Ligne de production ou chaîne : ex. Prêt-à-porter, téléviseurs. Produits
standardisés ou peu différenciés.
Production en continu : ex. limonade, laiterie. Produits indifférenciés.
Chaque choix comporte des contraintes aux niveaux des ressources immobilisées et de la gestion. (T1)
Produits différenciés : demande est changeante, instable. Le cycle de vie
des produits est court.
Conséquence: Le système de production doit privilégier l’innovation et la flexibilité.
Les produits peu différenciés : Le cycle de vie est alors long, la demande est généralement stable.
Conséquence: Le système de production doit avoir comme objectif : le volume et le coût. 2- Produire pour le stock ou produire à la commande ?
Les spécificités techniques du produit peuvent
imposer de produire pour le stock ou produire à la commande.
On produit pour le stock :
- Les produits dont le délai de production est supérieure au délai
de livraison réclamés par le client Ex. : la bière - Les produits dont l’âge est l’une des caractéristiques de la qualité. Ex. : Jambon cru, vin. - Les produits élaborés à partir de matières premières périssables ou saisonnières. Ex : conserve de fruit. Contraintes liées à la production pour le stock :
Risques financiers :
- Coût de stockage
- Mévente du produit On produit à la commande :
- Produits sur mesure ou peu standardisés
- Temps de lacement de la production est court
- Production vendue avant la fabrication
Contraintes :
Flexibilité JAT Système mixte : pièces pour le stock et Assemblage à la commande 3- Quelles politiques de production
Pour chaque produit, pour chaque composant, la
question à se poser est : - faire ou de ne pas faire? - produire ou acheter?
IL s’agit de choisir entre trois politiques :
Une politique d’intégration
Une politique d’impartition
Une politique de délocalisation
3-1 : Une politique d’intégration
L’entreprise choisit de produire elle-même.
Avantages :
Limiter les risques de dépendance par rapport à un
fournisseur
Maîtriser et contrôler certaines informations
importantes (brevets, savoir-faire.)
Contrainte : investissements importants
3-2. Une politique d’impartition Se procurer à l’extérieur des biens et services au lieu de les produire par ses propres moyens. Avantages : Concentration sur son métier.
Ex. Benetton sous-traite sa production et distribue ses produits.
L’entreprise se concentre sur l’innovation.
Bénéfice des économies d’échelle du sous-traitant.
Accroissement de la flexibilité.
Economie de la gestion des stocks.
Simplification des structures.
Le cas particulier de la sous-traitance :
Typologie : (T3)
- Sous-traitance de capacité : fabrication par le sous-
traitant de produits identiques.
Sous-traitance de spécialité : faire faire des produits
pour lesquels le producteur n’est pas performant
Sous-traitance en cascade : sous-traitant de premier
niveau fait appel à un sous-traitant de deuxième niveau et ainsi de suite. Ex. BTP on compte 6 à 7 niveaux. 3.3. La délocalisation de la production :
Motivations :
Max. de profit. Min. le risque. Indépendance.
Ainsi on peut choisir :
Production près des consommateurs. (s’adapter à leurs
besoins) Production à proximité des facteurs de production. (Coûts de transports, la main d’œuvre) 4- Gestion de la production : Trouver un équilibre entre quatre impératifs contradictoires :
La qualité : conformité aux normes d’usages et aux
besoins de consommateur.
Les délais : de production- de livraison –
productivité
Le coût : marge bénéficiaire
La flexibilité : s’adapter à l’évolution du marché
Des services impliqués et des modes de gestion utilisés ; Les services impliqués :
