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Le mercantilisme
Le mercantilisme s’est développé entre le 16e et 18e S dans quatre pays :
l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre et la France. L’objectif des mercantilistes
est de procurer à l’Etat le maximum d’or et d’argent sources, selon eux
de la richesse des nations. Plusieurs auteurs de l’époque pensaient à la
suite de la découverte des mines américaine, que la richesse des Etats
provenait de l’accumulation des métaux précieux.
Cette pensée militait en faveur de quatre idées :
Jean Bodin : Qui a vécu dans la deuxième moitié du 16ème siècle. Il est le premier
à formuler une théorie quantitative de la monnaie, soit à mettre en évidence la
relation existante entre la masse monétaire et la quantité des produits en
circulation (MV = PT).
William Petty : Auteur anglais, il a inventé la statistique qu’il appelle
l’arithmétique politique. Il est le premier à calculer le revenu national.
Le mercantilisme a néanmoins échoué dans les politiques qu’il a
proposés. Son erreur a été d’ignorer que l’accumulation des moyens de
paiement sans contrepartie suffisante en production de biens et services
débouchait rapidement sur l’inflation.
La physiocratie
A l’origine de ce courant se trouve François Quesnay ; auteur d’un
ouvrage intitulé « Le tableau économique de la France » en 1758.
Il y a selon la doctrine de la physiocratie (gouvernement de la nature),
un ordre naturel dans lequel les hommes et les choses s’organisent.
Conjoncture historique
b) La théorie de la rente :
La rente est définie traditionnellement comme un revenu périodique
qui peut être dû à un capital placé ou loué. Une extension du terme lui
donne le sens de sur revenu d’un facteur de production. Ricardo avait
pris l’exemple de la rente tirée de la terre agricole.
c) La théorie des avantages comparatifs :
Selon Ricardo : La quantité de travail exigée pour la production des
biens est le facteur principal qui doit expliquer l’évolution des
rapports des prix des marchandises. Chaque pays vend ainsi aux autres
pays les biens pour lesquels les coûts relatifs nationaux sont plus
élevés qu’à l’étranger.
Ce raisonnement permet à Ricardo de vanter les mérites de l’échange
international. C’est aussi le raisonnement qui inspire les accords du GATT
(accord générale sur le tarif douanier), de l’OMC
Jean baptiste Say : Une idée centrale domine l’œuvre de l’économiste
jean baptiste Say, celle de l’équilibre sur le marché sur la base de la loi
des débouchés.
Pour cet auteur, l’offre crée sa propre demande
Ainsi chaque produit réalisé a donné lieu au préalable à la distribution
de revenu aux agents qui ont contribué à sa production. Toute
marchandise donc sur le marché à sa contrepartie monétaire. Cette
contre parti servira à acheter d’autres marchandises. IL y a donc
suffisamment d’argent en circulation pour que toutes les marchandises
soient écoulées sur le marché, autrement dit l’offre produite engendre
un revenu qui se transforme totalement et rapidement en demande de
marchandises. La demande égalise ainsi l’offre (O = D).
3. Rôle de l’Etat d’après le courant classique :
Le rôle de l’Etat doit se limiter à assurer la défense nationale en levant
une armée pour assurer la protection des individus contre toute forme
d’abus qui doit assurer une justice équitable, l'Etat a pour rôle également
de développer les biens publics c’est à dire il doit s’occuper des grands
travaux (Route, pont, le port, l’aéroport etc.).
Le courant néo- classique (1870 - 1970)
Apparu dans le dernier tiers du 19e siècle, il constitue le prolongement du
courant classique en ce qui concerne, les principes du libéralisme et de la
propriété privée. Il se distingue toute fois de celui-ci en centrant l’analyse
sur les comportements économiques des individus et leurs choix. Ils
renonceront pour cela à raisonner sur la valeur travail pour lui substituer la
valeur utilité. Pour eux, la valeur est fonction de l’utilité de la dernière unité
disponible d’un bien appelée utilité marginale.
L’acheteur qui a fait le tour de prospection du marché paiera au prix
qui équivaut dans son esprit à l’utilité de la 10ème veste.
L’analyse de tous les actes de l’économie se fait donc à partir des
échelles individuelles de préférence. L’utilité dépend ainsi de la
hiérarchie des préférences de chaque individu. Les producteurs
cherchent donc à maximiser leurs profits en tenant compte du rapport
entre le coût de production et le prix de vente et les consommateurs
cherchent à maximiser leur utilité en tenant compte du revenu BH et
des différents prix sur le marché.
Les grands auteurs marginalistes :
Trois (3) écoles de pensée marginalistes se sont distinguées :
L’école de Lausane, avec à sa tête Léon WALRAS (1834-1930) et
William PARETO (1848-1923)
L’école de vienne, avec Karl MENGER ; FISHER; J S’ CHUMPETER ET
autres
L’école de Cambridge, fondée par Alfred MARSHALL (1842-1924).
Deux (2) auteurs vont marquer par leurs travaux le courant
néoclassique : LEON WALRAS et ALFRED MARSHALL.
La notion d’utilité marginale :
Cette notion résulte de la prise en considération de deux éléments : l’utilité et la rareté.
Elle a pour origine un phénomène psychologique important : plus la quantité d’un bien
est disponible, plus son utilité décroît.
La valeur de toute unité de ce bien est alors considérée comme égale à l’utilité de la
dernière unité de ce bien.
Autrement dit dans toutes les décisions économiques (ventes, achats, production) les
valeurs, coûts, recettes productivités, etc. sont déterminés par l’effet de la dernière
unité ou du dernier lot ajouté ou retranché du total.
Exemple : Admettant des magasins disposants en totalité de 10 vestes d’un modèle
donné.
Léon WALRAS : Propose une théorie de l’équilibre générale. Cet
équilibre met l’accent sur les relations d’influence entre tous les
marchés. Exemple: un progrès technique dans l’extraction du
pétrole baisse le prix du pétrole qui réduit le coût de transport des
marchandises; qui baisse leur coût de production ; ce qui entraîne
une influence sur les salaires des travailleurs ; etc.
L’équilibre général, suppose implicitement une concurrence parfaite ;
c’est à dire qu’aucun acheteur ou vendeur ne peut avoir par les
quantités de biens échangés une influence sur le prix du marché si la
demande excède l’offre les prix augmentent faisant baisser la demande
et vis versa L’équilibre est réalisé lorsque les forces qui font modifier les
prix sont au repos.
Alfred MARSHALL : Propose une théorie d’équilibre partielle. Il
suppose contrairement au premier qu’on ne prend en
considération que quelques éléments qui ont une influence directe
et importante sur le prix d’une marchandise tels le revenu du
consommateur, le prix relatif d’un produit concurrent l’analyse
n’est donc que partielle puisqu’elle ne prend pas en compte tous
les produits qui, de près ou de loin ont une influence sur le bien en
question.
Ainsi toute hausse du prix du blé par exemple favorisera sa
substitution.
Concentration du K et
2) DPP
formation des monopoles Hausse de la composition
organique du K(c/v)