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TROUBLES DU RYTHME
CARDIAQUES
Cours de sémiologie cardiaque
2ème Année Médecine
Année 2007/2008
Définition
Qu'elle soit paroxystique ou permanente, la fibrillation auriculaire
correspond à une dépolarisation anarchique des fibres auriculaires :
centres d'hyperexcitabilité
circuits de réentrée qui entretiennent des foyers multiples de
dépolarisation.
Les oreillettes deviennent mécaniquement inefficaces : disparition du
remplissage ventriculaire rapide terminal ; apparition d'un contraste
spontané dans l'oreillette gauche, et risque de formation d'un thrombus
dans l'auricule gauche..
Le nœud auriculo-ventriculaire est plus ou moins perméable, le rythme
ventriculaire est donc plus ou moins rapide.
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
2) TACHYARYTHMIE PAROXYSTIQUE ET FIBRILLATION AURICULAIRE (F.A.)
Aspects électrocardiographiques
Activité auriculaire :
Absence d’ondes P, présence d’ondes F parfois bien voltées
(FA à grosses mailles) ou moins visible ( FA à petites mailles).
Activité ventriculaire :
Les QRS sont généralement fins mais avec une fréquence
irrégulière+++
TSV irrégulière+++
FIBRILLATION AURICULAIRE
Tachycardie irrégulière +++
absence d’onde P
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
2) TACHYARYTHMIE PAROXYSTIQUE ET FIBRILLATION AURICULAIRE (F.A.)
Étiologies
Elles sont identifiées par le contexte clinique et l'électrocardiogramme,
mais surtout par l'échocardiogramme :
Rétrécissement mitral, insuffisance mitrale
Cardiopathies hypertensives ou coronariennes
Myocardiopathies
Hyperthyroïdie
Péricardites aiguës (F.A. transitoires), constrictives (F.A. chronique)
Broncho-pneumopathie aiguë du sujet âgé
Communication inter auriculaire
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
3) Flutter auriculaire
Définition, pathogénie
Mouvement circulaire de dépolarisation autour de l'orifice des
veines caves : macro-réentrée, dont la fréquence est de 300/mn.
Signes cliniques : dyspnée d'effort croissante.
Étiologie : cardiopathie hypertensive ou coronarienne, rétrécissement
mitral, poussée d'insuffisance respiratoire, communication inter
auriculaire, Wolf-Parkinson-White.
Idiopathique dans 25 % des cas.
Il est indispensable de pratiquer un échocardiogramme pour
rechercher une étiologie; .
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
3) Flutter auriculaire
Aspects électrocardiographiques
Flutter auriculaire :
Activité auriculaire:
Ectopique (non sinusale) elle est régulière, très rapide de fréquence
de 300 c/min.
La morphologie des ondes p (dites ondes F) sont très particulières:
En D2, D3 et AVF aspect en dent de scie ‘pas de retour à la ligne
isoelectrique) avec une pente initiale ascendante courte et une
pente descendante lente.(aspect identique)
Les complexes QRS se répartissent de façon régulière selon des
sous- multiples de 300 : 150, 100, 75/mn
Flutter auriculaire
Pathogénie : la réentrée.
Signes cliniques
Début brusque d'une systole à l'autre.
Le rythme régulier, à 180/mn s'accompagne de palpitations,
angoisse, algie précordiale.
Durée : quelques minutes à quelques heures.
Fin brusque d'une systole à l'autre. Parfois, polyurie en fin de
crise. Réflexe vagal : massage du sinus carotidien ; épreuve de
Valsalva, déglutition e..
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
4) Tachycardie paroxystique supra ventriculaire jonctionnelle
Définition
TSV à point de départ au niveau de la jonction
Réalise des épisodes de tachycardie paroxystique Maladie de
Bouveret
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
4) Tachycardie paroxystique supra ventriculaire jonctionnelle
Mécanismes
réentrée intra-nodale
A. LES TROUBLES DU RYTHME
SUPRA-VENTRICULAIRES
II.Les tachycardies supra ventriculaires
4) Tachycardie paroxystique supra ventriculaire jonctionnelle
Aspects électrocardiographiques
électrocardiographiques
Complexe QRS: normaux en l’absence de bloc organique ou
fonctionnel, de fréquence régulière.
Fréquence régulière entre 160 et 230 c/min.
Tachycardie jonctionnelle
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRE
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRES
I. Extrasystoles ventriculaires
Définition
Contraction ventriculaire prématurée, correspondant à une
hyperexcitabilité focale.
Symptôme
Impression d'un battement cardiaque manquant, le sujet percevant
l'extrasystole, puis le repos compensateur, enfin la systole physiologique
qui suit.
Diagnostic
L'électrocardiogramme permet de distinguer l'extrasystole sous forme
d'un complexe prématuré, large = 120 ms, non précédé d'une onde P, et
suivi d'un repos compensateur.
• Extrasystoles ventriculaires uni focales
• Extrasystoles ventriculaires multifocales
• Extrasystoles ventriculaires bigéminées
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRES
I. Extrasystoles ventriculaires
Caractéristiques des extrasystoles ventriculaires et critères de gravité
Fréquence > 10/mn
polymorphes
répétitives : doublets, triplets, salves
prématurité plus ou moins importante jusqu'aux extrasystoles R/T.
Signification en fonction du contexte
Extrasystoles du jeune, sur cœur sain, bénignes
Extrasystoles dangereuses : risque de tachycardie ventriculaire et de
fibrillation ventriculaire. Infarctus myocardique à la phase aigüe.
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRES
II. Tachycardies ventriculaires
Définition : La TV se définie par la succession de battements ectopiques ayant
pris naissance au-dessous de la bifurcation du faisceau de His.
Succession d’au moins quatre extrasystoles ventriculaires consécutives,
imprégnant un rythme cardiaque à une fréquence supérieure à 180
battements/min.
Mécanisme : Foyer ectopique ou réentrée.
Électrocardiogramme :
Tachycardie supérieure à 180/mn, à complexes larges, régulière. Ondes P
dissociées plus lentes que les QRS, captures, fusions.
Clinique, évolution : début rarement perçu, malaise, parfois douleur angineuse,
œdème aigu du poumon ou syncope.
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRES
II. Tachycardies ventriculaires
Étiologies
Insuffisance coronarienne
Infarctus à la phase aiguë
Myocardiopathies
Évolution, le plus souvent grave, pouvant se dégrader en fibrillation
ventriculaire
Traitement de la crise
Choc électrique externe
Concordance électrique
TV
B. LES TROUBLES DU RYTHME
VENTRICULAIRES
III. Fibrillation ventriculaire
Clinique : Arrêt cardio-respiratoire avec syncope, puis apnée, convulsions,
incontinence sphinctérienne. La mort survient si la fibrillation
ventriculaire n'est pas traitée dans les trois minutes qui suivent le début.
Électrocardiogramme La fibrillation ventriculaire est une dépolarisation
ventriculaire totalement désorganisée et anarchique, inefficace au plan
hémodynamique, spontanément irréversible.
Son seul traitement est l’application d’un choc électrique sur le thorax.
Étiologie : Infarctus du myocarde à la phase aiguë, toutes les insuffisances
cardiaques graves.
Représentation schématique d’une fibrillation ventriculaire
C. BRADYCARDIES
C. LES BRADYCARDIES
SIGNES CLINIQUES
Ils apparaissent lors d'un arrêt circulatoire, soit sur un bloc
auriculo-ventriculaire chronique du 3ème degré, soit sur bloc
auriculo-ventriculaire du 1er ou 2ème degré (bloc paroxystique).
Il s'agit soit d'une bradycardie extrême < 20/minute, soit d'une
pause ventriculaire complète, soit d'une torsade de pointe.
C. LES BRADYCARDIES
Équivalent mineur fait de malaise avec voile noir devant les yeux,
de sensation vertigineuse sans perte de connaissance.
BAV2/1
BAV 3
LES BLOCS AURICULO-VENTRICULAIRES
ÉTIOLOGIES
Blocs cardiaques chroniques
Idiopathiques :
dégénérescence des branches du faisceau de His.
Insuffisance coronarienne chronique
Cardiopathies valvulaires aortiques, le plus souvent rétrécissement aortique calcifié.
Myocardiopathies, tumeurs du cœur, hémopathies, hémochromatose, BBS, amylose,
maladie de Steinert, myopathies, spondylarthrite ankylosante, maladie de Chagas. Bloc
post-chirurgie à cœur ouvert.
Congénitaux :
Isolés, longtemps bien tolérés (20 ou 30 ans)
Associés à une cardiopathies congénitale : transposition des gros vaisseaux, rarement
communication interventriculaire.
Blocs cardiaques aigus
Infarctus myocardique à la phase aiguë. Le bloc est toujours régressif, en moins de trois
semaines.
Rhumatisme articulaire aigu
Diphtérie
Endocardite infectieuse, avec abcès septal
Post-chirurgie cardiaque