place en Europe, suivie par la France en ce qui concerne la surface
cultivée en mais. La situation de la production totale est inversée.
• Les organisations professionnelles pour la
régularisation de l’offre et de la demande de
consommation sur le marché ont une structure
complexe, comme par exemple:

– les syndicats généraux ou spécialisés;

– les coopératives d’approvisionnement, collecte et


stockage des grains;

– les coopératives de traitement des grains;

– les organismes mutuels de crédit, de protection


sociale et d’assurances;

– les chambres d’agriculture.


Tableau 1
L’offre totale des grains réalisée en Roumanie pendant la période 1990-2011
(milles tonnes)
1990- 1995- 1999- 2004- 2008-
Spécification % %
1994 1998 2003 2007 2011

Offre totale de grains, 17314


16489 18728 113,6 13694 16831 122,9
dont :

- blé et seigle 5542 6020 108,6 4117 5930 144,0 6330

- orge et orge à deux 1327


2199 1814 82,5 920 1096 119,1
rangs

- mais grains 8293 10726 129,3 8378 9440 112,7 9145

- autres céréales grains 455 168 36,9 279 365 130,8 512

Dans la Roumanie, la capacité de stockage des grains est de plus de 10


mil. tonnes et vise les grands dépôts „COMCEREAL”, ayant des
succursales et des branches dans tous les départements du pays et à
Bucarest.
LA CONSOMMATION DES GRAINS
la consommation moyenne annuelle de grains par habitant
en Roumanie varie entre 210-225 kg, dépassant la
moyenne de l’Union Européenne avec 77 %;

• un pourcentage de 75 % de la consommation de blé est


destinée à la consommation humaine;

• les sources d’approvisionnement en matières premières,


des processeurs de céréales:
– directement des producteurs agricoles;
– des dépôts autorisés ou des autres partenaires de la
filière des céréales, qui détient des licences de
fabrication dans le domaine des traitement des
céréales;
– de production propre;
– d’import.
Les facteurs les plus importants qui influencent la consommation des grains :
• les facteurs économiques (le produit national brut et net (le PNB et le PNN), le
produit interne brut et net (le PIB et le PIN), le revenu national etc.) ;
• les facteurs démographiques (la population et sa distribution géographique;
l’accroissement naturel; la structure par groupes d’âge; la profession; le niveau
d’éducation; le nombre des familles et de ménages; la dimension d’une famille et d’un
ménage; la mobilité de la population; le type du habitat (urbain, rurale);
• les facteurs psychologiques (la perception, la motivation, l’apprentissage et
l’attitude);
• les facteurs sociaux (la famille, les groupes sociaux, les classes sociales et le statut
social);les facteurs personnels (l’âge et le stade du cycle de vie; la profession d’une
personne; la personnalité de l’individu (la fidélité par rapport aux produits et les
marques des produits; l’attitude par rapport aux produits et services; le moyen de
formation de l’image parmi les consommateurs; la rection par rapport à la façon
d’emballage des produits, la fidélité à l’unité de distribution, l’activité promotionnelle);
• les facteurs culturels (des modèles statiques et dynamiques des consommateurs,
par exemple:
– modèles phénoménologiques (ayant comme l’objectif la reproduction des états
mentaux et émotionnelles parmi lesquels les consommateurs sont passes dans le
processus d’achat);
– modèles logiques (suivant de dépeindre le type et la succession des décisions
d’achat);
– modèles théoriques (représentant l’action combinée des variables endogènes
qui caractérisent l’acheteur et les variables exogènes, qui caractérisent le milieu
et représente un certain comportement d’achat).
• Dans la période analysée, la consommation des grains a été destinée en
proportion de 55,50 – 57,95 % pour le fourrage des animaux, 33,79 – 31,35 % pour la
consommation humaine, 5,89 – 5,93 % pour la production de semences et 2,91 –
3,80 % pour la consommation industrielle
(tableau 2):

Tableau 2
La dynamique et la structure de la consommation des grains en Roumanie, dans la période
2002-2011
2002 2011 2011/ 2002 2011 2011/
Indicateurs concernant la 2002 2002
consommation milles milles
% % +/- %
tonnes tonnes

Semence 5,89 5,93 0,04 787,0 824,1 104,7


Consommation de fourrages
pour les animaux 55,59 57,95 2,36 10899,0 8055,9 73,9

Consommation industrielle 2,91 3,80 0,89 379,0 528,5 139,4


Consommation humaine 33,79 31,35 -2,43 4649, 4358,6 93,8
Consommation totale 100,00 100,00 - 14160,0 13901,8 98,2
Source: Calculations sur la base des donnes offertes par l’Eurostat

• Cependant, il s’impose l’augmentation du nombre d’animaux et un prix


interne inferieur des céréales pour la réalisation de la tendance ascendante
de la consommation interne de céréales fourragères.
LE PRIX

• Le prix est un indicateur avec de multiples significations, exprimant à la fois la valeur


monétaire d'un produit (bien matériel, service, idée) et l'équivalent de ce que
l'acheteur peut obtenir en le convertissant dans d'autres marchandises ou services.
• Le prix est le seul élément du marketing mix qui génère des revenus, tandis que les
autres éléments constituent des coûts.
• Le prix est une variable économique qui, dans le marketing mix occupe une position
centrale ayant une influence directe sur les autres éléments du marketing mix: le
produit, la distribution, la promotion.
• En outre, selon la conjoncture du marché, le prix peut être changé assez rapidement,
afin de répondre aux changements survenus sur les marchés.
• On établit le prix d'un produit (blé, orge, maïs) en six étapes:
– la fixation des objectifs cibles de la société (la survie, la maximisation du
bénéfice annuel, la maximisation des ventes, la qualité supérieure du produit, la
maximisation de l'avantage de marché (la concurrence);
– l'analyse de la demande (pour la panification, les grains, la brasserie,
l'alimentation animale, les importations et exportations);
– déterminer la corrélation entre le niveau des coûts et de la production
(expérience productive);
– l’analyse des prix des concurrents;
– le choix de la méthode de détermination du prix;
– la détermination du niveau final du prix.
• Sur le marché agraire, les échanges de produits sont réalisés à des prix différents,
qui sont classés en fonction de plusieurs critères.
• D’après la façon dont ils réagissent
au changement des facteurs
déterminants, nous rencontrons trois
catégories de prix:
– les prix libres (variables), qui
peuvent changer immédiatement
après le changement des
paramètres des facteurs d’influence;
– les prix fixes, qui maintiennent le
même niveau pendant une période
de temps plus longue;
– les prix limite (semi-variables), où
on fixe les limites jusqu’auxquelles
(ou à partir desquelles) ils peuvent
augmenter ou baisser.
• D’après la circulation économique des marchandises, les prix
peuvent être:
– des prix de vente (de livraison) qui comprennent la contre-valeur,
exprimée en unités monétaires, qu’un producteur ou un commerçant
demande au client, pour le produit ou le service mis à sa disposition; ce
type de prix ne comprend pas la TVA, qui est facturée séparément;
– des prix d'achat (acquisition), qui sont équivalents aux prix de vente
auxquels on ajoute la TVA, si le client ne déroule pas une activité
commerciale;
– des prix de vente en gros, qui sont fixés par le fabricant ou
l’intermédiaire pour la commercialisation d'un produit en grandes
quantités; pour les intermédiaires, le prix de vente en gros comprend le
prix d'achat (chez le fournisseur), plus le rabais (la marge) commercial,
afin d'assurer un bénéfice pour les activités d’entremise des ventes;
– des prix de vente au détail, qui comprennent la contre-valeurexigée
lors de la commercialisation d'un seul produit, par le vendeur
(l’intermédiaire) qui réalise l’activité de commer-cialisation individuelle
des produits auprès des clients ;
– des prix des marchandises importées, qui sont formés sur la base
des prix en devises étrangères, auxquels on ajoute, le cas échéant, les
taxes de douane, l’impôt sur le chiffre d'affaires, les accises, etc.;
– des prix des marchandises destinées à l'exportation, qui
comprennent les coûts de production réels, ainsi que les frais engagés
pour préparer la livraison, le transport aux frontières et les commissions
des sociétés de commerce extérieur.
• Pour les produits nouveaux
issus de la transformation des Prix
céréales, on utilise les stratégies
de prix suivantes (figure 4):
– la stratégie du prix élevé
(haut), qui permet d’obtenir
un profit suffisant (élevé) et
d’assurer les
investissements
nécessaires pour entrersur
de nouveaux marchés ou
segments de ces mêmes
marchés;
– la stratégie du prix de
pénétration (bas), implique
la fixation d'un prix bas
initial en vue de la Quantités
pénétration rapide sur les Fig. 4 – La stratégie du prix élevé et du prix de pénétration d’un nouveau
segments du marché, au produit lancé sur le marché
début et même dans les
phases finales du cycle de
vie du produit.
• La fixation des prix par
l’analyse du seuil de rentabilité
repose à la fois sur les coûts
totaux et sur la demande de
consommation sur le marché.
• L'intersection entre la courbe des
ventes (bénéfices) et la courbe de
dépenses totales indique le point
où il y a le seuil de rentabilité (fig
5).
• La plupart des entreprises
souhaite fixer des objectifs qui
fournissent un "feed-back"
immédiat qui leur permettre de
savoir si elles agissent bien dans
les négociations sur les prix.Dans
ce contexte, il faut tenir compte de
trois éléments sur lesquels les
entreprises vont fixer les prix (fig. Fig. 5. – L’utilisation de l’analyse du seuil de rentabilité pour la détermination des rapports entre
6). le profit, le prix et les coûts

Prix trop bas Prix moyen Prix trop elevé


Prix moyen
Il est impossible
Il est impossible Coût Prix des concurrents Eléments uniques de
de créer une
d’obtenir un profit du et prix des produits supériorité du pro-
demande dans
dans ce cas produit de remplacement duit
ce cas
Prix moyen

Fig. 6. – Principaux aspects à prendre en compte dans la constitution


des prix
• Les participants à la négociation des prix parviennent à un accord, qui
est appelée «zone d'accord» (fig. 7).
• D’autres stratégies de prix concernent:
– la stratégie des prix variables ou négociables;
– la stratégie de baisse temporaire du prix;
– la stratégie des garanties contre la baisse des prix;
– la stratégie du prix psychologique (prix d’entrée; prix traditionnel;
prix de prestige);
– la stratégie de la concurrence des prix.
• La fixation des prix par l’entreprise agricole sera réalisée en choisissant
la méthode de calcul qui tienne compte d'au moins une des trois
raisons invoquées.
• Parmi les méthodes de calcul des prix des produits agricoles et / ou
agroalimen-taires, les plus couramment utilisés sont:
– la méthode des "dépenses moyennes + le profit";
– la méthode du "profit souhaité»;
– la méthode "de la valeur initiale";
– la méthode des«niveaux des prix actuels";
– la méthode des « foires fermés".
Prix Prix

Zone daccord

Surplus du Surplus de
vendeur lachteur

s x b

Prix réservé au vendeur Contrat final Prix réservé à vendeur


(le vendeur vent s au plus) (l'acheteur vent b au moins)

Le vendeur vent déplacer la L'acheteur vent déplacer la


valeur x vers la droite valeur x vers la gauche

Fig. 7. – La fixation du prix et la zone d’accord


• Dans la pratique on utilise les catégories de prix suivantes:
– Prix d’offre indicatif;
– Prix d’offre fixe;
– Prix flexible (avec minimum et maximum);
– Prix de promotion sur le marché et / ou de gain d’un client potentiel;
– Prix fluctuant, d’après le rapport analytique entre la demande des
consomma-teurs et l'offre, selon la saison, la crise financière, l'inflation,
la concurrence déloyale;
– Prix « sans frais à bord » (free on board, FOB), qui suppose que tous
les frais de transport soient payés par l'acheteur;
– Prix de vente uniforme, qui s’applique indépendamment de la
localisation géographique des clients;
– Prix de vente zonal, qui utilise le critère de la distance des clients par
rapport au producteur (vendeur);
– Prix de vente unique s’adresse à tous les clients qui achètent des
quantités similaires d'un produit dans des conditions identiques de
paiement.
• Sur le plan international, le prix du blé est constitué sur les bourses
de marchan-dises en fonction de l'offre et de la demande:
– on l’établit librement par la négociation entre les partenaires de la
filière des céréales selon l'interaction de l'offre et de la demande;
– on établit un prix d’intervention de 101,31 euros/tonne, qui connaît
des aug-mentations mensuelles;
– les importations sont effectués sur la base du prix d'intervention,
avec une bonification ou une réduction établies en fonction de la
qualité;
– les importations et les exportations dans la Communauté
européenne seront nécessairement accompagnés par un certificat
d'importation/exportation délivré sur demande par les États
membres U.E., sur la base d’une garantie.
• A partir de 2007, la Roumanie bénéficie du financement prévu par la
PAC par deux sources:
– le Fonds européen de garantie agricole (FEAGA); et
– le Fonds européen agricole pour le développement rural
(FEADER).
PRODUCTEUR (Entreprise agroalimentaire)
Homologation des produits nouveaux Promotion des produits nouveaux

DISTRIBUTEUR

Stratégie de marketing

FILIERE DE LA
DISTRIBUTION ET DE
LA VENTE DES Produit Prix Promotion Placement
GRAINS Logistique de
distribution physique

Les grains peuvent être


vendus comme suit Stockage Transport Emballage
Execution des
commandes
(fig. 8):
– immédiatement
après la récolte (à
l’état brut); Dépôt 1 Dépôt 2 Dépôt 3 Dépôt 4 Dépôt ... n

– après une période


de stockage en
Agents de
dépôt . Agents de Agents de Agents de Agents de
distribution
distribution distribution distribution distribution

CONSSOMMATEUR OU UTILISATEUR FINAL


Segment Segment Segment Segment Segment
de marché 1 de marché 2 de marché 3 de marché 4 de marché ... n

Fig. 8 – Canal de distribution intégré vertical


Dans le cadre du processus de distribution, il y a des plusierus flux, parmi
lequels les plus importants sont : le flux d’information, le flux du produit
et le flux monétaire (fig.9):

Le flux du produit

Producteurs agricoles ou Activites de Consommateurs


secteurs secondaires distribution (individuels ou/et colectifs)

Flux monétaire

Flux d'information
Etat de production Etat d'utilisation

Fig. 9 – Les principaux flux de la distribution des grains


La distribution et la vslorisation des grains peuvent suivre le schema
suivant (fig.10) :

Reprise et transformation des


produit en assortiments
commercials

Reprise et concentration de la Distribution de l’assortiment


production des differents commercial aux
producteurs agricoles consommateurs

Objectifs

Distribution physique

Transport des Processus économique Présentation et vente des


marchandises marchandises

Reprise et Stockage des Expedition des


conservation des marchandises marchandises pour la
marchandises vente

Fig. 10 – Objectifs pour la reprise, la conservation, le stockage et la distribution


des grains
Exploitations de Quantitative
famille et
associations
privées

Réception Stockage Conservation

Grossistes

Producteurs
Contrôle de
qualité
Qualitative

Le marché libre Grossistes


Producteurs
individuels

Consommateurs Production
industrielle des
produits finis (pain et
Entreprises de produits de
transformation boulangerie)

Production Commerce de
industrielle des détail
produits finis

Exportation
Auto
consommation

Fig. 11 – Filière de la distribution et de la valorisation des grains


Il y a plusieurs étapes dans le circuit de distribution et
valorisation des grains, comme suit:
– la réception;
– le stockage et la conservation;
– sélection par destinations (consommation alimentaire,
fourages, transformation industrielle, exportation etc.);
– préparation pour la livraison;
– la livraison.
Les associations et les sociétés commerciales
agricoles qui possedent la capacité juridique et
cultivent des grains pour la consommation et la
production de semences, peuvent adopter les schémas
suivants de distribution des grains et des produits finis
céréaliers, dont les produits céréaliers passent par deux
unités opérationnelles (dépôts et magasins) appartenant
au même intermédiaire (fig. 12, fig. 13 ).
Associations et sociétés
agricoles privées qui
possedent la capacité
Ménages agricoles individuels juridique

Prétraitement, vente sans


avoir des magasins propres

Moulins blé-maïs, Entreprises de


production En détail En gros

Intermédiaires

Grossistes, Processeurs
Foires Magasins, points de vente en commerçants en détail

détail

Marché libre Réseau local et régional des


magasins commerciaux
Consommateurs individuels Consommateurs colectifs

Consommateurs Consommateurs
individuels colectfs
Légende: ________ Grains
------------ Produits céréaliers Légende: _________Grains
--------------Produits céréaliers
-..-..-..-..-.. Circuits agricoles contrôlés par les petits producteurs agricoles -.-.-.-.-.-. Circuits contrôlés par les producteurs des sociétés commerciales et
associations agricoles privées qui possedent la capacité juridique

Fig. 12 – Schéma du circuit de vente des grains et produits céréaliers recommandé Fig. 13 – Schéma du circuit de vente des céréales et produits céréaliers
recommandé aux producteurs des sociétés commerciales et
aux petits producteurs agricoles associations agricoles privées qui possedent la capacité juridique et
n’ont pas de réseau propre de magasins
Associations et sociétés
commerciales agricoles
privées qui possendent
la capacité juridique

Prétraitement,
transformation, vente
dans le système des
magasins propres

En détail En gros

Intermédiaires Processeurs
(dépôts en gros)

Réseau de
Marché libre
magasins propres

Consommateurs Consommateurs
individuels colectifs

Légende: ________ Grains


------------ Produits céréaliers
-..-..-..-..-.. Circuits contrôlés par les producteurs des sociétés commerciales et associations agricoles privées qui
possedent la capacité juridique
Flux réduit de produits céréaliers

Fig. 14-.Schéma du circuit de vente des grains et produits céréaliers


recommandé aux producteurs des sociétés commerciales et associations agricoles
privées qui possedent la capacité juridique et detiennent un réseau des magasins
propres
La valorisation des grains et les produits céréaliers
include les processus suivants:
– la transformation, qui contient une série
d’opérations, tel que : le broyage, le traitement,
le stockage, la préparation pour la livraison et la
livraison ;
– la distribution, qui contient les activités de
manipulation (emballage, chargement,
dechargement, précommerce) et de transport,
stockage et vente ;
– le transport, qui a le but de respecter les
conditions hygiéniques et sanitaires, le choix
des types de moyens de transport spécifiques
aux produits (bruts – matières premières ou
transformées – produits finis) par rapport à la
nature des produits (périssables ou non
périssables) et les distances de transport etc.
– le stockage, qui représente la mise en préservation des
produits qui ne sont pas vendus au moment de la
fabrication par différents raisons (les produits sont
excédentaires par rapport à la demande, soit on suit la
régularisation de la vente pendant une période plus
longue de temps, soit on suit un prix plus bon etc.) ; cette
activité nécessite des mesures qui ne devraient pas la
qualité des produits et qui ne conduisent pas aux coûts
supplémentaires, tel que : l’humidité et la température
des produits, la ventilation des dépôts, des greniers
aux céréales, des silos; traitements contre les maladies
et ravageurs etc. ; le stockage des produits céréaliers aux
producteurs individuels n’est pas conforme à présent,
parce qu’ils ne disposent pas de moyens nécessaires à
l’assurance des conditions imposées par les normes et
les régulations légales en vigueur.
Pour la bonne information des producteurs de grains il est très utile la
connaissance des plusieurs aspects liés à l’activité des
intermédiaires (commerçants), qui peuvent être exprimés par les
réponses aux questions suivantes:
• 1. Combien de temps l’intermédiaire (le commerçant) consacre
dans une année pour l’achat des grains (nombre de jours,
mois) ?
• 2. Qui sont les quantités achetés et vendus par l’intermédiaire
avant de la dernière campagne agricole?
• 3. Dans quelles zones l’intermédiaire a fait des acquisitions ?
• 4. Où se situent ses dépôts ou postes de travail et quelles sont
les heures d’ouverture ?
• 5. L’intermédiaire (le commerçant) est d’accord de se déplacer à
la ferme ou au grenier du producteur pour récupérer la
marchandise? Si oui, dans quel intervalle de temps?
• 6. Quelle est la quantité minimale de grains demandée par
l’intermédiaire (le commerçant) pour justifier son déplacement à
la ferme ou au grenier du producteur?
• 7. Est-ce que l’intermédiaire (le commerçant) fait toutes les
acquisitions de grains des producteurs individuels ou est-ce
qu’il préfère de regrouper toute la quantité dans un seul place?
• 8. Combien paye l’intermédiaire (le commerçant) le sac de grains
(60 kg) apporté à son dépôt?
• 9. Quel prix propose-il pour un sac de grains (60 kg) acheté
dans la zone de production?
• 10. Est-ce que l’intermédiaire (le commerçant) paye la
marchandise acheté immédiatement ou par virement bancaire?
• 11. Dans le cas du paiement par virement, quels sont les termes
et les modalités de paiement des agriculteurs?
• 12. Dans le cas du paiement immédiate, quelle est la modalité
de paiement: par chèque ou espèce?
• 13. Est-ce que l’intermédiaire (le commerçant) achète les grains
en vrac ou déjà emballés en sacs de 60 kg?
• 14. Quel est le pourcentage maximal d’humidité de céréales
accepté par le commerçant? etc.
Il est nécessaire que les producteurs de grains restent en
contact avec les directions locales ou nationales pour
être eux-mêmes capables de formuler des hypothèses
pertinentes concernant les aspects suivants:

• les modalités pratiques d’amélioration de la base de


donnés, du contenu et de la façon d’informer des
agriculteurs;

• l’élaboration des brochures et des fiches


susceptibles d’aider les producteurs de grains pour
la compréhension des circuits de
commercialisation;

• la création des marchés locaux de collecte pour


favoriser l’entretien des productions avec les
intermédiaires (les commerçants).
• L’approvisionnement en grains d’une localité peut
être réalisé par un grand distributeur ou plusieurs
distributeurs. Il existe trois types d’approvisionnement:

• approvisionnement direct, après le flux “fournisseur-


utilisateur”;

• approvisionnement par stock, après le flux “fournisseur-


plateforme fournisseurs-dépôt de stockage du
distributeur-plateforme distributeurs-utilisateur”

• approvisionnement par transit, après le flux


“fournisseur-plateforme fournisseurs-plateforme
distributeurs-utilisateur”.
Le circuit de commande et d’expédition des grains inclue plusieurs
opérations, comme suit:
– l’analyse des fiches de stockage des produits;
– transmission des commandes à l’ordinateur;
– délivrance de la facture de livraison et de l’ordre de transport;
– préparation de produits pour la livraison;
– chargement dans le moyen de transport;
– expédition vers le bénéficiaire (utilisateur) ou vers le dépôt de
stockage de l’intermédiaire;
– réception des produits au bénéficiaire ou utilisateur;
– transmission de la facture de livraison et la confirmation.
• Ces variantes d’approvisionnement avec des produits agricoles
ou/et agro alimentaires présentent une série d’avantages, mais
aussi des inconvénients (tab. 3).
Tableau 3
Types d’approvisionnement d’une localité en produits agricoles
et agro alimentaires
Type
d’approvisionne Avantages Inconvénients
ment

Optimisation des quantités de Les capacités de stockage ne


produits céréaliers en état frais peuvent pas être optimisées
Absence des stocks de produits
DIRECT
L’interruption des liaisons avec
l’unité de vente en détail n’est pas
signalée
Optimisation du transport en Frais financiers
amont ; une seule facture, un seul supplémentaires
transport
Possibilités de réalisation à un Risques concernant les
PAR STOCK niveau supérieur de l’opération ventes lentes
commerciale et financière
concernant le marché
Risques diverses, incendier,
grèves etc.
Ne pas savoir exactement
Manque des stocks des quantités de produits
commandées et par
assortiments, à cause
d’arrondissement des
commandes
Rythmicité de la fonctionnalité des Les commerçants ne sont pas
PAR TRANSIT capacités de stockage contents

Optimisation du transport en aval:


par la capacité d’un moyen de
transport : on rend services aux
plusieurs fournisseurs et on peut
inclure plusieurs types de produits
céréaliers

Vous aimerez peut-être aussi