Dossier n°3
SEMINAIRE MASTER MARCHE DES CAPITAUX
DU 9 MARS 2012
ECOLE MOHAMMEDIA DES INGENIEURS
1) Définition
2) Les formes de financement : financement participatif et crédit
3) Les formes de contribution
4) Les formes de partage
5) La Moudharaba
6) La Moucharaka
7) La vente à crédit
8) La vente Salam
9) L’Ijara
10) L’Ijara wa Iqtina
11) L’Istisnaa
12) La Mouzarâa et la Moussaqat
13) La Mougharassa
14) La Jouâla
15) L’actif et le passif d’une Banque Islamique
Les modes de financement islamiques
Définition
Formes de financement
Moudharaba
Moucharaka Vente à crédit
Mouzaraà Salam
Moussaqaat Ijara
Mugharssat Istisnà
Jouàla
Formes de contributions
Formes de la Moudharaba
Absolue Limitée
Le Moudharib est totalement Le Moudharib est limité par
libre de gérer les fonds les conditions qu’il estime
nécessaire pour limiter les risques.
Les conditions
Relatives au Capital
Relatives aux
bénéfices
Les modes de financement islamiques
La Moucharaka
La Moucharaka
Les partenaires doivent accomplir simultanément la
tâche d’agent(waquil) et de garant (Kafil)
Les avances des fonds des associés ne doivent pas être
forcement égaux.
La nature, le genre et le montant du capital doivent être
connus et précisés dans le contrat , ainsi que la part des
profits pour chacun des associés.
En cas de perte, elles seront reparties entre les associés
au prorata des apports.
Les modes de financement islamiques
La Moucharaka
Les formes de la Moucharaka
Participation Participation
permanente décroissante
Illimitée
Les associés ne précisent pas la date limite de
leur association
Les modes de financement islamiques
La vente à crédit
Technique de vente universellement pratiquée, est licite dans la pratique islamique sous double condition;
Vente à crédit
Deux conditions
1-le contrat stipule la promesse d’acheter de la part du débiteur pour
ne pas transformer la banque en argent commerçant.
2- La banque offre à l’acheteur à crédit deux alternatives:
- Négocier lui-même les conditions d’achat de la marchandise.
- Prendre possession au nom de la banque de la marchandise délivrée
par le fournisseur.
Le risque pris par la banque se situe dans le laps de temps qui sépare
la date où la marchandise est légalement propriété de la banque
et la date de revente de cette marchandise.
Les modes de financement islamiques
La vente Salam
C’est une vente à crédit mais en inversant les échéances;
Le prix étant payé au comptant alors que la marchandise vendue est délivrée à
terme.
C’est un moyen approprié pour financer les instruments de production;
Ou pour financer à l’avance l’achat d’une récolte qui ne sera livrée qu’à sa maturité.
L’Ijara (location)
La banque apporte un financement à moyen et long terme en achetant et louant le
matériel nécessaire au client.
La banque reste propriétaire du matériel.
Le locataire est libre d’acheter le matériel en versant la valeur résiduelle du matériel à
la banque.
Ijara Wa Iqtina
Dans ce contrat il y a un engagement de vente par la banque de l’équipement loué,
au terme de la période de location.
Le prix de la location est généralement moins élevé.
Les modes de financement islamiques
L’Istisnaa
Il signifie littéralement la demande de fabrication, ou
commande de fabrication
Formes de l’Istisnaa
Une simple promesse d’achat d’un produit à fabriquer.
Un véritable moyen de financement lorsque le prix est
avancé avant la livraison de la marchandise.
Il s’identifie à la vente salam, à la seule différence que la
date de livraison peut ne pas être fixée.
Les modes de financement islamiques
La Mouzarâa et la Moussaqat
Normalement ces contrat mettent hors de cause la banque et ne
constituent pas à proprement parler des opérations de financement.
En effet ce sont des contrats d’association entre le capital sous forme de
terres agricoles, nues on plantées, et le travail. Elles s’apparentent donc à
la Moudharaba, d’autant plus qu’elles donnent l’entière liberté au
travailleurs de gérer la terre.
Elles sont toutefois différente de la Moudharaba, par le partage des
résultats qui se base sur le produit de la terre et non le profit net.
Elle s’apparentent à des formes très utilisés au Maroc comme le
Khamassat, ou le Rabbaà.
Dans la pratique les grands besoins financiers de l’agriculture ont fait
évaluer ces formes en contrats à trois dimensions:
Le propriétaire de la terre.
Le travailleur qui peut être l’ingénieur agronome et le financier qui est la
banque.
Le Soudan a pu malgré la guerre au sud réaliser son auto suffisance
alimentaire grâce de telles pratiques.
Les modes de financement islamiques
La Mougharassa
La Jouâla
Ce contrat porte sur l’accomplissement d’une tâche bien
déterminée, contre le paiement d’une rémunération.
La joualà ne remplit aucune fonction de financement que
si le paiement est versé après accomplissement du
service requis.
Les banques peuvent collecter les ressources
financières nécessaires, sur la base de ce contrat et
recevoir des commissions en contrepartie de
l’investissement de ces ressources pour le compte des
déposants.
Elles peuvent également recourir à cette technique pour
rendre des services à leur clientèle.