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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

 Le sextant est un instrument de réflexion.


 Son fonctionnement est fondé sur les lois de
réflexion de la lumière par les miroirs.
COMPOSITION DU SEXTANT

Quelque soit la marque commerciale du sextant, tout


les sextants généralement sont composés des
éléments de base suivants :
LE BÂTI
Le bâti est la base du sextant, a la forme d´un secteur
d´un cercle sur lequel sont fixés d´autres éléments.

 À savoir : Le support du petit miroir, du grand miroir,


le support de la lunette, les filtres colorés et l´axe de
rotation de l´alidade.
LE BÂTI
 Sur la partie extérieure de l´arc du bâti se trouve la
crémaillère.
 La face latérale de l´arc du bâti est divisée en
degrés, constitue le limbe du sextant.
 La division zéro se situe au bord droit du limbe, les
chiffres s´accroissent de droite à gauche vont
jusqu´à 120° et dans certain sextants vont jusqu´à
140°.
LE BATI
 À droite du zéro il y à généralement cinq divisions
supplémentaires dont on a besoin pour déterminer la
correction de l´index.

 La valeur d´une division sur le limbe est égale à 1°.


L´ALIDADE
 Une plaque métallique composée d´un seul bloc, sur
l´une de ses extrémité sont fixés le grand miroir dans
un enchâssement et l´axe conique de rotation de
l´alidade.
 Sur l´autre extrémité est fixé le dispositif de lecture,
ce dernier n´est qu´un tambour gradué est fixé à
bloc sur l´axe de la vis tangente.
 Le tambour est divisé en 60 divisions. Un tour
complet du tambour déplace l´alidade d´un degré.
L´ALIDADE
 La valeur d´une division du tambour est égale à une
minute ; la rotation du tambour en continue déplace
l´alidade le long de l´arc du limbe.

 L´engrenage de la vis tangente avec la crémaillère


est réalisée par un levier mobile ou à l´intérieur une
double lame ressort serre la vis tangente contre la
crémaillère tout en maintenant l´alidade bloqué.
L’ALIDADE
 S´il y a lieu à déplacer l´alidade d´une manière
rapide, il faut libérer la vis tangente de l´engrenage
de la crémaillère ; pour cela, on serre avec force le
levier mobile contre le levier immobile.
 Si on lâche le levier mobile, la vis tangente sous
l´action de la double lame ressort entre en
engrenage avec la crémaillère et l´alidade sera
bloquée.
LE GRAND MIROIR
 Une plaque en verre optique.
 À surface polie, dont les dimensions sont variables
d´un sextant à un autre selon les marques.
 La face de derrière est couverte d´une mince
couches d´argent ce qui augmente la capacité de
réflexion du miroir.
 Pour protéger la couche d´argent des
endommagements mécaniques et de l´humidité, la
face argentée est recouverte d´une couche de cuivre
et de vernis spécial.
LE GRAND MIROIR
 Le miroir est placé sur un support métallique et fixé
généralement par trois ressorts.
 Cette méthode de fixation rend impossible la
déformation du miroir dans le cas ou un réglage
s´impose.
 Dans le support, c´est-à-dire dans le dos du miroir,
se trouve la vis de réglage à tête carrée
généralement placée dans son enveloppe de
protection, cette vis sert à éliminer la non
perpendicularité du grand miroir.
LE PETIT MIROIR

 Les techniques utilisées dans la construction du


grand miroir sont pratiquement les mêmes qui sont
utilisées dans le petit miroir avec la différence que le
petit miroir est divisé en deux parties, une partie sert
à réfléchir les rayons venant du grand miroir, l´autre
moitié du miroir est un verre transparent à travers le
quel l´observateur voit les objets directement.
LE PETIT MIROIR

 Sur le côté inverse du miroir il y a deux vis du


réglage, une sert à éliminer la non perpendicularité
du petit miroir, l´autre sert à éliminer le non
parallélisme du petit miroir.
LES FILTRES COLORÉS

 Devant le grand miroir et le petit miroir sont placés


des verres colorés de densité différente, les filtres
colorés servent à assombrir et à diminuer
l´éblouissement de la lumière et l´éclat
essentiellement du soleil, les autres astres ne
nécessitent pas l´utilisation de ces filtres.
LE TÉLESCOPE

 Est un accessoire indispensable, sa construction et


ses caractéristiques techniques diffèrent d´un
sextant à un autre selon les marques.
Le principe du sextant
Pour mesurer la hauteur angulaire h d’un astre au-
dessus de l’horizon, on positionne l’alidade de
manière à ce que l’image de l’astre se reflète dans le
petit miroir au même niveau que la ligne d’horizon
que l’on peut voir à travers sa surface transparente.
On lit alors cette hauteur h directement sur la
graduation du limbe par la fenêtre de lecture qu’on
ajuste au moyen du tambour.
LE PRINCIPE
Ce procédé repose sur deux résultats bien connus de
l’optique géométrique :
- selon les lois de Descartes-Snell, l’angle de réflexion
est égal à l’angle d’incidence du rayon lumineux sur un
miroir : r = i. Il s’ensuit que, si le grand miroir est parallèle
au petit miroir alors le rayon incident qui arrive sur le
grand miroir est parallèle au rayon réfléchi par le petit
miroir . S’il est aligné avec l’axe de la lunette de visée,
on verra alors par celle-ci l’image réfléchie et l’image
directe au même niveau sur les deux surfaces
transparente et réfléchissante du petit miroir. La position
de l’alidade correspondante sera repérée par zéro sur le
limbe.
 - lorsqu’un miroir, qui reçoit un rayon lumineux sous
incidence i, tourne d’un angle a, l’angle du rayon
réfléchi n’est plus r = i mais r = ? .
 Appliquée au déplacement de l’alidade du sextant,
cette propriété entraîne que si l’horizon et l’image
réfléchie de l’astre sont vus confondus dans la
lunette de visée, alors le grand miroir a tourné d’un
angle h alors que le rayon incident a tourné de
l’angle 2h, où h est la hauteur angulaire de l’astre
au-dessus de l’horizon. Il revient au même de dire
que la hauteur angulaire de l’astre au-dessus de
l’horizon est égale au double de l’angle de rotation
de l’alidade le long du limbe. Ceci explique pourquoi
le limbe est gradué suivant une échelle 1/2.
 La lecture de la hauteur de l’astre se fait alors
directement dans la fenêtre de lecture coulissant sur
le limbe à l’aide du tambour. En général cette fenêtre
est située à gauche du zéro de l’alidade sur le limbe
(« lecture à gauche »).
LE CONTROLE DU SEXTANT
Avant toute utilisation, il faut s’assurer que le sextant
est correctement réglé en effectuant les opérations
suivantes :

a) RECTIFICATION
b) COLLIMATION
LE CONTRÔLE DU SEXTANT
a) RECTIFICATION

Type d’opération
 Réglage de l’axe optique et des deux miroirs du
sextant.

Fréquence
 En début de voyage
 Erreur de collimation >3’.
b) COLLIMATION

Type d’opération

 Mesure de l’erreur résiduelle du sextant.

Fréquence
 Avant chaque observation.
LES ERREURS DU SEXTANT
Avant de procéder à la prise des hauteurs, le sextant
doit faire l´objet d´un contrôle et de vérification par le
navigateur.
 Avec le temps et la manipulation fréquente,
l´ajustage du sextant s´altère, en outre le sextant est
affecté d´erreurs dus à l´usinage du sextant lui
même que ce soit dans sa partie mécanique ou
optique.
 Le sextant est affecté par plusieurs erreurs dont
certaines ne peuvent être ni régler ni contrôler par le
navigateur, tandis que d´autres sont à sa portée.

 Parmi ces erreurs on remarque les suivantes :


1) Les erreurs de la graduation du limbe et du tambour
micrométrique.

2) Déformations des faces optiques du grand et petit


miroir.

3) Des erreurs dans la construction de la partie


optique du télescope (dans les sextants modernes,
ces erreurs on y trouve pas).
4) Perpendicularités du grand miroir.
5) Perpendicularités du petit miroir.
6) Parallélisme de l´axe de la lunette avec celui du
secteur.
7) Parallélisme du grand et du petit miroir.
8) Erreurs de l´excentricité.

Parmi les erreurs citées si dessus le navigateur doit


savoir, vérifier et contrôler les erreurs suivantes:
L´ERREUR DE L´EXCENTRICITÉ

L´axe de rotation de l´alidade doit passer exactement


par le centre du secteur du sextant, cette erreur ne
peut être vérifier que par le constructeur ou dans des
ateliers spéciaux, toutes fois s´il y a lieu d´une telle
erreur, elle doit être mentionnée et affichée dans le
coffret du sextant et elle est permanente.
L’erreur d’excentricité trouve son origine dans le
calage imparfait du centre de rotation de l’alidade :
celui-ci ne coïncide pas avec le centre géométrique
du limbe, dont le rayon est r, mais en diffère d’une
distance s et d’un angle α par rapport au zéro du
limbe (figure 8). On démontre alors que l’erreur
angulaire « e » de la mesure de l’angle sur le
limbe, ou erreur d’excentricité, exprimée en minutes
d’arc, est donnée par :
PERPENDICULARITÉ DU GRAND MIROIR

Le grand miroir doit être perpendiculaire au plan du


secteur.
Pour éliminer cette erreur s´il y a lieu d´une telle erreur, il
faut Agir comme suite.
 Le sextant en position horizontale, l´axe de rotation de
l´alidade s´interpose entre la graduation du limbe et l´oeil
du navigateur.
 On regarde dans la partie du bas du grand miroir, laissez
glisser l´alidade de telle sorte à voir en même temps une
ligne composée par l´image de la graduation du limbe
vue directement et celle réfléchit par le grand miroir.
 Si elles sont alignées, il n´y a pas d´erreurs mais si
elles sont décalées au point de contact l´une par
rapport à l´autre, il y a erreurs.
 Pour remédier cette erreur agir sur la vis de derrière.
 Tourner la vis dans un sens ou dans un autre
jusqu´à ce que la graduation du limbe ne présente
aucun décalage au point de contact.
PERPENDICULARITÉ DU PETIT MIROIR

 le petit miroir doit être aussi perpendiculaire au plan


du secteur et pour vérifier cette erreur on procède de
la manière suivante.
 Une fois le navigateur en plein mer loin des côtes, il
ne dispose que de la ligne du l´horizon, un objet
idéal que va utiliser le navigateur pour régler la
perpendicularité du petit miroir.
 On règle le sextant à une graduation près du zéro,
sextant bien vertical, on vise l´horizon, avec le
tambour micrométrique on ramène les deux images
vues directement et celle doublement réfléchie l´une
à côté de l´autre de telle sorte à être parfaitement
alignées.
 C´est–à–dire la ligne d´horizon ne doit présenter
aucun cassement.
 Ensuite on balance le sextant dans un sens ou dans
un autre.
 La ligne d´horizon ne doit pas se déformer comme
dans la fig. 05 . si l´horizon se casse fig. 06, dans ce
cas il faut régler la perpendicularité du petit miroir.
 Pour régler la perpendicularité du petit miroir, agir
sur la vis de derrière en la tournant dans un sens ou
dans un autre jusqu´à l´élimination de l´erreur.
Remarque : l´élimination de l´erreur de la
perpendicularité s´altère avec l´erreur du
parallélisme, il faut faire très attention.
TÉLESCOPE
 Le sextant en position horizontale, la lecture près du
zéro, l´oeil de l´observateur en face du grand miroir.
 Ensuite on libère l´alidade et on augmente la lecture
jusqu´à ce qu´on voit la ligne centrale du petit miroir.
 À cette position on verra une partie du télescope
dans le grand miroir et l´autre partie se voit
directement, la ligne de séparation (la ligne qui
sépare la partie transparente et la partie miroir) du
petit miroir doit diviser le télescope en deux parties
égales.
PARALLÉLISME DU GRAND ET DU
PETIT MIROIR

 Cette erreur est appelée aussi la collimation ”C” ou


l´erreur de l´index.
 Les deux miroirs doivent être parallèles En position
zéro, sinon l´index du sextant sera déplacé.
 Dans le cas ou l´erreur prend des valeurs
importantes, on agit sur les vis de réglage du grand
et du petit miroir, seulement il faut faire très attention
pour ne pas dérégler le sextant complètement.
 Deuxième solution, on introduit directement la valeur
de l´erreur dans la correction des hauteurs.
 La méthode exacte de calcul de l´erreur du zéro peut
se faire avec l´utilisation du soleil et on procède
comme suite :
Erreur de collimation C
lorsque l’on fait coïncider un objet ponctuel (étoile) avec son
image doublement réfléchie dans le petit miroir, la théorie
montre, comme on l’a vu, que les deux miroirs sont parallèles et
l’alidade à zéro sur le limbe. En réalité l’alidade n’est pas à zéro
mais à une valeur dite « lecture à droite » si le repère de
l’alidade est situé à droite du zéro du limbe, ou « lecture à
gauche » si le repère de l’alidade est situé à gauche du zéro du
limbe. Pour déterminer C, on utilise, à l’aide des filtres colorés,
l’alignement de l’image directe et de l’image réfléchie du soleil,
en faisant en sorte de faire tangenter le disque solaire réfléchi
avec le disque réel par le haut (lecture à droite) puis par le bas
(lecture à gauche) (figure 7). On obtient alors :
Lecture à droite = D + C
Lecture à gauche = D – C
D’où : C = (lecture à droite – lecture à gauche)/2
D étant le diamètre angulaire du soleil.
L’erreur instrumentale ε a deux origines : e
l’excentricitée et la collimation C : ε = e + C
Les corrections de hauteurs

La hauteur qui intervient dans la méthode de la droite


de hauteur est la hauteur vraie de l’astre Hv. Elle
n’est pas égale à la hauteur observée Ho par le
navigateur à la surface de la Terre au moyen du
sextant. En fait, la hauteur vraie Hv n’est pas
directement mesurable.
La hauteur vraie
- Hauteur vraie Hv d’un astre : c’est l’angle que fait
avec l’horizon vrai la ligne OA joignant le centre de
la Terre O au centre de l’astre A.
- Horizon vrai : c’est le plan passant par le centre
de la Terre O et perpendiculaire à la verticale
géométrique de l’observateur (Oz) ; la verticale est
qualifiée de géométrique pour la distinguer de la
verticale gravimétrique définie par la direction de la
pesanteur, et en supposant la Terre sphérique.
La hauteur apparente

- Hauteur apparente Ha d’un astre : c’est l’angle


que fait avec l’horizon apparent la ligne MA
joignant l’observateur M au centre de l’astre A .
- Horizon apparent : c’est le plan parallèle à
l’horizon vrai et passant par les yeux de
l’observateur M.
La hauteur observée

- Hauteur observée Ho d’un astre : c’est l’angle


que fait avec l’horizon visuel la ligne MA joignant
l’observateur M au centre de l’astre A .
- Horizon visuel : c’est le plan tangent en T à la
surface de la Terre et passant par les yeux de
l’observateur M. Il dépend de la hauteur h de
l’observateur M au-dessus de la surface de la Terre
supposée sphérique.
Pour des astres situés à une distance très grande
devant les dimensions de la Terre, la hauteur vraie
Hv et la hauteur apparente Ha peuvent être
confondues (cas des étoiles et des planètes). Dans
le cas contraire (Soleil et a fortiori Lune), ces deux
hauteurs sont reliées par la parallaxe p :
c’est l’angle MAO, maximal lorsque l’astre est à
l’horizon apparent (OMA = 90°). On montre en effet
très facilement, dans le triangle (OMA) que :
Hv = Ha
La paralaxe horizontale
On appelle parallaxe horizontale de l’astre, notée π,
l’angle sous lequel est vu le rayon de la Terre R
depuis le centre de l’astre A. On a donc, pour un
astre situé à la distance r du centre de la Terre :

π= R
r
On montre facilement qu’elle est reliée à la parallaxe p
selon : p = π cos Ha
la parallaxe p est donc maximale et égale à la parallaxe
horizontale π lorsque l’astre est à l’horizon apparent
(Ha = 0) : p = π.
La parallaxe horizontale est une donnée qui dépend de
la distance de l’astre à la Terre variant au cours des
années, elle est fournie par les Ephémérides
Nautiques :
 Soleil Parallaxe horizontale varie entre 0’,14 et 0’,15
 Lune Parallaxe horizontale varie entre 0°,86 et 1°,03
 planètes Parallaxe horizontale varie entre 0’,1 et
0’,3 pour Mars et Vénus, elle est négligeable pour
les autres planètes
La depression apparente de
l’horizon
La hauteur apparente Ha diffère de la hauteur
observée Ho d’un écart appelé « dépression
apparente de l’horizon », da, (voir figure 5) :
Ho = Ha + da
la dépression apparente de l’horizon dépend
géométriquement de l’altitude h de l’observateur, et
optiquement des effets de réfraction des trajets
lumineux en provenance de l’horizon visuel due à
l’atmosphère terrestre :
da = 1,93 (1 – γ) √h
où da est en minutes d’arc, h en mètres, γ coefficient
de réfraction dépendant de la pression
atmosphérique, de la température, et de l’humidité,
variant de 0,04 par temps sec à 0,16 par temps
humide (donné par les Ephémérides Nautiques).
La réfraction atmosphérique
La hauteur apparente de l’astre est modifiée par les
effets de réfraction atmosphérique des rayons
lumineux en provenance de l’astre. A cause d’elle,
ce n’est pas Ha qui est obtenue avec le sextant mais
la « hauteur apparente réfractée » Har.
Pour obtenir la hauteur apparente Ha à partir de Har,
il faut corriger celle-ci de l’angle de réfraction
astronomique, R, qui est l’angle entre la direction
géométrique de l’astre MA et la direction apparente
MA’, tangente en M au trajet lumineux réfracté .
Har = Ha - R
Compte tenu des relations précédentes, on peut
déduire la hauteur vraie Hv à partir de la hauteur
observée Ho. En effet, nous avons successivement :
 Ho = Ha + da
 Ha = Har – R
 Hv = Ha + p = (Har – R) + p = (Ho – da) – R + p,

soit : Hv = Ho + p – da - R
Or, d’une part, Hv doit être corrigée du terme de «
demi-diamètre », et d’autre part, Ho n’est pas l’angle
réellement lu sur le limbe. L’angle lu sur le limbe,
appelé hauteur instrumentale Hi, diffère de la hauteur
observée d’un terme correctif ε qui regroupe les
erreurs d’excentricité et de collimation du sextant :

Ho = Hi + ε
- Pour des astres non ponctuels, comme le soleil ou la
lune, il est rare de pouvoir faire coïncider exactement
l’image de leur centre A avec l’horizon. En général c’est
avec le bord inférieur ou supérieur du disque de l’astre
que l’on réalise cette coïncidence. Il s’introduit donc sur
Ha, donc sur Hv, une erreur angulaire égale en valeur
absolue au demi-diamètre angulaire de l’astre : ± D/2, D
étant le diamètre angulaire de l’astre (D/2 = 16’ en
moyenne pour le soleil, 14’,7 à 16’,7 en moyenne pour la
Lune). Ces diamètres apparents sont donnés par les
pages journalières des Ephémérides.
- On aura donc Hv = Hv’ ± D/2, où Hv’ est la hauteur vraie
obtenue en faisant coïncider le bord et non le centre de
l’astre avec l’horizon, le signe est « + » si c’est le bord
inférieur, « - » si c’est le bord supérieur.

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