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O Les Allemands pénètrent vite en France (en passant par la Belgique et en utilisant le
plan Schlieffen), mais ils sont arrêtés lors de la bataille de la Marne en septembre 1914,
pendant laquelle les soldats français se déplacent grâce à des taxis parisiens et arrivent
donc vite sur le champ de bataille. La Belgique en veut à l'Allemagne et lui déclare la
guerre.
O Les soldats français, dits Poilus, et les Britanniques s'opposent aux Allemands, mais en
s'abritant dans des conditions extrêmes à l'intérieur de grandes lignes creusées dans la
terre : les tranchées.
O Dans les tranchées, les soldats mangent les mains pleines de boue, les rats mangent les
morts sur le champ de bataille et mordent les soldats vivants. Certains se font
surprendre lorsqu'ils se réveillent avec un rat sur eux qui tente de les manger.
Le front de l'est
O La Russie se mobilise plus vite que l'Allemagne ne le croyait. Elle
envahit cette dernière avec une armée très nombreuse, mais très
mal équipée (le « rouleau compresseur russe »).
O Les pertes humaines sont énormes, réparties assez également entre les
deux camps: 770.000, dont plus de 300.000 morts.
O Presque tous les poilus ont participé à la bataille de Verdun. Une noria
incessante de camions les emmène au plus près du front, par la « voie
sacrée » , la seule route qui relie encore Verdun à l’arrière.
O L'historien Pierre Miquel revient sur l'origine du mot « poilu », les idées
reçues sur les tranchées et évoque la condition des soldats français
pendant la Grande Guerre.
O Verdun est un revers pour l’armée allemande et, surtout, une catastrophe
humaine sans précédent.
Origine et sens du mot « poilu »
O Si le mot « poilu » est peu utilisé par les soldats français pour
se désigner entre eux, en revanche il fait largement recette
dans la presse et à l’arrière.
O Se référant à la bravoure et au courage des combattants, mais
aussi à leur pilosité liée aux conditions de vie erratiques des
tranchées, ce vocable connaît une extraordinaire popularité.
O Il semble provenir des guerres napoléoniennes où l’on s’en
servait pour désigner les militaires expérimentés, par opposition
aux jeunes recrues
Le « poilu » moustachu…
O Les officiers généraux
arborent bien sûr eux
aussi leur moustache.
Exemple, Ferdinand
Foch, photographié ici
en avril 1918 :
Les tranchées
Des photos
O Dans les tranchées
O Les chars de combat