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Cours de Parasitologie

DCEM1

Travaux dirigés

Année 2012-13
Alexander PFAFF
Institut de Parasitologie et Pathologie Tropicale

pfaff@unistra.fr
Introduction
L’objectif de cette séance de TD est de faire le lien entre les cours théoriques que vous avez
suivis, et les parasites mêmes, en taille réelle, que nous avons mis à votre disposition, soit sur le
plateau de lames sur votre place, soit en quelques exemplaires sur la paillasse de démonstration.
Regardez-les bien, à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe.
Une des informations les plus importantes est LA TAILLE du parasite. A l’aide des spécimens,
vous pouvez associer le nom d’un parasite avec une image en taille réelle. Prenez votre temps,
vérifiez les détails décrits dans le diaporama.
Dans un souci de rester avec les parasites que vous êtes susceptibles de rencontrer pendant
votre carrière professionnelle, seuls les parasites qui sont visible à l’œil nu, sont présentés. Seuls
sont alors traités les vers et arthropodes (insectes et acariens).

Dans le texte, vous trouverez du texte souligné. Cela montre un lien vers une page avec des
explications plus détaillées (cycle biologique du parasite, p.ex.). Il y a également trois petits films
que vous pouvez démarrer manuellement en cliquant sur l’image.

A la fin, si vous pensez pouvoir reconnaître les caractéristiques principales des parasites, il y a
un quizz de type QCM avec des images de parasites et faux parasites.

La plupart des images, ainsi que les textes explicatifs sont pris du CD-ROM ANOFEL3, publié
par l'Association Française des Enseignants et Praticiens Hospitaliers Titulaires de Parasitologie
et Mycologie Médicale
I Les helminthes
Les helminthes (vers) parasitaires sont des endoparasites : Ils vivent à l'intérieur du corps de
l’hôte.
Les helminthes parasites appartiennent à deux groupes:
- Les Plathelminthes sont des vers plats à cuticule fragile et dépourvue de chitine.
On distingue deux classes :
- Trématodes : vers plat non segmentés : douves, schistosomes etc.
- Cestodes : vers plats segmentés: Le ténia, les échinococcus etc.
Ils n’ont pas de tube digestif. Les sexes ne sont pas séparés.

- Les Némathelminthes, dont les Nématodes sont les seuls vers d’intérêt médical : ce sont des
vers ronds à cuticule épaisse, solide, riche en chitine. Ils possèdent un tube digestif. Les sexes
sont toujours séparés, les mâles sont plus petits que les femelles.
1 Les cestodes
Taenia saginata (Ténia du bœuf)
Taenia saginata est également appelé ténia (ou ver solitaire) du bœuf car ce sont des bovidés qui
hébergent sa forme larvaire. C’est un grand cestode pouvant atteindre 10 m de long. Il est
constitué d’une chaîne de 500 à 2000 anneaux (proglottis) prenant naissance à partir d’une
minuscule tête ou scolex (1 mm). Seuls les anneaux terminaux sont mûrs.
Cycle du Ténia

1 Les cestodes
Taenia saginata – anneaux sur des selles
Les anneaux mûrs (terminaux), qui mesurent environ 2 cm de long sur 6 à 8 mm de large, se
détachent de la chaîne et, par reptation, sortent activement par l’orifice anal. Le patient les
retrouve dans ses sous-vêtements, son lit ou dans les selles. Dans les selles, les anneaux
peuvent garder leur mobilité pendant quelque temps.

1 Les cestodes
Taenia saginata – Mobilité des anneaux (film)

1 Les cestodes
Taenia saginata – chaîne d’anneaux
Le plus souvent, on observe des anneaux solitaires. Pourtant, après traitement, les anneaux
peuvent sortir en chaîne de longueur variable. On note ici les pores génitaux latéraux, un par
anneau.

1 Les cestodes
Taenia saginata
De temps en temps, des gens croient voir un ténia dans leurs selles. Souvent, il s’agit tout
simplement d’un bout de plastique, ou bien des débris alimentaires. Regardez bien la forme, la
taille et la mobilité (!) éventuelle de l’objet en question.

1 Les cestodes
Taenia saginata (haut) et T. solium (bas)– détail des anneaux
L’injection d’encre de Chine par les pores génitaux, qui sont latéraux et plus ou moins
irrégulièrement alternés, permet de visualiser et de compter les branches utérines. Ceci permet
de distinguer T. saginata de T. solium, le ténia du porc. T. solium est très rare en Europe, mais
potentiellement dangereux (cysticercose, forme larvaire, dans des différents organes). Chez T.
saginata, les branches utérines sont nombreuses (15 à 30), ramifiées de manière dichotomique.
Chez T. solium, leur nombre est inférieur à 10, avec une ramification de type dendritique.
1 Les cestodes
Taenia solium : larve cysticerque
La forme larvaire de T. solium est un cysticerque. Il a la forme d’un vésicule ovoïde et peut
atteindre 15 mm de long sur 7 à 8 mm de large. Il est translucide, blanchâtre et abrite un seul
scolex ici visible par transparence.
Des cysticerques ont été observés dans tous les organes. Ils sont cependant plus souvent
localisés dans les tissus sous-cutanés, les muscles (langue, cou, thorax, œil) et le cerveau.

1 Les cestodes
Cysticercose sous-cutanée
L’examen radiographique peut montrer des calcifications après 3 à 5 ans. Les kystes musculaires
ou sous-cutanées se présentent comme des formations allongées de 1 cm à 2 cm sur 0,8 cm
(aspect en grain de riz).

1 Les cestodes
Cysticercose cérébrale
La lésion est arrondie, hypodense, sans prise de contraste périphérique. On distingue une petite
opacité centrale correspondant au scolex unique de la larve de T. solium. La pathologie est
variable selon la localisation.

1 Les cestodes
Echinococcus granulosus – adulte (3-6 mm)
E. granulosus est le plus connu des ténias échinocoques. Il vit dans l’intestin du chien où on le
trouve en très grande nombre. Le scolex porte quatre ventouses et un rostre non contractile
armé d’une double couronne de crochets. Le dernier anneau mesure 2/3 de la longueur totale du
ver et contient un utérus gravide très ramifié.

1 Les cestodes
Kyste hydatique : Poumon
A gauche, la pièce d’exérèse laisse voir la cavité résiduelle tapissée par l’adventice, qui
contenait le kyste. A droite, le kyste hydatique, avec sa membrane anhiste intacte, épaisse et
blanchâtre, ressemble à un œuf dur.

1 Les cestodes
Kyste hydatique : Echinococcus granulosus – larve hydatique ouverte
L’hydatide est remplie de liquide. La membrane germinative bourgeonne des vésicules proligères
dans lesquelles prennent naissance les protoscolex (scolex invaginé), tandis que les véritables
vésicules filles, endogènes ou exogènes, se développeraient, selon la théorie la plus classique, à
partir d’îlots germinatifs inclus entre les lames de la cuticule, pour reproduire, à plus petite
échelle, la structure complète de l’hydatide.

1 Les cestodes
Kyste hydatique : Histologie
Kyste hydatique visible dans sa totalité. On peut identifier, de l’intérieur vers l’extérieur, des
vésicules proligères ayant donné naissance à de nombreux scolex, la membrane germinative, la
membrane cuticulaire ou anhiste et l’adventice séparée des deux membranes précédentes par un
plan de clivage.

1 Les cestodes
Kyste hydatique : Aspect radiologique
Volumineux kyste à paroi fine se présentant comme une image lacunaire liquidienne avec des
cloisons.

1 Les cestodes
Kyste hydatique : Sable hydatique
Le sable hydatique est constitué par les protoscolex (scolex invaginés), parfaitement identifiable
grâce à leurs crochets, provenant des vésicules proligères. Ces protoscolex sédimentent au fond
d’un récipient lorsqu’on y vide une hydatique fertile.

1 Les cestodes
Echinococcus granulosus : Crochet
Dans une préparation microscopique, les crochets des ténias échinocoques se repèrent
facilement en raison de leur extrême réfringence. Ils se composent, comme tous les crochets de
ténia, d’un manche, d’une garde et d’une lame. La présence d’un seul de ces crochets permet de
porter le diagnostic de cestodose larvaire.

1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie
Le parenchyme hépatique est complètement désorganisé par la fibrose et par la membrane
anhiste, ce qui donne à la pièce d’exérèse un aspect de « pierre meulière ».

1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie (histologie)
La membrane anhiste, irrégulière, parfois collabée, apparaît sous un aspect lamellaire. Il n’y a
pas d’adventice. La membrane proligère ainsi que les vésicules ne sont qu’exceptionnellement
observées. Le parenchyme hépatique est complètement désorganisé.

1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie (aspect radiologique)
Lésions étendues, hypodenses et inhomogènes aux limites flous, avec présence de
calcifications, évoquant une tumeur maligne.

1 Les cestodes
2 Les Nématodes
0,5 cm

Formes adultes de nématodes


Voici les schémas de quelques nématodes digestifs que l’on peut observer à partir de
prélèvements. Parasites observés dans les selles ou à l’occasion d’un examen endoscopique
digestif. En l’absence de variations important de la forme, regarder la différence de taille entre les
espèces, surtout entre l’ascaris et les autres parasites.

2 Les nématodes
0,5 cm

Agrandissement
prochaine image

L’Oxyurose
Cette parasitose est due à la présence dans l’intestin du nématode Enterobius vermicularis
(oxyure).
Ce sont des vers de petite taille (comparé avec, p.ex., Ascaris). Le mâle mesure 5 mm, la
femelle, observée beaucoup plus souvent, environ 1 cm. Son corps est effilé à l’extrémité
postérieure. Cela permet une identification aisée de ce parasite.
Souvent, ce sont les parents qui découvrent les vers dans les couches de leur bébé. Un prurit
anal, souvent au moment de se coucher, indique aussi une infestation.
2 Les nématodes
Oxyure – extrémité antérieure
L’extrémité antérieure porte trois lèvres rétractiles formées de lamelles chitineuses et une
expansion de la cuticule formant une pseudo-capsule. Ces structures caractéristiques des
oxyures sont facilement visibles avec une loupe. Le prurit anal dont ce parasite est responsable
est du aux morsures des vers femelles. Cycle d’oxyures
2 Les nématodes
Oxyure – femelle (film)
L ’utérus est distendu par les œufs.

2 Les nématodes
5 cm

Mâle

Femelle

L’ascaridose
Ascaris lumbricoides est un ver rond, bien plus grand que l’oxyure. Sa cuticule est blanc rosé
lorsqu’il est vivant et blanc nacré quand il est mort. Elle présente une fine striation transversale.
La partie antérieure effilée comporte la bouche.
Comme chez tous les nématodes, les sexes sont séparés. L’identification de mâle et femelle est
facile : Le mâle mesure au maximum 15 cm de longueur et présente une extrémité postérieure
recourbée en crosse. La femelle peut attendre 20-25 cm et reste relativement rectiligne.
Le ver est parfois émis avec les selle et peut être aisément identifié du fait de sa taille.
L’évacuation par la bouche, assez spectaculaire, reste pourtant exceptionnelle.
2 Les nématodes
L’ascaridose
L’ascaris est parfois confondu avec des vers non-parasitaires comme le lombric ( ! ). Notez que,
contrairement au lombric, qui est mou, la cuticule d’un ascaris est très rigide et dure.

2 Les nématodes
L’Ascaridose
Expulsion d’Ascaris lumbricoides après traitement par l’ivermectine
Par l’absence d’hygiène fécale, surtout chez l’enfant, le nombre des adultes colonisant l’intestin
est parfois impressionnant. Cycle d’Ascaris

2 Les nématodes
II Les arthropodes
Les arthropodes sont des animaux sans squelette interne mais maintenues par un exosquelette
fait de chitine. Le corps est composé de segments bien séparés chez l’insecte, mais
indiscernables chez les acariens.
La plupart des espèces parasitaires (mais pas toutes) sont des ectoparasites, ils restent alors à
l’extérieur de l’hôte. L’association entre un parasite et son hôte peut être transitoire (moustiques
et beaucoup d’autres) ou quasi permanent (p.ex., les poux).
Les dangers les plus importants des arthropodes ne sont souvent pas dus à la piqûre même,
mais à la transmission de pathogènes: virus, bactéries, protozoaires, helminthes.

Insecte : 6 pattes Acarien : 8 pattes


3 Le pou et le morpion
Pédiculose du cuir chevelu
Aspect clinique typique d’une pédiculose à Pédiculus capitis. On voit de nombreux œufs (appelés
des lentes) dans les cheveux. Notez que le pou est très sensible aux variations de température.
La femelle ponde les lentes à une distance de 2 à 3 mm du cuir chevelu. Les lentes plus
éloignées sont normalement déjà vides.

3 Le pou
Pédiculose
La pédiculose à Pediculus
capitis (pou de la tête) est
généralement une
parasitose de l’enfant. Elle
se manifeste par un prurit
localisé, surtout au début, à
la région occipitale. Les
cheveux longs favorise les
atteintes au niveau de la
nuque. Dans les cas
d’infestations anciennes
négligées, le grattage
entraîne des surinfections.

3 Le pou
Pediculus capitis –adultes mâle et femelle
Insecte aptère (sans ailes). Corps allongé d’environ 4 mm. Coloration grisâtre. Thorax à
segmentation peu distinct portant 3 paires de pattes de taille égale munies de griffes. Abdomen
légèrement pointu chez le mâle et terminé par deux lobes postérieurs chez la femelle. Le pou est
très dépendant de son hôte et se gorge 2 à 3 fois par jour.

3 Le pou
Pediculus humanus – larve
Le thorax porte, comme chez les adultes, 3 paires de pattes de taille égale et munies de griffes.
On observe ici une larve gorgée. Développement hémimétabole. Trois stades larvaires, qui
mesurent entre 1 et 4 mm, précédent le stade adulte. L’évolution complète demande environ 18
jours (deuxième traitement après 1-2 semaines indispensable !).

3 Le pou
Lente de pou
Œuf ovalaire de 1 mm de long collé par la femelle sur un cheveu ou un poil par un manchon
muqueux. Au pôle supérieur, un opercule tuberculé permet la respiration de l’embryon.

3 Le pou
Eclosion d’une lente
Émergence d’une larve de pou, insecte hémimétabole. En bas, à droit, l’opercule en vue
dorsale.

3 Le pou
Phtirus pubis (morpion)
Il ressemble le pou, mais l’abdomen est plus trapu, le thorax est ainsi plus large que l’abdomen.
Le morpion mesure 1 à 2 mm seulement. Remarquez l’importance de griffes tarsales , ce qui est
expliqué par le diamètre plus important des poils, son habitat, par rapport aux cheveux.

3 Le pou
Phtirose
Cette parasitose est due aux morpions (Phthirus pubis) La symptomatologie est celle d’une
pédiculose. Par contre, les morpions ne se voient jamais sur les cheveux, mais uniquement sur
les poils, et surtout les poils pubiens. Souvent, on note des lésions caractéristiques au niveau
des poils pubiens (tâches ardoise).

3 Le pou
Phtirose
Ici, on voit les morpions qui s’accrochent sur des poils.

3 Le pou
Film

Phtirose
Film: un morpion s’accroche sur un poil isolé

3 Le pou
Morpion – lentes
Les lentes du morpion ressemblent celles du pou, elles ont une taille de 0,8 mm environ. Suivant
les adultes, ces lentes se retrouvent classiquement aux poils pubiens, mais d’autres localisations
sont possibles.

3 Le pou
4 Les puces
Puce – adulte (Pulex irritans)
Les puces sont des insectes de petite taille (1 à 6 mm). Les puces n’ont d’ailes à aucun moment
de leur évolution. Le saut (grâce à la 3e paire de pattes développée) est une caractéristique de
l’ordre, mais ce mode de déplacement est, en effet, très peu utilisé spontanément.
Ici, on voit Pulex irritans, la puce dit ‘de l’homme’.

4 Les puces
Vivant, au moins temporairement, sur leurs hôtes, les puces ont un corps aplati latéro-
latéralement et une tête en carène, ce profilage permettant de se glisser entre les poils ou les
duvets.
Les deux sexes sont hématophages : les pièces buccales piqueuses sont des simples
baguettes denticulées : une paire de maxilles et un épipharynx.

4 Les puces
Ctenocephalides
Les puces du chien et du chat
(Ctenocephalides canis et C. felis) sont
fréquemment observées chez l’homme ;
Ils sont caractérisées par la présence de
cténidies, céphalique (‘moustache’) et
prothoracique (au ‘cou’), rangées de très
grosses soies jointives disposées comme
les dents d’un peigne.

4 Les puces
5 Les punaises
Punaise de lits (Cimex lectularius)
Les punaises sont des insectes hétéroptères. La plupart sont des parasites de plantes. La seule
espèce piquant l’homme en Europe est la punaise de lits (Cimex lectularius), une punaise de 4 à
8 mm, lenticulaire, de couleur brunâtre, aplati dorso-ventralement, sans ailes fonctionnelles.

5 Les punaises
Punaise de lits
Aspect caractéristique en ‘col Médicis’ des punaises du genre Cimex : tête enfoncée dans le
thorax dont les bords antérieurs sont récurrents de chaque côté. Les pièces buccales sont, au
repos, repliées ventralement, et donc invisibles.

5 Les punaises
Piqûres de punaises de lits
Les punaises de lits sont douées d’une grande vélocité. Ces punaises sont actives la nuit. Le
repas est rapide, la piqûre indolore mais prurigineuse au bout de quelques minutes. Tous les
stades sont hématophages. Pendant le jour, leur très faible épaisseur leur permet de se réfugier
dans les plus infimes fissures et c’est là que les œufs sont déposés. Lorsque les punaises
abondent, elles se signalent par leur odeur. Leur résistance au jeûne est très grande.

5 Les punaises
6 Les moustiques
Culex pipiens

Les moustiques font partie des diptères : insectes à 1 paire d’ailes, qui comprennent les
mouches et moustiques. Les ailes postérieures réduites forment des balanciers ou haltères.
En termes médicales, les diptères sont d’une énorme importance, ils sont responsables de
maladies à la mortalité et morbidité importantes (Paludisme, filarioses, fièvre jaune,
Chikungunya). A cela se surajoute la simple nuisance causée par leur piqûres, observée
pratiquement dans toutes les zones climatiques.
Dans le cadre de ces TD, seuls les moustiques sont présentés, à cause de leur importance
prédominante (vecteurs du paludisme).
6 Les moustiques
Les moustiques sont des insectes holométaboles. Les stades larvaires et nymphaux se
développent dans l’eau. Cela explique bien le lien entre humidité et moustiques (saisonnier dans
les pays tropicaux, géographique dans les zones tempérés).
Les œufs sont déposés sur l’eau, les larves ‘collent’ à la surface et respirent à l’aide d’un siphon.

6 Les moustiques
Mâle Femelle

Chez les moustiques, ce sont uniquement les femelles qui piquent (elles sont hématophages).
Les sexes sont faciles à distinguer. Les antennes, longues et grêles, sont presque glabre chez
les femelles, mais garnies de soies longues et touffues chez les mâles.

6 Les moustiques
Anopheles sp.

Le repas, qui est rapide (< 3 min), est important pour le développement des œufs. Les pièces
buccales sont adaptées pour trouver le système capillaire de l’hôte. La piqûre est accompagnée
par une injection de salive, entre autres destinée à empêcher la coagulation du sang.

6 Les moustiques
7 Les tiques
1 cm

Ixodes ricinus
Cette espèce importante dans les zones climatiques tempérées est caractérisée par le rostre
antérieur, donc bien visible de la face dorsale et la présence d’un écusson sur la face dorsale
(recouvrant entièrement celle-ci chez le mâle). Ici, on voit tous les stades de développement :
larve, nymphe et adultes mâle et femelle (de droit à gauche). Cette tique est vecteur en France
de la maladie de Lyme.
N.B.: Les tiques font partie des chélicérates, et non des insectes. Vous trouverez alors 4 paires
de pattes, sauf au stade larvaire.
7 Les tiques
Larve d’une tique de genre Ixodes
Les larves sont très petite : 0,5 à 1 mm. Elles ont la même morphologie générale que l’adulte
femelle, mais 3 paires de pattes seulement. Contrairement aux larves de poux, les pattes ne
montrent pas de griffes. Ce sont souvent des larves qui mordent l’homme. Elles peuvent aussi
transmettre la maladie de Lyme.

7 Les tiques
Détail pièces buccales d’Ixodes
Une paire de palpes munies de soies sensorielles entourant l’hypostome. Ce dernier est muni
de dents disposées en rangées et dirigées vers l’arrière (organe d’ancrage de la tique).

7 Les tiques
Tique se gorgeant
Tique fixée en position de gorgement après avoir enfoncée son hypostome dans la peau à l’aide
de ses chélicères. Le gorgement d’une tique se déroule en deux étapes : d’abord un repas lent
sur 2 à 4 heures – souvent peu contaminant- puis un repas rapide, très contaminant si la tique est
vectrice d’un agent infectieux. C’est pourquoi il est très important de retirer la tique le plus tôt
possible.
7 Les tiques
Maladie de Lyme
Une maladie bactérienne (due à Borrelia burgdorferi)
qui est transmise par les tiques de genre Ixodes.
Cette affectation présente des manifestations
primaires dans les semaines suivant l’infection,
l’érythème migrant de Lipschütz : à partir du point
de piqûre apparaît une petite formation d’abord
papulaire, qui s’étend de façon centrifuge pour donner
un anneau plus rouge, ni inflammatoire, ni prurigineux,
la partie centrale de la lésion reprenant peu à peu
l’aspect d’une peau normale. Cette lésion, après
disparition spontanée, peut être suivie dans les
semaines ou mois qui suivent, de manifestations
secondaires, oligo-arthritiques, cardiologiques,
neurologiques et cutanées.

7 Les tiques
FIN DU DIAPORAMA

Quand vous avez bien regardé les parasites, vous pouvez vérifier votre degré de
connaissance avec un quizz de style QCM :
Retournez à la page d’accueil du cours, à l’aide du bouton arrière du navigateur, puis
choisissez ‘Tests’, puis ‘Quizz’
Documents annexes

Documents annexes
Cycle du Ténia

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Documents annexes
Cycle d’Echinococcus

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Documents annexes
Cycle d’Enterobius vermicularis (oxyure)

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Documents annexes
Cycle d’Ascaris lumbricoides

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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade
larvaire est très différentes des adultes.

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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade
larvaire est très différentes des adultes.

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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade
larvaire est très différentes des adultes.

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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade
larvaire est très différentes des adultes.

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Documents annexes
Glossaire
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des
insectes
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique
Scolex La ‘tête’ d’un ténia

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Documents annexes
Glossaire
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des
insectes
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique
Scolex La ‘tête’ d’un ténia

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Documents annexes
Glossaire
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des
insectes
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique
Scolex La ‘tête’ d’un ténia

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Documents annexes

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