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Fiscalité du e-commerce :

Réalités et perspectives
Travail réalisé par :
• El Hassouni Loubna
• Benhajjaj Kawtar
• Darkaoui Fatima Ezzahra
• El Aouni Hamza
• El Aoufir Souhail

Encadré par : Mr. Benyassine Hicham


PLAN :

I. Introduction.
II. Le commerce électronique : Concepts de base et cadre juridique.
III.Problèmes de taxation des échanges commerciaux électroniques.
IV. Recommandations relatives aux problèmes de taxation des
échanges commerciaux électroniques.
V. Etude de cas.
VI.Conclusion.
Introduction
 Le commerce est à la fois source de dialogue, de paix et de conflits.

 Passage d’un commerce purement national en un commerce mondial.

 Alternance de périodes de marasme et de prospérité jusqu’au 18 ème siècle.

 Fin du 18ème et début du 19ème siècle : une période marquée par un climat
protectionniste due à la révolution industrielle.

 Milieu du 19ème siècle : Naissance d’une dynamique libre échangiste (traité de


libre-échange entre les deux puissances économiques (la G.B et la France).

 Retour du protectionnisme après la crise de 1929.


 Après la seconde guerre mondiale : L’expansion des échanges commerciaux,
signature des accords de Bretton-Woods.
 1947 : accords du Gatt favorisant le multilatéralisme et le libéralisme.

 Un cadre institutionnel favorable au commerce international.

 Expansion des échanges internationaux et par conséquent une multitude de


transactions.

 Développement des nouvelles technologies d’information et de


communication

 Un nouveau mode de commerce appelé ‘commerce électronique’.


 Internet=e-commerce.

 Le commerce électronique reconnaît ces sources aux années 1960 (EDI).

 Développement de l’EDI dans les 1970 et 1980.

 1991 : Apparition du World Wide Web (WWW) et notamment Internet

 Internet=Facteur principal du développement du e-commerce.

 1995 : Internet voit le jour au Maroc ( pays numéro 101 à se connecter au

réseau).

 Stratégie ‘E-Maroc’ : Investissement du Maroc en matière de technologies

d’information et de communication.
Problématique

-Quels sont les différents problèmes que pose la


taxation des échanges commerciaux transitant par
Internet ?
-et quelles sont les différentes mesures entreprises
sur le plan international bien que national pour faire
face à ces problèmes de façon à adapter la juridiction
fiscale ordinaire en vigueur à ce nouveau mode de
commerce et franchir son niveau optimal
d’harmonisation ?
Le commerce électronique : Concepts de base
et cadre juridique.
1- Définitions du E-commerce:

OCDE OMC UE
les Catégories d’activités du
commerce électronique

Commerce Commerce
électroniqu électroniqu
e direct e indirect
2- les particularités de l’E-
Commerce par rapport au
commerce
Le commerce traditionnel : traditionnel 
Le commerce électronique :

Utilisation d’un support traditionnel : Utilisation d’un support informatique.


papier et autres matériaux physiques.
Rencontre des acheteurs et des vendeurs Lieu du commerce ou marché virtuel.
sur un lieu physique : le marché.
Rencontre physique entre les acheteurs et Réalisation des transactions par les
les vendeurs (sauf dans certains cas acheteurs et les vendeurs à travers des
comme les ventes par catalogues). liens informatiques.
Paiement par monnaie dans la majorité des Règlement par transactions numériques
cas. de compte à compte.
Utilisation de liens postaux ou de transports de Livraison instantanée par
tout type, avec des télécommunications.
contraintes de délai.
Les avantages qu’offre les deux
types de commerce
Avantages Traditionnel Electronique
Actualisation plus rapide de ✓
l’offre
Comparaison facile ✓
Déplacement réduit ✓
Horaire d’ouverture plus large ✓
Paiement sans risque ✓ (✓)
Possibilité de vérifier le ✓
produit
Pas de pression des vendeurs ✓
Relation humaine présente ✓
Temps necessaire à l’achat ✓
réduit
Pour Pour les
l’entrepr internau
ise tes

Avantages
du E-
commerce
3- les différentes formes de transactions
sur le marché électronique :

 Les formes des transactions sur le marché


électronique :
Entreprise Consommateur Administration

Entreprise B2B B2C B2G

Consommateur B C G

Administration G2B G2C G2G


B2B B2C B2
Business Business
G
to to Business to
business consumer Governmen
t

B C G
Consume Consumer
Consume
r to to
r to
Consume Governme
busines nt
r

G2
G2B G2C
G

M-
commerce
4- les intervenants dans une transaction
électronique

Clients
intervenants Vendeurs Fournisseurs
Technique
s d’accès
internet
Intermédiair
Les émetteurs
es Financiers de cartes de
crédit
• Acteur privé
• MTC , AmanPay,PayZone, F-Pay
PSP ( Paiement • Rôle : Sécuriser l’acte de l’achat
service provider ) • Doit être certifié par les organismes régulateurs pour
pouvoir opérer
• Faible commission ( 0.5 % )

• Organisme « régulateur » du E-commerce au Maroc


CMI ( Centre • Entreprise privée , connecté au PSP, aux banques
nationales et internationales
Monétaire • Rôle : traiter les demandes de paiement venant du PSP
Interbancaire ) • Commission : 1.5 % ( carte bancaire marocaine )/ 2.75 % (
carte étrangère )

• Banque du client :Mission : Contrôle de l’éligibilité de la


carte
La banque • Banque du marchand : Mission : Recevoir l’argent provenant
du CMI pour le bénéfice du marchand (J+1)
5- le déroulement d’une transaction
électronique :

Demande
Confirmatio Saisie des d’authentification
Achat de
n de la données de de la carte
B/S
commande paiement +Réponse de
l’émetteur

Confirmatio
Demande Répercussion de Règlement
n de la
d’autorisation et la réponse sur le de la
transaction
réponse client transaction
au CMI
Cadre juridique du commerce
électronique

1. Contrats à finalités techniques

 contrat spécifiques aux sites-web :

Contrat de création et Contrat


de développement du d’enregistrement du
site web nom du domaine
Contrat de création et de
développement du site web

 Il s’agit d’un contrat par lequel un


prestataire, spécialiste de la création et du
développement de sites, crée un site
internet selon les conditions définis par son
client et s’engage à lui fournir un service
d’entretien par la suite, moyennant
rémunération.
(Exemple : iker.ma )
Contrat d’enregistrement du
nom du domaine

 Le domaine «.ma » est un domaine Internet de


premier niveau qui désigne l’espace Internet
réservé au Royaume du Maroc. Cet espace est
cadré dans la mesure où l’enregistrement et
l’utilisation des noms de domaine «.ma » sont
soumis à des règles claires, ayant pour but
notamment la protection des droits des tiers.
Contrats à finalités techniques

contrats relatifs aux prestataires intermédiaires :

Contrats de fourniture
Contrats d’hébergement
d’accès à internet
Contrats de fourniture
d’accès à internet

 Ce contrat est conclu avec un fournisseur


d’accès (isp) qui détermine les conditions
techniques et tarifaires dans lesquelles
l’entreprise utilisatrice pourra accéder et
utiliser tout ou partie des services disponibles
sur internet dans le cadre de ses activités.
Contrats d’hébergement

 Ce contrat a pour objet de stocker sur un serveur


informatique connecté à internet des données
informatiques et de mettre a la disposition du client des
moyens techniques lui permettant de publier ses données
sur internet (signaux, écrits, images, sons, messages….).
 WWW.MTDS.com est le leader du marché d’hébergement
web au Maroc.
2. Les lois applicables sur l’e-
commerce au Maroc

1. Définition du contrat électronique:


 Le contrat électronique est un contrat conclu à
distance sous forme électronique par lequel un
commerçant ou un prestataire de services
propose à un destinataire identifié ou au public
un bien ou un service déterminé moyennant un
prix.
 Sans ce type de contrat, le commerce
électronique serait inexistant.
2. Les lois applicables sur l’e-
commerce au Maroc
Les règles applicables au contrat
électronique au Maroc:
En droit marocain, deux types de règles sont applicables
au contrat électronique :
 les règles générales puisées du régime de droit commun
des obligations et des contrats contenues dans le DOC ;
 les règles spéciales prévues par le Dahir n° 1-07- 129 du
19 kaada 1428 (30 novembre 2007) portant
promulgation de la loi n° 53-05 relative à l’échange
électronique de données juridiques et intégrées au DOC.
2. Les lois applicables sur l’e-
commerce au Maroc

 Les règles générales:


Le contrat électronique, comme
n’importe quel contrat, doit
répondre aux conditions générales
de forme et de fond prévues par le
DOC.
2. Les lois applicables sur l’e-commerce
au Maroc

 Les règles spéciales:


Ces règles spéciales ont été édictées par le
législateur marocain pour tenir compte des
spécificités qui caractérisent le contrat
électronique, et pour sécuriser le commerce
électronique. Ces règles intéressent l’offre et
l’acceptation qui président à la formation du
contrat électronique, l’équivalence de l’écrit
électronique à l’écrit support papier, la signature
électronique et l’archivage électronique.
Problèmes de taxation des
échanges commerciaux
électroniques.
Fiscalité marocaine appliquée au
commerce électronique.
 Fiscalité du E-commerce = Fiscalité ordinaire.

Etablissement de
déclarations
fiscales.
Contribuables Liquidation et
Système fiscal paiement de
marocain l’impôt.
= Administration
Régime déclaratif Contrôle fiscal.
fiscale
Problèmes relatifs à la nature des
transactions.
1.Dématérialisation des transactions :

 Commerce de biens sous forme matérielle : Qualification facile des


revenus.
Qualification
Numérisation Dématérialisat difficile des
ion revenus

 La numérisation Les produits et les services numérisés revêtant la


même forme.
2.Désintermédiation :

 L’inutilité de la présence des intermédiaires entre le vendeur et le


consommateur.

 Lors d’une transaction payée par monnaie cryptographique (Bitcoin),


l’absence des banques pose un problème pour l’administration fiscale
au niveau de la retenue à la source.
Problèmes d’imposition en
matière de fiscalité directe.
 La répartition des recettes fiscales entre les Etats devrait se fonder sur
des concepts de source.

Imposition à la source

Redevances : Intérêts et
Revenu commercial :
Imposition au lieu dividendes :
Imposition au lieu de
d’utilisation des biens Imposition au lieu du
l’établissement stable.
ou droits. domicile ou du siège
social du débiteur.
 Il n’est possible aujourd’hui de collecter l’impôt pour le compte du
Maroc que :
 Si le contribuable possède un établissement stable au Maroc (article 3-
I de la loi
n° 24-86 relative à l’impôt sur les sociétés) ;
 Ou si un intermédiaire, chargé de prélever la retenue à la source est
présent au
Maroc (article 3-II de la loi n° 24-86 relative à l’impôt sur les
sociétés).
 L’imposition des revenus dans l’Etat de résidence du bénéficiaire a été
la pratique courante appliquée.
Etablissement
stable :
 Naissance d’un nouveau concept; ‘l’établissement stable’ assurant une
équité du système fiscal international.
Installation
Agent
fixe
dépendant
d’affaires
 La notion de l’établissement stable qui se base sur la présence
physique au pays de la source du revenu ne trouve pas son application
au niveau du e-commerce. Les serveurs et les sites Web ne sont pas
considérés par l’OCDE comme établissement stable.

 En l’absence d’une définition exacte du concept de l’établissement


stable au niveau du e-commerce, il s’est avéré que la répartition des
bénéfices entre les différentes entités d’une multinationale est devenue
plus délicate, et ce en raison de la capacité de cette dernière d’imputer
une partie de ses revenus générés dans un territoire à un autre
territoire fiscalement allégé et contenant une existence physique de ce
groupe à travers un siège social ou un établissement stable.
Problèmes d’imposition en matière de
fiscalité indirecte.

Le commerce électronique ne laissent pas autant de traces

(Problèmes de l’administration fiscale)


Identification des contribuables Identification des
transactions
Problèmes d’imposition en matière de
fiscalité indirecte.
 Le système fiscal Marocain est de nature déclarative.

 Les entreprises doivent déclarer leurs sites web à l’administration fiscale (aucun
système développé de traçabilité des sites Web).

 Les entreprises collectent la TVA auprès des clients et ne s’y acquittent pas.

 La gestion du site Web peut s’effectuer dans un pays autre que celui indiqué dans le
nom de domaine.

 Difficulté d’identifier l’entreprise par la seule connaissance de son adresse


électronique.

 Les transactions dématérialisées brisent le lien entre le territoire d’imposition et le


lieu de consommation.

 Difficulté de déterminer le lieu d’imposition.


Principes fiscaux généraux à appliquer au
commerce électronique
1-
Neutrali

2- 5-
Efficienc Flexibilit
e é

3-
Certitud 4-
e et Efficacité
simplici et équité

 Neutralité
La fiscalité devrait viser à assurer la neutralité et l’équité entre les
différentes formes de commerce électronique et entre les formes
conventionnelles et les formes électroniques de commerce.
 Efficience
Les coûts de la discipline fiscale pour les contribuables et l’administration
devraient être réduits autant que possible.
 Certitude et simplicité
Les règles fiscales devraient être claires et simples à comprendre.
 Efficacité et équité
L’imposition devrait procurer le montant approprié d’impôt à la date voulue.
Il faut réduire au maximum les possibilités de fraude et d’évasion
fiscales, tout en veillant à ce que les contre-mesures soient
proportionnées aux risques encourus.
 Flexibilité
Les systèmes d’imposition devraient être flexibles et dynamiques.
Recommandations
1.Impôt sur les sociétés (IS):
 En présence d’une convention fiscale:
Nature de l’activité : Position OCDE Conséquence
• Opérations par -Revenu considéré
Mise à nature comme
disposition/utilisation • attribution du sens bénéfice commercial ou
de service en ligne donné par la comme redevance, selon
législation interne qualification.
-Revenu considéré
Accès à des • Application du comme
informations régime de ventes de bénéfice commercial
délivrées par Internet biens imposable dans les
conditions de droit
commun
(et non comme
redevance).
Consultation de • Qualification en tant Revenu considéré
données que prestation de comme
en ligne par référence à services redevance à soumettre à
Nature de Position OCDE Conséquence
l’activité :
1- Revenu considéré
comme
bénéfice commercial
imposable dans les
Transfert de 1- Vente de bien
conditions de droit
logiciels 2- Prestation de commun.
service 2- Revenu considéré
comme
redevance à soumettre à
la
retenue à la source dans
les
conditions de droit
commun,

Répartition du prix
sur : Revenu à soumettre à
Vente concomitante l’IS
1- la base des
de selon la part de chaque
En l’absence d’une convention fiscale

Nature de Position de l’OCDE Conséquence


l’activité
IS:
Redevance à
-Redevance soumettre à
-Interprétation du une retenue à la
-Transfert de contrat source
logiciels : par le juge fiscal pour NB :
déterminer sa nature Risque de double
fiscale, par référence imposition
à l’intention des en l’absence de
intéressés. conventions
Bénéfices
commerciaux
imposables dans
l’Etat du
IS :
Imposition selon
qualification
Divers services Revenus de services du revenu
rendus en  
Ligne OU NB :
Loyers Risque de double
OU imposition
  en l’absence d’accord
Redevances des
Etats sur la
qualification à
donner aux
opérations
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
Nature de l’activité : Position de l’OCDE : Conséquence :

-Prestation de service si la TVA :


transaction est effectuée par Applicable dans l’Etat de
voie électronique. résidence du client
Vente de biens sur le -Livraison de biens si les TVA :
net produits sont livrés Exonération de TVA sur
conservent leur forme exportation de biens
matérielle (logiciels –
œuvres musicales – …)

TVA :
Applicable dans l’Etat de
Application du régime résidence du client si la
Livraison de biens et
prestation de afférent à l’élément principal prestation de service
constitue l’élément
services principal.
(opération mixte)
Exonération dans le cas
contraire
TVA :
-Livraison de biens meubles Applicable selon le régime
en cas de cession d’un logiciel de livraison des biens
d’emploi généralisé
Téléchargement
-Cession d’un logiciel TVA :
de Applicable sur :
logiciels à d’emploi spécifique,
comportant la livraison d’un -le prix du support (bien
distance, via le matériel) ;
réseau support et une prestation de - la valeur des données
service (service immatériel)

Transmission Livraison de biens si un TVA :


d’informations droit peut naître sur cette Applicable selon le régime
information. de livraison des biens

Prestation de service avec TVA :


Applicable selon le régime
action de la transmettre de prestations de services
Divers services :
- Fourniture d’accès
- E-mails
- Téléconférence Qualification en tant que TVA :
- Courrier électronique services de Applicable selon le
télécommunication régime de prestations de
(diffusion de journaux)
- Abonnement Internet services
(accès Internet –
conférences
électroniques – …)
Argumentaires d'amendement de la loi relative à l'impôt sur
les sociétés (IS)

1. Désignation d’intermédiaires chargés d’effectuer la retenue à la source en


cas de paiement électronique
Article la loi n° 24-86 relative à l’IS:
37 Obligations des parties versantes 

2. Reconnaissance de la facture électronique transmise par la voie de l’EDI


(Echanges de Données Informatisées )

 la loi n° 24-86 relative à l’IS


Article
31 – obligations d’ordre comptable Le résultat fiscal

3. Elargissement du droit de communication de l’administration fiscale


marocaine
 

Article la loi n° 24-86 relative à l’IS


36 – Droit de communication
Argumentaires d'amendement de la loi relative à la taxe sur la valeur
ajoutée
(TVA)

1. Sanctions en cas de non désignation d’un représentant fiscal de


sociétés étrangères

La loi n° 30-85 relative à la TVA

Article 49
Perspectives pour la promotion de la
fiscalisation du commerce électronique
• Prise en compte du caractère international du e-commerce.

• Renforcement de la coopération et l’assistance administrative.


.

• Utilisation de logiciel de géo-localisation pour la vérification du statut et du lieu de


. résidence d’un consommateur.

• Le contrôle fiscal informatisé axé sur le e-commerce.


.

• Identification des contribuables et des transactions propres au e-commerce .

• Obligation d’instaurer un établissement stable dans l’état de source du revenu.


Etc…
Etude de cas

Prenons le cas d’une entreprise Marocaine créée en 2010


exerçant une activité commerciale électronique, plus
précisément les prestations de services sur le territoire
local et étranger, ayant son siège social au Maroc, et
déclarant intégralement ses bénéfices dans le cadre de
cette activité commerciale électronique à l’administration
fiscale Marocaine.
Etude de cas

Le chiffre d’affaires annuel au titre de l’année 2016 se


présente comme suit :

Chiffre d’affaires TOTAL Local (6%) Etranger (94%)

Montant 1031726 64435 967291


Etude de cas
Déclaration trimestrielle de la TVA :

Ventilation du chiffre d’affaire Montant


Montant du chiffre d’affaire réalisé y compris les affaires non 436 061,47
imposables  
-Opérations situés hors champ d’application de la TVA  
-Opérations exonérées sans droit à déduction (art 91 du CGI)  424 061,47
-Opérations exonérées avec droit à déduction (art 92 du CGI)  
-Opérations faites en suspension de la TVA (art 94 du CGI) 12 000
-Chiffre d’affaires imposable à repartir

Ventilation du chiffre d’affaires imposables Base imposable taxe


exigible

Taux normal de 20% :  


 
 
12 000
Prestation de services
2400,00
Etude de cas
Liquidation de l’impôt sur les sociétés au tire de l’exercice comptable 2016 :
VI. RESULTAT NET FISCAL
- Bénéfice net fiscal 491 717,09
- ou déficit net fiscal

VII. CUMUL DES AMORTISSEMNTS FISCALEMENT DIFFERES


VIII. CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
- Exercice n - 4
- Exercice n - 3
- Exercice n - 2
- Exercice n - 1

(1) : dans la limite du montant du bénéfice fiscal (A)


IX. Impôt sur les sociétés (IS) :
-Impôt sur la % du C.A étranger : (491717,09*94%*17,5%)
80887
-Impôt sur la % du C.A local : (491717,09*6%*10%)
2950
-Impôt exigible : (80887+2950)
83837
Etude de cas
Supposons que cette société, et dans le même cadre de son activité, opère dans
le territoire Français, sauf que cette fois-ci, celle-ci dispose d’un établissement
stable ; un serveur implanté dans le territoire et contenant l’ensemble des
données de cette entreprise.
Tant que l’entreprise dispose d’un établissement stable en France, donc son
bénéfice sera imputé à ce-dit établissement stable, et donc imposé selon le
régime fiscal Français.

( Taux d’imposition en 2016 de l’IS en France)


Etude de cas
L’imposition en la présence de l’établissement stable en France:
 
Régime fiscal Marocain Régime fiscal Français

TVA % C.A % C.A % C.A % C.A Etranger= EADD


Local= Etranger= Local=
2400 EADD 2400

IS % C.A % C.A % C.A Local % C.A Etranger=


Local=29 Etranger=808 = (42019€*28%)=11765€=129418 Dhs
50 87 (29503*10
%)=2950
83837   132368  
 Impôt exigible

(N.B : 1€= 11 Dhs)


Conclusion

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