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INTRODUCTION
I. IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
1. IDENTITE DE L’ENTREPRISE
1.1 Chiffre d’affaires
1.2 Effectif
1.3 Structure du capital
1.4 Profil du dirigeant
1.5 Secteur d’activité
1.6 Histoire
1.7 Outil de travail
1.8 Compétences
2. VISION
3. MISSION
II. DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
1. SYMPTÔMES
2. PROBLEMATIQUES
2.1 Problématiques internes
2.2 Problématiques externes
3. Diagnostic interne: Forces et Faiblesses
3.1 Chaine de valeur
3.2 Carré financier
3.3 Portefeuille d’activités
3.4 Culture et structure de l’entreprise
4. Diagnostic externe: Opportunités et Menaces
4.1 Macro environnement
4.2 Analyse de la rivalité élargie
4.3 Profil concurrentiel
5. Synthèse du diagnostic
III. PRECONISATION
1. Définition des objectifs
2. Choix et élaboration des stratégies
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le secteur de l’énergie est aujourd’hui très
problématique et explique en partie les problèmes
de développement que nous vivons. L’énergie reste
déterminante dans le fonctionnement des industries
et de la vie économique de chaque pays.
La SENELEC a connu une année 2010 très difficile,
avec un résultat net comptable déficitaire de XOF
55,018 milliards du essentiellement à l’envolée du
prix du combustible. Ceci s’explique par un contexte
mondial très instable depuis la crise mondiale de
2008.
Nous allons essayer de faire une analyse de
l’entreprise et préconiser des stratégies à adopter
pour une atteinte des objectifs.
I. IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
1.1 Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de la SENELEC n’a pas cessé d’augmenter
entre 2007 et 2010. Ainsi, nous vous présentons ci-après
le détail du chiffre d’affaires et de l’évolution de ses
composants.
2560
2540
2520
2500
Effectifs
2480
2460
2440
2420
2400
2007 2008 2009 2010
1.3 La structure du capital
La SENELEC est une société anonyme à capitaux publics
majoritaires avec un capital social de 125,676 milliards
de FCFA.
1.4 Le profil du dirigeant: Seydina Kane
I Symptômes
◦ Des délestages courants
◦ Des arrêts de travail qui ont connus une
augmentation de 90%
2. PROBLEMATIQUES
2.1 Problématiques internes
◦ Approvisionnement en combustible
◦ Mauvaise organisation
◦ Manque de rigueur
◦ Vétusté des installations
◦ Conditions de travail et de sécurité précaires
2.2 Problématiques externes
◦ Forte pression extérieure
◦ Forte influence de l’Etat
◦ Branchements clandestins
◦ Vol des câbles de distribution
3. Diagnostic interne: Forces et
Faiblesses
3.1 Chaine de valeur
3.1.a Les infrastructures
La SENELEC dispose d’un large parc de
productions d’électricité composé de
plusieurs centrales dans des Réseaux
Interconnectés (RI) et des Réseaux Non
Interconnectés (RNI).
3.1.b Les ressources humaines
La SENELEC a un conseil d’administration
présidé par M. Cheikh Tidiane MBAYE
accompagné de six (06) administrateurs.
L’équipe de direction, elle, a pour Directeur
Général M. Seydina KANE qui est assisté
par 16 directeurs de département, 03
conseillers, 03 Responsables de projet et de
04 délégués régionaux.
Les équipes de Transport, Production, Support
et Distribution/Commercialisation comptent
un effectif total de 2’556 agents.
3.1.c
Le développement
technologique
RαD
Il promeut l’orientation de la SENELEC vers
l’utilisation des énergies nouvelles et
renouvelables et l’innovation technologique.
Nous pouvons entre autre, déjà mentionner
la vaste campagne de distribution des lampes
à basse consommation (LBC) lancée le
19.02.2010 avec une première cargaison de
120’000 unités, destinée au projet de
remplacement de 3’500’000 ampoules à
incandescence chez la clientèle domestique.
3.1.d La Production
La production propre de la SENELEC est
de 493 MW sur une demande totale de
686,5 MW soit 72%. Le gap (28%) étant
rattrapé par le biais de l’achat d’électricité
et/ou la location de groupes électrogénes
auprès de quelques producteurs privés
qui sont BOOT GTI – MANANTALI-
AGGREKO et BOO KOUNOUNE.
La production de la SENELEC se base
essentiellement sur l’achat de
combustibles.
3.1.e L’ approvisionnement
Cet activité demeure une des clés au
fonctionnement de la SENELEC car elle
gère les achats de combustible
permettant la production propre de la
société.
3.1.f
Distribution et
commercialisation
La distribution et commercialisation se fait
par des réseaux divisés en 03 catégories :
◦ Les réseaux haute tension (HT)
◦ Les réseaux moyenne tension (MT)
◦ Les réseaux basse tension (BT)
Ces différents réseaux permettent la
distribution de l’électricité chez les clients
selon la puissance souscrite.
3.1.g Concurrence et compétitivité
La SENELEC est une société nationale
détenant exclusivement la distribution et la
vente d’électricité dans toute l’étendue du
territoire sénégalais. A ce titre, elle détient
le monopole du marché.
La seule concurrence dont elle pourrait faire
face est l’arrivée sur marché local des
énergies nouvelles et renouvelables en
l’occurrence l’énergie solaire. Mais cette
dernière représente un danger moindre du
fait que cela demande un investissement
d’acquisition assez lourd ne pouvant être
supporté par n’importe qui.
3.1.h Externalisation d’activités
La SENELEC a, par le biais d’un partenariat
avec des entités de service, externalisé
une partie de son service commercial en
permettant à ses clients de pouvoir payer
leurs factures auprès de ces dernières.
3.1.i Valorisation des lieux de création de
la valeur
Les différents lieux de valorisation de
l’activité de l’entreprise sont bien intégrés
du fait que ce sont des départements clés
dans le fonctionnement de la SENELEC.
De ce fait, ils occupent une place de choix
dans l’organisation et le fonctionnement
de la structure.
3.1.j Faiblesses et/ou manquements dans la
chaine de valeur
La SENELEC, bien qu’étant bien structurée
présente beaucoup de problèmes à tous les
niveaux.
Pour les infrastructures : les équipements sont
vétustes et à la limite usés. Ajouté à ceci, un
manque d’entretien et d’une maintenance
préventive quasi inexistante.
Pour les ressources humaines : Nous pouvons
constater une instabilité au sein des instances
dirigeantes souvent alliées aux différents régimes
en place. A cela s’ajoute un manque de rigueur et
de motivation des agents perceptibles dans les
différentes agences de la structure.
En ce qui concerne le développement
technologique RαD : Ils devraient réfléchir à
d’autres formes de production d’énergie avec
des couts d’exploitation bien moindres que
ceux supportés par la structure dans son
fonctionnement d’aujourd’hui. Ils pourraient
envisager de se tourner vers l’énergie
éolienne car avec la position géographique
du SENEGAL; les conditions sont réunies.
Se baser sur des technologies utilisées un peu
partout dans le monde. Evidemment le cout
d’investissement sera colossal mais
amortissable à long terme.
Pour la production : D’entrée, elle n’est pas
suffisante. Le nombre de délestages est
toujours très élevé sans compter toutes les
localités qui ne sont pas encore électrifiées.
Donc la production devrait être augmentée
par des moyens murement pensés, étudiés et
maitrisés.
Pour l’approvisionnement : Nous constatons
des problèmes d’amont en aval. L’achat des
combustibles doit être géré de manière plus
responsable avec la rigueur la plus absolue.
S’ajoute à cela, le stockage et l’entreposage
qui connaissent des problèmes de gestion
notables.
Concernant la distribution et la
commercialisation : l’un des problèmes
majeurs demeure les branchements
clandestins et le vol des câbles par des
personnes tierces. La position de
certaines ligne HT en plein milieu de
certains quartiers reste dangereux pour
les populations riveraines. Les cas
d’électrisation dans les rues en saison
hivernale sont à remédier. Le prix de
l’électricité reste aussi très élevé au
SENEGAL.
Pour la concurrence : elle peut expliquer les
problèmes d’électricité que nous rencontrons
aujourd’hui, car si le marché était ouvert, l’offre
aurait pu être supérieure à la demande et qui plus
est un service de bien meilleur qualité serait à
disposition de la population.
Concernant l’externalisation des activités : d’autres
activités outre que commerciale aurait pu en faire
l’objet. Principalement la production et la
distribution. Cet activité aurait pu être partagée
avec des partenaires qui pourraient produire de
l’électricité et procéder à sa commercialisation
dans des proportions raisonnable tout en veillant
à leur respect des aspects techniques, sécuritaires
et financiers.
Pour la valorisation des lieux de création
de valeur : Il s’agit là d’un manque de
rigueur et d’engagement.
3.2 Carré financier
3.2.a Analyse du bilan
Une analyse brève du bilan permet de voir
une évolution très peu sensible des Actifs
de la structure soit 2,8%, contrairement
aux Passifs qui doublent ce ratio soit 5,6%
entre les années 2009 et 2010.
Ainsi, cela permet d’expliquer que le
résultat net de l’année 2010 soit
déficitaire de XOF 55’017’578’000, alors
que celui de l’année 2009 était
excédentaire de XOF 5’905’467’000.
3.2.b Analyse du SIG
Une lecture du SIG, on constate certes une
augmentation de la production et du CA de
respectivement 10,3% et 10,4%, mais aussi
une dépréciation presque totale de la valeur
ajoutée de 92,6%. Ajouté à cela les charges
du personnel, les impôts et taxes, les frais
financiers qui ont eu des évolutions de,
respectivement 1322,3% ; 1233,4% et
1373,7%.
Ceci a fait supporter à l’entreprise des charges
colossales non prévues et qui ne pouvaient
être balancées par les produits et du coup
l’EBE devient très déficitaire à hauteur de
XOF 23’561’040’905.
3.2.c Analyse du tableau des CV
Le tableau des charges variables nous
permet de nous édifier sur les
dépassements – astronomiques –
budgétaires ayant causés un si mauvais
résultat net.
Nous nous apercevons qu’aucune ligne
budgétaire n’a été maitrisée.
3.2.d Analyse du compte de résultat
De par le compte de résultat, une lecture de
non maitrise de l’exploitation s’impose car
étant déficitaire en 2008 et 2010 alors
qu’excédentaire en 2009.
D’importantes variations des charges de
personnel sont à noter également.
Les produits financiers ont aussi dégringolé
de manière significative alors que les frais
financiers eux ont maintenu à peu près le
même cap.
3.2.e Interprétation des critères clés
La Croissance : Elle s’étudie principalement
par le biais de l’évolution du CA, qu’elle soit
favorable ou défavorable.
Dans le cas de la SENELEC, entre les exercices
de 2009 et 2010, nous constatons une
évolution positive du CA de 10,4%. Malgré cet
évolution très notable, retenons que cela ne
signifierait en aucun cas une bonne santé
financière de la structure car le CA englobe
les Actifs comme les Passifs capitalisés tout au
long de l’exercice comptable.
Nous pouvons aussi étudier: les évolutions
du personnel
R = - 55’017’578’000/119’576’000’000 = -0,46
Forte
Production et
Vente d’électricité:
100% du CA et 98% de
Moyenne part de marché
Faible
La quête de la performance
Le respect de nos engagements
L’équité dans toutes nos actions
L’esprit d’équipe en permanence
La protection des hommes et de
l’environnement.
4. Diagnostic externe :
Opportunités et Menaces
Le diagnostic externe nous conduit à
l’analyse :
De l’environnement immédiat
Du macro environnement
De la rivalité élargie
Du profil concurrentiel
Analyse de l’environnement immédiat
L’environnement immédiat se traduit comme le
milieu ou l’entreprise agit au quotidien, à savoir :
Le marché : Détenant le monopole du marché, la
SENELEC en est le principal acteur, ce qui de
facto exclut toute concurrence directe.
Les fournisseurs : Dans son exploitation, elle a
besoin de ses fournisseurs pour assurer sa
productivité. Le problème qui se pose est la
marge étroite dont dispose l’entreprise pour
négocier avec eux.
Les partenaires : Le principal partenaire est l’Etat
par le biais d’un contrat d’affermage qui les lie.
Nous pouvons aussi citer les partenaires à
l’international comme l’UPDEA, l’EEEOA, l’OMVS…
Analyse du macro environnement
Dans cet analyse, il sera question d’étudier:
Environnement économique : Avec la
crise financière de 2008, la conjoncture
économique mondiale comme locale est
devenue très difficile. A ce titre, les
institutions financières sont devenues très
peu accessibles et les prises de risques
sont devenues impossibles. Ainsi, les
différentes parties prenantes macro
économiques ont subi un ralentissement
notoire.
Environnement politique :
Le SENEGAL est un pays très stable
politiquement et qui plus est un pays de
droit. Ceci favorise une garanti certaine pour
l’entreprise qui pourra assurer exploitation
dans les meilleures conditions.
Environnement technologique :
De nos jours la technologie dicte sa loi. Elle
connait des évolutions certaines tendant à
améliorer le service. Cependant la SENELEC
doit se mettre à niveau par le biais de
transfert de technologie pour la bonne
marche de son activité et une meilleure
satisfaction de sa clientèle.
Environnement écologique :
L’écologie progresse dans sa prise
d’importance dans le contexte mondial. Le
SENEGAL a ratifié des conventions
internationales portant sur la préservation
de l’environnement. La SENELEC fait des
efforts dans ce sens en essayant de réduire
ses déchets et rejets dans la nature. Elle se
propose de sensibiliser sa clientèle sur les
dangers liés à l’électricité qui peuvent
occasionner des dégâts assez
considérables.
La
rivalité élargie/intensité de la
concurrence :