SPECTROSCOPIE ATOMIQUE
Plan
I – INTRODUCTION
II – RAPPEL
III– INTERVENTION DE LA
MECANIQUE QUANTIQUE
IV– COUPLAGE SPIN-ORBITE
V – TERMES SPECTRAUX
VI – SPECTRES OPTIQUES
I - INTRODUCTION
Objet spectroscopie atomique : mesure et
explication des longueurs d'onde lumineuses :
émises par des atomes excités :
spectroscopie d'émission
absorbées par des atomes :
spectroscopie d'absorption
Emission : on communique énergie aux atomes (vapeur
ou plasma), les atomes excités reviennent à l'état
fondamental en rendant cette énergie sous forme de
lumière
Absorption : on irradie vapeur ou plasma avec une source
lumineuse on observe longueurs d'onde absorbées
Propriété essentielle de tout spectre atomique :
Un certain nombre de valeurs de longueurs d'onde
forment une suite discrète ou discontinue,
caractéristique de chaque atome
Discontinuité des spectres atomiques : rôle
historique extrêmement important en conduisant à la
notion d'états atomiques distincts avec suite de
valeurs d’énergie discrètes :
QUANTIFICATION DE L’ENERGIE
Spectres d’émission dans le visible de
quelques éléments : H, Na, He, Ne, Hg
Spectroscopie atomique :
indispensable pour secteurs d'activité et de recherche :
astrophysique
technique Lidar : permet de détecter et de
positionner des atomes (ou des molécules) disséminés
en faible quantité dans l'atmosphère (pour contrôler
la pollution)
Elle reste aussi le domaine fondamental d'étude
des structures internes des atomes
Remarque : Autres techniques de spectroscopie
atomique :
Niveaux d’énergie et
transitions pour H
Fin XIXe siècle,
formule empirique par
Balmer donnant λn des
raies du spectre de H :
où RH constante de
Rydberg = 109700 cm1
et n entier > 2
Plus tard, autres raies
découvertes formule de
Balmer généralisée
relation de Ritz
où m et n entiers (m < n)
II.2 - Interprétation théorique du spectre de
l’atome d’hydrogène - Modèle de Bohr
longueurs d’onde mesurées pour raies spectrales de H
Niels Bohr, dès 1913, première interprétation
théorique de la structure interne de H ( deux particules :
un électron + un proton)
1- L =
h
l entier : 0≤ l n-1 2
Résultats expérimentaux
s = 1/2, donc, ms = ±1/2
L’électron dans deux états de
spin définis par les deux valeurs
± /2
J
|L| = |S| =
LZ = Sz = ms
J2 = JZ =
J = +
IV – COUPLAGE SPIN-ORBITE
Couplage de Russell-Saunders
ou Couplage LS
Couplage de Russell-Saunders approprié lorsque
énergie électrostatique entre électrons supérieure à
énergie magnétique d'interaction spin-orbite
IV.1 - Cas de l’atome à un seul électron
Nombre de valeurs de J
multiplicité d’un niveau (L, S) = nombre de
composantes selon lequel est séparé le niveau L
Atomes à un seul électron
hydrogène et tous les atomes dont la couche
extérieure ne possède qu’un seul électron
Notation s, l, j (lettres miniscules)
Représentation vectorielle
du couplage spin-orbite
IV.2 - Cas de l’atome à deux électrons
deux électrons sur la couche extérieure
Moment angulaire total L et moment de spin total S sont:
combinaison des moments de chaque électron selon la série de
Clebsch-Gordan
L= l 1+ l 2,, l 1+ l 2-1, l 1+ l 2-2,…, l 1- l 2
S = s1+s2, s1+s2-1, s1+s2-2,…, s1-s2
Niveaux d'énergie pour l'ion Ti3+ Niveaux d'énergie pour l'ion V3+
de configuration d1 de configuration d2
- Spectres optiques
- Règles de sélection
Pour des atomes présentant le couplage
LS
Transitions entre niveaux fins obéissent
aux règles de sélection suivantes:
ΔS = 0
ΔL = 0, ± 1
(ΔL = ± 1 pour un atome à un électron)
ΔJ = 0, ± 1 sauf J = 0 → J = 0
VI.2- Spectres optiques des alcalins
Spectre d’émission :
raie jaune dédoublée
vers 580 nm
Explication : Na : Z = 11
* Etat fondamental : (1s2 2s2 2p6) 3s1 ; cas d’un électron actif
l=0 X=S
s = ½ 2s+1 = 2
j=|0-½|=½
Un seul terme spectroscopique pour l’état fondamental : 2S1/2
excité : (1s2 2s2 2p6) 3p1
* Etat
l=1 X=P
s = ½ 2s+1 = 2
j = l +s,…, l -s = 3/2, 1/2
Termes spectraux de la configuration 3p1 sont : 2P3/2 et 2P1/2
Deux transitions possibles obéissant aux règles de sélection
ΔS = 0
ΔL = - 1 (P S)
ΔJ = 0 (2P1/2 2S1/2) ΔJ = -1 ( 2P3/2 2S1/2)