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1. Puits ou forage ?
Puits creusés
à la main
Exemple au Mali :
puits de 100 m de prof,
diamètre 2-3m,
Q = pls m3/h
Puits
Adapté à contexte sahélien, régions isolées, à faible pouvoir économique
Avantages
- Coût d’exhaure faible
- grand diamètre : Q exploitation important possible (forte capacité stockage)
- facilité à réhabiliter : surcreusement possible, curage facile…
- rôle fédérateur socialement
Inconvénients
- Coût de creusement élevé
- creusement long : pas adapté aux urgences
- nécessité d’aménagement en surface pour protéger des infiltrations
Forage
Avantages
- rapidité d’exécution (selon milieu et matériel)
- grande profondeur possible
- captage sélectif de nappes superposées (cas des aquifères multicouches)
- bonne étanchéité en surface, protection des nappes
- peu encombrement en surface
Inconvénients
- Coût total très important : foration, équipement
- disponibilité et accessibilité des engins
- difficulté de réhabilitation
2. Forage : identifier les besoins
Quel usage ?
* Prévoir les impacts potentiels d’un forage ou d’un pompage sur le milieu naturel :
immédiats ou à long terme
Quelque soit l'importance de l'ouvrage, la responsabilité pénale de la personne morale ou physique est
engagée, pour pollution des eaux, notamment sur la base de l'article 22 de la loi sur l'eau.
Les installations, ouvrages, travaux et activités relevant de la loi sur l'eau, sont définis dans une nomenclature
et soumis à l'autorisation ou à déclaration suivant les dangers qu'ils présentent et la gravité de leurs effets sur
la ressource en eau et les écosystèmes aquatiques. De même, le code minier, en son article 131, précise
que toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu'en soit l'objet,
dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que
déclaration en a été faite à l'ingénieur en chef des mines.
Ainsi, le maître d'ouvrage fait une déclaration qui sera envoyée à la DRIRE avant le début des travaux.
Le décret du 29 mars 1993 fixe la composition du dossier à constituer qui sera déposé à la préfecture du lieu
d'implantation de l'ouvrage. La DRIRE procèdera par la suite à un contrôle des professionnels du forage et de
la réalisation d'ouvrages.
Article 131 :
Toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu'en soit l'objet, dont la
profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration
en a été faite à l'ingénieur en chef des mines".
Article 132 :
"Les ingénieurs et techniciens du service des mines, les ingénieurs du service de conservation des gisements
d'hydrocarbures, les ingénieurs du service géologique national et les collaborateurs de ce dernier qui sont munis
d'un ordre de mission émanant du ministère chargé des mines ont accès à tous sondages, ouvrages souterrains
ou travaux de fouilles soit pendant, soit après leur exécution, et quelle que soit leur profondeur. Ils peuvent se
faire remettre tous échantillons et se faire communiquer tous les documents et renseignements d'ordre
géologique, géotechnique, hydrologique, hydrographique, topographique, chimique ou minier. Les maires dont le
territoire est concerné par les fouilles seront informés des conclusions des recherches".
Article 133 :
"Tout levé de mesures géophysiques, toute campagne de prospection géochimique ou d'études de minéraux
lourds doivent faire l'objet d'une déclaration préalable à l'ingénieur en chef des mines ; les résultats de ces levées
et campagnes lui sont communiqués".
Article 134 :
"Les documents ou renseignements recueillis (articles 132 et 133) ne peuvent, sauf autorisation de l'auteur des
travaux, être rendus publics ou communiqués à des tiers par l'administration avant l'expiration d'un délai de dix
ans à compter de la date à laquelle ils ont été obtenus".
Article 136 :
"Lorsque la validité d'un titre de recherches minières cesse, sur tout ou partie de la surface qu'il concerne, le
titulaire est tenu de céder les renseignements d'ordre géologique et géophysique portant sur cette surface au
nouveau titulaire d'un permis la concernant".
Infractions et pénalités
Les articles 140 à 143 du code minier définissent les infractions dressées par les agents de la
DRIRE dans le cadre des déclarations de forage.
Ainsi, le Procureur de la République peut demander la destruction du matériel. De plus, les peines
prévues atteignent un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.
Sont visés :
- la non déclaration ;
- la non fourniture des renseignements géologiques recueillis ;
- l'obstacle à l'action des inspecteurs.
5. Techniques de foration
Foreuse :
Machine semi-automatique qui permet la progression d'un train de tiges vissées au bout
duquel figure un trépan.
Rotary :
- Rotation + poussée d’un engin abrasif (trilame, tricône)
- Abrasion du terrain avec circulation de fluide
qui remonte les cuttings
- Fluide = boue de bentonite (eau + argile)
Avantages :
- technique rapide,
- permet de vérifier les arrivées d'eau dans le forage au fur à mesure de l'avancement
Principe du forage MFT
Fluides de forage
Composition (densité, T…) et débit du fluide variable en fonction
du milieu et des conditions de foration
Paramètres de la foration
- Avancement outil
- Evacuation cuttings
- Stabilisation paramètres : vitesse, consommation…
Forages de gros diamètres
Forages carottés
6. Equipement
Réalisation technique - précautions
Forage = vecteur de pollution potentiel
Toarcien (de 28 à 47 m)
Foration : Ø = 311 mm
(de 10 à 118 m) gravillonnage 2 x 4 (de 60 à 118 m)
- Fonction :
* canaliser l'eau depuis la ressource jusqu'en surface
* tenir mécaniquement les terrains traversés
* participer à l'individualisation de l'eau captée
* permettre la fixation du matériel de tête d'ouvrage (pompe immergée,
raccordement au réseau de surface).
- Matériaux :
* PVC, avec filetage
sensibilité aux chocs, à la température et aux chlorures
* Acier inoxydable : sensibilité aux rayures, chlorures, sulfures, hydrogène et tensions
réservé à des cas extrêmes (tubages profonds par exemple)
* Inox : cher mais qualité…
- Choix du matériau :
* la profondeur finale
* la qualité des terrains traversés
* débit de production espéré
par inspection vidéo : permet de visualiser la mise en place suivant les spécifications,
l'état général du tubage et l'étanchéité apparente des raccords soudés ou filetés
2. Crépine
Principale interface avec la ressource =
élément principal de l'équipement d'un ouvrage d'exploitation
- Caractéristiques :
· nature du matériau qui la constitue,
· forme des ouvertures,
· taille et densité des ouvertures,
· coefficient d'ouverture.
Crépine enroulée
-Choix des caractéristiques géométriques lié à :
-Critères de choix :
Toarcien (de 28 à 47 m)
Foration : Ø = 311 mm
(de 10 à 118 m) gravillonnage 2 x 4 (de 60 à 118 m)
-Fonction :
limiter les pertes de charge au niveau du forage + assurer une filtration efficace.
- permet l’augmentation de la taille des ouvertures des crépines
- augmente la porosité autour du forage = réduit la vitesse de l'eau à l'entrée de la
crépine = augmenter le débit de production + longévité de l'ensemble.
- filtre les éléments fins
Choix et Dimensionnement :
- matériau propre sans élément fin, de forme arrondie (limite les pertes de charge), calibré
le plus souvent : gravier siliceux
- granulométrie définie à partir de la courbe granulométrique propre de l'aquifère
- diamètre le plus fin possible, en étant toutefois plus gros que les ouvertures des crépines
- calcul volume de gravier = volume foré – volume tube… et la réalité est toujours supérieure
-Fonction :
· ancrer les tubages dans le terrain,
· rendre l'espace annulaire étanche et empêcher la pollution par les ciment
eaux de surface,
· protéger le tubage de l'action corrosive de certains fluides ou terrain.
Argile ou matériau
imperméable
Massif filtrant
5. Pompe Pompe immergée ou pompe de surface
Le NP détermine le type de station de pompage alloué au forage.
- Si le NP <=7m, une station de type pompe de surface sera préconisée
- Si le NP >7m, alors une station de type pompe immergée sera obligatoire
Origine
- frottement du liquide contre les parois plus ou moins lisses de la tuyauterie,
- changements de diamètres, aux courbes,
- aux accessoires tels que : tés, vannes coudes...
Cette opération s'effectue le plus souvent lorsque la colonne de captage est en place avant la
mise en production du forage.
-Types de développement :
Informations géologiques :
- nature et position des terrains traversés
- signes d’eau
- débit estimé après chaque venue d’eau
Informations du foreur :
- consommation des matériaux (boue, ciment, tube), du carburant et lubrifiants
- problèmes mécaniques rencontrés
- travaux de maintenance des machines
9. Diagraphies en forage
Diagraphie du fluide
Gamma ray : en bleu
Résistivité : en rouge
Gamma Ray :
sonde mesurant la radioactivité naturelle existant dans les
roches = teneur en argile du terrain sur la verticale –
donne une idée sur l'imperméabilité des terrains
traversés.
Résistivité :
On descend dans le forage non tubé et rempli d'eau une
sonde mesurant la résistivité* apparente des différentes
couches traversées =
la résistivité cale la teneur en argile du terrain sur la
verticale - imperméabilité des terrains traversés.
10. Maintenance - Réhabilitation
Pendant son exploitation, le forage sera maintenu dans des conditions optimales de
fonctionnement:
3) lors des opérations de réhabilitation, telles que le remplacement des crépines ou des
tubages, il faut veiller à ne pas contaminer la ressource en eau.
Cause de détérioration
Détérioration d’un forage est inévitable : facteurs physiques, chimiques et biologiques
Impact de ces facteurs dépend de :
Processus chimique qui tend à détruire un matériau plongé dans un milieu avec
lequel il est en déséquilibre
En forage :
Métaux particulièrement vulnérables : transfert des cations métalliques vers eau
Mais bétons armés et mortier peuvent être aussi corrodés
Seuls les plastiques, revêtements bitumeux et acier inoxydable sont non corrodables
2. Colmatage
* Colmatage biologique
Développement de films bactériens qui obstruent les ouvertures crépines, ou
les pores du massif filtrant.
Ce développement bactérien est favorisé par les changements du milieu naturels
(climatiques) ou anthropiques (pollution organique, élévation NP, dénoyage crépines...)
Plus fréquent en milieu alluvial et nappes superficielles
3. Erosion
Diagnostic
Abandon du forage
Quand la réhabilitation n’est pas faisable techniquement ou économiquement
ESSAI DE PUITS
ESSAI DE NAPPE
Zone d’appel
Zone d’influence
ligne de partage
des eaux
puits de
pompage
surface au sol
cône de
rabattement
mur de
l’aquifère
surface
piézométrique
Cas d’une nappe libre
ND
débit d’exhaure Niveau dynamique
Q
(m /s ou m3/h le plus souvent utilisé)
3 (variable)
Niveau
statique NS
épaisseur mouillée (m)
s
Mur de
l’aquifère
h Formation
aquifère
K r
Formation
imperméable
R
NS : niveau statique : niveau de la nappe au repos observé dans
l’ouvrage (profondeur de la surface piézométrique de la nappe par
rapport au sol). Unité = m
ND : niveau dynamique : niveau de la nappe observé dans l’ouvrage
après un temps de pompage donné. Unité = m
T = K . h : transmissivité (m2/s)
Cas d’une nappe captive
Q
Niveau piézométrique
de la nappe captive
Formation
Toit de
imperméable
l’aquifère
K e Formation aquifère
Mur de Formation
l’aquifère imperméable
Détermination de la pompe :
A l'aide des courbes de performances constructeur (grundfos) nous allons déterminer notre pompe selon
la formule suivante (unité en m):
nd +pc+de+pu=hmt ou
d= niveau dynamique...........................40
Pc= pertes de charge............................10
de= dénivellation....................................10
pu= pression utile.....................................35 (équivalent de 3 bars 5)
hmt=hauteur manométrique....95 m