1ère Année
Master Finance
Cours de
« Théorie Financière »
M.MOUFID 3
Politique financière:
M.MOUFID 4
La politique financière
ses dettes
de trésorerie
M.MOUFID 8
Les acteurs de la politique financière
La séparation entre :
Ainsi qu’entre :
- Les décideurs de l’Actif (décideurs opérationnels)
- les décideurs du Passif (les financiers)
M.MOUFID 9
La stratégie financière a pour objectifs de:
M.MOUFID 14
Le rôle du financier
M.MOUFID 15
Le financier doit exercer des:
M.MOUFID 16
Finance d’entreprise, domaine de la
Gestion financière
M.MOUFID 18
Notion de valeur de l’entreprise
Ne pas confondre:
- Valeur comptable de l’entreprise : estimée à partir
des données comptables ;
- Valeur de marché de l’entreprise = Valeur de
marché des capitaux propres + Valeur de marché
de la dette
M.MOUFID 19
Les décisions les plus fondamentales, à l'origine de
la création de valeur sont de nature stratégique; elles
déterminent, notamment, la composition du
portefeuille d'activités de l'entreprise.
Comparativement, les décisions financières ont
principalement, un rôle de contrôle et
d'accompagnement.
M.MOUFID 20
Qu’est-ce que la théorie financière ?
- L’efficience faible
- L’efficience forte
M.MOUFID 26
L’efficience faible:
M.MOUFID 27
L’efficience Semi forte:
Il y a efficience semi forte si la connaissance des
cours passés ainsi que celle de toutes les
informations publiquement disponibles (presse
financière, information légale diffusée par les
sociétés...), ne permet pas de réaliser des profits
anormaux.
Les tests réalisés sur la plupart des places
financières mondiales montrent que les marchés
financiers sont proches de l'efficience semi forte ;
M.MOUFID 28
L'efficience est forte:
C’est le cas lorsque les cours des titres reflètent
l'ensemble des informations possibles, publiques ou
privées, dont ne disposerait, par exemple, qu'un seul
individu. Il s'agit de la forme extrême de l'efficience.
Elle suppose qu’il n’est pas possible de tirer profit
même d’une information privilégiée;
M.MOUFID 29
Les limites de l'efficience
M.MOUFID 31
Le débat sur la structure financière
Les théorèmes de Modigliani et Miller
M.MOUFID 34
L’asymétrie de l’information et la
théorie du « Signaling »
M.MOUFID 37
Elle remet en cause le postulat représentant
l'entreprise comme un acteur unique pour
mettre l'accent sur les divergences d'intérêts
potentielles entre les différents partenaires
(dirigeants, actionnaires et créanciers...).
Elle présente le choix d'un financement
comme un mode de résolution des conflits
latents entre:
M.MOUFID 38
des actionnaires confiant des fonds à des
dirigeants qui doivent les gérer au mieux des
intérêts des actionnaires,
et les dirigeants qui, une fois en place,
peuvent alors avoir des objectifs personnels
différents…
M.MOUFID 39
Relation d’agence
Coûts de justification
Actionnaires Dirigeants
Coûts de contrôle
M.MOUFID 40
Risque d’opportunisme de la part du
mandataire, ex ante et ex post
Ex ante : CV gonflé par exemple
Ex post : effort limité d’une manière générale,
décisions motivées par l’intérêt des dirigeants
plus que celui des actionnaires : « enracinement
des dirigeants ».
Nécessité de mettre place :
des mécanismes de contrôle
des systèmes d’incitation
M.MOUFID 41
Théorie de l’agence et gouvernance d’entreprise
- relation actionnaires / dirigeants -
Mécanismes de contrôle
Conseil d’administration
Audit légal
Systèmes d’incitation
rémunération liée aux résultats
stock options
M.MOUFID 42
Le comportement de l'entreprise résulte dès lors
d'un processus complexe d'équilibrage qui
occasionne un certain nombre de coûts appelés
coûts d'agence et qui sont nécessaires pour que les
dirigeants, par exemple, adoptent un
comportement conforme à l'intérêt des
actionnaires qui les ont mandatés.
La théorie de l'agence ou des mandats correspond
donc à une tentative de mise en parallèle de la
théorie financière et de la théorie des organisations.
M.MOUFID 43
Les coûts d’agence
M.MOUFID 48
Le coût du capital
M.MOUFID 54
Composantes du rendement
Revenu
Intérêt ou coupon (Obligations)
Dividendes (Actions)
Gains en capital
Ecart prix de souscription - valeur de remboursement
(Obligations)
Ecart prix d'achat - prix de vente (Actions)
M.MOUFID 55
Relation de base
N
Ft Pn
P0
t 1 (1 r ) t
(1 r ) n
P0 prix d'achat ou de
souscription
Pn prix de revente ou valeur
de remboursement
F(t) revenu de la période t
r taux de rendement
M.MOUFID 56
Récompense attendue certaine
M.MOUFID 57
Exemple
Obligation émise à 100,
durée 5 ans, taux 6 %,
remboursement in fine à
110
Taux de rendement
5
6 110
100
i 1 (1 r ) i
(1 r ) 5
6 6 116
...
(1 r ) (1 r ) 2 (1 r )5
r 7,71%
M.MOUFID 58
Récompense attendue incertaine
M.MOUFID 59
Calcul de l'espérance
M.MOUFID 61
Calcul de l'espérance : exemple
M.MOUFID 62
Exemple : achat d'une action
Soit une action dont on attend successivement pour les
années 1, 2, 3 et 4 les dividendes suivant : 15, 15, 16 et
17 € et une valeur de cession de 178 € à l'année 4
M.MOUFID 63
Exemple : achat d'une action
15 15 16 17 178
P0 2
3
4
1,12 1,12 1,12 1,12
160,66
M.MOUFID 64
L'évaluation du coût du capital
M.MOUFID 68
La volatilité
La volatilité est un élément important de l’appréciation du
risque.
La volatilité mesure les fluctuations du prix des titres
financiers, actions, devises, obligations, etc. Plus une action
sera « volatile » et plus son cours sera sensible aux bonnes
et aux mauvaises nouvelles concernant l’entreprise ou les
marchés. Une volatilité élevée signifie que le cours varie de
façon importante et donc que le risque associé à la valeur
est important. La volatilité du cours des actions est
supérieure à celle des obligations. Mais les études
statistiques montrent également que le temps réduit la
volatilité des actions. Par conséquent, la détention longue
réduit le risque.
M.MOUFID 69
Mesure du risque
j rij E (rj ) Pi
N
2 2
i 1
M.MOUFID 70
L’ écart type offre l’avantage d’être exprimé
dans la même unité que les données servant à
le calculer.
M.MOUFID 71
Calcul de l'écart-type : exemple
On reprend les données de l'exemple précédent
M.MOUFID 72
(1) (2) (3) (4) (5) (6)
Probabilité Dividendes DiPi Di-E(D) [Di-E(D)]2 Pi[Di-E(D)] 2
Pi Di
0,15 4 500 675 -4 500 20 250 000 3 037 500
0,20 6 000 1 200 -3 000 9 000 000 1 800 000
0,30 9 000 2 700 0 0 0
0,20 12 000 2 400 3 000 9 000 000 1 800 000
0,15 13 000 2 025 4 500 20 250 000 3 037 000
E(D) = 9 000 Variance 9 675 000
M.MOUFID 74
L'analyse en terme de rendement et de risque
est donc le cadre général dans lequel doivent
s'apprécier les décisions financières.
M.MOUFID 75
La prime de risque
M.MOUFID 77
Risque de portefeuille
M.MOUFID 78
Diversification
Risk Reduction of Equally Weighted Portfolios
35.00%
30.00%
25.00%
Unique risk
Portfolio standard deviation
20.00%
15.00%
10.00%
Market risk
5.00%
0.00%
1
11
13
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
35
37
39
41
43
45
47
49
# stocks in portfolio
M.MOUFID 79
L'estimation du risque se fonde alors sur
la variabilité des taux passés qui peut être
appréhendée par une mesure de leur
dispersion. Plus les taux sont dispersés, plus
la variabilité est importante.
L'indicateur le plus souvent retenu pour
mesurer le risque lié à la rentabilité d'un actif
financier est la variance des taux de rentabilité
ou sa racine carrée, l'écart type.
M.MOUFID 80
On peut décomposer le risque total d'un
titre financier en:
un risque lié au marché (risque de marché ou
risque systématique)
et un risque spécifique indépendant du
marché (risque intrinsèque ou risque
diversifiable). Ces deux risques sont
totalement indépendants.
M.MOUFID 81
Le risque de marché
M.MOUFID 82
Beta as a slope
30
20, 27.5
25 15, 25
20
15 15, 15
10
Return on asset
0
-15 -10 -5 0 5 10 15 20 25
-5, -5 -5
-10
-10, -17.5
-20
Return on market
M.MOUFID 83
Le coefficient Bêta dépend de:
M.MOUFID 85
Le modèle se fonde sur l'hypothèse de base que les
investisseurs cherchent à maximiser la rentabilité de
leur investissement en minimisant leur risque (le risque
étant appréhendé au travers de la volatilité de la
rentabilité c’est-à-dire le coefficient Bêta).
Cependant, les investisseurs ayant la possibilité de
supprimer une partie du risque en diversifiant leur
portefeuille, prendront en compte uniquement le
risque non diversifiable.
M.MOUFID 86
Ainsi la formulation du MEDAF exprime le taux
de rentabilité qu'ils exigeront :
E (ri ) rl b i E(rM ) rl
E(ri) rendement exigible sur le titre i (compte tenu
de son risque)
bi bêta du titre i
rl taux libre de risque . Exemple des taux des
obligations d'Etat à long terme (les OAT),
E(rM) espérance de rendement du portefeuille de
marché.
M.MOUFID 87
Calcul du b
i ,M
bi
M 2
M.MOUFID 88
ß (bêta) représente le risque “systématique” ou
“non diversifiable” ou encore “de marché” de
l'action considérée : il s'agit donc de la volatilité de
la rentabilité de l'actif en fonction de la volatilité du
marché.
Une action dont le bêta est supérieur à 1 est plus
risquée que le marché (son cours de bourse sera
plus volatile que l'indice boursier du marché) et
inversement. L'actif sans risque a, par définition, un
bêta égal à 0.
M.MOUFID 89
Le MEDAF est un “modèle d’équilibre” utilisé pour
M.MOUFID 90
Le modèle de Gordon-Shapiro
M.MOUFID 91
Alors que le MEDAF permet d’estimer, sur un
marché en équilibre, le taux de rentabilité exigé
d’un titre en fonction de son risque systématique,
Le modèle de Gordon-Shapiro est un modèle
actuariel (dit aussi modèle de croissance perpétuelle
des dividendes) qui donne une mesure du taux de
rentabilité espéré de la détention d’un titre
M.MOUFID 92