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LES TRAUMATISMES
OSTÉOARTICULAIRES
PR. R. BENBAKOUCHE
DEFINITIONS
FRACTURE
Solution de continuité d’un os (rupture brutale d’un os)
survenant après un traumatisme d’une certaine violence
chez le sujet sain mais parfois après un traumatisme
TRAUMATOLOGIE insignifiant chez le sujet âgé ou atteint de certaines
maladies osseuses (fractures pathologiques).
Partie de la médecine et de
la chirurgie consacrée à ENTORSE
l’étude et au traitement Lésion traumatique d’une articulation provoquée par un
des conséquences des mouvement brutal qui entraîne une élongation voire une
traumatismes. déchirure ligamentaire sans déplacement des surfaces
articulaires.
ORTHOPEDIE LUXATION
Déplacement des extrémités articulaire qui entraîne
Partie de la médecine et de une modification permanente de leurs rapports.
la chirurgie consacrée à
l’étude et au traitement POLYFRACTURÉ
des affections de l’appareil C’est l’association de plusieurs fractures.
locomoteur et du rachis.
POLYTRAUMATISÉ
C’est l’association de plusieurs traumatismes d’appareils
différents dont au moins l’un menace le pronostic vital.
ETIOLOGIE
Leur fréquence est en
croissance constante avec la
multiplicité des accidents de Les causes : sont multiples et
la circulation, de la voie peuvent être séparés en :
publique et du travail. AC Accident de la circulation :
conducteur ou passager d’un
Tous les âges peuvent être véhicule
concernés mais il existe des AVP Accident de la voie publique
traumatismes spécifiques à AS Accidents sportifs
chaque âge. AT Accident de travail
Enfant : Traumatismes du AD Accident domestique
cartilage de croissance
CB Coups et blessures
fracture en «bois vert»
(richesse Périostée). AAF Plaies par armes à feu
(traumatisme balistique).
Le vieillard : Fractures dues
à l’ostéoporose qui une
fragilité osseuse.
LE MÉCANISME
.
Le traumatisme peut être direct : LA LÉSION
SIÈGE AU NIVEAU DU POINT D’IMPACT;
comme on le voit très souvent dans les accidents de
la circulation (écrasement par roue)
Ou indirect : LA LÉSION SIÈGE À DISTANCE
DU POINT D’IMPACT Cette action se fait par
l'intermédiaire de trois types de sollicitations
mécaniques :
la torsion qui provoque des fractures spiroïdes au point de
moindre résistance ;
la flexion qui exagère les courbures naturelles de l'os et génère
habituellement des fractures obliques courtes ;
. la compression qui est rarement pure et qui s'observe lors des
chutes d'un lieu élevé.
TRAUMATISME DIRECT
TRAUMATISME INDIRECT
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE
FRACTURES DIAPHYSAIRES
FRACTURES METAPHYSO
EPIPHYSAIRES
LESIONS ASSOCIÉES
FRACTURES DIAPHYSAIRES
Compression
Torsion
TRAIT
siège : La diaphyse est divisée en ZONES :
I.II. III. IV en relation avec le canal médullaire et la
vascularisation.
En zone IV, la vascularisation est réduite car les insertions
musculaires sont moindres ;
La zone II, III est dite zone moyenne.
Direction :
Transversal
Oblique
3e fragment par flexion
Spiroïde
3e fragment par torsion
Pluri focales
Communitives
La Direction du trait détermine la STABILITE du foyer de fracture
L’instabilité représente le risque de déplacement secondaire après
traitement
Seule la fracture transversale est stable après réduction
FRACTURES TRANSVERSALES
le trait traverse la diaphyse selon direction
proche de la perpendiculaire à l’axe diaphysaire.
Déplacement
• Angulation
• Rotation
• Translation
• Chevauchement
OBLIQUE : Aspect intermédiaire entre la fracture
transversale et la fracture en «coin de flexion».
3E FRAGMENT à simple ou double spire
FRACTURES SPIROIDES à simple ou à
double torsion
Choc direct
Lésions cutanées
Lésions des parties molles :
muscles
vaisseaux
nerfs
FRACTURES PLURIFOCALES
CAS PARTICULIERS
FRACTURE FRACTURE DE
PATHOLOGIQUE FATIGUE
DEPLACEMENT
SELON L’AXE TRANSVERSAL : SELON L’ AXE
Les extrémités LONGITUDINAL :
glissent les uns par rapport les segments
aux autres c’est la Se rapprochent :
TRANSLATION le RACCOURCISSEMENT OU
maximum est la CHEVAUCHEMENT
BAÏONNETTE. S’éloignent :
pivotent l’un par rapport à ALLONGEMENT : toujours
l’autre c’est iatrogène
l’ANGULATION qui se Tournent l’un par rapport à
réalise rarement dans un l’autre : DECALAGE OU
plan strictement frontal ou ROTATION
sagittal
TRANSLATION
DECALAGE
OU ROTATION
CHEVAUCHEMENT
FRACTURES EPIPHYSAIRES
- Les lésions contuses: témoignent toujours d'un traumatisme direct : la lésion évolue au
cours des heures qui suivent et un revêtement cutané d'apparence presque normale peut
laisser apparaître une lésion plus large. Parfois la lésion est ouverte, réalisant une plaie
dont les berges sont contuses et mal vascularisées. Il est alors impossible en urgence, sur
les données de la simple inspection, de faire la part du tissu qui va se nécroser de celui qui
évolue favorablement. S'il existe une fracture sous-jacente, le risque infectieux est
majeur et un traitement d'urgence s'impose. Il faut éviter dans ce cadre une suture sous
tension qui évoluera inévitablement vers la nécrose.
- Le décollement sous-cutané est une lésion grave, étendue, le décollement entre peau
et tissus sous-jacents passe en sus aponévrotique. La souffrance cutanée tient à trois
facteurs : l'avulsion des perforantes (artérioles venant de la profondeur, perforant
l'aponévrose et assurant la vascularisation de la peau), la contusion et l'importance en
surface du décollement, qui génèrent une diminution de la perfusion tissulaire. Cette lésion
comporte un risque important de nécrose
Classifications
CAUCHOIX et DUPARC après parage chirurgical :
Artérielles
Traumatisme tranchant ou pénétrant
Traumatisme contondant
Spasme
Veineuses
LESIONS NERVEUSES
CLINIQUE
RADIOLOGIQUE
BIOLOGIQUE ET AUTRE
BILAN CLINIQUE
État cutané
La recherche de complications vasculo-
nerveuses : prise des pouls, chaleur,
sensibilité et mobilité des extrémités.
Le blessé est averti de ces lésions
associées.
L’examen locorégional ne dispense pas d’un
examen général minutieux.
A la recherche d’autre traumatismes.
États pathologiques, préexistants.
BILAN RADIOLOGIQUE
Après immobilisation, provisoire, le patient calmé,
réchauffé avec contrôle de ses constantes
hémodynamiques,est accompagné à la radio.
METHODES
ORTHOPEDIQUES
CHIRURGICALES
INDICATIONS
BUTS
Genou : F 15 ° Transolécraniénne
Cheville : FD 90 °
MP : Toujours en
flexion
Fractures sans déplacement
Embrochage.
Peut se faire à foyer fermé:
à l’aide de manipulations soit
manuelles ou instrumentales, Vissage
nécessite un contrôle
radiologique (sous
amplificateur de brillance) ECM FF avec ou sans alésage avec
ou sans verrouillage. N’entraîne pas
dans les deux plans de l’espace de dépériostage
de cette réduction.
Plaques et dérivés : nécessite un
A foyer ouvert : Par des voies abord du foyer qui est toujours un
d’abord chirurgicales facteur de retard de consolidation.
respectant l’anatomie des
membres et les rapports FE : Ostéosynthèse externe à
vasculo-nerveux, le foyer est distance du foyer.
abordé et réduit à vue.
Le verrouillage est indiqué dans les
fractures comminutives afin de préserver
la longueur et empêcher la rotation
Enclouage du tibia à foyer fermé
EN GÉNÉRAL
et diminuer l’oedème.