QUALITÉ
OBJECTIF
Définir des objectifs qualité en cohérence avec la
stratégie de l'entreprise
• Planifier et piloter la démarche qualité dans ses
différentes étapes
• Impliquer les différentes parties prenantes de
l'entreprise dans la démarche
• Communiquer pour lever les résistances au
changement.
2
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Evaluer la pertinence et les attentes d'une démarche
qualité.
• Elaborer la méthodologie et les indicateurs d’une
Démarche Qualité.
• Savoir communiquer avec la direction générale et
gérer le changement.
• Impliquer les collaborateurs et partenaires
extérieurs dans la Démarche Qualité.
3
PROGRAMME
Comprendre le contexte concurrentiel de
l’entreprise :
• Le passage du Contrôler à Fabriquer la Qualité.
• Le Tryptique Coût – Qualité - Délai.
• La notion de Satisfaction client interne et externe.
• Appréhender un esprit PDCA pour s’améliorer en
permanence.
4
PROGRAMME (suite)
Comprendre les enjeux et la finalité d’une
démarche d’amélioration Continue :
• S’étalonner par rapport aux principes de la PDCA.
• Saisir l’importance de l’amélioration continue
Dans la compétitivité et la pérennité de l’entreprise.
• Maîtriser les basiques d’une démarche KAIZEN.
• Savoir définir sa stratégie : INNOVATION ou
KAIZEN.
5
PROGRAMME (suite)
Maîtriser les outils d’amélioration continue :
• Maîtriser le contrôle.
• Maîtriser la Standardisation.
• Maîtriser la Mesure.
Cas Pratiques :
➢ Analyse de cas réel traitant les principes «
Mesure », Standardisation » et « Contrôle ».
6
PROGRAMME (suite)
Manager en transversalité
• Percevoir la galaxie du management.
• Identifier les points d'ancrage des systèmes de
management.
• Associer une organisation à son système.
• Développer le relationnel interne.
• Piloter une équipe transverse.
• Définir un projet motivant
7
PROGRAMME (suite)
Construire son système de pilotage:
• Définir le système de management de la qualité et
son organisation.
• Positionner son rôle, sa responsabilité et son
autorité.
• Construire son tableau de bord de pilotage.
• Déployer l'organisation à tous les niveaux de
l'entreprise.
8
PROGRAMME (suite)
Communiquer pour donner du sens :
• Négocier et convaincre.
• Dégager les arguments pour obtenir l'adhésion.
• Développer sa communication en 6 points.
• Choisir le modèle de communication, percevoir les
impacts sur l'organisation du SMQ.
Cas Pratiques :
✓ Exercice de mise en situation pour traiter les aspects de
management transversal.
✓ Analyse du système de pilotage existant et recommandations
d’amélioration. 9
PROGRAMME (suite)
Manager le système de management de la qualité
• Gérer et exploiter les audits.
• Progresser à partir des non-conformités.
• Animer des réunions qualité.
• Les outils pratiques de l'amélioration continue.
• Préparer la revue de Direction.
• Maîtriser la veille réglementaire et normative.
10
PROGRAMME (suite et fin)
Maîtriser les sources d’Amélioration Continue :
• Appréhender un esprit d’amélioration PDCA.
• Méthodologie de mesure de la satisfaction des clients.
• Traitement des non-conformités.
• Déployer les résultats des audits.
• Déployer les résultats des indicateurs des autres services dans
l’entreprise.
Cas Pratiques :
✓ Analyse du Système de Management de l’entreprise : points forts et faiblesses.
✓ Recommandations d’amélioration.
11
La qualité: Quoi, Pourquoi,
Comment?
“Améliorer la compétitivité et la rentabilité : la méthode et les outils
de la qualité”.
Qu’est-ce que la qualité ?
14
Une relation Client-Produit
15
• définition ISO 8402 : la qualité c'est
« l'ensemble des caractéristiques d'une entité qui
lui confère l'aptitude à satisfaire des besoins
exprimés et implicites et qui satisfont
effectivement
le consommateur »
16
qualité qualité
attendue prévue
appréciation mesure de la
de la satisfaction performance
des clients de l'entreprise
qualité qualité
perçue offerte
17
Représentations graphiques
Les indicateurs de Qualité
Client Fournisseur
Qualité Qualité
attendue voulue
Indicateurs Indicateurs
externes internes
Qualité Qualité
perçue offerte
18
Système de Management de la Qualité 18
La qualité c’est :
– faire bien du premier coup
– à tous les coups (constante)
– répondre au cahier des charges (performance)
– être dans les temps (délai)
19
La Qualité c’est :
20
La Qualité c’est :
21
Quelques propositions
J. JURAN
« La Qualité, c’est l’aptitude à l’emploi. »
P. CROSBY
« La Qualité, c’est la conformité aux spécifications. »
C. HERSAN
« La Qualité, c’est la conformité aux besoins. »
P. LYONNET
« La Qualité, c’est la satisfaction du besoin apprécié par le
client ou l ’utilisateur. »
H. SERIEYX
« La Qualité, c’est zéro défaut, zéro panne, zéro stock, zéro
délai, zéro papier, zéro accident, zéro mépris. »
22
Système de Management de la Qualité 22
LES CONCEPTS DE LA
QUALITE
Confiance
QUALITE TOTALE
MANAGEMENT DE LA
QUALITÉ
Assurance qualité
Correctif Préventif
Contrôle interne
Contrôle final
CONTRÔLE QUALITÉ
Méfiance
23
23
LES CONCEPTS DE LA QUALITE
Produit
Service Amélioration
Maîtrise des par
Inspection Démonstration
conditions
de la maîtrise l’approche
fondamentales processus
Processus
24
24
L’après-guerre
La Conformité L’Efficacité La Performance
1970 1990
1950
Faire
Faire Vérifier
25
Système de Management de la Qualité 25
Du contrôle
Faire.
26
26
Approche Processus
À l’assurance
Vérifier que ce que l ’on a fait est conforme à ce que l ’on a prévu.
27
27
Approche Processus
Et à la maîtrise
Vérifier que ce que l’on a fait est conforme à ce que l’on a prévu.
Chercher à s’améliorer.
28
28
Approche Processus
Prévoir - Faire - Vérifier – Améliorer
Plan – Do – Check - Act
29
29
Approche Processus
La roue de Deming
Le responsable qualité
est non seulement
garant de l’application
des dispositions du
système qualité, mais Prévoir Faire
également de son suivi
et de son Améliorer Vérifier
perfectionnement.
Ensemble
SMQ des acteurs
30
Approche Processus
L ’approche par processus
31
L’évolution du management
33
Les processus
34
L'entreprise
35
Le client et l'entreprise
36
Le client et la réalisation des prestations
Besoins
Satisfaction
du client
du client
bleu : Activités
jaune : Processus
rouge : Prestations
37
La définition de processus
• « Ensemble des moyens et d’activités qui transforment
les éléments entrants en éléments sortants dans un but
défini et mesurable » ( ISO 8402 )
PROCESSUS
Sous-processus A
Sous-processus B
Sous-processus C
Sous-processus D
38
L ’approche « par processus » : les avantages
Spécifique à l ’entreprise.
Prend en compte la valeur-ajoutée d ’une activité.
Axée sur la performance.
Stimule la dynamique fournisseur-client interne.
Plus logique, compréhensible et donc mieux acceptée
par les collaborateurs.
La documentation Qualité est bien structurée et light.
Elle réfléchit la structure opérationnelle de l’entreprise.
Les interfaces sont clairement identifiées.
39
Les caractéristiques du processus
• Il est caractérisé par un objectif à atteindre
• Les inputs doivent être clairement identifiés
• Son efficacité doit être mesurée
• Il doit être optimalisé en permanence
• Un processus a toujours un fournisseur et un
client ( internes ou externes )
• Il doit être transparent et efficace ( qualité-coûts)
40
Quels processus pour votre Système Qualité
• Management
– Direction
– Gestion de la Qualité
• Relations avec la clientèle
– Marketing
– Gestion des contacts/offre
– Service après-vente
• Gestion des ressources
– Gestion du personnel
– Gestion financière
– Gestion des équipements et des achats
• Réalisation des prestations
• Soutien
– Informatique
– Données, traçabilité et moyens de contrôle
41
L ’approche « par processus » : les avantages
Spécifique à l ’entreprise.
Prend en compte la valeur-ajoutée d ’une activité.
Axée sur la performance.
Stimule la dynamique fournisseur-client interne.
Plus logique, compréhensible et donc mieux acceptée
par les collaborateurs.
La documentation Qualité est bien structurée et light.
Elle réfléchit la structure opérationnelle de l’entreprise.
Les interfaces sont clairement identifiées.
42
Quels processus pour votre Système Qualité
• Management
– Direction
– Gestion de la Qualité
• Relations avec la clientèle
– Marketing
– Gestion des contacts/offre
– Service après-vente
• Gestion des ressources
– Gestion du personnel
– Gestion financière
– Gestion des équipements et des achats
• Réalisation des prestations
• Soutien
– Informatique
– Données, traçabilité et moyens de contrôle
43
Approche processus
1. Un intitulé.
2. Un début [fait déclencheur].
3. Une (ou des) sortie(s) sous forme d’un (de) produit(s) visant à satisfaire le(s)
client(s) du processus clairement identifié(s).
4. Un enchaînement d’activités contribuant a donner de la valeur ajoutée au
résultat du processus.
5. Des acteurs en termes de fonction ou métier.
6. Des ressources
un objectif
une mesure
un responsable
Des Données E
PROCESSUS
des taches
Des Données S
des responsabilités
des documents
44
Cloisonnement
Le Service
Le La Les Le service d ’
de
Marketing Production Vendeurs Installation
maintenance
Client
Client
Le Service
Le La Les Le service d ’
de
Marketing Production Vendeurs Installation
maintenance
46
Pourquoi l’approche par processus ?
Dir.
Dir. Dir. Dir. Livraison Dir.
Processus
Marketing Production Commerciale & Maintenance
Installation
Etudier les marchés X
Concevoir les Offres X
Concevoir les produits et Services X x x x x
Vendre les produits et Services x X
Réaliser les produits X
Réaliser les services X X
Légende :
X : Dir. Responsable du processus
x : Dir. Associée
47
Qu’est-ce qu’un processus ?
48
Qu’est-ce qu’un processus ?
Client
Entrée(s) Processus Sortie(s)
49
Le marché
Entreprise
A propos de processus
L’entreprise
existe pour
couvrir un
besoin du
marché.
Offre
50
Approche Processus
Quelques notions …
51
Qu’est-ce que le management par les
processus ?
Les processus en questions Le management par les processus consiste pour l’entreprise à :
identifier les processus et les activités qui les composent,
à les décrire,
à identifier les acteurs,
à désigner leur « propriétaire » (pilote),
à définir les dispositifs de pilotage,
à améliorer en permanence les processus et leurs activités.
52
Comment intégrer l’approche processus dans
l’organisation traditionnelle ? (1/2)
Intégration de l’approche O O
Direction générale B
B
J J
E E
C C
T T
I I
F F
S S
53
Comment intégrer l’approche processus dans
l’organisation traditionnelle ? (2/2)
Intégration de l’approche
Direction
Exigences clients
Objectifs Objectifs
54
Principe de Management de la qualité: Approche processus
Pq l’approche processus ?
ORGANISME
Vue sous
l’angle
des fonctions
55
Principe de Management de la qualité: Approche processus
Pq l’approche processus ?
ORGANISME
Vue sous
l’angle
des processus
56
Quels avantages offre une démarche de
management par processus ?
57
Les différents types de processus
58
Norme ISO 9001 version 2008 &
notion de processus (1/2)
L’approche ISO 9901 L’exigence « Processus »y apparaît de façon très explicite l’organisme doit :
identifier les processus nécessaires au système de management de la qualité
et leur application dans tout l’organisme,
déterminer la séquence et l’itération de ses processus,
déterminer les critères nécessaires pour assurer l’efficacité du
fonctionnement et la maîtrise des processus,
assurer la disponibilité des ressources et les informations nécessaires au
fonctionnement et à la surveillance de ses processus,
surveiller, mesurer et analyser ses processus,
mettre en œuvre les actions nécessaires pour obtenir les résultats planifiés et
l’amélioration continue de ses processus.
59
Norme ISO 9001 version 2008 &
notion de processus (1/2)
Responsabilité S
de la direction a
E
C x t C
L i i
s
L
g Management Mesure, analyse
I f I
e des ressources et amélioration
E n a E
c c
N t N
e Réalisation
T s Données Données Produit i T
d’entrée
du produit o
de sortie Service
et/ou service
n
60
« Processus », « Procédures » & « Modes
opératoires » ?
Terminologie
Démarche transformant des éléments
Processus entrants en éléments sortants
61
Qu’est-ce qu’un indicateur de résultat,
un indicateur de fonctionnement ? (1/2)
Efficacité
Efficience
62
Approche traditionnelle
et approche processus
• L’approche traditionnelle
• L’approche processus
63
63
Approche traditionnelle
Vision organisationnelle
ENTREPRISE
=
Ensemble
de fonctions
Organigramme
64
64
Approche traditionnelle
Direction
65
65
Approche traditionnelle
Direction
66
Approche traditionnelle
Direction
67
67
Approche traditionnelle
Direction
68
68
Approche traditionnelle
Direction
69
69
Approche processus
entrées sorties
ENTREPRISE
=
Ensemble
de processus entrées sorties
entrées sorties
70
70
Approche Processus
L’approche processus:
Les processus:
71
71
Qu’est-ce qu’un Processus?
Le processus
• Système d’activités qui utilise des ressources pour transformer
des éléments d’entrée en éléments de sortie en produisant de la
valeur ajoutée:
Activité
Les éléments d’entrée d’un processus sont souvent les éléments de sortie d’autres processus.
Les processus d’un organisme sont généralement planifiés.
Ils sont mis en œuvre dans des conditions maitrisées.
Un processus implique la mise en œuvre de ressources pour produire de la valeur ajoutée.
La maîtrise du processus garanti sa reproductibilité: des conditions prédéfinies et donc identiques de
réalisation et de contrôle devant aboutir à un même résultat.
72
72 72
PROCESSUS
« Valeur Ajoutée »
Entrants
Sortant
73
Processus
73
Processus
Processus
• Itératif
Ce qu’il faut pour … • Mesurable … un résultat
• Créateur de valeur
ajoutée
Un domaine d’activité
74
Processus: les acteurs
Un pilote
(et un seul!) Des ressources Des contraintes
Processus
• Itératif
Ce qu’il faut pour … • Mesurable … un résultat
• Créateur de valeur
ajoutée
Un domaine d’activité
75
Processus: le suivi
Des indicateurs
Un pilote
(et un seul!) Des ressources Des contraintes
Processus
• Itératif
Ce qu’il faut pour … • Mesurable … un résultat
• Créateur de valeur
ajoutée
Un domaine d’activité
76
Approche processus: méthodologie
77
77
Typologie et caractérisation d’un processus: Exemple cartographie processus
Processus de Management
Diagnostic
78
78
Typologie et caractérisation d’un processus: Exemple cartographie processus
Elle permet:
• De sélectionnez les processus stratégiques par
l’impact du processus sur les résultats
l’impact sur la satisfaction du client
D’identifier les flux
De définir les processus prioritaires
79
79
Typologie et caractérisation d’un processus: Exemple cartographie processus
Elle permet:
• De sélectionnez les processus stratégiques
• De communiquer
• D’avoir une vision commune de la structure et des
activités
80
80
Typologie et caractérisation d’un processus: Exemple cartographie processus
Elle permet:
• De sélectionnez les processus stratégiques
• De communiquer
• D’avoir une vision commune de la structure et des
activités
• D’identifier les flux
81
81
Typologie et caractérisation d’un processus: Exemple cartographie processus
Elle permet:
• De sélectionnez les processus stratégiques
• De communiquer
• D’avoir une vision commune de la structure et des
activités
• D’identifier les flux
• De définir les processus prioritaires
82
82
83
83
Typologie et caractérisation d’un processus
Processus de Management
Communication Management Mesure Satisfaction
Management Interne et externe du SMQ Client
C C
E S
Enregistrement
L X A
T
L
•Titre processus
I
I
I G Inspection I
•Finalité
S
E F
N Processus A
E C Pharmacovigilance C
E
opé
opérationnels
E
S
T
I •Pilote
Contrôle et expertises O
N N
•Données d’entrées
N
Diagnostic
T T
•Données de sortie
Achat et Métrologie Maintenance Animalerie Hygiène et
approvisionnement Sécurité
•Interfaces
Processus Supports
•Objectifs
•Moyens de mesure
84
84
Typologie et caractérisation d’un processus
Avec quoi?
Qui? Fait Quoi? Comment?
Pour fournir
quoi?
Identifier les risques, les actions C/P et les moyens de maîtrise du processus
85
85
La méthode de la tortue
Combien ? Comment ?
86
P.Baracchini, 2007
Questions de réflexion pour les processus
P.Baracchini, 2007
Application de la méthode de la tortue pour
décrire les processus
Avec quels moyens ? Risques ? Avec qui ?
Entrants ? Sortants ?
Processus
P.Baracchini, 2007
L’outil d’analyse d’un processus
89
A D
B C E
7
14 15 16
4 5 6 7/2 3 2 1
8 9 10 11 12 13
90
EXIGENCES CLIENTS SORTIES
Pour Quand ?
Combien ?
Où ?
Pour Qui ? Quoi ?
Pourquoi ?
1
Pour Quoi
faire ? 2
3
91
Exemple
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
92
ENTREES FOURNISSEURS EXIGENCES
Pour Quand ?
Combien ?
Où ?
Quoi ? Qui ?
Pourquoi ?
93
Exemple
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
94
COMMENT POURQUOI POURQUOI
PROCEDURES QUI ?
?
QUAND ? OU ?
? FAIRE ?
Préparer (Plan)
Réaliser (Do)
Contrôler (Check) 7
Décider (Act)
95
Exemple
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
96
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
Pour Quand ?
Où ?
Quoi ? Qui ?
Pourquoi ?
Pour quoi faire ?
8 9 10
97
Exemple
INSTALLATIONS
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION QUI LES EXIGENCES
& EQUIPEMENTS FOURNIT ?
64 Mo de RAM
Le secrétaire général Ecran 17 pouces
Micro Windows 98
du cabinet Imprimante laser
8 pages mn
CCMX et A jour et
Logiciel de gestion
Resp. Informatique correctement
interne
du cabinet paramétré
98
QUOI QUAND COMBIEN COMMENT
SAVOIR
SAVOIR
FAIRE
SAVOIR
FAIRE
FAIRE
SAVOIR
ETRE
11
13
12
99
Exemple
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
100
CRITERES QUI LES
EXIGENCES
DE REALISATION DEFINIT ?
Quels objectifs
Quels critères de atteindre pour
Qui ?
mesures ? satisfaire les
exigences ?
14 15
16
101
Exemple
ORDONNANCER LA PRODUCTION DE LA MISSION
103
103
ANALYSE DE MATURITE
104
Sensibilisation
105
105
Approche Processus
Objet du modèle
106
Les 5 niveaux du modèle
Processus en
Optimisé
amélioration (5)
continue
Géré
Le modèle CMM
Processus (4)
prédictible
Processus Défini
standard, (3)
cohérent
Processus
structuré Répétable
(2)
Initial
(1)
107
L’évaluation de la maturité des processus
Les 5 niveaux de progrès décrits dans cette annexe ne sont proposés qu'à titre indicatif
et ne constituent qu'un exemple. De nombreux modèles ou tables de maturité ont été
développés dans des référentiels normatifs ou non (norme ISO/SPICE, CMM,
référentiel du prix EFQM, norme ISO 9004 2009, …) et il n'existe pas de modèle ou
table universelle.
Ce cheminement vers l'excellence se fonde sur les 5 niveaux de maturité des
processus qui se résument ainsi :
— le niveau 1 «fonctionnement de base» : le processus mis en œuvre à l’aide de
ressources permet de réaliser le produit. Celui-ci correspond globalement aux
besoins du client. Des non conformités sont constatées et se traduisent par des
réclamations. Ce niveau se caractérise par une instabilité des processus de réalisation
— le niveau 2 «défini, planifié et suivi» : le processus mis en œuvre s’exécute de
façon gérée avec une disponibilité de ressources planifiées et selon des objectifs
définis. Des étapes de contrôle permettent d’assurer la conformité du produit à des
exigences spécifiées. Les non conformités sont plus rares et des actions correctives
portent sur les processus. Ce niveau se caractérise par une stabilité des processus de
réalisation, les réclamations du client sont rares ;
108
— le niveau 3 «maîtrisé» : il traduit un effort permanent de l'organisme de
maîtrise du processus qui permet d’adapter ses pratiques à la situation, à une
demande spécifique du client. Les processus sont constamment
améliorés afin de produire des résultats permettant de satisfaire le client ;
— le niveau 4 «optimisé» : il traduit le souci de l’ensemble de l’organisme de
satisfaire durablement ses clients ainsi que l’ensemble des parties intéressées.
Le processus devient efficient ce qui implique une recherche de performances
économiques permettant d’obtenir les résultats avec un minimum de ressources
consommées ;
— le niveau 5 «amélioration permanente» : l’organisme recherche
constamment les meilleures performances dans son domaine d’activité pour
améliorer durablement ses processus. Ceci peut s’obtenir par :
- la remise en cause des processus afin de les maintenir à l’optimum ;
- l’observation des pratiques des meilleurs concurrents ;
- l’analyse des évolutions du marché ;
- l’anticipation des besoins du client.
Ce niveau traduit une capacité de l’organisme à réagir rapidement, à anticiper.
109
Niveau 1 : INITIAL
Le modèle CMM
110
Niveau 2 : REPETABLE
Le modèle CMM
è Il y a un suivi de coût, une planification pour chaque projet, une définition
des exigences.
è Un management de projet est mis en place, il est fondé sur la réussite de
projets antérieurs.
111
Niveau 3 : DEFINI
112
Niveau 4 : GERE
Le modèle CMM
è Des métriques ou indicateurs sont mis en place pour contrôler le bon
déroulement des projets et le respect des objectifs qualité.
$ Illustration : identification des écarts par rapport aux plans établis à l ’aide
de mesures, et de leur cause (d ’origine structurelle ou accidentelle).
113
Niveau 5 : OPTIMISE
Le modèle CMM
114
Le tableau suivant présente des critères d’évaluation applicables
pour évaluer le niveau de maturité d’un processus.
Le niveau peut être estimé simplement en considérant la colonne
qui correspond à la satisfaction du maximum de critères, ou bien
en déterminant un poids à chaque critère et en calculant la
moyenne pondérée des évaluations.
115
116
Exemple de grille d’analyse de la maturité d’un processus
ANALYSE DES DONNEES ET
AMELIORATION CONTINUE
ACTIONS D’AMELIORATION
118
L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE
119
119
Etapes Objectifs Outils
120
120
Etapes Objectifs Outils
121
Les outils du management
de la qualité
122
Les outils de base
Collecte Représentation Aide à la décision
123
Les outils industriels
Conception Production Management
Questionnaire de 5S PDCA
Kano
Analyse fonctionnelle SMED Approche processus
128
1/ Recenser les situations problématiques (ce qui ne va pas) et non des
solutions
129
De quoi s'agit-il ?
Comment poser le problème?
Définition de problème
Indicateurs qualité
Tableau de bord
Relation client fournisseur
130
1/ Décrire la situation non satisfaisante, rappeler le sujet et les raisons de son
choix -> Problème exprimé et quantifié
133
Démarche de conduite d’une
résolution de problèmes en 8 étapes
1
1 - Choisir le problème en expliquant le choix 8
2
2 - Observer la situation en la décrivant à partir
de faits et de données 3
134
Le PDCA et la résolution de
problèmes
1 Expliquer le choix
Choisir le Pb
du sujet d’amélioration
Le cycle d’une amélioration
PLAN Quoi ?
Décrire précisément la
2 Observer la situation. Choisir un indicateur
situation actuelle d’amélioration et fixer un
objectif
Pourquoi ? 3 Analyser les Rechercher et analyser les
causes causes possibles
Comment ? Proposer des
Quand ? 4 idées Trouver des idées
Où ? d ’améliorations
Qui ?
Mettre en œuvre Mettre en œuvre le plan
DO 5 les améliorations d ’actions défini
135
Etapes de résolution de problèmes
et outils
8 étapes 7 outils de maîtrise de la qualité 7 outils de management
Choisir le problème Brainstorming Diagramme des affinités ou KJ
Observer la situation Feuille de relevé, graphe, Diagramme des relations
Analyser les causes diagrammes de Pareto, de Diagramme matriciel
corrélation et de causes-effets,
Proposer des idées Analyse matricielle des données
d’améliorations histogramme, QQOQCP ou analyse factorielle
Mettre en oeuvre les Diagramme en arbre
améliorations Diagramme matriciel
Diagramme en flèche
Diagramme de décisions (PPDC)
Suivre et évaluer les résultats Diagrammes de contrôle, de
Pareto, de corrélation et de
causes-effets, graphe,
histogramme
Etablir les règles de travail et Diagramme en flèche ou sagittal
standardiser Diagramme de décisions
Généraliser l’amélioration Diagramme des affinités ou KJ
136
Méthode WV
Niveau de réflexion
Choisir un Elaborer 1 projet
thème de solution
Evaluer
Explorer Analyser les effets
Formuler les causes
la situation le pb Analyser Mettre en œuvre
le pb la solution
Critères
Classement par ordre décroissant Recueil de données
139
7 outils traditionnels (suite)
• •
• • •
•
• • • •
• •
Suivi dans le temps d ’un processus et •
•
•
Graphiques divers
140
7 outils de management de la qualité
(amélioration anticipatrice)
Clarifier des
situations Diagramme des affinités Diagramme des relations
complexes
Quel est le problème ? Pourquoi il y a- t-il un pb?
Chercher des
moyens de Diagramme matriciel Analyse factorielle
Diagramme en arbre
résoudre le
problème Comment régler le pb ? Quelles solutions choisir ?
Planifier la mise
Diagramme en flèche Diagramme de décisions
en œuvre
des solutions Mise en place de solutions: quand et comment ?
141
2. Guide pratique pour quelques outils
142
Brainstorming ou Remue-Méninges
Démarche
Objectif P1 : Définir le thème de réflexion et le but
Consiste à produire le maximum à atteindre
d ’idées pour en ressortir la ou Le noter sur un paper board
les meilleures Poser la question :quelles sont vos idées
pour ...? Pourquoi ? Comment ?
P2 : Rappeler les règles du jeu
P3 : Laisser le groupe réfléchir
Conseils
P4 : A tour de rôle, 1 idée à la fois
Il faut prendre le temps de Les inscrire sur le paper board
réaliser une véritable séance de Limiter à 25 idées dans un 1er temps
créativité (30 ’) en créant un Numéroter les idées et souligner les mots clés
climat détendu et stimulant P5 : Exploiter la liste des idées
pas plus de 8 personnes Clarifier le sens de chaque idée
Faire reformuler éventuellement
Regrouper les idées de même nature
P5 : Relancer si nécessaire un 2ème
remue - méninges
143
Brainstorming + Priorisation
Objectif Démarche
faire un état des lieux, décrire un P1 : Brainstorming ( 30 ’)
problème , imaginer des Discussion libre sur le problème à résoudre
solutions Marquer les idées au tableau
commencer à réfléchir aux P2 : Rédaction des idées (15 ’)
causes de dysfonctionnements Chacun sélectionne 5 idées en les reformulant
chacune sur 1 post -it
Utilisation Etre factuel
P3 : Recherche de consensus (60 ’)
combinaison de plusieurs
Lire les post-its
outils Clarifier le sens de chaque post-it
pas plus de 8 personnes Consensus sur la formulation à retenir
budget temps de 2h environ
P4 : Priorisation (15 ’)
Distribuer les gommettes à chacun pour
sélectionner les idées ( 1 idée sélectionnée sur 4 )
ex: 10 gommettes chacun pour 40 post-its
Les idées ayant reçues le plus de gommettes
sont placées par les participants sur 1 tableau
comportant 1 axe de faisabilité et 1 axe d ’utilité.
144
Axes de priorisation
Idée 1 Idée 4 Idée 8
Idée 5
indispensable
Idée 2
nécessaire
Idée 6
Idée 9
Idée 7
Idée 3
utile
Partir du principe qu ’il
faut mettre en œuvre en 1er
ce qui est indispensable Facile Difficile Très difficile
et facile
145
Quelques règles à respecter
• Savoir écouter
• Respecter les idées d’autrui
• Prendre la parole sans la confisquer
• Ne pas avoir peur de poser des questions « bêtes »
• Etre factuel
• Rédiger des phrases avec sujet/verbe/ complément
146
QQOQCP
Qui Quoi Où Quand Comment Pourquoi
Démarche
Objectif P1 : Formuler la situation à décrire (thème)
P2 : Décrire la situation avec les 6 questions
décrire complètement une Qui : quelles sont les personnes concernées par la
situation situation ?
Quoi : quels sont les éléments qui caractérisent la
situation ?
Où : quels sont les endroits où l’événement se
Utilisation déroule ?
Quand : Quand cela apparaît-il , s’applique t-il ?
explorer un problème
Comment : comment se manifeste cet événement ?
décrire un problème, une Comment cela arrive t-il ? comment procède t-on ?
cause, une solution Pourquoi : pourquoi cela se passe t-il ainsi ? quelles
sont les origines ?
analyser avec précision les
P3 : Chiffrer les éléments en demandant
éléments d’un plan d’action combien ? à chaque question
pas plus de 8 personnes P4 : Exploiter l’analyse en fonction de la phase
de la méthode de résolution de problème
147
QQOQC Réponses Combien ? Pourquoi ?
Quoi ?
De quoi s ’agit-il ?
Que fait-on ?
Quelle phase du processus ?
Quel défaut ?
Quels sont les éléments du problème ?
Qui ?
Qui est concerné ou impliqué ?
Qui prend en compte ?
Avec qui ?
Pour qui ?
Quels bénéficiaires ?
Où ?
Dans quel lieu ?
A quel endroit sur l ’objet ?
A quelle distance ?
Quel déplacement ?
Quand ?
A quel moment ?
A quelle fréquence ?
Depuis quand ?
Comment ?
Comment est-ce arrivé ?
Comment cela se passe t-il ?
Avec quel procédé ?
Comment le constate t-on ?
148
LE DIAGRAMME DE PARÉTO
149
1) A quoi sert-il ?
A hiérarchiser les différents éléments (causes, pannes, clients…)
Donner une vision globale de l’endroit où concentrer les efforts
2) Comment l’utiliser
Mesurer (quantifier) chaque élément
Exprimer chaque élément en pourcentage du total
Construire le graphique en classifiant les éléments en
ordre décroissant
Choisir le/les éléments prioritaires d’action
150
3) Principe du Paréto
20 %
80 %
80 %
20 %
20 % des causes
provoquent 80 % des problèmes
151
4) Exemples de Paréto
152
5) Déploiement de Paréto
%
100%
100
40
40%
20
20%
Manque B C D E
0%
matière
153
Diagramme de Pareto Démarche
P1 : Recueillir les éléments
Objectif Définir les catégories à observer (type
Outil de représentation d ’incidents, causes..)
graphique qui consiste à Sélectionner les caractéristiques suffisamment
détaillées pour être classées
classer, à partir de données
Collecter toutes les données (avec des feuilles de
quantitatives, par ordre relevé)
décroissant les critères les P2 : Préparer les éléments pour établir le
plus importants d ’une diagramme
situation Déterminer un critère de classement et trier les
données de chaque catégorie par ordre
Utilisation décroissant
Utiliser ce diagramme Calculer le pourcentage de chaque caractéristique
uniquement pour des par rapport au total
données chiffrées (coût, Indiquer le cumul en % des catégories
quantité, fréquence..) P3 : Construire le diagramme
Découper l ’axe des abscisses en fonction des
Sélectionner 5 à 7 critères et l ’axe des ordonnées en fonction des %
caractéristiques à étudier Tracer le graphique
Appliquer les 80/20: quels sont les 20% des
critères qui génèrent 80% des problèmes ?
154
Diagrammes de causes à effets
ou Ishikawa
Démarche
Objectif Définir clairement l’effet sur lequel on veut
ordonner et visualiser la agir
relation entre un effet et toutes Rechercher les causes possibles
les causes susceptibles de le brainstorming sur post-it
provoquer se poser la question « pourquoi» (5 pourquoi)
Définir les familles de causes
Utilisation 5M : Main d’œuvre, moyens, matière, méthode,
identifier les causes d’un milieu
problème Construire le diagramme en ventilant les
causes dans les familles
repérer les causes
Exploiter le diagramme
principales
chercher les causes qui apparaissent de
Résultat
façon répétitive
Méthode Matière Main d’oeuvre
155
Les familles de causes
156
Diagramme de causes à effets
Pourquoi en sommes-
nous là ... ?
Effet
Paris, le jj/mm/aa
- Mr Jesaistou
- Mr Ydirien
- Mme Pouquoichuilà
- Melle Jemenfou
- Mr Sasserarien
Milieu
Matériel
157
Diagramme de causes à effets
Matériel Milieu
Méthode
Outils de mesure
Bon de commande Spécifications
non étalonnés
non signé modifiées
158
LES 5 POURQUOI
159
Les 5 Pourquoi :
Les cinq pourquoi ? Définition :
Cet outil d’analyse permet de rechercher les causes d’une situation problème, d’un dysfonctionnement. C’est un
outil de questionnement systématique destiné à remonter aux causes premières possibles d’une situation, d’un
phénomène observé.
Version simplifiée de l'arbre des causes qui consiste à se poser plusieurs fois la de suite la question : " Pourquoi ? "
et à répondre à chaque question en observant les phénomènes physiques.
La plupart des problèmes sont entièrement résolus en moins de cinq questions.
Fonctionnement :
La démarche consiste à se poser la question 'Pourquoi ?' au moins cinq fois de suite pour être sûr de remonter à la
cause première. Il suffit ensuite de visualiser les cinq niveaux (ou plus) sous forme d’arborescence.
Énoncer clairement le problème.
Répondre, en observant les phénomènes physiques, à la question " Pourquoi ? ".
Apporter la solution à cette réponse.
La réponse faite à chaque étape devient le nouveau problème à résoudre, et ainsi de suite.
Précaution d'emploi
S'attacher au faits, c'est à dire aux actions ou événements qui se sont réellement déroulés.
Les décrire de façon objective et précise : chaque membre du groupe est d'accord sur la formulation.
Ne pas porter de jugement de valeur, ne pas interpréter.
Mettre en place des solutions durables qui s'appuient sur des faits vérifiés plutôt que sur du comportemental.
160
1) Définition
Problème
Pourquoi
Pourquoi
Pourquoi
Pourquoi
Pourquoi
Cause de fond
161
2) Exemple
Pourquoi la machine s ’arrête 1 Pourquoi que la protection thermique Pourquoi l ’huile manque 3
a été activée 2
162
Pourquoi la pompe est elle en panne? 4 Pourquoi l ’axe est mort???? 5
Parce que l ’axe est mort Parce que le filtre est
contaminé !!!!!
Cause
163
Exemple :
166
Méthode 8D
5 ACTIONS CLES ET LES ACTIONS ASSOCIEES
OBSERVER
VOIR-ENTENDRE-SENTIR-
REGARDER-GOUTER-ECOUTER-
SITUER-PALPER
COMPRENDRE CONCEVOIR
TRIER-CLASSER-ANALYSER-
REFLECHIR-RESUMER-MESURER- IMAGINER-INVENTER-CRÉER-
DIVISER-MEMORISER GENERER-DEFINIR-INNOVER
DECIDER AGIR
CHOISIR-OPTER-OSER-REITERER-
APPLIQUER-REALISER-
NEGLIGER-EVALUER-SELECTIONNER-
CONCRETISER-EMETTRE-
INTERROMPRE
MATERIALISER-ESSAYER
Chaque ensemble d’actions propres à une phase du traitement de problème demande à être VALIDER avant le passage à
une autre phase.
Méthode 8D
METHODOLOGIE TYPE DE RESOLUTION DE PROBLEME ET
OUTILS ASSOCIES
Plan d'actions 8D
3 ) A ction s immédia tes : (a c tio ns po ur c o nte nir le pro blè m e e t pro té ge r le c lie nt)
6 ) A ction s correctiv es : (a c tio ns pe rm a ne nte s po ur é ra dique r le pro blè m e ) Responsable Délai prévu réalisé le
7 ) A ction s prév en tiv es : (a c tio ns po ur é vite r la ré c urre nc e du pro blè m e s ur d'a utre s pro duits ) Responsable Délai
8 ) V a lida tion de l'effica cité du pla n d'a ction s : Responsable Délai Plan d'actions
soldé le
Diagramme des affinités
Démarche
P1 : Exprimer le thème (15 ’)
Décrire la situation actuelle, préciser les résultats
Objectif attendus, indiquer le temps disponible pour la
réunion. Formuler la situation à décrire (thème)
Déterminer de façon P2 : Échauffement (5’)
consensuelle le problème à P3 : Produire des idées : 20 à 30 post-it (10’)
résoudre en hiérarchisant P4 : Clarifier (50 ’)
les éléments prioritaires P5 : Affinités 1er niveau
Questions grouper par affinités (10 ’)
pas plus de 3 à 5 post-it par Groupe, loups
de type : Quoi ? Quel est le solitaires possibles
problème? Titrer et grouper 1er niveau (15 ’)
P6 : Affinités 2ème niveau
Utilisation Regrouper par affinités les titres de niveau pour
tous les problèmes non former des groupes de 2ème niveau (15’)
quantifiables et dont la formulation Titrer 2ème niveau (15 ’)
ou les solutions ne sont pas P7 : Structurer le diagramme
évidentes Déployer (5’)
Structurer le diagramme (5’)
équipe de 4 à 7 personnes P8 : Terminer le diagramme
à utiliser pour les personnes de Fixer le diagramme (5’)
l’entreprise qui ont des Voter / Prioriser (10’)
responsabilités de management Mettre en valeur les résultats (15’)
budget temps de 3 heures Tracer les flèches de causalité (facultatif)
environ Conclure (5’)
170
Diagramme des affinités
Expression
condensée de la
Quel est le problème ?
solution dégagée
Titre 2ème par le vote
niveau
Titre Relation
Loup
1er niveau
solitaire
de
causalité
Paris, le jj/mm/aa
- Mr Jesaistou
- Mr Ydirien
- Mme Pouquoichuilà
- Melle Jemenfou
- Mr Sasserarien
171
Diagramme des affinités
QU'ATTENDEZ-VOUS D'UN NOUVEL OUTIL DE TRAITEMENT Un outil qui identifie des dysfonctionnements et des actions
DES RECLAMATIONS ? mises en oeuvre, qui calcule des statistiques,avec une base
standard minimum et effectue des tris à la demande.
Un outil statistique
Un outil d'analyse des dysfonctionnements
un outil calculant des un outil qui effectue des tris un outil intégré dans
statistiques avec une base à la demande l'environnement SI BE
standard minimum
identifier les prévoir le rattachement à une recherche par nom, par un outil qui permet des
dysfonctionnements et les FAQ produit, service, par passerelles avec d'autres applis
actions mises en oeuvre un outil générant des responsable de (AVE-Frégate)
statistiques sur les délais de traitement
traitement un outil sur STB
repérer facilement les l'outil permet d'élaborer des FAQ et (10 jours - 30jours) des tableaux par date de
dysfonctionnements des fiches de dysfonctionnement saisie, par objectif, par
majeurs responsable de traitement
un outil générant des stats
connaître rapidement les solutions fines permettant une analyse avoir la possibilité de faire des
apportées aux dysfonctionnements extraction facile des des dysfonctinnements (couple tris par critères choisis
dysfonctionnements et lien avec motif / produit et responsable localement
FAQ éventuelle de traitement)
je connais les actions lancées l'outil permet d'élaborer un tableau pour alimenter le TDB Qualité, j'ai
par réclamation ou par groupe de bord mensuel besoin d'une remontée d'infos par
de dysfonctionnements vendeur visibilité nationale et locale
par client et par entité
comptage des réclamations par
pôle et produits
un reporting périodique des obtenir une visibilité nationale
Une nomenclature adaptable et réclamations en cours (nom du par client
adaptée aux besoins client, responsable de traitement)
Un outil de pilotage
nomenclature large avec rattacher la réclamation à je veux suivre les réclamations
localement des compléments un produit et/ou un saisie efficace outil intégrant un dispositif par entités et par clients
possibles processus d'alerte
un accusé de réception
un outil qui permet de mettre à l'outil identifie le produit et le automatique
processus en cause l'outil permet d'identifier les
jour localement la table de relances nécessaires
codification saisie réduite au minimum
nécessaire (nom client, produit,
motifs, dates, responsables...)
associer la réclamation à un Fait à Vanves
pour faire une analyse des processus métier bien identifié saisie avec maximum de
dysfonctionnements, j'ai besoin de suivi des délais par alarme le 28/10/98 par :
plus de motifs, plus adaptés renseignements sur une seule (affichage d'un message)
page (client, nature réclam) E Lenfant
l'outil permet d'analyser la A Thiery
récurrence par produit et par saisie rapide (minimum à
processus saisir) et outil plus réactif S Domange
V Beau-Laupie
saisir un client avec les mêmes N Marquier
données que Frégate code SIREN C Sainsaine
P Lamy
= 1 pt J Phèdre
= 3 pts
= 5 pts 172
Diagramme des relations
P1 : Exprimer le thème (10 ’) Démarche
Définir le thème : Pourquoi ?
Délimiter le sujet à l’aide des questions QQOQQC
P2 : S’échauffer (5 ’)
Objectif P3 : Produire des idées (10 ’)
20 à 30 post- its soit (une cause par fiche)
rechercher les causes
P4 : Clarifier (45 ’)
profondes d ’un problème P5 Grouper les causes (20 ’)
clairement identifié assembler les fiches ayant une signification similaire
Question pas plus de 4 à 5 post-it par Groupe, loups solitaires
possibles
de type : Pourquoi ? Rajouter des faits s’ils ont été oubliés
P6 : Titrer chaque groupe (15 ’)
Utilisation P7 : Sélectionner des causes de 1er niveau (10 ’)
à utiliser après un choisir titres ou loups solitaires (pas plus de 4 ou 5)
P8 : Établir le 2ème niveau de causalité (50 ’)
diagramme des affinités pour chaque cause de 1er niveau, se poser la question
Pourquoi? Imaginer le maximum de causes possibles.
souvent utilisé lorsque la Les écrire sur des fiches et les disposer autour des causes
situation est trop complexe de 1er niveau
pour utiliser un diagramme de P9: Définir les relations entre les causes (10 ’)
Tracer les flèches causales dans le sens cause-effet, en
causes à effets allant vers le centre du panneau
P10 : Déterminer les causes principales (15 ’) et mettre
équipe de 4 à 7 personnes en relief les grands groupes de relations causales.
budget temps de 3 heures
environ 173
Diagramme des relations
Titre
Titre
Pourquoi ?
Titre
Titre
174
Manque d’écoute et de soutien
de la part de l ’animateur
Diagramme
Les personnes se sentent
des relations
remises en cause
Animateur pas disponible
La charge de travail est
trop importante Chacun a des
manque de motivation horaires très
La participation est différents
la solution est contestée par mauvaise
Les réunions sont
les membres irrégulières Les horaires sont
trop souvent
Pourquoi le travail ne se déroule changés
le travail inter- réunions
est insuffisant pas comme prévu ?
3 7
4 6
Comment faire
1 9 pour que ... ?
3 7 Objectif final
2 8
Paris, le jj/mm/aa
2 8 - Mr Jesaistou
- Mr Ydirien
2 8 - Mme Pouquoichuilà
- Melle Jemenfou
- Mr Sasserarien
3 7
3 7 =3 =1
=2
177
Diagramme en arbre
Améliorer un produit
Standardiser la production
Produits B
Rentabilité
Types de clients
Produits C
Produits D
180
Diagramme en flèche
• Est un diagramme de Pert simplifié, utilisé pour
planifier les évènements et identifier les goulets
d’étranglement (« chemins critiques »).
• Répond aux questions « Quand ».
Ex : Quand devons nous faire les choses que nous avons
choisi de faire ?
Chemin critique
181
Diagramme de décision
• Diagramme du flux des possibilités alternatives et
des mesures à prendre dans chaque cas.
• Souvent utilisé pour concevoir des réponses à de
possibles contretemps.
• Réponses aux questions : « que se passerait-il si ? »
182
3. Outils spécifiques
183
Outils spécifiques
184
AMDEC
Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets
et de leur Criticité
185
Champ et délai
Délai : 2 à 3 mois pour boucler l’analyse
Phases
description de l’entité analysée
recensement de tous les symptômes de défaillances
plausibles et potentielles
renseigner les causes des défaillances
examen des effets des défaillances
recensement des moyens pour prévenir l’apparition
des causes des défaillances
quantification : fréquence, gravité, risque de non
détection, criticité
en fonction de la criticité, établir de plans d ’action
186
AMDEC
Analyse des Modes de Défaillances de leurs Effets et de
leur Criticité
188
AMDEC Processus
L’AMDEC Processus est une technique d’analyse préventive qui permet:
• La recherche des défauts potentiels d’un produit, engendrés par un processus.
• L’évaluation de leurs effets en clientèle; le client étant suivant les cas:
le client de l’opération suivante
le client de l’usine aval
le client final
• L’identification des causes possibles
• la recherche d’actions correctives et leurs mises en oeuvre
189
AMDEC Processus
LES ETAPES DE L’AMDEC PROCESSUS
Choix du sujet
Le recours à l’AMDEC processus peut être décidé principalement pour les nouveaux
processus, et à partir des produits à risque. Elle peut être imposée par le donneur d’ordre.
Une AMDEC processus peut être limitée à une partie du processus et / ou une partie du
produit.
Planification
Toute étude AMDEC doit s’inscrire dans le planning général de développement du
processus. Il est important de ne pas lancer l’AMDEC trop tard. De préférence dans la
foulée de l’AMDEC produit.
190
AMDEC Processus
Analyse du processus
On appelle « Processus », l’ensemble des enchainements de tâches élémentaires ainsi
que les moyens correspondants, nécessaires à l’élaboration d’un produit.
Il prend en compte:
•Les opérations principales: opérations de fabrication
•Les opérations annexes: réception matière / manutention / stockage / contrôle /
expédition / retouche
la décomposition d’un processus peut se représenter graphiquement sous la forme d’un
Synoptique de fabrication et contrôle.
191
AMDEC Processus
SYNOPTIQUE DE FABRICATION ET CONTRÔLE
Stockage
Opération de
fabrication
Transport
Opération de
contrôle
En attente de décision
Opération de fabrication en
autocontrôle Documents de
référence
192
AMDEC Processus
Création d’un groupe de travail
Le groupe set composé:
• d’un animateur
• d’un pilote garant de l’aboutissement de la méthode
• de représentants des fonctions concernées par le processus et le produit
Méthodes
Etudes
Fabrication
Qualité
Maintenance
Etc …
193
AMDEC Processus
Constitution du dossier
Avant le démarrage de l’analyse, le groupe doit connaître:
• les fonctions du produit et ses contraintes
• son environnement
• Les exigences de fabrication et de montage
• Les objectifs qualité et fiabilité
• La décomposition du produit
• L’historique qualité sur produit similaires
• Le plan de surveillance prévisionnel
• Le conditionnement du produit
L’analyse ne peut commencer qu’avec un dossier complet.
194
AMDEC Processus
DEROULEMENT
Recherche des défauts potentiels sur le produit
A partir du synoptique, le groupe doit passer en revue toutes les
opérations du processus.
Il recherche les défauts potentiels sur le produit, imputables au
processus.
Analyse des Effets, des Causes et de la détection
Il décrit l’effet pour le ou les clients, de chaque défaut potentiel.
Il note ce que prévoit le plan de surveillance comme contrôle et
systèmes anti-erreur pour détecter le défaut à l’opération.
195
AMDEC Processus
Evaluation de la criticité
Le groupe évalue les défauts à partir d’une triple cotation définie dans des grilles de
notation de 1 à 10.
• Note « D »: probabilité de non détection du défaut à l’opération, compte tenu
des contrôles et des systèmes anti-erreur.
• Note « O »: fréquence d’apparition du défaut engendré par la cause (occurrence).
• Note « S »: gravité de l’effet retenu du défaut pour le ou les clients (sévérité).
Il calcule l’indice de criticité pour chaque couple défaut/cause
C=D*O*S
Plus la criticité est élevé, plus le défaut est préoccupant
« C »ne doit pas être supérieur à une limite « CL= 30 »
196
AMDEC Processus
Recherche des actions correctives et réévaluation de la criticité
Le groupe recherche des actions correctives pour C > CL:
• désigne un responsable de l’action
• Fixe un délai de réalisation
• Estime les nouvelles valeurs attendues pour D’ et O’
Réévaluation après résultats
Les actions seront confirmées par des mesures pratiques.
Si les résultats sont satisfaisants, la nouvelle criticité « C’ » est calculée.
C’ = D’ * O’ * S
Nota: la gravité « S » est invariable.
197
AMDEC Processus
Probabilité de non détection « D » Note d’Occurrence « O »
Il s’agit d’estimer quel risque a le plan de surveillance de laisser passer le Il s’agit d’estimer quels risques a le processus de produire le défaut
défaut avant que le produit ne quitte l’opération concernée
Faible Probabilité faible de détecter le défaut. Le 7 Modérée Défaut modérément < 1/20 7
contrôle est subjectif ou difficile. probable, occasionnel sur (5%)
processus analogue.
Infime Probabilité infime de détecter le défaut. 9 Forte Défaut presque inévitable, < 1/3 9
fréquent sur processus (30%)
analogue
Presque Probabilité presque nulle de détecter le défaut. 10 Très forte Défaut presque inévitable. Supérieur à 1/3 10
impossible Le point n’est pas contrôlé ou pas contrôlable. Il se produira très
Le défaut n’est pas apparent. fréquemment.
AMDEC Processus Note de Gravité « S »
Il s’agit d’estimer la gravité de l’effet sur le client final ou aval, engendré par le défaut
CRITERES Note CRITERES
CLIENT FINAL «S» CLIENT AVAL
Effet minime 1 Effet minime
Le client ne s’en aperçoit pas Aucune influence sur les opérations de fabrication suivantes ou dans l’usine
cliente.
Effet mineur 2 Effet mineur
Observable par un spécialiste ou u client averti. Ne Décelable par l’opérateur aval ou l’usine cliente. Ne
provoquant aucune gène ni aucune dégradation des provoquant aucune gène ni aucune perturbation du flux.
performances.
Effet moyen 4 Effet moyen
Effet avec signe avant coureur qui mécontente le client ou le met Effet avec signe avant coureur qui mécontente l’opérateur aval ou l’usine
mal à l’aise. cliente.
Légère perturbation du flux de production.
Effet majeur 7 Effet majeur
Effet avec signe avant coureur dont le client est très mécontent. Effet avec signe avant coureur qui mécontente l’opérateur aval ou l’usine
Dégradation des performances et/ou frais de réparation. cliente. Perturbation du flux.
Rebuts ou retouches sur le produit. Frais de remise en état du
processus
Effet catastrophique 9 Effet catastrophique
Grand mécontentement du client et/ou frais de réparation élevés. Grand mécontentement de l’opérateur aval ou l’usine cliente. Importante
Panne. perturbation du flux. Rebuts ou retouches importants sur le produit. Frais de
remise en état du processus élevés.
Sécurité / Réglementation 10 Sécurité / Réglementation
Effet impliquant des problèmes de sécurité ou de non-conformité Effet impliquant des problèmes de sécurité pour l’opérateur aval ou dans
aux règlements en vigueur. l’usine cliente. Arrêt du
processus de fabrication.
Support AMDEC Processus
PRODUIT PROCESSUS COTATION ACTIONS CORRECTIVES RESULTAT
DEFAUTS EFFETS CAUSES PLAN DE
D O S C Responsable Délai MESURES PRISES Suivi D' O' S' C'
POTENTIELS DEFAUTS DEFAUTS SURVEILLANCE
200
HISTOGRAMME
Jeu : lancer de 3 dés
20.00
Fréquences
15.00
10.00
5.00
0.00
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
20.00
Courbe de Gauss ou courbe en cloche
15.00
10.00
5.00
0.00
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Distribution des valeurs
202
ANALYSE STATISTIQUE
Autre exemple d’histogramme : répartition par taille des effectifs d’une classe
• DEFINITIONS
20,00
Moyenne
• CARACTERE: mesure réalisée sur l’individu.
15,00 • INDIVIDU: élément de l’échantillon
• ECHANTILLON: ensemble des individus
10,00 mesurés faisant partie d’une population
5,00
• POPULATION: ensemble d’individus faisant
l’objet d’une étude
0,00 • CLASSE: valeur de chaque intervalle
1,6 1,65 1,7 1,75 1,8 1,85 1,9 1,95
Individu Caractère
99,8% de la population
95% de la population
Une loi normale est caractérisée par:
68,3% de la
population
• la moyenne ‘’m’’ qui défini la position de la
distribution
• l’écart type ‘’σ’’ qui caractérise la dispersion
• la dispersion est égale à 6 σ
203
-3σ -2σ σ σ +2σ +3σ
m
ANALYSE STATISTIQUE
Application industrielle au calcul de « CAPABILITE d’un moyen »
La capabilité consiste à comparer la position et la dispersion de la distribution par rapport à un intervalle de tolérance donné.
1. Le CAM (coefficient d’Aptitude du Moyen)
Ce coefficient permet de mesurer si un moyen de fabrication est potentiellement apte à réaliser la caractéristique pour Ts - Ti
laquelle il a été mis en œuvre. Il se définit comme le rapport entre l’intervalle de tolérance et la dispersion instantanée Di CAM = Di
du moyen. Il ne tient pas compte du décentrage de la distribution.
(Di = 6 σ)
Ti Ts
CAM = 1
Le moyen est tout juste capable. La dispersion est égale à l’intervalle de tolérance.
Elle produit 99,8% de pièces bonnes.
6σ
Ti Ts CAM > 1
Le moyen est apte à produire des pièces conformes. La dispersion est
inférieure à l’IT. Elle tolère une dérive d’autant plus importante que l’indice
Cam est élevé.
6σ
Ts
CAM < 1
Ti
Le moyen n’est pas apte à produire des pièces conformes. Une partie de la
production sera hors tolérance.
Les pièces utilisées pour calculer le Cam doivent être produites dans un laps de
6σ temps très court de sorte que les variations des autres paramètres du processus
(milieu, matière, main d’œuvre) n’aient aucune influence.
ANALYSE STATISTIQUE
2. Le CMK (Coefficient de performance du moyen)
Ce coefficient permet d’estimer l’aptitude d’un moyen à réaliser des caractéristiques, pendant un temps très court, dans les limites de tolérance définies, et donc
d’évaluer le risque de produire des pièces hors tolérance en fonction de la position de la moyenne m et de la dispersion intantanée Di. Il tient compte du
décentrage.
Ts - méch méch - Ti Distance entre la moyenne et la borne la plus proche
CMK = ou =
3σ 3σ La moitié de la dispersion instantanée du moyen
Ti Ts
Cmk =1
CMK = 1
Le moyen n’est pas capable de produire des pièces bonnes. Le moindre déréglage
entrainera la production de pièces mauvaises.
méch 3σ
1< CMK < 1.33
Ti Ts
1< Cmk < 1.33
C’est le minimum acceptable. Il faut améliorer le réglage du moyen.
Cmk = 1.33
CMK 1.33
Le moyen est capable de produire des pièces dans l’intertervalle de tolérance
méch 3σ
défini.
4σ
Une machine est dite capable si sa dispersion ( c’est-à-dire 6 écarts types soit 6 σ ) est inférieure à
l’intervalle de tolérance.
Ti Ts
Principe:
1°- on prélève 10 pièces consécutives
2°- on mesure la caractéristique observée
3°- on calcule l’étendue : W = Valeur maxi – Valeur
mini
206
ANALYSE STATISTIQUE
METHODE DE CALCUL RAPIDE DE LA CAPABILITE
Exemple 2:
Sur une machine de coupe gaine annelée fendue, on prélève un échantillon de 10 pièces.
La caractéristique à mesurer est la longueur 300 ± 5 mm.
Les valeurs relevées sont : 304, 305, 305, 302, 302, 302, 303, 304, 305, 302, 304, 303.
Calculer l’étendue de l’échantillon W
Estimer la dispersion 6σ
Calculer le Cam simplifié.
209
La Conception à l ’écoute du marché
CEM
Objectif Dynamique
systémique Elaboration de Feed Back
fonctionnalités
Choix des Diagramme ou d’actions
clients des affinités Exploitation
Résultats
Kano
Tri-MPM
Préparation des Rédaction Kano Management de projet
interviews
Traitement Dépouillement Kano
Interviews Questionnement Application
Niveau de l’expérience
211
L ’outil de la dynamique systémique
Objectif : dans les systèmes complexes, sert à identifier les solutions
permettant d ’engager des changements en profondeur durables.
Boucle
Boucle de
d ’amplification
régulation
Amplificateur
Régulateur
Cercle vicieux
ou vertueux
213
L ’outil de la dynamique systémique
exemple d ’utilisation
La qualité est un levier
La qualité est du management
une priorité
Fonction Fonction
absente présente
Fonctions obligatoires
ex :ABS, pot catalytique
Insatisfaction du client
215
Le questionnaire KANO (suite)
Construction du questionnaire :
Pour toute nouvelle fonctionnalité, 2 solutions contraires sont
proposées, toujours exprimées de façon positive.
Pour chaque solution, le client se positionne sur une échelle de
satisfaction.
Exemple :
Si votre parapluie s ’ouvre tout seul, qu ’en pensez-vous ?
•j’aime, ça me plait
•c’est comme cela que cela doit être
•je m ’en contente
•je n ’aime pas cela, cela me déplait
Si votre parapluie nécessite que vous le touchiez pour s ’ouvrir, qu ’en pensez-
vous ?
•j’aime, ça me plait
•etc...
216
Le questionnaire KANO (suite)
Grille d ’évaluation : constitue la 2ème partie du questionnement; il
s’agit d ’une grille qui permet au client de noter l ’importance qu ’il
accorde à la fonction proposée.
218
Management Hoshin
219
Management Hoshin
220
KAIZEN
221
KAIZEN
Le mot kaizen est la fusion des deux mots japonais
kai et zen qui signifient respectivement
"changement" et "bon". La traduction française
courante est "amélioration continue". En fait, par
extension, on veut signifier "analyse pour rendre
meilleur".
Le kaizen est un processus d'améliorations concrètes,
simples et peu onéreuses réalisées dans un laps de
temps très court. Mais le kaizen est tout d'abord un
état d'esprit qui nécessite l'implication de tous les
222
acteurs!
KAIZEN
Le but étant d'éliminer et/ou réduire les opérations
qui ne produisent pas de "valeur ajoutée" donc
éliminer au maximum les sources de gaspillage.
Cette démarche repose sur des petites améliorations
faites au quotidien, mais constamment.
Le Kaizen tend à inciter chaque travailleur à
réfléchir sur son lieu de travail et à proposer des
améliorations. Donc, le Kaizen ne demande pas
beaucoup d'investissements financiers, mais une
223
228
KAIZEN
Toute la philosophie du Kaizen réside dans cette
phrase: «Fais le mieux, rends le meilleur,
améliore le même s'il n'est pas cassé, parce
que si nous ne le faisons pas, nous ne pouvons
pas concurrencer ceux qui le font.»
229
Kaizen : rôle des managers
230
Pourquoi des Ateliers Kaizen?
- Focaliser l’attention sur des processus transverses
en regroupant les fonctions concernées pendant un
temps dédié
- Mettre en place des améliorations si possible
pendant l’atelier
- Permettre au plus grand nombre de participer, et
générer et mettre en oeuvre des idées /améliorations.
231
232
Du travail de préparation est nécessaire
- Définir et exprimer l’objectif
- Définir l’étendu de l’étude
- Se fixer un planning
- Pour le Gemba, sélectionner un jour/période représentatif
- Dessiner le macro-processus
- Utiliser le SIPOC
- Définir les informations à collecter avant
- Former les participants au VSM
- Décider de la communication avec le personnel du terrain
- Finaliser la logistique du premier atelier.
- Trouver un espace d’affichage permanente.
233
Sept étapes de base de l’Atelier Kaizen
234
Les objectifs du ‘process-mapping’
- Comprendre le fonctionnement actuel et identifier là où il est différent….
… par rapport à la perception ‘théorique’
… entre personnes / services / produits
- Identifier des opportunités d’amélioration en vue d’optimiser le processus
Redondances / Duplication d’activités
Dysfonctionnements
Informations / étapes manquantes
Activités sans valeur ajoutée
Mise en parallèle
Standardisation des activités / pratiques
Des outils mal adaptés ou mal utilisés
- Définir les endroits critiques ou à risque, afin de renforcer le contrôle
Goulots d’étranglement
Prises de décision
Interface / communication
Transfert de responsabilité
235
Value Stream Mapping
(Cartographie de la Chaîne de Valeur).
236
237
Bonne pratiques de cartographie de processus
Quel que soit le type de cartographie utilisé, la
démarche est identique
- Observer le processus sur le terrain
- Documenter le processus tel que vous l’observez
- Caractériser la cartographie avec des faits et des
données
238
LEAN
LES BASIQUES DU LEAN
239
240
LEAN
Les 7 (+1) gaspillages (muda)
1. La Surproduction : Produire ou faire en avance par rapport à ce qui est réellement
requis par le procédé suivant ou par le client. Ceci est le pire forme de gaspillage car elle
est la cause majeure des six autres.
2. L’Attente : Des analystes qui attendent devant une équipement, équipement en panne,
attente de réactifs, d’un document, ou d’une autorisation, etc.
3. Le Transport : Déplacement d’échantillons, de matériel, de documents,
4. Les processus inutiles : Accomplir des tâches non-nécessaires ou incorrectes, pas
demandés par le client et n’ajoutant pas de valeur.
5. Le Stock : Avoir plus que le stricte nécessaire pour répondre aux attentes du client.
6. Les Mouvements Inutiles : Des mouvements ou des déplacements de personnes
fatigants ou inutiles, par exemple, chercher des échantillons, des réactifs, des outils, des
documents.
7. Les Défauts : Erreurs, retraitements, inspections, réparations, rebuts.
8. La sous-utilisation des ressources : Le manque de connaissance de la contribution
potentielle de chacun
241
Les gaspillages : mura et muri
242
Gemba
En japonais, “l’endroit réel”.
En termes Lean, “aller sur le terrain, regarder les processus,
discuter avec les gens”.
C’est au ‘Gemba’ que le manager/leader remplit au mieux
son rôle
d’enseignant on voit mieux l’environnement, les processus,
et les personnes des relations de confiance s’établissent le
manager/leader peut illustrer son engagement sur la
démarche Lean
243
Caractéristiques du Gemba
244
Etre devant plutôt que ‘derrière’
Etre ‘derrière’ une initiative est moins convaincant que
d’être devant
-Dans l’esprit Lean, on ‘tire’, on ne ‘pousse’ pas
- Quand les gens sont poussés, ils peuvent se demander s’il
n’y a pas un ravin devant
- Ils sont plus susceptibles d’être convaincus s’ils sont
‘tirés’ par le comportement de leurs managers
245
Participation active
La manager/leader du Lean doit participer activement et ne pas se
contenter de souligner l’importance de la participation d’autres
Visites ‘Gemba’ du terrain
Coaching sur la résolution de problèmes
Motivation, encouragement, soutien permanent
En participant pleinement, les leaders comprennent comment la
démarche Lean est comprise et appliquée
C’est bien plus puissant que des rapports ou des memos.
246
Soutien du risque
Un environnement Lean nécessite des actions, des expérimentations
et une nouvelle façon de penser, qui contiennent toutes des facteurs
de risque
De nature, nous n’aimons pas le risque.
Nous préférons le confort.
On évolue et on apprend mieux quand on quitte sa ‘zone de confort’
tout en se sentant protégé de changements hors de son contrôle.
247
La Discipline du Manager du Lean
Le Manager du Lean doit appliquer les principes à ses propres
pratiques
Standardisation
Pas statique, évoluant avec les conditions, les besoins et les
améliorations.
Structure
Etre prévisible, pas de surprises
Le Standard Work du Leader est un outil permettant au Manager du
Lean de mettre en place ces principes
248
Analyse des Processus
249
250
251
252
Lean et Standard Work
Il ne peut y avoir qu’une seule ‘meilleure’ façon de faire.
Le ‘standard work’ (« standards » en français?) vise l’identification
par un travail en équipe de cette meilleure façon de faire la
documentation de celle-ci
La recherche permanente d’une encore meilleure façon de faire
(base de l’amélioration continue).
Il contribue à
La formation et l’apprentissage
Le développement de la polyvalence
La performance et l’efficacité
L’identification des écarts et des actions correctrices
Aider visuellement à bien effectuer les tâches
253
Démarche Standard Work
1. Identifier les activités clés
2. Prioriser
3. Définir l’équipe
4. Observer le processus
Identifier les gaspillages, les différences, et les opportunités
d’amélioration
5. Obtenir le consensus
6. Documenter (visuellement)
7. Former
8. Surveiller / contrôler
254
Conclusion
256