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Master
Analyse et Gestion de Qualité (AGQ)
Professeur Saloua JEMJAMI
2018-2019
I. CONCEPTS D’ÉCOTOXICOLOGIE
1. DEFINITIONS DE L’ÉCOTOXICOLOGIE
2. AUTRES DÉFINITIONS
3. SPÉCIFICITÉS DE L’ÉCOTOXICOLOGIE
4. CARACTÉRISTIQUES PROPRES À L’ÉCOTOXICOLOGIE
5. OUTILS DE L’ÉCOTOXICOLOGUE
II. POLLUANTS
1. DÉFINITION
2. PRINCIPAUX TYPES DE POLLUANTS
3. MONITORING DES POLLUANTS
4. DYNAMIQUES DES CONTAMINANTS DANS LES ORGANISMES
Plan 5.
VIVANTS
2. CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES
3. SOURCES D’ÉMISSION
4. IMPACT DE LA CONTAMINATION SUR L’ENVIRONNEMENT
1. Definitions de l’écotoxicologie
1. Autres définitions
• Ecologie • Toxicologie
• Étymologiquement : Sciences de • Discipline qui étudie les substances
l’habitat toxiques, c’est-à-dire les substances qui
provoquent des altérations ou des
• La science globale des relations des perturbations des fonction des organismes
organismes avec leur monde conduisant à des effets nocifs dont le plus
extérieur environnant dans lequel est grave est la mort (Truhaut, 1974)
inclus au sens large toutes les
conditions d’existe (Haeckel, 1866)
• Ecotoxicologie • Ecosystème
• C’est un ensemble dynamique d'organismes
• Science dont l’objet est l’étude
vivants (plantes, animaux et micro-
des modalités de contamination de organismes) qui interagissent entre eux et
l’environnement par les agents avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans
polluants naturels ou artificiels produits lequel ils vivent.
par l’activité humaine, des mécanismes
• Les dimensions des écosystèmes peuvent
d’action et des effets sur l’ensemble des
varier considérablement; ils peuvent être très
êtres vivants) qui peuplent la biosphère. petits, comme une mare ou un arbre mort, ou
(Ramade,1977) être gigantesques, comme la terre.
• Étude des impacts des agents polluants
sur la structure et le fonctionnement des 5
écosystèmes
I. ECOTOXOCOLOGIE
3. Spécificités de l’écotoxicologie
Ecotoxocologie…
• L’étude du devenir et du cycle des polluants dans les
écosystèmes est un point fondamental dans les études
écotoxicologiques.
• La modification induite par un polluant dans un processus
physiologique n’est significative que si la valeur sélective des
individus est modifiée.
• La précision des modalités et des mécanisme de la
contamination des divers écosystèmes et de la biosphère,
leur circulation et leurs transformation biogéochimiques.
• La précision des effets biocénotiques ainsi que les
perturbations qu’ils induisent dans les processus
écologiques fondamentaux en particulier ceux qui assurent la
productivité biologique des écosystèmes
• La prévision des conséquences futures que l’on peut attendre
de la libération d’un contaminant déterminé (prévision des
effets).
• L’évaluation de l’importance des atteintes subies par les
écosystèmes à la suite de leur contamination.
Champ interdisciplinaire
Contaminants
chimiques et physiques
Milieux naturels
Organismes
Environnement
homme
I. ECOTOXOCOLOGIE
Ecotoxicologie
interdisciplinarité
évidente Discipline complexe
• Étude des sources, de la dispersion,
• Chimie
de l’accumulation et des effets des
• Physique polluants toxiques sur les
populations, les communautés, les
• Mathématiques écosystèmes et la biosphère
• Biologie • Évaluation des effets à tous les
niveaux depuis la cellule jusqu’aux
• écologie, etc... individus, populations et
. communautés
C’est une science pluridisciplinaire. Elle étudie au sein des
écosystèmes les interactions entre les espèces et le milieu et fait
appel à l’écologie. Elle étudie les effets des polluants sur les
organismes vivants et fait appel à la toxicologie. Enfin, elle étudie les
polluants et leur dispersion dans le milieu et fait appel à la chimie.
5. Outils de l’écotoxicologue
1. Définition
Classification fonctionnelle
Polluants chimiques…
Approche biologique
• Détection des polluants et
quantifications dans les milieux
physiques et biologiques • Évaluation des effets des pollutions
sur les organismes vivants
• Détection et quantifications des
polluants : utilisation de techniques • Actuellement deux approches
analytiques donnant des informations complémentaires, basées sur l’étude
sur la nature des molécules et leurs des organismes vivants :
concentrations bioindicateurs et indicateurs
biologiques
biomarqueurs
Approche chimique
Voie oculaire
Voie respiratoire
Puis atteignent tous les
organes pour agir (et s’y
Voie digestive stocker, exemple des
organochlorés)
Voie cutanée
II. POLLUANTS
Bioaccumulation
• La bioaccumulation désigne la
capacité de certains organismes à
absorber et concentrer dans tout
ou une partie de leur organisme
certaines substances chimiques
(polluants), éventuellement rares
dans l'environnement, par voie
directe ou alimentaire
Bioconcentration
Bioamplification/biomagnificatin
• La bioconcentration désigne la
tendance d’une substance à • La bioamplification désigne
s’accumuler dans un organisme l'augmentation cumulative, à mesure
vivant à un niveau supérieur à qu'on progresse dans la chaîne
celui du milieu environnant par alimentaire (chaîne trophique), des
captation directe à partir de ce concentrations d'une substance
milieu. persistante.
Exemple de bioconcentration : • La bioamplification est donc un
concentration du mercure par les processus selon lequel la
poissons. concentration d'une substance
présente dans un biotope augmente
tout au long d'une chaîne alimentaire ;
par extension, le résultat de ce
processus.
Facteur de bioconcentration: rapport de la concentration d’un polluant dans
un organisme à sa concentration dans le biotope
Persistance: Temps de
2 demi-vie
Toxicité:Effets létaux
3
(LC50 et LD50)
Bioaccumulation,bioconcentration
4 et biomagnification KOW et autres
paramètres physico-chimiques
Quantité
Toxicité..
•Effets létaux
La CL50 est définie comme la “concentration
létale” càd la concentration d’un polluant
toxique de l’air ou des eaux provoquant 50%
de mortalité dans une population exposée à ce
polluant pendant une période de temps fixée,
généralement entre 24 et 96h.
La DL50 est définie comme étant la dose
létale. C’est la dose provoquant la mort de 50%
des organismes exposés au bout d’une période
de temps fixée, généralement entre 24 et 96h.
Dans ce cas, le produit toxique est directement
administré via l’alimentation ou par injection.
•Effets subléthaux: malformations
II. POLLUANTS
Espèce LD50
poulets 32 mg/kg
Souris 60 mg/kg
Rats 95 à 270 mg/kg
Moutons 800 mg/kg
Lapins 1000 mg/kg
II. POLLUANTS
Bioaccumulation, bioconcentration
et biomagnification (test à posteriori)
• DDT(dichloro-diphenyl-trichloro-éthane)
et de son métabolite, le DDE (dichloro-diphenyl–
dichloroéthane)
II. POLLUANTS
• Prélèvements/ Analyses
Sol, sédiments
Les eaux superficielles et
souterraines
Poussières ou air
Caractérisations physici-
chimiques
Approche cohérente
• Détection des polluants et
quantifications , avec Utilisation
de techniques analytiques à • la nature des polluants
savoir: • milieux d’expositions
Méthodes colorimétriques identifiés
spectrométrie d’absorption atomique (SAA)
Chromatographie liquide haute • la voie de transfert
performance (HPLC)
Chromatographie en phase gazeuse ( GC)
Spectrométrie de masse (SM)
Essai d’immuno-absorption enzymatique
(ELISA) etc…
II. APPROCHE BIOLOGIQUE
1. Définition du Bioindicateur
• Dès le début du 20ème siècle, KOLKWITZ et
MARSON (Int. Rev. Hydrobiol. 1909) :
proposition d’utiliser les communautés
Bioindicateur?
aquatiques comme indicateurs de la qualité
des eaux de rivières.
• Aujourd’hui, deux approches
complémentaires, basées sur l’étude des • En écologie: Espèces ou groupes d’espèces
organismes vivants : animale ou végétale qui par leur présence
et/ou leur abondance, sont significatifs d’une
bioindicateurs et indicateurs ou de plusieurs propriétés de l’écosystème
biologiques dont ils font partie.
biomarqueurs • En écotoxicologie : Organismes sentinelles
reflétant les niveaux de pollution ambiants
(biomoniteurs) et permettant de surveiller et
Approche biologique
mesurer la bioaccumulation des polluants
dans les communautés vivantes.
• Organisme employé pour quantifier
l’abondance et la biodisponibilité d’un
contaminant.
• Très utiles pour le biomonitoring de la
contamination et des effets des polluants dans
les milieux récepteurs.
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
Bioindicateur…
• Espèce tolérante à la pollution qui peut bioaccumuler les
contaminants
indicateur d’exposition et d’effet sous-létal (mollusques >
crustacés > poissons)
• Espèce très sensible à la pollution
• indicateur précoce d’alarme (insectes aquatiques, truites)
• Espèce cosmopolite et commune
• Espèce abondante et facile à récolter et reconnaître
• Espèce sessile, de grande taille, à biologie connue
• Espèce facile à transplanter et à utiliser en laboratoire
• Espèce clé au sein des réseaux trophiques
• Population représentative
• Grande longévité
• Les relations entre la concentration de contaminant
bioaccumulé et la concentration de contaminant dans le
milieu (ou nourriture) doivent être identiques pour tous les
individus de même taille ou de même âge de l’espèce
bioindicatrice.
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
3. Types de bioindicateurs
3. Types de bioindicateurs
Taxon: correspond à une entité d’être vivant regroupés car ils possèdent des caractère en commun.
9
virus
Bactéries coliformes:
8
bactéries eaux usées
7
champignons
6
levures
Taxon
Pollution acide
5
algues
4
macrophytes
Pollution organique
3
protozoaires
Pollution par les
2 macro-invertébrés
métaux
1 poissons
0 5 10 15 20 25 30
Fréquence (%)
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
3. Types de bioindicateurs
• Domaines d’application :
Évaluation de la qualité générale d’un cours
d’eau
détection de pollutions
Classification des cours d’eau
• Principe :
Étude de la macrofaune benthique :
identification et quantification des espèces en
fonction de leur sensibilité aux polluants
qualité de l'eau : Bonne
insectes :
larves de Plécoptère
Perlidae,
Peltoperlidae,
Capniidae
larves
d'Ephéméroptères
Oligoneuridae,
Heptageniidae,
Autres :
Ephemeridae
Gastéropodes
larves de
Viviparidae
Trichoptère
H ydropsychidae,
Philopotamidae,
Rhyacophilidae
Mégaloptères
Corydalidae
Coléoptères
Psephenidae,
Elmidae
qualité de l'eau : Mauvaise
Autres :
Planorbidae Physidae,
Insectes :
(gastéropodes)
Chironomidae et de
Hirudidae Tubifex
larves de Simulidae
(Oligochètes)
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
Biomarqueurs..
Débordement
Compensation Perturbations des
Niveau voies biochimiques
•changements
physiologique
comportementaux
•adaptations physiologiques
Débordement
Niveau
cellulaire/sub- Détoxication Interaction initiale
cellulaire •granules du métal à ce
•métallothionéines niveau
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
Biomarqueurs..
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs
• Enzymes:
– ALAD (Acide AminoLévulinique Déhydratase): inductible
par le plomb.
– Cytochromes P450: classes d’hémato-protéines inductibles
par les contaminants organiques.
– Cholinestérases: activité inhibée par les les pesticides
organophosphorés.
– Enzymes de conjugaison: accroissement causé par les HAP,
ou les métaux traces. Ex: gluthathion-S-transférase.
– Enzymes de stress oxydatif. Ex: glutathion reductase,
malondialdehyde
• Métallothionéines (MTs): augmentation causée par les métaux
traces.
• Protéines de stress (glucose-regulated proteins, heat stress
proteins): spécificité relativement faible.
• ADN: modifications de la structure d ’ADN (formation d ’adduits).
Sources multiples.
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs d’exposition
7. Types de Biomarqueurs
7. Types de Biomarqueurs
• L’Acétylcholinestérase (AChE) :
Estérase de type B; enzyme du système nerveux
impliquée dans la transmission du message et la
contraction musculaire
Mesure de l’inhibition de l’activité enzymatique
Inhibition réversible pour les carbamates
Inhibition irréversible pour les OPs
• Précautions :
Inhibition ou augmentation par des métaux (Cd) selon
le taxon
Inhibition par des hydrocarbures aromatiques
polycycliques (HAPs) (benzo[a]pyrène)
Influencée par des facteurs abiotiques: salinité,
température
III. APPROCHE BIOLOGIQUE
7. Types de Biomarqueurs
7. Types de Biomarqueurs
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs d’effet
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs d’effet
7. Types de Biomarqueurs
Biomarqueurs d’effet
7. Types de Biomarqueurs
Biomoniteur Dose
interne
Biomarqueur
d’exposition
Dose
biologiquement active
Biomarqueur
d’effet
Structure/fonction altérées
État de santé
Biomarqueurs
Contaminants
Nature Type
enzymatique
HAPs • Induction des cytochromes P450
biochimique
• Adduits à l’ADN
Organochlorés • Induction de la GST et la GPx enzymatique
Avantages…
Inconvénients…
1. Dispersion
Distribution, transport et Flux biogéochimiques physique
transformation
air sédiment
eau
Exposition des organismes Contamination
environnementale 2. Métabolisation
par les
organismes
1. Définition
• Le mot « pesticide » est un terme général utilisé pour
décrire une substance (ou mélange) qui détruit un
organisme nuisible ou prévient ou réduit les dommages
qu'un organisme nuisible peut causer. Les organismes
nuisibles peuvent être des insectes, des souris ou
d'autres animaux, des plantes indésirables (mauvaises
herbes), des champignons, des bactéries ou des virus.
• Les pestticides sont généralement composés d'une ou
plusieurs substances actives auxquelles sont associées Les produits phytosanitaires sont classés
des adjuvants (= additifs) qui peuvent être toxiques. selon le type de nuisibles visés dont les
• Bioagresseurs et adventices sont responsables de la principaux sont:
perte de plus de 40 % des disponibilités vivrières • Acaricides : acariens
mondiales.
• Fongicides : champignons
• Herbicides : végétaux supérieurs
• Insecticides : insectes
• Molluscicides : mollusques
• Nématicides : nématodes
• Rodonticides : rongeurs
2. Classes et familles des pesticides
PESTICIDES ORGANOCHLORES
• Ils contrôlent les organismes nuisibles en perturbant la
transmission des impulsions nerveuses
• Ils sont généralement persistants dans le sol, les aliments
ainsi que dans l'organisme des humains et des animaux. (Ils
ne se décomposent pas facilement.)
• Ils peuvent s'accumuler dans les tissus adipeux.
• Ils sont traditionnellement utilisés pour lutter contre les
insectes et les mites, mais de nombreux composés
organochlorés ne sont plus utilisés parce qu'ils subsistent PESTICIDES ORGANOPHOSPHORES
longtemps dans l'environnement sans se décomposer.
• Ils sont habituellement issus de l'acide
• Exemple: Lindane, Heptachlore, 2,4-DDE
(Dichlorodiphényldichloroéthylène) , 4,4-DDE, -Endosulfan, phosphorique.
-Endosulfan, 2,4-DDT (Dichlorodiphényltrichloroéthane), • La plupart des organophosphates sont des
4,4-DDT.. insecticides. Ils contrôlent les organismes
nuisibles en agissant sur le système nerveux. (Par
exemple, le pesticide perturbe la transmission des
impulsions nerveuses en déstabilisant l'enzyme
[cholinestérase] qui régule l'acétylcholine.
• Les organophosphates sont utilisés parce qu'ils
sont moins persistants (se décomposent plus
rapidement) dans le sol, les aliments ou la
nourriture pour animaux que les autres familles de
pesticides, comme les composés organochlorés.
• Exemple: Parathion-méthyl; Malathion;
Chlorpyriphos-méthyl; Diazinon
IV. POLLUTION PAR LES PESTICIDES
• Manipulation incorrecte
5. Danger et risque
Exposition (ex.
Danger (ex. Risque concentration
toxicité aiguë)
dans l’eau)
5. Danger et risque
5. Danger et risque
Danger
• Caractéristique intrinsèque des substances
• Evaluation = Tests de toxicité
2. Caractéristiques physicochimiques
2. Caractéristiques physicochimiques
2. Caractéristiques physicochimiques
• Sources naturelles
• Les gisements :réserves dans les roches et les
sédiments océaniques
• diffusés avec érosion
• Sources anthropiques
• Émission et utilisation dans les activité industrielles
• Rejets liquides :
activité métallurgique
rejets liés au sort des produits
• Retombées atmosphériques:
concernent tous les métaux
représentent des masses très importantes
3. Sources d’émission
Sources anthropiques
Eau Sol
Infiltrations
Cycle biologique
Air
Poissons
Homme
Activités Eaux
industrielles
Hôpitaux etc. Oiseaux
Fongicides
83
IV. POLLUTION PAR LES MÉTAUX LOURDS
Pollution de l’eau
• Origines principales: activité domestique, industrielle
et agricole
• Peut concerner les eaux superficielles et les eaux
souterraines.
• L'eau constitue un élément idéale à la pollution, elle
favorise de nombreuses réactions chimiques.
• L'eau véhicule les métaux lourds, et les insère dans
les chaînes alimentaires
• Les métaux provoquent des effets qui peuvent être :
– Immédiat: effet toxique brutal; mort rapide de
différents organismes.
– Différé: accumulation au cours du temps
IV. POLLUTION PAR LES MÉTAUX LOURDS
As Cd Cr Hg Zn
0_1.5 0_1 0_3 0_0.5 10_50
_ Endive _ _ _
IV. POLLUTION PAR LES MÉTAUX LOURDS
Dans le sol :
• Changement et perturbation des relations entre les éléments du sol
Pour les micro-organismes :
• Rôle dans les mécanismes biogéochimiques
• Caractérisation de la réactivité chimique des bactéries: La capacité
d’adsorption des cations métalliques en milieu statique; Le
transport des métaux en présence de bactéries
• Impacts des métaux sur les lombriciens : Utilisés comme
bioindicateurs de pollution aux ETM
• Impacts des Lombriciens sur les métaux : Activités sur la
dynamique des ETM dans le sol
Pour les plantes :
• Les transferts sol/plante via l’absorption racinaires
• Les transferts air / plante via le dépôt particulaire sur les parties
aériennes
• Les métaux peuvent être classés en trois catégories en relation
avec les plantes :
les éléments indispensables à la vie : macroéléments (N, P, K,
Ca, Mg,) et oligo- éléments (Cu, Fe, Mn, Zn, Br, Cl)
les éléments indésirables : Cd, Hg et Pb
les éléments indifférents :titane, sélénium, cobalt, iode, nickel
IV. POLLUTION PAR LES MÉTAUX LOURDS
Au niveau de l’air
• Interdire l’utilisation du plomb dans l'essence
• Réduire les émissions polluantes des différentes industries
Au niveau de l’eau
• Les métaux lourds en solution dans l’eau peuvent
être neutralisés en faisant varier le pH de l’eau pour
obtenir une décantation de ces polluants.
• trois niveaux de traitements sont définis :
– Les traitements primaires : procédés physico-
chimiques : élimination d’une forte proportion de
matières minérales ou organiques en suspension
– Les traitements secondaires : aération et brassage:
élimination des matières polluantes solubles
– Les traitements tertiaires : coagulation floculation :
désinfection par le chlore ou l’ozone
Merci de votre attention