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Les RESEAUX

La TRANSMISSION de l'information
Couche Physique (1)
1
Introduction
• Première distinction :
Transmission et Communication
•La communication suppose la compréhension et
l'exploitation du contenu de l'information.
•La transmission ne s'occupe que du transfert de
l'information de l'expéditeur vers le destinataire.
Elle précède la communication.
(les deux termes sont parfois utilisés indifféremment)
Yonel GRUSSON 2
Introduction
Pour être transmise une information doit
être transcrite, "matérialisée" sur un
support. Matérialisation obtenue
généralement avec la transformation d'une
caractéristique de ce support.
Pierre + Gravure
Papier + Écriture
Fil de verre + Lumière
Air + Onde
Fil métallique + Courant électrique
(Cas étudié ici)
Yonel GRUSSON 3
Introduction
La transmission des données
suppose donc :
 De transmettre un signal
1ère Partie
 D'utiliser un support
2de Partie
Yonel GRUSSON 4
1ère Partie
La TRANSMISSION du signal
(Cette partie étudie la transmission filaire)

5
Quelques notions d'électricité
• L'électricité peut se définir comme un
mouvement, un flux, un déplacement
d'électrons dans un support.
• Toute matière est composée d'atomes.
• Les atomes connus sont répertoriés dans
"Le tableau périodique des éléments".
• Les composantes de l'atome sont les
suivantes :
Yonel GRUSSON 6
L'Atome
• Le noyau : partie centrale de l'atome. Il
comprend :
– Les protons : particules de charge
positive.
– Les neutrons : particules n'ayant aucune
charge électrique (neutres)
• Les électrons : particules de charge
négative qui gravitent autour du noyau.
Yonel GRUSSON 7
Exemple : l'atome d'hélium
Neutron

+ Proton
+
Électron

Tableau des éléments

Neutrons + Protons = Noyau


Nombre d'électrons = Masse atomique
L'atome est électriquement neutre
Yonel GRUSSON 8
L'Atome

Il a été démontré que :

Des charges électriques de


même signe se repoussent

Des charges électriques de


signe opposé s'attirent

Yonel GRUSSON 9
Quelques notions d'électricité
• La force d'attraction du noyau sur
l'électron diminue avec son éloignement.
• En pratique, on considère qu'un électron
situé à dix nanomètres (10 nm) de son
noyau en est infiniment éloigné et n'est
plus attiré par lui : Il est libre.
• Les électrons libres circulent en tout sens
de façon désordonnée.

Yonel GRUSSON 10
Quelques notions d'électricité
• • • • • • • •
• • •
• • • •
• • • • •

• Mais l'ensemble continue à rester


électriquement neutre.
• Il est possible de créer un mouvement en
créant un "déséquilibre" par l'application
d'une différence de potentiel.

Yonel GRUSSON 11
Quelques notions d'électricité
Circuit
- Pile +

• Sur le circuit fermé, la pile va produire


chimiquement des électrons sur son pôle
négatif.
• Les électrons émis dans le circuit exerce une
répulsion sur ceux qui existent déjà. Ce
mouvement fait pénétrer dans le pôle positif
autant d'électrons qu'il en part du pôle négatif.
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Quelques notions d'électricité
- +
• • • • • • • •
- • • +
• •
- • • • • • • +
• • •
- +

L'application d'une différence de potentiel


entre les extrémités d'un conducteur
comportant des électrons libres fait
apparaître un mouvement d'ensemble
ordonné vers le pôle positif.
Yonel GRUSSON 13
Quelques notions d'électricité
Résistance d'un conducteur
Le flux des électrons est freiné selon les caractéristiques
de la matière constituant le conducteur.
On distingue ainsi :
• Les conducteur isolants
Les conducteurs isolants sont des matériaux qui
freinent ou qui gênent énormément la libre circulation
des électrons. Exemples : Le plastique, le verre, l'air,
le bois sec, le papier, le caoutchouc et l'hélium.

Yonel GRUSSON 14
Quelques notions d'électricité
• Les conducteurs
Les conducteurs électriques sont des matériaux qui
permettent aux électrons de circuler. Ils circulent
librement parce que le noyau n'attire pas fortement
les électrons les plus éloignés qui peuvent ainsi se
libérer. À température ambiante, ces matériaux
contiennent un grand nombre d'électrons libres.
L'ajout d'une tension électrique entraîne le
déplacement de ces électrons, ce qui produit un
courant.
• Les meilleurs conducteurs sont les métaux. Par
exemple le cuivre, l'argent et l'or, la brasure (un
mélange de plomb et d'étain utilisé pour souder)
Yonel GRUSSON 15
Quelques notions d'électricité
• Les semi-conducteurs
Les semi-conducteurs sont des matériaux dans
lesquels la quantité d'électricité qui circule
peut être contrôlée de manière précise.
• Exemples de semi-conducteurs : Le carbone, le
germanium, l'arséniure de gallium (un alliage)
et le plus connu des électroniciens le silicium
(fabrication des circuits électroniques).

Yonel GRUSSON 16
Quelques notions d'électricité
• Les caractéristiques de l'électricité et leurs
mesures
– L'intensité (Symbole I).
Il s'agit de la mesure du débit du courant c'est à
dire le nombres d'électrons qui circulent dans
un conducteur pendant une seconde.
L'unité d'intensité est l'ampère (A).
1 A = 1 Coulomb à la seconde
1 A = 6,28 * 1018 électrons à la seconde
L'appareil utilisé est l'Ampèremètre.
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Quelques notions d'électricité
– La tension (symbole U) ou force
électromotrice (f.e.m, symbole E)
Il s'agit de la mesure de la puissance du
générateur électrique (pile par exemple) sa
force électromotrice qui en produisant un
excès d'électrons à la borne négative est à
l'origine du courant.
La tension se mesure en Volt (symbole V) à
l'aide d'un voltmètre
Yonel GRUSSON 18
Quelques notions d'électricité
– La résistance (symbole R)
Elle se mesure en Ohm (symbole ) à l'aide
d'un Ohmmètre.
La résistance d'un conducteur :
• dépend de sa longueur,

• dépend de sa nature,

• est inversement proportionnel à sa section.

Yonel GRUSSON 19
Quelques notions d'électricité
• Relation en U, R et I : La loi d'Ohm
L'intensité dépend de la tension et de la
résistance.
Dans un circuit électrique, l'intensité du courant
est directement proportionnelle à la tension
appliquée à ses bornes et inversement
proportionnelle à la résistance.

I=U/R
U=R*I
Yonel GRUSSON 20
Quelques notions d'électricité
• On distingue 2 types de courants :
– Le courant continu
Le courant est dit continu si ce courant (le
flux d'électrons) va toujours dans le même
sens.
v (tension)

t
Yonel GRUSSON 21
Quelques notions d'électricité
– Le courant alternatif
Avec le courant alternatif, le courant
change de sens plusieurs fois par seconde.
v (tension)

Yonel GRUSSON 22
Le signal
• Dans le cas d'une transmission filaire, on
appellera SIGNAL l'utilisation d'une
TENSION pour représenter les données à
transmettre.
• On distinguera ainsi :
– La transmission NUMERIQUE
– La transmission ANALOGIQUE
• Dans tous les cas pour être transmissent les
données sortent de l'ordinateur en série et en
numérique (bit 0 ou 1)
Yonel GRUSSON 23
Distinction Série/Parallèle
Parallèle sur 8 bits

Périphérique
Ordinateur 8 Bits Transmis au moment T

Technique inutilisée dans les transmissions sur un


réseau car elle nécessiterait des moyens importants.

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Distinction Série/Parallèle
Transmission en série d’un octet
Horloge
T1 T2 T3
T1
D1 1
D2 0 1
D3 1 0 1
D4 Registre
0 1 0
D5 à Décalage
0 0 1
D6 1 0 0
D7 1 1 0
D8 0 1 1
0 1
Sortie Série
0
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Bande base et large bande
• Avec une transmission en bande de base le
câble ou support de transmission
n'acheminera qu'un seul signal à la fois. Il
occupera toute la bande passante du
support. Exemple : Ethernet).
• Avec une transmission en large bande
plusieurs signaux seront transmis
simultanément sur le support (cf.
multiplexage fréquentiel). Exemple
Transmission TV.
Yonel GRUSSON 26
Transmission en Bande de Base
Ce type de transmission consiste à
émettre sur la ligne des courants qui
reflètent la valeur des bits transmis.
Par exemple une tension nulle pour un
0 et une tension positive pour un 1.

Il existe plusieurs techniques de


transmission en bande de base.
Yonel GRUSSON 27
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
Non Return to +v
Zéro Level
N.R.Z-L -v

Un niveau est choisi pour représenter le 1, l'autre le 0

Technique utilisée par les réseaux


100VG et Ethernet 100 Base T4
Yonel GRUSSON 28
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
Non Return to +v
Zéro Invert on
0
One
N.R.Z-I -v

Il y a une TRANSITION pour la transmission du 1 C'est la


transition qui est ici repérée et non le niveau

Technique utilisée par les réseaux


FDDI et Ethernet 100 Base FX
Yonel GRUSSON 29
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
+v
Code
BiPolaire 0
-v

Transition sur +V ou –V pour transmettre un 1 et une


transition sur 0 pour transmettre un 0

Yonel GRUSSON 30
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 0 1 1 0 0 1 0

Code de +v
Miller 0
-v

1 : Transition au milieu de l’intervalle


0 : Pas de transition si suivi par un 1
Transition à la fin de l’intervalle si suivi d’un 0

Yonel GRUSSON 31
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 1 0 0 1 1 0 1

Code +v
Manchester
-v

1 : Transition de HAUT en BAS au milieu de l’intervalle


0 : Transition de BAS en HAUT au milieu de l’intervalle

Technique utilisée par les réseaux Ethernet 802.3


Yonel GRUSSON 32
Transmission en Bande de Base
Code à
émettre 0 1 0 1 1 0 0
Code +v
Manchester
différentiel -v

0 : Transition (selon la fin du bit précédent)


1 : Pas de Transition

Technique utilisée par les réseaux Token-Ring 802.5

Yonel GRUSSON 33
Transmission en Bande de Base
Transmission TETRAVALENTE
Code à
émettre 01 10 11 10 00

+v1
+v0
0
-v0

-v1

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Transmission en Bande de Base
Inconvénient : Dégradation très rapide des
signaux avec la longueur de la transmission.
Nécessite de régénérer régulièrement le
signal. Distance maximum quelques
kilomètres.
Ne permet le partage de la bande passante
(multiplexage).
Avantage : Technique facile à mettre en œuvre.
Utilisation d'un adaptateur.
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Le Signal Analogique

• Une transmission analogique consiste à


utiliser un courant dit porteur (on parle
de porteuse) et a le modifier en fonction
des données à transmettre (bit 0 ou 1).
• On utilise pour cette technique une
tension alternative.

Yonel GRUSSON 36
Le Signal Analogique
La fonction d’une onde sinusoïdale élémentaire
est :
a(t) = A SIN (w t + ph)
Avec :
t : le Temps
A : l’amplitude maximale
w : la pulsation w = (2 pi f)
avec f la fréquence
ph : la phase
a(t) : L’amplitude à l’instant t

Yonel GRUSSON 37
Le Signal Analogique
a(t) = 2 SIN (2.pi.t) ou f=1 et ph = 0
2,5

1,5

0,5
a(temps)

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5

-0,5

-1

-1,5

-2

-2,5
Temps

Yonel GRUSSON 38
Le Signal Analogique
2,5

2
1 Période
1,5

0,5

Phase 1
a(temps)

0
-1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5
Phase 2
-0,5

-1

-1,5

-2

FREQUENCE = Nombre de périodes par seconde


-2,5
Temps
1 Hz = 1 période par seconde
Yonel GRUSSON 39
Transmission analogique
La modulation consiste à modifier une des
caractéristiques du signal sans modifier les
autres. La nature de l’information (0 ou 1)
vient moduler une onde qui devient
«porteuse» de la donnée. On distingue :
• Modulation de Fréquence
• Modulation d’Amplitude
• Modulation de Phase

Yonel GRUSSON 40
Transmission analogique
Modulation de Fréquence

Yonel GRUSSON 41
Transmission analogique
Modulation d'Amplitude

Yonel GRUSSON 42
Transmission analogique
Modulation de Phase

Yonel GRUSSON 43
Numérisation d'un signal analogique

Cette technique permet de numériser


v2 un signal analogique (vidéo, musique,
etc.).
v v3 1 Ne pas confondre avec la compression

v4

v6 v
5

Temps entre deux échantillons

Les valeurs binaires Vi sont transmises

Yonel GRUSSON 44
Numérisation d'un signal analogique
Un signal analogique utilisant une BANDE
PASSANTE (cf. plus loin) égale à F peut être
représenté par une série d’échantillons
prélevés à une fréquence au moins égale à 2F
Par exemple un signal occupant une bande
passante de 10 000 Hz devra échantillonner au
moins 20 000 fois par seconde.

Yonel GRUSSON 45
Caractéristiques du SIGNAL

L’AFFAIBLISSEMENT
• La puissance du signal reçu (P2) est plus
faible que celle du signal émis (P1).
• Affaiblissement = 20 * log10 (P2/P1)

Yonel GRUSSON 46
Caractéristiques du SIGNAL
Affaiblissement d'un signal analogique

Signal émis
Signal reçu affaibli

Yonel GRUSSON 47
Caractéristiques du SIGNAL
Affaiblissement en dB

f0 Fréquence

 L'affaiblissement est minimum pour une


fréquence f0 non nulle puis augmente
 L'affaiblissement augmente aussi avec la
distance.
Yonel GRUSSON 48
Caractéristiques du SIGNAL
DISTORTION DE PHASE
Déphase du signal par rapport à une
porteuse

Yonel GRUSSON 49
Caractéristiques du SIGNAL

LES BRUITS
• Ensembles des composantes aléatoires et non
significatives d’un signal.
• Perturbations internes (composants
électroniques, échauffement…) ou externes
(Champs électromagnétiques, radiations…).
Sr(t) = s(t) + b(t)
avec Sr(t) : Signal reçu , s(t) :signal transmis
et b(t) : bruit
Yonel GRUSSON 50
Caractéristiques du SIGNAL

• Le rapport Signal sur Bruit (S / B) est une


caractéristique d'un canal.
• Ce rapport varie dans le temps du fait qu'il est
aléatoire.
• Il s'exprime en DECIBELS (Db)

Yonel GRUSSON 51
Caractéristiques du SIGNAL

LARGEUR DE LA BANDE OU BANDE PASSANTE


• Différence entre la plus haute et la plus basse
fréquence que laisse passer sans altération un canal
de transmission.
• La Ligne téléphonique traditionnelle a une bande
passante de 3100 Hz (de 300 à 3400 Hz)
• Les fréquences de la voix et des instruments de
musique sont comprises entre 50 et 4000 Hz
Yonel GRUSSON 52
Caractéristiques du SIGNAL

• On appelle Bande Passante d’une voie de


transmission pour un affaiblissement donné A,
l’intervalle de fréquences soumises à un
affaiblissement inférieure ou égale à A.
• La Bande passante d’un canal de transmission
peut être partagée

Yonel GRUSSON 53
Caractéristiques du SIGNAL
Affaiblissement en Db

Bande Passante à A1 Db
A1

Bande Passante à A0 Db
A0

F10 F00 F01 F11 Fréquence

Yonel GRUSSON 54
Caractéristiques du SIGNAL
• Capacité maximale et théorique d’un canal.
Formule de Shannon :
C = W Log2 (1 + S/B)
avec W : la bande passante (en Hz)
S : Puissance du signal
B : Puissance du bruit
S/B en Décibels (Db)
C : Capacité en Bit/sec
• Exemple : Une ligne téléphonique avec une bande
passante de 3200 Hertz et S/B=10db pourra
Yonelatteindre
GRUSSON un débit théorique de 10 K/bit/s 55
Caractéristique de VITESSE.....
• La vitesse de modulation : Vmod = 1/T
– Avec T la durée du moment élémentaire
– Elle se mesure en BAUD
– 1 Baud = 1 moment significatif par seconde
• La vitesse de transmission : Vtr = 1/T * log2V
– Avec V la VALENCE du Signal (Nombre de
représentations possible avec le signal).
– Elle se mesure en BIT/Seconde.
Yonel GRUSSON 56
Caractéristique de VITESSE.....
0 1 1 0 1 1 0
Temps en ms 20 20 20 20 20 20 20
+v

-v

De MODULATION
Vmod = 1/0,02 = 50 Bauds
De TRANSMISSION
Vtr = 1/0,02 * log22 = 50 Bits/Sec.
Yonel GRUSSON 57
Caractéristique de VITESSE.....
Ainsi avec une Transmission TETRAVALENTE

01 10 11 10 00
+v1
+v0
0
-v0

-v1

Avec T = 0,005 et V = 4
Vmod = 200 Bauds
Yonel GRUSSON
Vtr = 400 Bits /s 58
2 dePartie
Les Supports de la transmission
59
La normalisation du câblage
• Trois organismes sont à l'origine de la normalisation
dans ce domaine :
– ANSI : Américan National Standard Institut
– EIA : Electronic Industry Association
– TIA : Télécommunication Industry Association
Ils créèrent, en 1991, la norme :
ANSI/EIA/TIA-568-1991
Commercial Building Télécommunications Cabling Standard
Document modifié en 1995 et connu sous le nom de :
ANSI/EIA/TIA-568-A

Yonel GRUSSON 60
La normalisation du câblage
ISO a publié la norme :
ISO 11801E-1995
Elle reprend la norme T568-A qui est spécifique
au câblage US pour la compléter avec le câble
STP 100 ohms et câble 120 ohms qui sont très
utilisés en France et en Europe.
TIA/EIA =Norme US et ISO =Norme internationale
La norme T568-A se combine à d'autres normes
(TIA/EIA-569 ; TIA/EIA-606 ; TIA/EIA-607)
Yonel GRUSSON 61
La normalisation du câblage
• Ces normes traitent entre autres sujets :
– Des câbles et de leurs caractéristiques techniques pour
atteindre certain niveau de performance.
– Des topologies et leurs exigences techniques (longueur du
segment Ethernet, par exemple)
– Des différentes connectiques
– De l'équipement des locaux ;
• Le répartiteur général

• Les répartiteurs secondaires (1 par zone de travail)

• Le câblage dorsal (backbone)

• Les zones de travail (1000 m2 environ)

• Le câblage horizontal (entre les stations et les


équipements de la zone de travail)
• Le câblage vertical (entre zones de travail –étage-)
Yonel GRUSSON 62
Les SUPPORTS DE TRANSMISSION
• Le choix du support physique de transmission n'est
pas indifférent. De nombreux facteurs orientent ce
choix :
– Les protocoles de la couche de liaison (CSMA/CD,…).
– Le débit désiré (10, 100 Mb/s, 1 Gb/s, etc.).
– Le rôle du câble dans le réseau (entre deux
bâtiments, dans les murs, jarretière, etc.).
• Des normes internationales fixent les caractéristiques
physiques et d'utilisation des différents supports.

Yonel GRUSSON 63
Les SUPPORTS DE TRANSMISSION
• Les Supports CUIVRES
 Câble COAXIAL
 Les Paires METALLIQUES
• La FIBRE OPTIQUE
• Les Supports "Immatériels"
 Rayon Infrarouge
 Faisceaux HERTZIENS
 Ondes radioélectriques
 Les Satellites
Yonel GRUSSON 64
Le Câble COAXIAL

Gaine extérieure
Cuivre
Tresse métallique
Isolant en Plastique

Yonel GRUSSON 65
Le Câble COAXIAL
Historiquement le premier support utilisé par
les réseaux locaux
• Câble de 50 ohms pour les transmissions en
bande de base et de 75 ohms pour les
transmissions analogiques (TV).
• Bande passante et protection
électromagnétique plus importante qu’avec la
paire torsadée
• Débit maximum : 10 Mbit/s sur le Km (plus
sur des distances plus courtes).
• Moins économique que la paire torsadée.
Yonel GRUSSON 66
Le Câble COAXIAL
Désignation Diamètre Impédance Protocole
Ethernet
RG-8/U 0,405 p. 50 ohms
épais
RG-58/U Ethernet
0,195 p. 50 ohms
ou RG-58A/U Fin

TV par
RG-59/U 0,242 p. 75 ohms
câble

Ce support est de moins en moins utilisé au profit de


la paire torsadée et de la fibre optique.
Yonel GRUSSON 67
La PAIRE TORSADEE
• Support traditionnel de l’infrastructure téléphonique.
• Réamplification du signal sur longue distance.
Quelques dizaines de Km sans régénération
• La Bande Passante dépend :
– du diamètre et de la pureté des conducteurs (le
calibre se mesure selon l'échelle AWG (American
Wire Gauge). Un câble de 24 AWG est plus fin
qu'un câble de 22 AWG).
– la nature des isolants.
• Débit sur longue distance, quelques Kbit/s. En réseau
local plusieurs Mbit/s et Gbits/s.
Yonel GRUSSON 68
La PAIRE TORSADEE
• Caractéristiques :
 Blindage
 Non Blindé (UTP Unshielded Twisted
Pair). Le type le plus utilisé actuellement.
 Blindé (ou STP Shielded Twisted Pair)
–avec une TRESSE METALLIQUE
(non écranté) – (blindage au sens strict)
– avec une FEUILLE D ’ALUMINIUM
(écranté) - FTP (Foiled Twiwted Pair)
– avec les 2 protections (SFTP)
La PAIRE TORSADEE
L’impédance 100, 120 et 150 Ohms
• Le 100 Ohms standardisé par l’TIA/EIA.
fait référence à 3 catégories de câbles :
Bande Passante
Catégorie Utilisation
jusqu'à
Téléphone, 10 Base T, Token Ring à 4
3 16 Mhz Mbit/s, 100 Base T4

4 20 Mhz Token Ring à 16 Mbits/s

100 Base TX, OC-3 (ATM)


5 100 Mhz La catégorie 5 prend en compte du câble
UTP
Yonel GRUSSON 70
La PAIRE TORSADEE
 Le 150 Ohms a été proposé par IBM pour
répondre aux besoins du Token Ring.
 Le 120 Ohms est un compromis
Coût/performance qui s’est imposé en France
sous l’impulsion de France Télécom.
 Le 100 Ohms était surtout utilisé aux États-
Unis. L'ISO/IEC reprend donc la norme de
l’TIA/EIA pour la compléter avec les supports
utilisés en Europe (150 et 120 Ohms)
 Actuellement le 100 Ohms s'est imposé
Yonel GRUSSON 71
La PAIRE TORSADEE
Câble composé de 4 Paires UTP
Ce type de câblage est utilisé "hors les murs" (jarretière de brassage, etc.)

Gaine
Conducteur Anti-Feu
Mono-Brin En Teflon
(en PVC
sinon)

Paire Torsadée
Fil de déchirement
Yonel GRUSSON 72
La PAIRE TORSADEE
Câble blindé composé de 4 Paires torsadées (STP)
Câblage plus rigide utilisé comme dorsale permet une bonne protection contre les
interférences électromagnétiques et les bruits de fond si la tresse métallique est
correctement mise à la terre.

Conducteur
Mono-Brin Tresse
métallique

Gaine
Anti-Feu
Paire Torsadée

Yonel GRUSSON
Fil de déchirement 73
La PAIRE TORSADEE
Câble composé de 4 Paires torsadées (FTP)
Grande souplesse et une très bonne réduction des perturbations électromagnétiques ; Il
réduit également les rayonnements électromagnétiques produit par le câble lui-même.

Gaine Drain (fil sans isolant


en contact avec le
Anti-Feu feuillard)

Conducteur
Mono-Brin
Feuille
d'aluminium
Paire Torsadée

Yonel GRUSSON
Fil de déchirement 74
La PAIRE TORSADEE
Câble composé de 4 x 4 Paires torsadées (FTP)

Yonel GRUSSON 75
La PAIRE TORSADEE
Les performances d’un câble en paires torsadées est
mesurée essentiellement par :
 L ’AFFAIBLISSEMENT (appelé aussi ATTENUATION)
L’atténuation se mesure en DECIBEL par kilomètre
ou 100 mètres. Elle exprime le rapport entre
l'énergie émise et l'énergie reçue.
Plus la mesure est petite meilleur est le lien.
Elle augmente avec la fréquence du signal et la
longueur du câble.
Yonel GRUSSON 76
La PAIRE TORSADEE
 La PARADIAPHONIE
(Notée NEXT pour Near End Cross Talk)
Il traduit l’aptitude du câble à ne pas être
perturbée par les signaux transmis par les
paires voisines.
En effet une partie de l'énergie perdue par
l'affaiblissement sur une paire est transférée
sur une autre paire ; donc elle augmente avec
la longueur et la fréquence. Elle augmente
également au passage des connecteur RJ45
dont les connecteurs sont très proches.
Yonel GRUSSON 77
La PAIRE TORSADEE
 La PARADIAPHONIE
Elle se mesure en dB et exprime le rapport
entre l'énergie émise par une paire d'un côté
du lien et l'énergie reçue sur une autre paire
du même coté du lien (respect de la norme
dans la construction des câbles)
Plus la mesure est élevée, meilleur est le câble.

Yonel GRUSSON 78
La PAIRE TORSADEE
 La TELEDIAPHONIE
(Notée FEXT pour Fear End Cross Talk)
Notion introduite par l'Ethernet Gigabit
(IEEE 802.3ab)
Elle se mesure en dB et exprime le rapport
entre l'énergie émise par une paire d'un côté
du lien et l'énergie reçue sur une autre paire
du l'autre coté du lien
Plus la mesure est élevée, meilleur est le câble.
Yonel GRUSSON 79
La PAIRE TORSADEE
Les caractéristiques exigées par les normes
varient selon les éléments pris en compte. Elle
distingue ainsi :
 Le lien permanent ; câble qui relie la prise
RJ-45 d'extrémité à la pris RJ-45 d'un local
répartiteur (câblage "mural" généralement)
 Le canal qui comprend un lien permanent et
les jarretières vers les éléments actifs

Yonel GRUSSON 80
La PAIRE TORSADEE
 Pour augmenter le débit il faut augmenter la
fréquence des signaux.
L'augmentation de la fréquence augmente
exponentiellement la diaphonie et
l'atténuation.
 Pour améliorer la diaphonie il faut poser un
écran autour de chaque paire.
Il faut également que les connecteurs assurent
la continuité de l'écrantage.
Yonel GRUSSON 81
La PAIRE TORSADEE
 Il est par contre difficile d'améliorer
l'affaiblissement. En effet
 Augmenter les isolants pour diminuer la
perte d'énergie mais ceci augmente la taille
des câbles.
 Augmenter la puissance des émetteurs mais
ceci augmente le rayonnement
électromagnétique

Yonel GRUSSON 82
La PAIRE TORSADEE
En résumé :
 Plus l'affaiblissement est faible
Plus la diaphonie (para et télé) est élevée
Plus le rapport signal bruit est élevé
Meilleures sont les performances du câble.

Yonel GRUSSON 83
CATEGORIE / CLASSE
 La CATEGORIE – 5, 5e, 6 ou 7- est une notion
utilisée par l’TIA/EIA et qui concerne
essentiellement le câblage proprement dit (parfois
le connecteur).
 La classe –D, E ou F- est une notion qui est
d'origine ISO/IEC et qui concerne :
La chaîne de liaison comportant des éléments
de catégorie : câbles, connecteurs et cordon de
brassage.
 Les installations (répartiteur, etc..)
 Les méthodes de tests
Yonel GRUSSON 84
CATEGORIE / CLASSE
Les relations catégorie/classe sont :
Catégorie 5 / Classe D
Normalisée depuis 1995 avec des évolutions
comme la catégorie 5e
Catégorie 6 / Classe E
Norme en cours de finalisation (déjà
proposée commercialement)
Catégorie 7 / Classe F
En négociation
Yonel GRUSSON 85
La Catégorie 5 / Classe D
Le standard EIA/TIA 568A de 1995 définit le
câble de catégorie 5 :
 Câble UTP
Impédance 100 Ohms
Fréquence des transmissions : 100 Mhz
Débit maximal : 100 Mbits/s (155 Mbits/s
pour les réseau ATM)
Connecteur RJ45 (de catégorie 5)
Les câbles doivent être certifiés par des
organismes indépendant des fabricants
Yonel GRUSSON 86
La Catégorie 5e / Classe D
La catégorie 5e est une évolution de la catégorie 5
Impédance 100 Ohms
Fréquence des transmissions : 100 Mhz
Bien que ces caractéristiques soient
identiques, la catégorie 5e améliore le câble
pour obtenir des mesures d'affaiblissement
et de paradiaphonie comptatibles avec
l'Ethernet Gbits/s
Connecteur RJ45 (de catégorie 5)
Yonel GRUSSON 87
La Catégorie 6 / Classe E
La catégorie 6 est la catégorie qui correspond à
un débit de 1000Mbits/s (Giga Ethernet)
Impédance 100 Ohms
Fréquence des transmissions : 200 Mhz avec
une version à 250 Mhz
Connecteur RJ45 (de catégorie 6)

Yonel GRUSSON 88
La Catégorie 7 / Classe F
La catégorie 7 est en discussion et représenterait
une rupture avec l'existant. Le débit visé serait
de 10 GigaBits/s
Impédance 100 Ohms
Fréquence des transmissions : 600 Mhz
Abandon du connecteur RJ45

Yonel GRUSSON 89
Câblage des prises RJ45
Transmission sur 2
paires
Utilisé par Ethernet
10 BASE T - 802.3

1 2 3 4 5 6 7 8
T1 R1 T2 R2
TD+ TD- RD+ RD-

Yonel GRUSSON 90
Câblage des prises RJ45

Transmission sur 4 paires :


• Utilisé par Ethernet 100
BASE T4 (avec du câble de
Catégorie 3) et
• 100 Base TX (avec du
câble de Catégorie 5)
1 2 3 4 5 6 7 8 Transmission sur 2 paires :
• Utilisé par Ethernet 100
BASE T Full Duplex et
EIA 568 A
• 1000 Base T

Yonel GRUSSON 91
Câblage des prises RJ45
RD + 1

RD - 2 1 RD +

TD + 3 2 RD -

4 3 TD + Câble croisé sur


5 4
2 paires

TD - 6 5

7 6 TD -

8 7

TD : Transmission de données 8
RD : Reception de données

Yonel GRUSSON 92
Câblage des prises RJ45
1

2 1

3 2

4 3

5 4
Câble croisé sur 4 paires
6 5

7 6

8 7

Yonel GRUSSON 93
La FIBRE OPTIQUE
• La fibre optique est le média conseillé par
l'ISO et l'EIA/TIA pour la réalisation des
"backbones" dans les systèmes de câblage.
• Son immunité aux perturbations
électromagnétiques et ses caractéristiques de
transmission du signal en font le support idéal
des transmissions haut débit :
– pour les rocades dans les batiments,
– pour les liaisons inter-bâtiments,
– pour le raccordement des postes de travail
Yonel GRUSSON 94
La FIBRE OPTIQUE
Schéma général d'une fibre optique :

Le coeur
(Fil de VERRE fin
à base de Silice)

Gaine optique qui maintien la lumière


Gaine extérieur à l ’intérieur de la fibre
(en général, dans les mêmes matériaux que le cœur mais
avec des additifs ce qui confine les ondes optiques dans le
cœur en ayant un indice de réfraction inférieur à celui
du cœur

Yonel GRUSSON 95
La FIBRE OPTIQUE
• On distingue les fibres optiques :
– monomodes
– multimodes
• multimodes à grandient d'indice
• multimodes à saut d'indice

• La différence visible provient de leur épaisseur

~ 8µm 125 µm 62,5µm 125 µm

Monomode (8/125) Multimode (62,5/125 ou 50/125)


Yonel GRUSSON 96
La FIBRE OPTIQUE
• La source de lumière peut être :
– une diode electroluminescente (LED Light
Emitting diode). Puissance du signal 0,1
milliwatt.
– un émetteur laser (ILD Injection Laser Diode)
avec une puissance 0,5 milliwatt (spectre
du signal dans l'infrarouge –non visible-)
• La fibre monomode n'utilise que le laser, la
fibre multimode peut utiliser les deux
systèmes.
Yonel GRUSSON 97
La FIBRE OPTIQUE
• Les performances de la fibre vont dépendre
de la propagation du rayon lumineux dans
celle-ci.
• Cette propagation dépend elle-même de la
composition de la fibre.
• La propagation dans une fibre est
unidirectionnelle (émetteur vers récepteur).
Une liaison nécessitera donc 2 fibres.

Yonel GRUSSON 98
La FIBRE OPTIQUE
Propagation du rayon lumineux dans la fibre :
• Multimode à Saut d'indice

Source
lumineuse

• Le cœur et la gaine optique sont en verres ayant des indices


de réfraction différents. Du fait de l'importance de la section
du cœur, il y a une grande dispersion des signaux traversant
ce type de fibre
• La bande passante est comprise entre 20 et 300 MHz/km
• Ce type de fibre est peu utilisé.
Yonel GRUSSON 99
La FIBRE OPTIQUE
Propagation du rayon lumineux dans la fibre :
• Multimode à Gradient d'indice

Source
lumineuse

• L'indice de réfraction décroît du centre vers à la périphérie de


la fibre. L'onde aura donc une forme sinusoïdale.
• Les LED peuvent émettre plusieurs longueurs d'onde
lumineuses.
• La bande passante est comprise entre 600 et 3000 MHz/km.
• Les diamètres les plus fréquents sont 62.5µm et 50µm.
• La fibre multimode est la plus employée dans les réseaux
locaux
Yonel GRUSSON 100
La FIBRE OPTIQUE
Propagation du rayon lumineux dans la fibre :
• Monomode
Source
lumineuse
• L'indice de réfraction est constant ou décroissant du centre vers
la périphérie. Le diamètre du cœur est pratiquement égal à la
longueur d'onde du faisceau lumineux. La propagation est
pratiquement directe sur une très longue distance (~50 km).
• Le Laser n'émet qu'une seule longueur d'onde mais autorise
l'utilisation d'une bande passante est très large > 10 Ghz.
• Support onéreux avec un rayon de courbure élevé.
• Surtout utilisé dans les WAN.
Yonel GRUSSON 101
La FIBRE OPTIQUE
Principaux avantages de la fibre optique :
• Débit d'informations élevé.
• Faible atténuation, transport sur des longues
distances.
• Pas de problème de mise à la terre.
• Immunité contre les perturbations
électromagnétiques.
• Pas de diaphonie.
• Installation en milieu déflagrant (pas d'étincelle).
• Discrétion de la liaison et inviolabilité.
• Résistance à la corrosion
Yonel GRUSSON 102
Supports Immatériels
• Les systèmes « à vue directe »
– L ’Infrarouge (essentiellement dans les LAN)
– Le Laser
– Les faisceaux Hertziens utilisent une bande
passante de 2 à 40 Ghz. La bande de 4 à 6 Ghz est
la plus utilisée. Bien que directif, ce système reste
de la diffusion (sécurité).
– Diffusion des ondes à haute fréquence
(essentiellement dans les LAN)
• Les satellites
– Bande Passante de 500 Mhz partagé entre
plusieurs répéteurs utilisant une bande de 36 Mhz.

Yonel GRUSSON 103


La TRANSMISSION
de l'information
104
Tableau des éléments

Yonel GRUSSON 105


Transmission en Bande de Base

Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
Non Return to +v
Zéro Level
N.R.Z-L -v

Yonel GRUSSON 106


Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
Non Return to +v
Zéro Invert on
0
One
N.R.Z-I -v

Yonel GRUSSON 107


Code à
émettre 0 1 1 0 1 1 0
+v
Code
BiPolaire 0
-v

Yonel GRUSSON 108


Code à
émettre 0 1 1 0 0 1 0

Code de +v
Miller 0
-v

Yonel GRUSSON 109


Code à
émettre 1 0 0 1 1 0 1

Code +v
Manchester
-v

Yonel GRUSSON 110


Code à
émettre 0 1 0 1 1 0 0
Code +v
Manchester
différentiel -v
Transmission TETRAVALENTE
Code à
émettre 01 10 11 10 00

+v1
+v0
0
-v0

-v1

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La PAIRE TORSADEE

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